Suisse
Légalisation du cannabis bien accueillie moyennant des garde-fous

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/07/303152968_highres-1000x600.jpg&description=Légalisation du cannabis bien accueillie moyennant des garde-fous', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Deux tiers des Suisses sont favorables à la légalisation du cannabis, selon un sondage. Mais des mesures réglementaires sont largement réclamées, notamment en matière de protection de la jeunesse. Des projets pilotes vont être lancés.
Près de deux tiers des personnes interrogées demandent notamment que l'âge minimum pour consommer soit fixé à 18 ans, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) lors d'un point-presse jeudi à Berne. Deux tiers encore de sondés soutiennent les futurs essais pilotes de distribution contrôlée de cannabis à des fins récréatives.
Environ 70% jugent important de réviser la loi sur le cannabis en Suisse, selon le sondage de l'institut Sotomo. Selon eux, limiter le marché noir et améliorer la sécurité des consommateurs sont des raisons importantes qui plaident en faveur d'une légalisation. Les opposants mettent surtout en avant les effets de ce stupéfiant sur le cerveau des jeunes, selon l'OFSP.
Hormis une protection stricte des mineurs, une interdiction de publicité et une taxation élevée des produits de cannabis devraient contribuer à une protection efficace de la santé en cas de légalisation.
Le sondage visait à évaluer l'acceptation de la population aux essais pilotes de distribution de cannabis, quelles mesures concrètes sont demandées en cas de légalisation et l'avis général sur la légalisation elle-même. Le sondage s'est déroulé de fin janvier à début avril auprès de 3166 personnes majeures domiciliées en Suisse.
Le Groupement romand d'études des addictions se félicite de ce sondage. "Après des décennies de débat, la population suit les recommandations de longue date des professionnels des addictions", écrit-il dans un communiqué.
Voie intermédiaire
Ainsi, des projets pilotes seront lancés au cours des prochaines années. L'idée est de trouver une voie intermédiaire entre l'interdiction et la légalisation totale.
Le cannabis est classé comme un stupéfiant interdit depuis 1951. Il ne peut en principe pas être cultivé, produit ou vendu. Depuis 1975, sa consommation est aussi punissable.
Cette approche n'est plus la bonne, selon Adrian Gschwend, chef de la section Bases politiques et exécution de l'OFSP. "La consommation de cannabis est trop répandue en Suisse pour qu'une interdiction continue de faire sens", a-t-il déclaré lors du point-presse. Et d'ajouter que 750'000 joints sont fumés chaque jour et que des estimations chiffrent à 220'000 le nombre de consommateurs réguliers.
La Confédération dépense 120 millions de francs par an pour faire respecter cette interdiction, sans toutefois être capable de faire arrêter la consommation de cannabis, a poursuivi M. Gschwend. Cette prohibition a ouvert la porte à un marché noir "dangereux", qui génère chaque année en Suisse 582 millions de francs de chiffre d'affaires, a-t-il précisé, citant une étude encore non publiée de l'Université de Genève.
Autorisés par le Parlement
Les projets pilotes devront notamment permettre de se faire une idée de l'impact de certaines étapes de légalisation et de réglementation aux niveaux de la santé, de la sécurité, socio-économique et économique. Ils sont autorisés via un article expérimental inséré l'automne dernier par le Parlement dans la loi sur les stupéfiants. L'ordonnance en question est en vigueur depuis mars.
Peuvent participer aux projets pilotes seulement les personnes majeures qui consomment déjà du cannabis, et maximum 5000 résidents d'un même canton. Ces essais peuvent être menés par différentes entités, comme des communes, des villes ou des universités, pour une durée maximale de cinq ans. Ils peuvent couvrir tous les domaines, de la culture à la consommation, en passant par la production et le conditionnement.
En outre, les produits proposés ne peuvent dépasser une teneur en THC de 20% et doivent être issus de l'agriculture biologique. L'OFSP demande un rapport d'activité annuel de ces projets pilotes, afin de pouvoir informer le public et le gouvernement.
Aucune demande n'a encore été reçue, a précisé Adrian Gschwend, qui s'attend toutefois à recevoir les premières demandes au cours de l'été. L'OFSP souhaite voir un maximum de projets différents afin d'obtenir une vue d'ensemble. Les essais devraient pouvoir commencer début 2022, avec de premiers résultats intermédiaires vers 2024.
Suisse
La haute saison des allergies au pollen a débuté
La haute saison des allergies au pollen a débuté en Suisse, avec la floraison des graminées. Elle durera jusqu'à la fin de l'été, avec un pic en mai et juin, avertit lundi le Centre d'allergie suisse (aha!).
La saison du pollen de graminées "démarre tôt en raison de la douceur de l'hiver et du printemps. La végétation a une à deux semaines d'avance sur la moyenne à long terme", explique Regula Gehrig, biométéorologue à MétéoSuisse, citée dans un communiqué.
Une vague de froid en avril a "ralenti brièvement la croissance, mais avec la hausse des températures, on peut désormais s'attendre à une augmentation rapide du pollen de graminées", ajoute-t-elle. Parallèlement, le pollen de bouleau, très allergisant, continue de circuler.
Il est difficile de prédire l'évolution des concentrations de pollen dans les semaines à venir. Elle dépend de la météo, en particulier de la fréquence des pluies et de la durée des phases ensoleillées.
Pas une maladie anodine
En Suisse, environ une personne sur cinq réagit au pollen, explique Roxane Guillod, responsable des services spécialisés de aha!. Les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement touchés.
Le rhume des foins n'est toutefois pas anodin. S'il n'est pas traité, il peut évoluer vers de l'asthme. C'est pourquoi le Centre d'allergie suisse recommande de faire examiner les symptômes par un médecin - de préférence un allergologue.
"Souvent, des médicaments tels que des antihistaminiques - complétés selon les besoins par un spray nasal ou des gouttes pour les yeux avec de la cortisone - sont utiles", note Roxane Guillod. Une désensibilisation permet aussi de s'attaquer à la cause de l'allergie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
C'est prouvé, les espaces verts urbains favorisent la détente
Cela ne surprendra personne, les espaces verts dans les villes bruyantes favorisent la détente. Une étude de l'Empa et du WSL montre cependant pour la première fois l'impact réel de ces espaces sur la gestion du stress physique et mental.
"Les citadins exposés au bruit peuvent nettement mieux se reposer lorsqu'ils vivent à proximité d'espaces verts ou dans des environnements végétalisés. Cet effet se manifeste aussi bien sur le plan physique que mental et il est même démontrable à long terme", indique Beat Schäffer, du Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa), cité lundi dans un communiqué.
Les effets à court terme sur la gestion du stress ont été étudiés dans le laboratoire audiovisuel (AuraLab) de l'Empa. Les sujets ont d'abord été stressés: ils devaient résoudre des tâches en étant pressés par le temps, tout en étant exposés à trois niveaux sonores différents, comparables à l'ambiance d'une salle de lecture jusqu'à un trafic routier bruyant.
Après la phase de stress, ils ont été plongés dans un monde virtuel à l'aide de lunettes de réalité virtuelle (VR): soit dans un environnement urbain avec des bruits urbains faibles, soit dans un paysage rural proche de la ville avec un environnement sonore naturel.
Plus calmes et plus concentrés
Après s'être immergés dans l'espace vert virtuel, les sujets se sont sentis plus calmes, plus détendus et plus concentrés que dans le scénario urbain de comparaison. "Au début, un effet de récupération a été observé pendant les deux scénarios VR, mais finalement, le stress physique a diminué de manière nettement plus importante dans l'environnement végétal", explique Claudia Kawai, chercheuse à l'Empa.
Le niveau de stress physiologique a été mesuré par la production de sueur sur les doigts et la concentration de cortisol dans la salive. Ces symptômes ne sont toutefois apparus que lorsque les personnes testées étaient non seulement exposées au bruit dans la situation de stress, mais devaient également résoudre des tâches en même temps. En revanche, le bruit de la circulation a toujours été perçu comme gênant.
L'étude du potentiel de récupération a clairement montré que les forêts et les lacs avec un environnement sonore naturel ont l'effet le plus reposant. Cependant, si la part de bruits d'origine humaine augmente, cet effet diminue nettement. Il était le plus faible dans les espaces urbains où la nature n'était ni visible ni audible.
Base de décision
Les résultats du laboratoire ont été confirmés par une étude de terrain. Des scientifiques de l'Empa ont rendu visite en ville de Zurich à plus de 230 volontaires vivant dans divers environnements. Des échantillons de cheveux ont été prélevés pour mesurer le cortisol, l'hormone du stress.
Par ailleurs, une équipe de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) a mené une enquête pour déterminer dans quelle mesure la population suisse peut se détendre dans les espaces verts de son voisinage et quel rôle joue la pollution sonore dans ce contexte.
Ces résultats font partie du projet RESTORE (Restorative green spaces in noise-polluted areas) qui vise à fournir une base de décision aux législateurs et aux responsables de l'aménagement du territoire. Ces travaux sont publiés dans le Journal of Environmental Psychology .
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Saint-Gall: le Valais hôte d'honneur de l'édition 2025 de l'OLMA
Pour la troisième fois après 1969 et 1996, le Valais sera l'hôte d'honneur de l'édition 2025 de l'OLMA de Saint-Gall, la plus grande foire suisse de l’agriculture et de l’alimentation. La manifestation se déroulera du 9 au 19 octobre.
Sous le slogan "WOW WOW WALLIS.", le Canton a choisi de mettre l’accent sur six thèmes: la tradition, l’innovation, l’agriculture, le tourisme, les saveurs et la culture.
"C'est une vitrine exceptionnelle pour le Valais. C'est une occasion pour positionner le canton durant onze jours. Il faut rappeler que selon une étude, la moitié des Suisses n'est jamais venue chez nous", a résumé, lundi en conférence de presse, le conseiller d'Etat en charge de l'économie et de la formation, Christophe Darbellay. En 2023, le Valais avait été l'hôte d'honneur du Marché-Concours de Saignelégier.
La raclette au coeur de la fête
"Le canton choisit comme hôte bénéficie d’une position unique. Il est le centre d’intérêt du public", a estimé pour sa part, Kathrin Meyerhans membre de la direction de la manifestation.
A Saint-Gall, le Valais présentera toute la diversité de son savoir-faire dans un espace de 1000 mètres carrés au coeur de la foire. Dans ce contexte, les visiteurs auront l’occasion de découvrir le Valais en mobilisant leurs cinq sens et notamment la raclette et autres produits du terroir.
Un cortège avec plus de 700 participants
Le Valais mettra également à l’honneur ses races autochtones, avec une centaine d’animaux qui feront le déplacement de Saint-Gall. Le public pourra découvrir les vaches des races d’Hérens et d’Evolène, les chèvres du Simplon et celles à col noir, les moutons Roux et Nez noir du Valais. Durant sept jours, à raison d’une heure par jour, les organisations mettront à disposition leur arène, où ces animaux seront présentés aux curieux.
Le samedi 11 octobre marquera le point culminant de ce programme, avec un cortège réunissant plus de 700 participants et des animaux en provenance du Valais. D’une durée de 90 minutes, celui-ci sera lancé à 10h30 et sillonnera les rues de Saint-Gall jusqu’au site de l’OLMA. Une trentaine de groupes folkloriques et musicaux, dont des fanfares, des sonneurs de cloches, des fifres et tambours, des yodlers et des joueurs de cor des Alpes y prendront part.
Pour des moments wow
Le Conseil d’Etat a chargé Valais/Wallis Promotion de la mise en oeuvre de cette présence. Celle-ci sera placée sous le slogan "WOW WOW WALLIS." "Pour nous, l’OLMA 2025 est bien plus qu’une foire : c’est une scène sur laquelle nous présentons le Valais dans toute sa richesse et son authenticité, résume Damian Constantin, le directeur de Valais/Wallis Promotion. "Notre ambition est de susciter l’enthousiasme des visiteurs grâce à de véritables moments wow – que ce soit en dégustant nos spécialités régionales, en découvrant notre économie innovante ou en vivant nos traditions."
Valais/Wallis Promotion recherche des bénévoles pour faire vivre la présence du Valais à l’OLMA, que soit pour le stand d’information, les dégustations ou le coin enfants. L'édition 2024 avait rassemblé plus de 340'000 visiteurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Vaud: recrudescence d'arnaques à la rénovation
Avec l'arrivée du printemps, la saison des rénovations s'invite dans les propriétés des particuliers. La Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) alerte les propriétaires quant à la recrudescence d'arnaques à la rénovation qui lui ont été rapportées ces dernières semaines, notamment auprès des personnes âgées.
Plusieurs cas d'arnaques à la rénovation ont été recensées ces dernières semaines, notamment dans le Nord vaudois, rapporte la FVE lundi dans un communiqué. Il s'agit pour la plupart du temps de chantiers non conformes où travaillent des personnes non déclarées, engagées par des entreprises de passage. Ces travaux souvent très chers, mal réalisés et sans garantie font des victimes principalement auprès des personnes âgées.
A travers les mailles du filet
La FVE cite à titre d'exemple le cas d'une retraitée de 83 ans. Elle s'est vu imposer des travaux à hauteur de 32'300 francs, représentant près de 400 heures de travail pour le simple ponçage et de la peinture sur son chalet.
Il est très difficile pour les contrôles de chantiers de les identifier. Lors d'une dénonciation d'un de ces chantiers sauvages, à l'arrivée des inspecteurs de chantiers, les entreprises ont souvent déjà plié bagage.
Cette configuration d'entreprise réalisant des travaux de rénovation en porte à porte passe donc malheureusement à travers les mailles du filet, déplore la FVE. Sans compter que ces "firmes-voyous" font régulièrement fi de la loi et des règles, notamment en matière de travail au noir et de sécurité.
Bonnes pratiques
La FVE rappelle que les professionnels déclarent et paient les charges sociales de leurs employés, qu'ils organisent leurs chantiers de manière sécuritaire et conforme aux directives légales et environnementales et qu'ils assument la garantie sur leurs travaux. Par ailleurs, ils utilisent des produits de qualité, dûment autorisés et employés dans les normes environnementales en vigueur et établissent un devis sérieux sur la base du prix du marché.
S'il est parfois difficile de choisir une entreprise pour réaliser ses travaux, la plateforme www.construirevaudois.ch permet de trouver le professionnel adéquat parmi les 2800 entreprises coopératrices de la FVE. Car les circuits courts et donc l'engagement d'entreprises de proximité comptent également, relève la FVE.
Et de rappeler que la police vaudoise fournit également sur son site internet des conseils pour se protéger des arnaques à domicile.
www.construirevaudois.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Alpes bernoises: deux blessés dans un accident d'hélicoptère
-
InternationalIl y a 2 jours
Explosion dans un port en Iran: 40 morts
-
VaudIl y a 3 jours
Ils se présentaient comme policiers auprès de personnes âgées
-
InternationalIl y a 3 jours
Un général russe tué dans l'explosion d'une voiture près de Moscou
-
InternationalIl y a 2 jours
Une marée humaine aux funérailles du pape au "coeur ouvert à tous"
-
InternationalIl y a 3 jours
McLaren quittera le championnat à la fin de la saison
-
VaudIl y a 3 jours
Belmont-sur-Lausanne: 162 km/h au lieu de 80 sur l'A9
-
InternationalIl y a 3 jours
La Colombie reconnaît l'échec de sa politique de "paix totale"