Rejoignez-nous

Suisse

Le Vaudois Roger Nordmann candidat à la succession d'Alain Berset

Publié

,

le

Le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD) est le cinquième candidat à se déclarer à la succession d'Alain Berset au Conseil fédéral. (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Le conseiller national socialiste Roger Nordmann est candidat à la succession d'Alain Berset au Conseil fédéral. Le Vaudois a fait son annonce officielle mercredi matin devant les médias à Berne. Il est le cinquième candidat en lice à ce stade.

"Je suis ici pour annoncer ma candidature au Conseil fédéral", a déclaré Roger Nordmann depuis le Salon Rose du Casino de Berne. Il a justifié sa motivation par deux mots-clés, sa "marque de fabrique": "Des ponts et des solutions", s'exprimant en français, en allemand et en italien durant sa conférence de presse.

Il a avancé quatre défis "particulièrement importants" à ses yeux: le renforcement du système de formation, la transition énergétique et climatique, le financement de la santé et l'accès aux soins ainsi que les relations de la Suisse avec l'Europe et le monde, évoquant la nécessité d'"une rénovation" des liens avec l'Union européenne.

"Je ne suis pas simplement candidat pour devenir un troisième Romand au Conseil fédéral. Je me sens avant tout Suisse et je m'engagerai pour tout le pays, par-delà les frontières linguistiques", a affirmé M. Nordmann, 50 ans. "C'est donc une candidature de rassemblement pour toute la Suisse", a-t-il insisté.

"Je suis toujours ouvert au dialogue avec tout le monde et j'ai cette capacité d'aller vers les autres (...) J'aime les négociations, j'aime les compromis, j'aime trouver des solutions avec les autres partis", a-t-il encore souligné.

Déjà cinq législatures

Le conseiller national a quitté en juin dernier la présidence du groupe socialiste au Parlement fédéral après huit ans passés à cette fonction. Une décision prise pour rejoindre la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur le Credit Suisse et y consacrer assez de temps.

Le Lausannois siège depuis 2004 à la Chambre du peuple. Il a déjà obtenu deux dérogations de son parti pour prolonger son mandat, dont la dernière en 2022, à la suite d'un accord laissant le champ libre à Pierre-Yves Maillard pour le Conseil des Etats, pour lequel il était aussi partant. S'il est réélu le 22 octobre au National, Roger Nordmann entamerait ainsi sa sixième législature.

Jusqu'au 29 octobre

Jusqu'à présent, quatre autres candidats ont déclaré leur candidature à la candidature socialiste au gouvernement. Il s'agit du conseiller aux Etats zurichois Daniel Jositsch, des conseillers nationaux Matthias Aebischer (BE) et Jon Pult (GR) ainsi que du président du gouvernement de Bâle-Ville Beat Jans (BS).

Les candidats socialistes intéressés à succéder à Alain Berset au Conseil fédéral ont jusqu'au 29 octobre à midi pour s'annoncer. Le groupe parlementaire PS n'a pas établi de critères autres que présenter "une sélection de candidat-es" pour l'élection du 13 décembre.

Les candidats devront se présenter au parti et à la population lors de quatre auditions publiques. Celles-ci auront lieu le 6 novembre à Genève, le 8 novembre à Bienne (BE), le 9 novembre à Olten (SO) et le 14 novembre à Schaffhouse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Refus des règles d'éthique médicale: l'autorité ne s'en mêle pas

Publié

le

Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un Bernois qui demandait que ses médecins soignants soient dispensés de suivre les directives de l'Académie des sciences médicales (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les autorités ne sont pas tenues de confirmer qu'un patient a libéré ses médecins traitants des règles éthiques de l'Académie suisse des sciences médicales. Le Tribunal fédéral déboute un patient bernois qui exigeait une telle attestation de son canton.

Atteint d'un cancer, le recourant demandait que son canton atteste de son rejet de toutes les directives de l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) comportant des règles éthiques et de son refus que celles-ci soient appliquées lors de son traitement. En outre, il demandait que les médecins qui se conformeraient à sa demande ne soient pas sanctionnés.

Le Tribunal fédéral estime que les autorités ne peuvent pas s'engager dans ce sens. Le recourant a "répudié" sans équivoque ces directives. Il a ainsi créé un contexte légal clair pour le personnel médical qui sera amené à le traiter à l'avenir.

Selon les juges, ces directives constituent un ensemble de règles privé auquel on peut se référer pour élaborer des normes légales. Cependant, les dispositions légales en vigueur priment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Hôtellerie-restauration: échec des négociations salariales 2025

Publié

le

Les négociations salariales 2024 dans le secteur de la restauration ont échoué (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les négociations sur l'adaptation des salaires minimaux dans l'hôtellerie-restauration pour 2025 ont échoué. Les syndicats et autres représentants des employés saisissent désormais le tribunal arbitral.

Malgré une année 2023 record sur le plan économique, les associations patronales ne sont pas prêtes à augmenter les salaires minimaux, ont fait savoir lundi conjointement les syndicats Unia et Syna ainsi que l'association d'employés Hotel & Gastro Union. Jamais auparavant autant de nuitées n'avaient alors été enregistrées et les prévisions pour 2024 sont également bonnes, précisent-ils.

De nombreux travailleurs sont confrontés depuis des années à des pertes de pouvoir d'achat, ont-ils ajouté. Le renchérissement, les augmentations des primes d'assurance maladie ainsi que des loyers sont des problèmes communs à toute la Suisse. Et les syndicats de citer l'Office fédéral de la statistique (OFS), selon lequel les salaires réels dans l'hôtellerie-restauration sont en baisse depuis 2017.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Une 15e édition pour les cours de français à Lausanne-Vidy

Publié

le

En 2023, les cours de français à Lausanne ont accueilli 398 personnes de 60 nationalités différentes lors des 21 cours donnés (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Pour la quinzième année consécutive, la Ville de Lausanne et son Bureau pour les immigrés (BLI) proposent des cours de français cet été aux personnes allophones. Organisés sur la plage de Vidy, gratuits et sans inscription, ils se tiennent dès lundi et jusqu'au 9 août.

Les cours se déroulent du lundi au vendredi, de 18h00 à 19h30, en plein air, "dans un cadre accueillant et détendu, entre le théâtre de Vidy et la piscine de Bellerive, indique la Ville dans un communiqué. Ouverts à toutes et à tous, ces cours accueillent toute personne souhaitant apprendre le français, sans distinction de parcours, d'âge ou d'origine, écrit-elle.

"Chaque soir, une équipe de formateurs expérimentés aborde une nouvelle thématique de la vie quotidienne, facilitant ainsi une immersion progressive et pratique dans la langue française. Cette approche permet à chacun de rejoindre les cours à tout moment, sans besoin d'inscription préalable", est-il souligné.

Depuis deux ans, une halte-jeux est désormais à disposition pour que les parents puissent confier leurs enfants dès l'âge de deux ans. Elle est gérée par des professionnels de la petite enfance.

En 2023, les cours de français ont accueilli 398 personnes de 60 nationalités différentes lors des 21 cours donnés. Près de 80% ont exprimé le souhait de poursuivre leur apprentissage du français après l'été, précise encore la Ville.

www.lausanne.ch/vidyplage

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

La Bourse suisse reprend espoir après les législatives en France

Publié

le

Les places boursières remontaient la pente, passé l'effet de surprise (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Bourse suisse évoluait dans le vert lundi matin, inversant la tendance négative de l'ouverture. Les investisseurs digéraient la victoire surprise de la coalition de gauche aux législatives en France.

Si l'arrivée au gouvernement du parti d'extrême-droite du Rassemblement national a été évitée, les intervenants s'inquiètent du risque de blocage politique qui se dessine. Les autres places européennes remontaient également la pente, à l'instar de Paris (CAC 40 +0,90%), Londres (FTSE 100 +0,20%) et Francfort (DAX +0,82%).

Les électeurs français ont créé la surprise dimanche au second tour des élections législatives, faisant de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire la première force politique à l'Assemblée nationale avec 182 sièges, suivi par le parti macroniste Ensemble (168 sièges). Le Rassemblement national, pourtant donné vainqueur à l'issue du premier tour du scrutin fin juin, finit troisième (143 sièges).

Avec ce score, aucune des trois forces politiques ne peut atteindre, seule, les 289 députés nécessaires à la majorité absolue. Le Premier ministre sortant Gabriel Attal doit remettre dans la matinée sa démission au président Emmanuel Macron, même s'il s'est dit prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera". La prise de position de M. Macron est très attendue, car c'est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.

Ce processus pourrait prendre beaucoup de temps, dans l'attente d'un accord hypothétique entre plusieurs forces politiques sur un candidat pour Matignon et sur un programme. A moins qu'il n'opte pour un gouvernement technique sur le modèle italien ou sur son équipe sortante pour expédier les affaires courantes à court terme.

"Le scénario de blocage politique en France, avec une Assemblée divisée en trois blocs (gauche - centre - droite), est celui que les Français ont choisi", a résumé l'expert de Mirabaud Banque, John Plassard, estimant qu'il s'agit du "scénario du moins pire".

Pour Pierre Veyret d'Activtrades, "les courtiers ont applaudi les derniers développements politiques qui ont enlevé une partie des incertitudes pesant sur les marchés". Les investisseurs ont notamment été soulagés par la disparition des risques liés à un éventuel "Frexit" - une sortie de la France de l'UE. L'analyste a également relevé que l'issue du vote représentait "le meilleur scénario" pour les intervenants, avec une coalition de gauche sans majorité absolue et donc aux pouvoirs limités.

A la Bourse suisse vers 10h56, l'indice vedette SMI montait de 0,37% à 12'049,70 points, après avoir ouvert en repli de 0,08%. Le SLI prenait 0,27% à 1958,59 points et le SPI gagnait 0,3% à 16'062,32 points.

Une majorité des valeurs vedettes évoluait désormais en hausse, malgré la quasi absence de nouvelles d'entreprises, emmenées par les assureurs Swiss Life (+1,7%) et Swiss Re (+1,4%) qui amplifiaient leurs gains, ainsi que Holcim (+1,3%).

Les analystes d'UBS ont relevé l'objectif de cours de l'assureur vie à 675 francs, contre 630 francs précédemment, tout en confirmant leur recommandation à "neutral".

Le géant des matériaux de construction a racheté, pour un montant non-divulgué, le spécialiste belge du recyclage Mark Desmedt. La société, fondée en 1989, recycle un demi-millions de tonnes de matériaux de construction et démolition par année, pour les écouler dans les régions de Bruxelles et d'Anvers.

Les trois poids lourds partaient dans des directions opposées avec Novartis (+0,5%) et Roche (bon +0,04%, porteur -0,5%) ainsi que Nestlé (+0,3%).

Les plus fortes baisses étaient enregistrées par Kühne+Nagel (-2,4%), ainsi que Partners Group (-1,2%) et Logitech (-1,1%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X