Rejoignez-nous

Suisse

Le transport de camions par rail doit tenir jusqu'en 2028

Publié

,

le

Le soutien de la Confédération au transport de camions sur le rail sera prolongé jusqu'en 2028 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le financement de la chaussée roulante, qui permet de transporter les camions par le rail, devrait être prolongé jusqu'en 2028. Le National a revu à la hausse par 114 voix contre 73 le projet gouvernemental afin d'éviter le retour des poids-lourds sur la route.

Le financement de la chaussée roulante actuel prend fin cette année. Ce mode de transport est en train d'être remplacé petit à petit par le transport combiné non accompagné (TCNA). Mais mettre fin abruptement à la chaussée roulante dès 2024 pourrait remettre un grand nombre de camions sur la route, 77'000 selon des estimations.

Aujourd'hui, 800'000 camions par an traversent encore les Alpes sur la route, alors que l'objectif légal est fixé à 650'000, a rappelé mercredi Bruno Storni (PS/TI) pour la commission.

Technique en fin de vie

Ce mode de transport permet de diminuer le nombre de camions sur les routes alpines et d'améliorer la qualité de vie de ces régions, a relevé Isabelle Pasquier-Eichenberger (Vert-e-s/GE). Poursuivre le financement jusqu'en 2028 permettra d'utiliser le matériel roulant jusqu'à sa fin de vie, a ajouté Jon Pult (PS/GR).

La droite dure plaidait elle pour stopper le soutien fin 2024 déjà. Pour Benjamin Giezendanner (UDC/AG), la chaussée roulante est un mode de transport obsolète qu'il ne faut plus encourager. Si l'offre disparaît, cela concernera seulement 5% des courses transalpines, a renchéri Christian Wasserfallen (PLR/BE).

2026 ou 2028?

La durée du subventionnement a été discutée. Jusqu'en 2026, comme le veut le Conseil fédéral ou 2028, s'est demandé Philipp Matthias Bregy (Centre/VS). Il a rappelé que les capacités du terminal de Novare seront prêtes d'ici 2028, ce qui plaide pour un financement jusqu'à cette date.

Au départ, le Conseil fédéral proposait aussi 2028, mais il a revu le projet à la baisse au vu des finances fédérales. "La chaussée roulante est un pilier du transfert de la route vers le rail", a rappelé le chef du Département fédéral des transports Albert Rösti. "Le cheval n'est pas mort, il faut le laisser vivre encore un peu pour une transition en douceur", a-t-il plaidé.

Il a été entendu au-delà du compromis proposé. Le National a en effet décidé par 107 voix contre 80 de prolonger le financement jusqu'en 2028 et non 2026. L'enveloppe s'élèvera à 106 millions de francs, soit 20 millions par année et 6 millions pour les frais de liquidation. Le Conseil fédéral proposait 64 millions (2024-2026).

Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Pic en 2015

La chaussée roulante existe en Suisse depuis 1968. Les opérateurs de Hupac et RAlpin ont d'abord proposé des liaisons entre Fribourg-en-Brisgau (D) et Novare (I) via l’axe du Lötschberg-Simplon, ainsi que diverses liaisons via l’axe du Saint-Gothard. Les routes transalpines suisses ont ainsi été soulagées en 2005 de plus de 100'000 courses de camions par an, selon le rapport du Conseil fédéral.

En 2015, un record absolu a été atteint sur la chaussée roulante avec plus de 110'000 véhicules transportés. Entre 2019 et 2021, les volumes de trafic ont été nettement inférieurs aux prévisions. En 2020, le nombre de camions a chuté à 56'000 en raison de la pandémie.

Depuis la mise en service du tunnel de base du Ceneri et du corridor 4 mètres en décembre 2020, il est possible de transporter des semi-remorques à grand gabarit par le rail sur l’axe du Saint-Gothard. Ce secteur a fortement augmenté depuis. Le transit se fait de plus en plus avec des semi-remorques grutables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Climat

La situation s'améliore aux Grisons après les intempéries

Publié

le

Le captage historique de la source thermale de St-Moritz, vieux de 3400 ans, a flotté lors de la crue et a été endommagé. (© GFS St. Moritz, Christian Gartmann)

La situation s'est détendue lundi en Engadine, après les intempéries du week-end. A la mi-journée, toutes les routes du canton étaient à nouveau praticables et l'eau s'était retirée de St-Moritz.

Dimanche, une petite partie de la station de St-Moritz avait été inondée jusqu'à un demi-mètre de profondeur en raison du débordement du torrent de montagne Ovel da Tegiatscha. Lundi, la partie concernée de la localité était à nouveau hors d'eau, a indiqué l'état-major de conduite de la commune à l'agence de presse Keystone-ATS. Les dégâts s'élèvent à plusieurs centaines de milliers de francs, notamment à la buvette historique Forum Paracelsus.

Dans toute l'Engadine, l'ensemble des routes et voies d'accès du canton étaient à nouveau ouvertes lundi matin, selon l'Office grison des travaux publics. Dimanche, des tronçons de route entre Brail, Zernez et Susch étaient temporairement sous l'eau ou recouverts de débris provenant de petits affaissements de terrain.

Dans la vallée de l'Inn, le risque de crue est passé du niveau 4, sur une échelle de 5, au niveau 2. Un danger de crue modéré est encore de mise jusqu'à mercredi, mais des inondations sont peu probables selon l'Office fédéral de l'environnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Le fonds britannique Greybull reprend le sidérurgiste Ascometal

Publié

le

Ascometal est une filiale de Swiss Steel. (archive). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le fonds britannique Greybull Capital, dernier candidat en lice, va reprendre le groupe sidérurgique Ascometal, en redressement judiciaire, qui évite ainsi la liquidation, a décidé lundi la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg.

La reprise porte sur l'ensemble des sites d'Ascometal, à savoir son aciérie d'Hagondange (Moselle) et ses trois sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (dans le quartier du Marais) et Leffrinckoucke (Nord), soit près de 800 emplois.

"Je salue le délibéré rendu en faveur de la solution Greybull pour lequel nous avons travaillé d'arrache-pied et qui est permis notamment grâce au soutien de l'Etat", s'est réjoui le ministre sortant de l'Industrie Roland Lescure, dans une déclaration transmise à l'AFP

"Comme nous nous y étions engagés, nous avons cherché des solutions et les avons trouvées. Longue vie à Ascometal et tous ses salariés!", a-t-il conclu.

"C'est un sacré soulagement, ce n'est pas passé loin. C'était l'ultime solution pour éviter la liquidation, alors que les autres repreneurs potentiels, Venete, Europlasma, s'étaient défilés", a déclaré à l'AFP Xavier Le Coq, délégué national de la CFE-CGE sidérurgie.

"Maintenant il y a des investissements à faire, il faut notamment redémarrer le laminoir aux Dunes (Leffrinckoucke, ndlr). Les salariés, les syndicats, tout le monde va être prudent et vigilant. Il faut que l'argent arrive pour faire les investissements promis", a-t-il ajouté.

Cette offre a été permise par un accompagnement financier de l'Etat qui prendra la forme dès 2024 d'un prêt de 45 millions d'euros pour "favoriser une croissance solide et pérenne de l'entreprise dans le respect du régime des aides d'Etat", a précisé le ministère. S'y ajoutera en 2025 "un soutien public de 40 millions (...) dans une forme qui restera à définir" (garantie des projets stratégiques où prêt), a-t-on ajouté de même source.

Le projet de Greybull prévoit d'investir dans une "voie lingot" à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d'obus, et de rouvrir le laminoir à Dunkerque (usine des Dunes) qui avait été fermé en 2019.

Le devenir de l'aciérie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône - 330 salariés) avait été tranché par le tribunal le 31 mai: elle doit être reprise par l'industriel italien Marcegaglia.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Lausanne

Refus des règles d'éthique médicale: l'autorité ne s'en mêle pas

Publié

le

Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un Bernois qui demandait que ses médecins soignants soient dispensés de suivre les directives de l'Académie des sciences médicales (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les autorités ne sont pas tenues de confirmer qu'un patient a libéré ses médecins traitants des règles éthiques de l'Académie suisse des sciences médicales. Le Tribunal fédéral déboute un patient bernois qui exigeait une telle attestation de son canton.

Atteint d'un cancer, le recourant demandait que son canton atteste de son rejet de toutes les directives de l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) comportant des règles éthiques et de son refus que celles-ci soient appliquées lors de son traitement. En outre, il demandait que les médecins qui se conformeraient à sa demande ne soient pas sanctionnés.

Le Tribunal fédéral estime que les autorités ne peuvent pas s'engager dans ce sens. Le recourant a "répudié" sans équivoque ces directives. Il a ainsi créé un contexte légal clair pour le personnel médical qui sera amené à le traiter à l'avenir.

Selon les juges, ces directives constituent un ensemble de règles privé auquel on peut se référer pour élaborer des normes légales. Cependant, les dispositions légales en vigueur priment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Hôtellerie-restauration: échec des négociations salariales 2025

Publié

le

Les négociations salariales 2024 dans le secteur de la restauration ont échoué (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les négociations sur l'adaptation des salaires minimaux dans l'hôtellerie-restauration pour 2025 ont échoué. Les syndicats et autres représentants des employés saisissent désormais le tribunal arbitral.

Malgré une année 2023 record sur le plan économique, les associations patronales ne sont pas prêtes à augmenter les salaires minimaux, ont fait savoir lundi conjointement les syndicats Unia et Syna ainsi que l'association d'employés Hotel & Gastro Union. Jamais auparavant autant de nuitées n'avaient alors été enregistrées et les prévisions pour 2024 sont également bonnes, précisent-ils.

De nombreux travailleurs sont confrontés depuis des années à des pertes de pouvoir d'achat, ont-ils ajouté. Le renchérissement, les augmentations des primes d'assurance maladie ainsi que des loyers sont des problèmes communs à toute la Suisse. Et les syndicats de citer l'Office fédéral de la statistique (OFS), selon lequel les salaires réels dans l'hôtellerie-restauration sont en baisse depuis 2017.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

Vous entamez une phase particulièrement favorable dans votre existence. C'est une vague très porteuse qui vous mène vers des lendemains qui chantent !

Les Sujets à la Une

X