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Suisse

Le tourisme mondial se redresse, sans retrouver son niveau d'avant

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Les arrivées de touristes internationaux dans le monde ont ainsi plus que doublé en janvier 2022 par rapport à la même période en 2021, selon les derniers chiffres disponibles de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) (archives). (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Malgré la guerre en Ukraine et des restrictions de voyage toujours en place à cause du Covid-19, le tourisme mondial continue de remonter la pente, Europe et Amériques en tête. Mais il n'a pas retrouvé ses niveaux d'avant pandémie.

Les touristes reprennent désormais confiance. Ils partent en vacances, de plus en plus souvent à l'étranger. Aux aéroports, les files d'attente se reconstituent.

Les arrivées de touristes internationaux dans le monde ont ainsi plus que doublé (+130%) en janvier 2022 par rapport à la même période en 2021, selon les derniers chiffres disponibles de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), avec 18 millions de visiteurs supplémentaires à l'échelle mondiale, "soit l'équivalent de l'augmentation totale enregistrée sur l'ensemble de l'année 2021".

En 2019, les recettes du tourisme mondial avaient atteint 1482 milliards de dollars (1469 milliards de francs), avant d'être divisées quasiment par trois l'année suivante à cause de la pandémie.

Si janvier confirme la tendance à la reprise enclenchée en 2021, l'OMT souligne toutefois que le variant Omicron a récemment donné un nouveau coup de frein et que les arrivées internationales en janvier 2022 restaient inférieures de 67% à celles d'avant la pandémie.

Toutes les régions ont vu les voyageurs revenir et ainsi pu rebondir par rapport aux bas niveaux de début 2021.

L'Europe en particulier a fait trois fois mieux et les Amériques deux fois mieux. Il leur reste encore la moitié du chemin à faire pour retrouver le tonus d'avant la pandémie.

"J'ai voyagé en début de semaine et je peux vous dire que les aéroports, les terminaux internationaux aux États-Unis sont très encombrés et qu'il y a une demande ou un intérêt pour voyager en Europe, parce que pendant plusieurs années nous n'avons pas pu le faire. Il nous manque donc de venir à Paris, d'aller à Rome et à Berlin", explique à l'AFP Larry Cuculic directeur général de Best Western.

Le Moyen-Orient connaît aussi un boom par rapport à 2021 (+89%), selon l'OMT, tout comme l'Afrique (+51%), mais ces deux régions restent encore très loin des scores touristiques de 2019.

Et sans surprise, c'est l'Asie-Pacifique, avec plusieurs destinations fermées, qui dégringole. En janvier, les arrivées de touristes internationaux y étaient inférieures de 93% à celles d'avant la pandémie.

Les Français, "une exception européenne"

Mieux qu'hier et moins bien que demain: selon le cabinet ForwardKeys, le deuxième trimestre 2022 semble encore "plus prometteur pour les voyages internationaux dans le monde que le premier trimestre".

Pour les vacances d'été, le soleil et la mer dans les Caraïbes et en Amérique latine ont particulièrement la cote. Le Costa Rica, Aruba dans les Antilles néerlandaises, la République Dominicaine ou encore la Jamaïque figurent parmi les 20 destinations les plus demandées et dépassent même les niveaux d'avant pandémie.

En Europe, la France, l'Espagne, le Portugal, la Grèce et l'Islande décollent, sans toutefois faire le plein de touristes comme avant la pandémie.

La France tire bien son épingle du jeu: les touristes reviennent, et ils dépensent. Les recettes du tourisme international en février dans le pays "se sont rapprochées de celles de 2019", à 2,7 milliards d'euros, "en hausse de 1,5 milliard par rapport à l'année dernière et à -8% par rapport à 2019", a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne, ministre chargé du tourisme lors d'un point presse téléphonique.

Le secteur du tourisme en France représentait, en 2019 avant la pandémie, 7,4% du PIB et 9,5% des emplois.

Selon Jean-Baptiste Lemoyne, la France est "très bien positionnée", destination "numéro un des voyages en Europe pour les Américains, les Belges, les Italiens, les Espagnols".

Les Français, eux, sont "une exception européenne", assure le ministre: "ils sont 60% à envisager de rester dans leur pays pour les vacances. Avec un socle domestique qui va demeurer très fort et le retour d'une clientèle internationale, cela signifie qu'on est sur une saison d'été qui peut être très, très dynamique".

Quant au secteur aérien, "on retrouvera cet été sur les courts et moyen-courriers 100% du niveau de 2019. En revanche sur le long-courrier, on restera plutôt sur 85-90% du niveau de 2019".

Pour Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme, "ce n'est pas le marché qui va être problématique, c'est le coût de production des séjours touristiques, la compétitivité, l'adéquation entre les produits et le pouvoir d'achat: les acteurs augmentent tous leurs prix, et pour l'instant ça passe parce que les gens ont envie de se faire plaisir. Mais on arrive à la limite de ce qui est acceptable pour bon nombre de clients".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Un culte protestant francophone diffusé en Eurovision depuis Jussy

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Pour Noël, un culte protestant francophone a été diffusé en Eurovision depuis Jussy dans la campagne genevoise jeudi. (© )

Comme chaque année le 25 décembre pour Noël, un culte protestant francophone a été diffusé en Eurovision. Cette année, c'est celui du temple de Jussy, dans le canton de Genève, qui a été choisi.

La célébration a été retransmise jeudi à 10h00 en France sur France 2, dans le cadre de l’émission Présence Protestante, en Suisse sur RTS 1 et en Belgique sur La Une.

Vanessa Trüb, pasteure de la paroisse de Jussy, hôte de cette captation vidéo, a présidé ce culte pendant près d'une heure. Ce culte de Noël, centré sur les valeurs de la liberté, a allié chants traditionnels et composition originale, accompagnés au violon, à la guitare et à l’orgue.

L’an dernier, c’était déjà depuis la Suisse que le culte de Noël avait été retransmis, du village de Vers-l'Eglise, dans les alpes vaudoises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse

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Katharine Hepburn incarne une héritière moderne et fantasque dans "L'impossible Monsieur Bébé" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.

Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.

Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.

Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.

Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.

Modernité de Katharine Hepburn

Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.

Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.

Brando en perfecto

La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.

En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Un bon bilan romand avec trois clubs dans le top 6

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Même vainqueur de Lausanne mardi soir, Genève ne peut pas se repeoser sur ses lauriers (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Avec deux tiers du championnat dans les livres d'histoire, l'heure de faire un bilan s'impose. Et trois Romands sur cinq sont dans le top 6.

Le classement est certes bancal, mais on peut clairement voir une tendance. Même si Fribourg n'a plus "que" 16 matches à disputer, contre 19 pour Zoug par exemple.

Dernier avec 28 points, Ajoie est aussi malheureusement que logiquement là où l'attendait. A la 10e place, Bienne n'a pas déjoué les pronostics d'avant-saison qui voyaient les Seelandais se battre pour le play-in. L'équipe dirigée par Martin Filander peine à enchaîner et quand les attaquants étrangers ne carburent pas, c'est tout le club qui tousse. Gaëtan Haas et Fabio Hofer font ce qu'ils peuvent, mais la production des joueurs suisses laisse à désirer. En défense, même si Rodwin Dionicio impressionne offensivement, il doit encore polir son jeu en zone défensive. Avec 41 points, les Biennois sont 11es. Six points séparent Langnau, 9e, d'Ambri, 13e.

Genève: à la recherche de la constance

A Genève, c'est une saison en dents de scie qui met en lumière l'inconstance des Aigles, que ce soit sous la gouvernance de Yorick Treille ou sous celle de Ville Peltonen. Le GSHC est un peu moins prompt à se prendre des gifles, mais le groupe ne transpire pas la sérénité. Comme l'an dernier, le baromètre grenat se situe au niveau du rendement des joueurs étrangers. Si les Finlandais trouvent des solutions, Genève gagne. Dans le cas contraire, les Genevois toussent. Mais les Aigles demeurent à la lutte pour entrer en play-off directement. Ils sont 5es avec 56 points, mais Zurich, 8e, en compte 55.

Auteur de cinq points lors des cinq derniers matches, Marco Miranda a élevé son niveau de jeu ces dernières semaines. Et avec ce scoring made in Switzerland, cela permet d'ôter un peu de pression sur les épaules des importés. "On a laissé quelques points sur la table, notamment contre Langnau à la maison, analyse le Zurichois quand on lui demande de faire un petit bilan de cette saison. On cherche la constance maintenant qu'on a pu stabiliser les choses après les grosses défaites du début de saison. Selon moi, c'est surtout lors des matches à l'extérieur que l'on doit progresser et mieux entrer dans ces parties. Le classement est si serré qu'il va falloir aller chercher les points en janvier."

Lausanne navigue toujours vers le haut

Après deux finales perdues face à Zurich, on se demandait si Lausanne parviendrait à ne pas se morfondre. Mais avec Geoff Ward à la bande, les Lions possèdent un motivateur hors pair capable de tirer le meilleur de ses troupes. Avec Connor Hughes et Kevin Pasche se posait aussi la question du temps de jeu de deux gardiens aptes à assumer une place de titulaire. La défense a mis un peu de temps à se mettre en place après les départs de Glauser et Frick, mais des garçons comme Baragano ou Sansonnens assument de mieux en mieux les responsabilités qui leur incombent. Et avec Niku et Brännström, le LHC possède deux arrières au flair offensif certain. Le Suédois s'est affirmé comme le meilleur défenseur de National League. En 34 matches, il compte 15 buts (!) et 15 assists.

"Si on prend le match contre Genève, on peut clairement faire mieux, on n'a pas joué le derby au début, commente Iñaki Baragano à l'issue de la défaite 7-3 aux Vernets. Physiquement et mentalement, cette fin d'année est difficile. Mais si l'on regarde la saison, je crois que l'on fait plus de points que l'an passé. Seulement le chemin est encore long." L'Yverdonnois revient sur ses performances et cette montée en puissance. "J'ai eu un peu plus de "peine" au début, reconnaît-il. J'ai l'impression de retrouver mon niveau de l'année passée dans un contexte différent. Ici on veut jouer le titre. C'est une bonne pression de jouer chez toi devant tes parents. Avec Brännström, on a eu quelques bons matches et je pense que cela va de mieux en mieux." Troisième avec 65 points et dix unités d'avance sur la barre, le LHC peut voir venir.

Fribourg dauphin de Davos

Juste devant les Vaudois, on retrouve Fribourg qui compte deux points d'avance et un match de plus. A Gottéron, on peut mieux juger l'impact de Roger Rönnberg. Arrivé cet été, une année après l'annonce de son engagement, le Suédois a poursuivi le travail de son prédécesseur Lars Leuenberger, devenu son assistant après avoir pris les rênes de l'équipe à la suite du limogeage de Patrick Emond. Fribourg est structuré défensivement avec les arrivées de Glauser, Kapla, Johnson et Nemeth. Et en plus, Reto Berra effectue une saison digne d'éloges.

Même lorsque la poisse s'en mêle en envoyant à l'infirmerie Sörensen et Wallmark, les Dragons n'ont pas le souffle coupé. Certainement en raison de l'apport des attaquants suisses emmenés par Sandro Schmid. L'international a prolongé pour quatre ans et il semble avoir pris une dimension supplémentaire à St-Léonard. Attilio Biasca, Christoph Bertschy et le presque éternel Julien Sprunger savent aussi amener leur pierre à l'édifice au besoin.

Fribourg va cependant être testé au feu en allant défendre son titre à la Coupe Spengler. Et durant la trêve olympique, il y a fort à parier que des garçons comme Glauser, Schmid et Bertschy seront à Milan. Comment géreront-ils leurs forces pour les play-off? C'est là toute la question.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Pas de millionnaires mercredi soir au Swiss loto (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 6, 14, 18, 23 et 37. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 3 et le Joker le 742657.

Lors du prochain tirage samedi, 5,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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