Économie
La tempête venue des USA continue de balayer la Bourse suisse

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La Bourse suisse continuait d'évoluer dans le rouge lundi en milieu d'après-midi, dans le sillage des marchés boursiers mondiaux qui ont lourdement chuté, plombés par la guerre commerciale lancée par Donald Trump.
De l'autre côté de l'Atlantique, la politique commerciale de Donald Trump continuait de perturber les marchés boursiers. Le président républicain a reproché lundi aux partenaires économiques des Etats-Unis de les "piller". Il a qualifié la Chine de "plus grand profiteur de tous".
Pendant ce temps, l'Union européenne (UE) tentait de s'accorder sur une riposte. Les ministres européens du Commerce extérieur étaient réunis lundi au Luxembourg pour "préparer" une réponse commune aux mesures américaines, un "changement de paradigme" auquel l'UE doit s'adapter, selon le commissaire européen en charge du Commerce. L'UE a proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, afin de tenter d'éviter une guerre commerciale, a déclaré Ursula von der Leyen lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
Les droits de douane vont "probablement augmenter l'inflation" et "ralentir la croissance" aux Etats-Unis, a averti le patron de la grande banque américaine JPMorgan Chase lundi dans sa lettre annuelle aux investisseurs.
Jan Viebig, directeur des investissements de la banque Oddo BHF SE, abonde dans le même sens. "Les idées politiques du nouveau président américain Donald Trump perturbent les acteurs du marché. Cela a renforcé les signes d'un ralentissement économique qui étaient déjà évidents aux États-Unis dans les dernières semaines de 2024. L'indice boursier général S&P 500 a perdu environ 8,3% depuis le début de 2025", écrit-il dans un commentaire.
A Wall Street, les indices s'orientaient vers une ouverture dans le rouge. Les futures du Dow Jones, du S&P 500 et du Nasdaq perdaient respectivement 2,07%, 2,27% et 2,38%.
Vers 15h00, le SMI perdait 4,80% à 11'084,66 points. Le SLI cédait 4,90% à 1774,88 points, alors que le SPI reculait de 4,53% à 14'851,77 points. L'ensemble des trente valeurs vedettes évoluait dans le rouge.
Lindt (-1,0%) était l'action qui perdait le moins de terrain, devant Sonova (-2,1%) et Schindler (-2,2%).
Logitech (-3,7%) n'était pas épargné par le mouvement de vente massif, sa production en Chine étant particulièrement affectée par les nouvelles taxes imposées par Washington.
Les trois poids lourds de la cote Nestlé (-3,9%), Novartis (-4,6%) et Roche (-5,6%) n'arrivaient pas à inverser la tendance.
Swiss Re (-4,9%) n'en menait pas large non plus. GAM (+0,1%) et le réassureur ont annoncé un partenariat d'investissement pour l'émission d'obligations catastrophes ("Cat Bonds") et de certificats d'assurance.
Julius Bär fléchissait aussi (-5,5%). Le gestionnaire de fortune zurichois poursuit sa mue organisationnelle lancée en février sous la houlette du nouveau patron Stefan Bollinger. L'opération passe notamment par la création d'une nouvelle subdivision du nouveau comité Global Wealth Management, baptisée Global Products and Solution.
Swiss Life (-5,9%), Sika (-6,1%) et Adecco (-7,8%) tombaient dans le fond du classement.
La lanterne rouge revenait à Partners Group (-8,6%).
Sur le marché élargi, l'ambiance était également morose. Les valeurs de la chimie-pharmacie, toujours dans le rouge, redressaient légèrement le nez: Relief Therapeutics (-6,6%), Dottikon (-3,5%) et Xlife Science (-7,8%).
Enfin, Dormakaba (-3,4%) était également en recul. Le spécialiste zurichois des accès sécurisés a convenu de former une co-entreprise avec l'équipementier chinois de la construction Guangdong Kinlong Hardware Products.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'Argentine annonce un accord pour un prêt du FMI de 20 milliards
L'Argentine a conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 20 milliards de dollars qui permettra la fin dès lundi du contrôle des changes en vigueur depuis 2019 dans le pays, a annoncé vendredi le ministre de l'Economie Luis Caputo.
"Nous sommes parvenus à un nouvel accord avec le Fonds monétaire international", qui permettra "de recapitaliser la Banque centrale pour une monnaie plus saine", a annoncé le ministre à la presse. Le peso argentin sera autorisé à flotter dans une bande d'entre 1000 et 1400 pesos pour un dollar, et la limite d'accès à 200 dollars par mois sera levée pour les Argentins, a annoncé simultanément la Banque centrale dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BCE prête à agir si une guerre commerciale menace la stabilité
La Banque centrale européenne est "prête à intervenir" en cas de risque pour la stabilité financière en zone euro, a déclaré vendredi sa présidente, après une semaine de tempête sur les marchés financiers provoquée par la guerre commerciale déclenchée par Donal Trump.
L'institution monétaire "surveille la situation et est toujours prête à intervenir" en utilisant "les instruments dont elle dispose", a déclaré Christine Lagarde à Varsovie en marge d'une réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro, sans donner plus de détails.
Ses propos interviennent à moins d'une semaine de la prochaine réunion de la BCE pour décider du cap monétaire, tandis que la plupart des marchés boursiers baissaient vendredi, avec un dollar qui ne cesse de s'enfoncer face à l'euro.
En cause, l'annonce de Pékin d'une nouvelle hausse de ses droits de douane sur les produits venant des Etats-Unis, illustrant l'escalade entre les deux puissances.
Des tensions commerciales supplémentaires pourraient entraîner de fortes turbulences sur les marchés où se négocient les actions, obligations et autres devises, avec le risque de déstabiliser le système financier de la zone euro.
Arsenal face aux crises
"Jusqu'à présent, nous ne voyons aucun signe de tension de liquidité sur les marchés", a tempéré Claudia Buch, présidente du superviseur bancaire au sein de la BCE, dans une interview donnée vendredi à Bloomberg.
La BCE redoute, de son côté, qu'une guerre commerciale freine les exportations et la croissance, l'obligeant à ajuster sa politique monétaire pour soutenir l'économie.
Des marchés volatils peuvent aussi nuire à l'efficacité des décisions de politique monétaire, par exemple si le taux bas ne se répercuterait pas correctement sur les prêts aux entreprises ou aux ménages.
Durant ses vingt premières années d'existence, la BCE a déjà dû déployer un arsenal de mesures pour calmer plusieurs crises.
Entre 2010 et 2012, plusieurs pays de la zone euro (Grèce, Portugal, Espagne, Italie) faisaient face à des taux d'intérêt très élevés sur leurs dettes, menaçant la stabilité de la zone euro.
En 2012, Mario Draghi, président de la BCE, prononçait son célèbre "Whatever it takes" (Quoi qu'il en coûte) pour sauver l'euro, via des rachats potentiellement illimités de dette, finalement jamais utilisés.
Lors de l'éclatement de la pandémie du Covid-19, l'institut a lancé un programme d'urgence (PEPP pour Pandemic Emergency Purchase Program) consistant en 1850 milliards d'euros de rachats de dette, pour soutenir Etats et entreprises.
Et face à la hausse rapide des taux d'intérêt et des tensions sur les dettes dans le contexte d'inflation record liée à la guerre en Ukraine, la BCE a créé un nouvel outil pour intervenir si des écarts de taux d'intérêt entre pays deviennent trop importants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Fribourg: étape majeure pour la couverture de l'autoroute A12
Le projet de couverture de l’autoroute A12 dans le secteur Chamblioux-Bertigny, dans le contournement de Fribourg, franchit une étape majeure. Des experts préconisent notamment le développement d’un pôle santé autour du site de l’actuel hôpital cantonal.
La création d’une zone d’activité d’importance cantonale à proximité de la jonction autoroutière et le long de l’autoroute est également proposée. Les deux propositions émanent du rapport final d'un collège d’experts relatif au pôle santé et activités (PSA) et présenté vendredi par le Conseil d'Etat.
Le document inclut une vision urbanistique d’ensemble pour un "secteur stratégique" du canton. Il prévoit un nouvel hôpital de soins aigus, un campus de formation, un potentiel d’espace destiné à des logements dédiés notamment au personnel des soins et aux personnes avec besoins de soins et une zone d’activités économiques.
Il s'agit de quatre fonctionnalités indépendantes mais interconnectées. La réalisation du projet implique un coût de l'ordre de 200 millions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Des salariés français de Tetra Pak manifestent à Pully (VD)
Le conflit social autour de la possible fermeture de l'usine française Tetra Pak de Longvic, près de Dijon, s'est délocalisé vendredi en terre vaudoise. Quelque 150 employés ont manifesté entre Lausanne et Pully, siège de la multinationale helvético-suédoise.
Le géant de l'emballage a annoncé en janvier son intention de fermer cette usine, fondée en 1971. Justifié par une baisse des volumes de production et une hausse des coûts, le projet de fermeture, s'il se confirme, laisserait 207 salariés sur le carreau.
Le déplacement de vendredi a été initié par plusieurs syndicats français, en collaboration avec leurs homologues suisses d'Unia. Trois cars ont notamment relié Dijon à Lausanne, où employés et syndicalistes ont défilé le long des quais à Ouchy pour rejoindre Pully.
Plusieurs personnes ont ensuite pris la parole devant le siège international de Tetra Pak. Ils ont dénoncé "une décision purement financière" d'une "société prospère", un "projet managérial qui ne répond à aucune nécessité économique."
Depuis l'annonce de la possible fermeture, plusieurs manifestations ont déjà été organisées en Bourgogne. Celle de Pully-Lausanne ne constitue "qu'une étape" avant d'autres rassemblements, les salariés n'allant "pas abdiquer le combat", a affirmé l'un de leurs représentants.
A noter qu'une délégation de manifestants devait être reçue à l'intérieur du siège. Les autres sont demeurés à l'extérieur, sans causer de débordements. Afin de respecter la "culture" syndicale suisse, les participants ont été priés de ne pas sortir leurs pétards et fumigènes et de "les garder pour une prochaine manifestation en France."
Le souvenir de Romont
Interrogé par Keystone-ATS, Arnaud Bouverat, secrétaire régional d'Unia Vaud, a expliqué que ce sont les syndicats français qui ont demandé à Unia d'organiser cette manifestation. S'il arrive que des délégations syndicales de plusieurs pays se retrouvent en Suisse devant le siège d'une multinationale, il est rare qu'autant de salariés impactés par une restructuration traversent la frontière, a-t-il ajouté.
Il a aussi rappelé qu'Unia avait lui-même lutté contre Tetra Pak lors de la fermeture de l'usine de Romont en 2015, laquelle s'était soldée par le licenciement d'environ 120 personnes.
Tetra Pak emploie près de 25'000 employés dans le monde entier, notamment dans une cinquantaine d'usines.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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