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Suisse

Le PS suisse veut casser la majorité UDC/PLR

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Le président du PS Christian Levrat s'est montré confiant pour l'année électorale lors de l'apéritif des Rois du parti lundi à Berne. (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le parti socialiste veut briser la majorité UDC/PLR au Conseil national lors des élections cet automne, a affirmé lundi son président Christian Levrat. Il a aussi évoqué l'accord-cadre avec l'UE, qui n'a, selon lui, aucune chance dans sa forme actuelle.

Christian Levrat s'exprimait à l'occasion du traditionnel rendez-vous de la Fête des Rois avec les médias. Le parti donnera plus de détails sur sa campagne électorale ultérieurement, mais le but est clair: l'UDC et le PLR ne doivent plus avoir de majorité au Conseil national lors de la prochaine législature.

Pour ce faire, le PS doit récupérer les trois ou quatre sièges qu'il avait perdus au profit de la droite, a précisé le Fribourgeois. Au Conseil des Etats, le PS souhaite en tout cas maintenir sa position. M. Levrat estime que le but est réaliste mais craint que le centre-gauche ne parvienne pas à progresser parce que le PDC perd des voix.

Les effets de la majorité UDC/PLR au Conseil national se sont fait voir récemment dans le domaine de la protection du climat, a souligné M. Levrat. Dans l'ensemble, presque rien n'a été accompli durant la législature. Le projet fiscal est la seule chose qui reste. Le PS s'engagera en faveur du oui. Pour le parti, un compromis a été trouvé avec l'argent prévu pour l'AVS.

Accord-cadre avec l'UE

Les relations avec l'Union européenne font également partie des thèmes importants de cette année électorale. Pour Christian Levrat, il est clair que l'accord-cadre dans sa forme actuelle n'a pas la capacité de réunir une majorité. Il échouerait dans les urnes, même si le PS ne s'y opposait pas.

Le PS souhaite un accord, mais n'est pas prêt à accepter des concessions au niveau de la protection des salaires. Il ne s'agit pas de petits détails, ni d'un jeu de pouvoir, a insisté le conseiller aux Etats. Il s'agit de protéger efficacement les salaires dans le pays qui a les revenus ainsi que le taux d'immigration les plus élevés.

Autres compromis

Le Conseil fédéral a décidé de faire des concessions précisément sur ce point et ainsi mis la Suisse dans une situation difficile, critique le président du PS.

Selon lui, des compromis auraient été possibles au niveau des mécanismes de résolution des litiges ou des droits sociaux des immigrés qui se trouvent déjà dans le pays. Le droit du travail doit toutefois être exclu du champ d'application de l'accord, sinon les salaires baisseraient.

Au tour des partenaires sociaux

Pour M. Levrat, c'est maintenant au tour des partenaires sociaux. Ils doivent trouver une solution pour garantir le niveau des salaires en Suisse. Cela nécessite du temps. "Il n'y aura pas de solution rapide", a-t-il relevé.

Quoi qu'il en soit, il y aura une autre ronde de négociations avec la nouvelle commission européenne. L'accord-cadre est actuellement en consultation en Suisse et en mai les élections européennes auront lieu. Cela n'est pas nécessairement un désavantage, car le thème de la protection des salaires jouera également un rôle lors des élections européennes. C'est l'Europe qui a besoin de plus de protection des salaires et pas la Suisse de moins.

"Ca va secouer un peu"

Le président du PS ne conteste pas que ne pas signer l'accord-cadre actuel aura un coût pour la Suisse. "Ca va secouer un peu", a-t-il dit. Il ne s'attend toutefois pas à des mesures draconiennes de la part de l'UE. Avec le Brexit et les mouvements populistes, cette dernière a actuellement d'autres problèmes.

M. Levrat a également rejeté le reproche selon lequel le PS joue la montre et changera sa position après les élections. Le PS a la même position depuis des années: il est favorable à un accord institutionnel, mais également aux mesures d'accompagnement à la libre circulation des personnes.

Thématiques sociales et économiques

Le PS Suisse se porte bien par rapport aux autres partis sociaux-démocrates en Europe. Christian Levrat y voit deux explications: d'une part le système politique suisse. D'autre part, le PS Suisse ne s'est pas laissé entraîné dans les méandres de la dénommée troisième voie, suivie par Gerhard Schröder et Tony Blair

Le PS Suisse s'est toujours concentré sur des thématiques sociales et économiques, a indiqué son président. Et il va continuer durant cette année électorale, notamment avec son initiative pour limiter les primes d'assurance-maladie.

(KEYSTONE-ATS)

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Football

Super League: victoire impérative pour le LS au Letzigrund ce soir

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Ludovic Magnin: que faire pour que le LS se hisse dans le top 6? (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Lausanne-Sport doit gagner ce soir sur la pelouse du FC Zurich. Tout autre résultat signifierait quasiment la fin de ses espoirs de figurer du bon côté de la barre au soir de la 33e journée.

Il reste quatre matches avant que les équipes de Super League ne soient séparées en deux groupes. Le LS occupe actuellement le 7e rang avec 40 points, alors que le FC Zurich est 6e avec 45 unités. L'importance de ce duel saute donc aux yeux.

Pour sa part, le FC Sion (9e/35 pts) n'a plus grand-chose à craindre ni à espérer. L'équipe de Didier Tholot accueille aussi dès 20h30la lanterne rouge Winterthour (12e/20 pts), qui a absolument besoin d'un succès à Tourbillon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Bregy candidat à la succession de Pfister à la présidence du Centre

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Philipp Matthias Bregy est le président du groupe centriste au Parlement fédéral (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Un premier candidat est sorti du bois pour la présidence du Centre, après le départ annoncé du titulaire du poste, Gerhard Pfister. "Oui, je suis candidat", déclare le conseiller national Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) interrogé mercredi dans le journal Blick.

Le chef du groupe centriste au Parlement fédéral avait déjà fait part de son intérêt pour le poste. Il se dit conscient dans le Blick qu'il s'agit d'un grand défi de suivre les traces du sortant Gerhard Pfister.

Le Haut-Valaisan estime que le passage de chef de groupe parlementaire à président de parti est une chance pour la formation conservatrice, "car il assure la stabilité, car j'assume déjà une tâche de direction à Berne".

M. Bregy avait déjà fait part de son intérêt pour le poste à la tête du parti, mais avait refusé de se présenter au Conseil fédéral pour des raisons familiales. "En tant que président de parti, on a, certes, un emploi du temps très chargé, mais on peut se ménager des espaces de liberté", avait-il expliqué.

Successeur connu le 28 juin

A la question du Blick de savoir s'il se mettait en travers de la route d'une femme avec sa candidature, le conseiller national répond: "Une présidente de parti serait une option, mais elle n'est pas obligatoire". Le centre continuera à l'avenir à placer des femmes à des postes centraux, ajoute-t-il.

S'il devait devenir président du parti, il serait envisageable, selon M. Bregy, qu'une femme prenne la tête du groupe parlementaire. Mais il souhaite conserver son poste, s'il ne devient pas président du Centre.

Le conseiller national zougois Gerhard Pfister a annoncé au début janvier sa démission de la présidence du Centre pour la fin juin. Son successeur sera connu le 28 juin prochain lors de l'assemblée des délégués du parti. Les sections cantonales ont jusqu'au 28 avril à midi pour proposer des candidats disposés à présider seul ou en duo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Dans un final des plus stressants, Lausanne l'emporte à Fribourg

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Les Lausannois ont fait preuve d'un esprit d'équipe qui les a menés vers la victoire. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Lausanne monte le niveau et bat Fribourg. Les Lions se sont imposés 0-1 en toute fin de l’Acte II de cette demi-finale de playoffs. Ils reviennent ainsi à 1-1 dans la série.

Le LHC se déplaçait à Fribourg avec un avantage de la glace à retrouver. Car en laissant l’Acte I leur filer entre les patins, les Lausannois ont perdu ce pourquoi ils ont travaillé dur durant toute la saison régulière. Et au coup d’envoi, cet avantage était donc dans la canne de Gottéron.

Pour tenter de débloquer un peu le jeu de son équipe, Geoff Ward a procédé à quelques changements dans l’alignement. Ahti Oksanen a rejoint les joueurs surnuméraires. Dominik Kahun a pris sa place sur la première ligne et Lauri Pajuniemi est venu remplacer l’Allemand.

Le match a pourtant été lancé sur le même rythme que l’Acte I samedi. C’est-à-dire, assez tranquille et discipliné. Ce sont surtout les gardiens qui se sont défiés. Kevin Pasche a réalisé son premier arrêt après 2 minutes de jeu. Antti Suomela a tenté sa chance quelques instants plus tard, mais son tir a directement atterri dans la mitaine de Reto Berra.

Lausanne a eu une grosse chance d’ouvrir le score à la 13e. Kahun, quasiment collé au gardien fribourgeois a essayé de profiter du trafic. Le puck a failli être dévié dans les filets par un Dragon au deuxième poteau. Gottéron de son côté aurait pu marquer par Nathan Marchon en début de match. L’attaquant est parti en échappée, mais il a été contré par Gavin Bayreuther.

Peu d’opportunités saillantes donc dans ce tiers. Mais les soucis lausannois persistent. C’est flagrant en powerplay. Les Lions ont laissé leurs adversaires partir en contre et ont eu de la peine à les stopper. Et lorsque les joueurs étaient en position pour poser leur jeu, ils n’ont pas trouvé les failles fribourgeoises. Le LHC qui a également dû composer sans Pajuniemi pour la fin du tiers (et du match). L’attaquant lausannois a en effet été touché au visage (visiblement par un puck) à la 9e minute.

5 dernières minutes de folie

Ce sont les Lions qui ont imposé un rythme plus soutenu dans le deuxième tiers, s’offrant ainsi plus de tirs cadrés. Mais toujours sans trouver le chemin des filets. Même son de cloche pour les Fribourgeois. C’est à 5 contre 4 qu’ils ont augmenté la pression mise sur les Lausannois. Le mur défensif s’est néanmoins dressé telle une forteresse devant eux.

À dix minutes de la fin du match, le Vidéotron affichait toujours 0-0. Alors à ce moment-là, on commençait à se dire que soit la soirée allait être encore passablement longue, soit l’une des deux équipes allait prendre un but un peu gag. Voire les deux. Et sur le banc, qu’est-ce qui passe par la tête des joueurs?

C’est en effet Ken Jäger qui a débloqué la situation en powerplay. La première unité a fait tourner le puck pendant quelques instants. Un jeu bien posé mais qui n’a vu la rondelle que passer devant Reto Berra. Et puis dans le slot, derrière Raffl, Jäger a trouvé un espace pour aller ouvrir le score (54e, assists : Bayreuther et Riat). Le n°17 reste toutefois modeste malgré l’importance de cette réussite. "En playoffs, ce qui compte, ce n’est pas qui marque le but. Mais c’est bien d’avoir pu aider l’équipe de cette manière aujourd’hui.

Gottéron a ensuite eu droit à une situation très très chaude devant Kevin Pasche. Sur la glace, les arbitres ont annoncé qu’il n’y avait pas de but. Décision confirmée après avoir revu les images vidéo.

Il aura fallu attendre ces dernières minutes de temps réglementaire pour voir la glace s’enflammer. Après une cage vide ratée des Lions, Fribourg est à nouveau passé à un poil de barbe d’égaliser alors que les Dragons évoluaient à 6 contre 4. Mais ce mardi, Kevin Pasche a été impérial. Et lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté, c’est Sklenicka qui est venu sauver le puck sur la ligne. Une action qui fait du bien au moral des Lausannois.

Quel réflexe du défenseur lausannois. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Lausanne revient à 1-1 dans la série et retrouve l’avantage de la glace. Dans un match à l’issue si stressante, quel a été le sentiment au moment où la sirène a retenti?

L’Acte III est agendé jeudi soir à la Vaudoise Aréna. Coup d’envoi à 20h.

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Football

La victoire qui change tout pour YB

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La joie de Marvin Keller, portier d'YB (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus cliniques que jamais, les Young Boys ont gagné le match qu’ils ne devaient en aucun cas perdre.

Ils se sont imposés 1-0 à Genève face à Servette pour s’avancer désormais comme les favoris à leur propre succession en Super League.

Acquise dans un stade aux quatre cinquièmes vides - 6122 spectateurs - en raison des sanctions imposées par les autorités cantonales après les débordements du derby à Lausanne le 1er mars, cette victoire permet aux Bernois de revenir à 2 points du Servette FC.

Les Grenat pourraient même perdre leur fauteuil de leader jeudi si le FC Bâle s’impose devant les Grasshoppers. Cette rencontre du 1er avril s’inscrira peut-être comme celle du grand tournant de la saison.

Encore Fassnacht

Les Young Boys ne méritaient sans doute pas de mener à la pause. Face à un Servette entreprenant mais un brin malchanceux avec la tête de Miroslav Stevanovic sur la transversale à la 25e, les Bernois avaient le bonheur d’ouvrir le score par Christian Fassnacht à la 41e. Après son doublé à Bâle et son but samedi contre St-Gall, le transfuge de Norwich City a marqué de la tête pour poursuivre sa série vertueuse.

Freinés par les limites d’Alloune Ndoye, le remplaçant d’Enzo Crivelli à la pointe de l’attaque, et par la méforme de Dereck Kutesa, qui n’a pas trouvé le chemin des filets depuis le 9 février, les Grenat se retrouvaient presque devant une véritable"montagne".

L’introduction de Crivelli pour Ndoye à la 57e aurait pu vraiment les aider à la gravir. Le Français était impliqué dans l’action qui voyait l’arbitre siffler un penalty dans un premier temps pour une faute sur Timothé Cognat. La VAR changeait cette décision pour ordonner un coup-franc à l’orée de la surface sur lequel Stevanovic trouvait cette fois le poteau droit de Marvin Keller. Ce n’était pas vraiment la soirée du Bosnien...

Yverdon battu

Dans l’autre match de la soirée, Yverdon Sport n’a pas enchaîné un cinquième match sans défaite. Sur leur pelouse, les Vaudois se sont inclinés 2-0 devant Lugano. Pas loin de basculer dans une véritable crise, les Tessinois ont assuré l’essentiel grâce à un penalty d’Anto Grgic (37e) et à une réussite de Shelqim Vladi (78e). Avec ce succès, ils peuvent à nouveau s’immiscer dans la lutte pour le titre. Même si on a le sentiment qu’ils ne sont plus vraiment armés pour l’obtenir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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