Suisse
Le projet du Conseil fédéral pour doper le don d'organes
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Les proches devraient avoir leur mot à dire sur le don d'organes. Le Conseil fédéral a mis en consultation vendredi son contre-projet à l'initiative populaire sur le sujet. Il soutient le passage au consentement présumé, mais inclut les proches.
La Suisse manque d'organes pour sauver des vies. L’année dernière, 68 personnes sur liste d'attente sont décédées avant de recevoir une transplantation. Si les Suisses se disent en grande majorité prêts à donner leur organes, seuls 16% d'entres eux ont une carte de donneurs, a regretté le ministre de la santé Alain Berset devant la presse.
La situation actuelle en Suisse n'est pas satisfaisante, souligne le conseiller fédéral. Il faut agir pour raccourcir le temps d’attente pour une transplantation et sauver des vies.
Actuellement, le don d’organes est envisagé si la personne décédée y a consenti de son vivant. Si elle n’a pas exprimé sa volonté, il incombe aux proches de décider. Dans cette situation difficile, environ 60% refusent le don. Les expériences faites dans plusieurs pays européens montrent que les dons augmentent avec le modèle du consentement présumé.
Consulter les proches
L'initiative populaire "Pour sauver des vies en favorisant le don d'organes" souhaite que toute personne majeure soit considérée comme un donneur potentiel sauf si elle s'y est opposée de son vivant. Ce modèle dit d'opposition devrait être inscrit dans la constitution.
S'il est d'accord sur le fond avec les initiants, le gouvernement ne veut pas d'un modèle où les proches ne seraient pas consultés. Avec son projet, les personnes ne souhaitant pas donner leurs organes après leur mort devront l’indiquer expressément. Un nouveau registre permettra aux personnes d’annoncer leur refus en toute simplicité.
Si la volonté du défunt n’est pas clairement établie, les proches continueront d’être consultés. Ils pourront s’opposer à un prélèvement d’organes si cette décision respecte la volonté présumée du défunt.
Pas une révolution
Ce contre-projet n'est pas "une révolution", admet M. Berset, mais c'est un changement dans la bonne direction. Le consentement présumé pourrait avoir un impact positif sur les familles dans un moment difficile où il faut faire un choix. Le plus simple reste toutefois de préciser sa volonté de son vivant.
Il s’agit par ailleurs de bien informer la population sur cette nouvelle réglementation et sur le droit à s’opposer au don d’organes. Une campagne de sensibilisation sera mise en place.
La nouvelle réglementation s’appliquera aux personnes de 16 ans et plus vivant en Suisse. Les conditions requises pour un don ne changeront pas: seules les personnes en état de mort cérébrale à l’hôpital suite à une lésion cérébrale ou un arrêt cardio-circulatoire entrent en ligne de compte. Un don par des personnes décédées chez elles ou en dehors d’un hôpital est impossible.
La Commission nationale d'éthique pour la médecine humaine a examiné différents modèles pour favoriser le don d'organes. Elle a récemment proposé le modèle de la déclaration, dans lequel les gens seraient obligés d'exprimer régulièrement leur volonté sur le sujet.
Ouvrir le débat
Pour M. Berset, ce contre-projet est aussi une manière d'ouvrir le débat sur le don d'organes en Suisse. C'est un sujet compliqué avec des questions éthiques et personnelles qui entrent en jeu et, pour l'instant, il n'y a jamais eu un vrai débat sur la question.
Avec l'initiative populaire et le contre-projet du gouvernement, la question du don d'organes devrait enfin avoir droit à un large débat national. C'est une question qui va être très disputée, prédit Alain Berset, qui estime qu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse.
Le projet est en consultation jusqu'au 13 décembre.
Suisse
Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 13, 22, 32, 39 et 41 et les étoiles 1 et 12.
Lors du prochain tirage mardi, 80 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Une Tessinoise est élue journaliste de l'année
Francesca Torrani a été élue journaliste suisse de l'année pour ses reportages radio sur les gens et leurs destins au Tessin. Le prix du meilleur article a été décerné à deux journalistes du Tages Anzeiger pour leur enquête sur les fausses signatures.
Francesca Torrani est une journaliste au coeur des événements, soulignent les Swiss Press Awards vendredi soir. Dans ses nombreux reportages pour la radio de la Suisse italienne, elle donne surtout la parole à des personnes qui "vivent et subissent les événements marquants que nous appelons 'nouvelles'".
Dans la catégorie texte, le jury des Swiss Press Awards a été unanime: l'article sur les milliers de falsifications lors de la collecte de signatures pour des initiatives populaires est "le travail journalistique de l'année".
Cette enquête complexe n'est pas restée sans effet : les entreprises problématiques ont cessé leurs activités, la Chancellerie fédérale a organisé une table ronde et le Ministère public de la Confédération enquête toujours.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La confiance dans l'économie suisse stagne, selon une étude
La confiance dans la Suisse en tant que place économique n'a guère changé sur les trois premiers mois de 2025, selon une étude. Le nouveaux droits de douane américains agissent cependant comme un facteur négatif pour la réputation du pays.
Publié vendredi, le Swiss Economy Reputation Index (SERX), qui mesure la perception du public à l'égard des entreprises suisses, se maintient au premier trimestre au niveau de fin 2024 et reste inchangé à 94,5 points. Cet indice est calculé tous les trois mois par le cabinet de conseils bâlois commsLAB en collaboration avec l'Université de Zurich.
Les résultats annuels 2024 des entreprises présentés au cours du trimestre ont été accueillis positivement, notamment dans les secteurs bancaires, du commerce de détail, de l'alimentation et des assurances. Cependant, avec l'imposition des nouveaux droits de douane américains, la dynamique a considérablement changé. Dans l'opinion publique, l'industrie pharmaceutique est de loin la plus touchée. L'industrie des machines et le secteur du luxe sont également impactés négativement dans une mesure supérieure à la moyenne.
Les tarifs douaniers décidés Donald Trump agissent actuellement comme un facteur négatif pour la réputation du pays, selon l'étude. Cependant, la chute de Credit Suisse, récemment alimentée par le rapport de la Commission d'enquête parlementaire (CEP), et le débat très médiatisé sur les salaires des dirigeants ont continué à avoir un impact encore plus négatif sur la réputation de l'économie suisse.
Dans l'ensemble, le climat perturbateur qui règne depuis l'entrée en fonction du président américain n'a pas encore entraîné de pertes de réputation significatives pour l'économie suisse dans son ensemble. Cependant, des changements importants ont été observés au sein des différents secteurs: la réputation de l'industrie des machines s'est à nouveau considérablement dégradée. Le secteur pharmaceutique, qui était encore leader du classement sectoriel fin 2024, a également perdu beaucoup de terrain, tombant à la quatrième place. En revanche, les banques sont revenues de la troisième place à la première place.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse Romande
Alpes bernoises: deux blessés dans un accident d'hélicoptère
Deux personnes ont été grièvement blessées dans un accident d'hélicoptère il y a deux semaines au Petersgrat, une arête de montagne entre les cantons de Berne et du Valais. L'appareil a raté son atterrissage sur une place réservée à cet effet.
L'accident remonte au 10 avril, selon le premier rapport du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE), qui a ouvert une enquête. L'appareil de type Bell 505 Jet Ranger était parti le matin de l'aéroport de Berne pour un vol de formation avec deux membres d'équipage et un passager.
Selon les premières constatations, l'hélicoptère s'est renversé sur le côté droit pour une raison encore inconnue lors de l'atterrissage sur le glacier. Les deux blessés sont l'un des membres de l'équipage et le passager. Le deuxième membre d'équipage s'en est sorti indemne. L'hélicoptère est lui fortement endommagé.
Accident grave il y a 8 ans
Ce n'est pas le premier accident d'hélicoptère sur cette place d'atterrissage en montagne. En 2017, un hélicoptère s'y était également renversé lors de l'atterrissage. Le pilote avait perdu la vie. Trois passagers avaient été légèrement blessés et deux autres s'en étaient tirés sains et saufs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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