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Suisse

Le nombre de cyberattaques a doublé en Suisse

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Un nombre nettement plus élevé de cas de cybercriminalité a été signalé aux autorités au cours du second semestre de cette année. (© KEYSTONE/STR)

Au premier semestre 2021, deux fois plus de cas de cyberattaques ont été signalés au Centre national de cybersécurité (NCSC) qu'au premier semestre 2020. Les cas de "fake sextorsion" et de phishing ont considérablement augmenté.

Au total, 10'234 cas de cybercriminalité ont été signalés au NCSC au cours du premier semestre de l'année, écrit le centre dans un communiqué publié mardi.

Dans la catégorie des cas de fraude, qui représentent plus de la moitié des incidents avec 5526 signalements, les courriels de "fake sextortion" arrivent en tête au premier semestre 2021 avec 1351 signalements, reléguant en deuxième position la fraude au paiement anticipé, dénoncée à 1284 reprises. La fraude au paiement anticipé était encore le phénomène le plus répandu aux deux semestres précédents.

La "fake sextorsion" fait référence à un type spécifique de tentative d'extorsion. Dans un courriel, les auteurs affirment avoir recueilli des photos ou des vidéos montrant le destinataire du courrier lors d'une prétendue visite sur des sites web pornographiques. Les maîtres chanteurs menacent de publier le matériel photo ou vidéo si la rançon demandée n'est pas payée après un certain délai.

Les autres types d’escroqueries fréquemment signalés comprennent l’arnaque au président (239 annonces), les appels de "fake support" (370 annonces) et la fraude aux petites annonces (307 signalements). La fraude à l’investissement fait partie des délits occasionnant typiquement des dommages élevés. Au total, 252 cas ont été signalés au NCSC, dont 38 ayant entraîné une perte financière.

Recrudescence de phishing

Le NCSC a enregistré une forte recrudescence des cas de phishing. Alors que 497 incidents lui avaient été signalés au premier semestre de 2020 via le formulaire d'annonce, le nombre d'annonces avait pratiquement quintuplé au premier semestre de 2021 pour s'établir à 2439. La raison tient surtout à l'afflux, au cours des derniers mois, d'annonces concernant des courriels ou SMS frauduleux de notification de colis.

En pareil cas, les escrocs invitent à s’acquitter d’une petite taxe pour recevoir un colis n’ayant pas pu être livré. À cet effet, la victime doit cliquer sur un lien puis saisir les coordonnées de sa carte de crédit. D’ordinaire, une forte somme sera directement débitée de sa carte.

Dans un scénario similaire signalé 479 fois, la carte de crédit n’intervient pas et il est question de droits de douane à payer avec des cartes Paysafe. De tels courriels sont le plus souvent censés provenir de l’Administration fédérale des douanes (AFD).

Les commandes en ligne ont connu un formidable essor avec le Covid-19. Les criminels aussi l’ont remarqué et, depuis l’apparition de la pandémie, ils ont intensifié l’envoi de courriels et de SMS frauduleux de notification de colis réclamant des frais. Il n’y a donc rien d’improbable à ce qu’une commande réelle coïncide dans le temps avec un courriel frauduleux.

Rançongiciels et Smishing

Le nombre d'incidents impliquant un cheval de Troie qui verrouille les données (rançongiciel) est tout à fait frappant. Il a triplé, passant de 32 cas au premier semestre de 2020 à 94 cas durant la période sous revue. Cette augmentation est avant tout due au rançongiciel "Qlocker", qui s'attaque en priorité aux utilisateurs privés de la solution de stockage en réseau de la marque QNAP.

Les SMS et autres services de messages courts sont aussi de plus en plus souvent détournés de leur but premier à des fins de phishing, en l’occurrence de "smishing". De tels messages abordent souvent un sujet du quotidien et comportent un lien s’affichant sur le téléphone mobile. Ce lien conduit à une page spécialement préparée par les escrocs, sur laquelle il faut indiquer ses données personnelles ou les détails de sa carte de crédit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: les députés écartent l'idée d'une stratégie égalité cantonale

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Le postulat de Muriel Thalmann sur une stratégie Egalité cantonale a été écarté (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois ne veut pas d'une stratégie cantonale en matière d'égalité. Un postulat de la gauche a été classé mardi par la majorité de droite, laquelle estime que les mesures actuelles suffisent.

Pour la postulante Muriel Thalmann, il n'est "pas suffisant" de s'appuyer sur la stratégie fédérale sur l'égalité. Et comme de "très nombreux cantons ou villes", Vaud devrait aussi élaborer sa propre stratégie. Celle-ci permettrait d'avoir une "vision d'ensemble" et de ne plus agir "au coup par coup", a relevé la socialiste.

Des objectifs cantonaux pourraient ainsi être fixés et faire l'objet de bilan. Une telle stratégie permettrait encore de "garantir l'ancrage institutionnel au sein de l'administration", a-t-elle ajouté.

Plus autres membres dans la gauche ont abondé dans le même sens, affirmant qu'il était "honteux" que le Canton de Vaud ne dispose pas d'une telle stratégie. "Beaucoup de choses ont déjà été réalisées, mais ces mesures sont dispersées. Il faudrait les réunir et leur donner un cap", a indiqué Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP).

Plusieurs références

Pour les opposants en revanche, une telle stratégie cantonale serait redondante avec ce qui se fait déjà. Et notamment avec les objectifs figurant dans le Programme de législature du Conseil d'Etat.

Le Canton peut aussi s'appuyer sur le travail du Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH), la stratégie fédérale en matière d'égalité ou encore la Charte romande de l'égalité, signée en 2023. Par ailleurs, la mise en place d'une telle stratégie cantonale aurait un coût financier pour l'Etat de Vaud.

Au vote, le postulat a été refusé par 77 députés, contre 57 avis favorables et quatre abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Perspectives amères pour le chocolat suisse

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Le prix du cacao, qui s'est envolé ces derniers mois, se répercutera sur les prix de vente des tablettes de chocolat et autres pralinés cette année (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les ventes de chocolat suisse ont stagné l'an dernier, avec une évolution des exportations jugée "alarmante" par la branche. D'autant plus que la flambée des prix du cacao et la pression réglementaire assombrissent les perspectives.

"La légère croissance du marché intérieur (+1,7%) a été contrebalancée par le surplace des exportations (+0,2%)", note la faîtière Chocosuisse mardi dans un communiqué. Et au vu de la part de 72,1% de ces dernières dans les ventes totales, cela "sonne comme un signal d'alarme pour la branche".

Au final, le volume de chocolat suisse vendu n'a que légèrement augmenté de 0,6% par rapport à 2023, s'établissant à 209'096 tonnes.

Le prix du cacao a quadruplé l'an dernier, culminant à 10'888 dollars la tonne fin 2024 après s'être longtemps maintenu entre 2000 et 3000 dollars, conduisant les fabricants de chocolat à répercuter ces coûts sur leurs prix. Les recettes se sont de ce fait nettement enrobées, de 13,3% à 2,2 milliards de francs.

Ces hausses devraient se poursuivre cette année: "le prix fort du cacao ne se répercutera pleinement sur les prix de vente que cette année, car en 2024, de nombreux fabricants de chocolat avaient encore en stock du cacao meilleur marché", peut-on lire.

Dans le même temps, la consommation par habitant en Suisse s'amincit (-2,4% à 10,6 kilos), avertit Chocosuisse. Reste à voir comment les consommatrices et consommateurs réagiront aux nouvelles hausses de prix.

La branche relève aussi le tour de vis réglementaire à venir. Dès la fin de l'année, le règlement européen sur les chaînes d'approvisionnement (EUDR) deviendra obligatoire, avec des exigences accrues en matière de traçabilité, dont les effets pour les entreprises sont encore incertains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Première détection du nouveau variant de mpox en Suisse

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Le nouveau variant du mpox, clade Ib, se propage notamment en République démocratique du Congo (archives). (© KEYSTONE/AP/MOSES SAWASAWA)

Un premier cas du nouveau variant de mpox (anciennement variole du singe), a été détecté en Suisse. La personne concernée a été isolée, a annoncé mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il n'y a pas de risque de contagion pour l'entourage.

La personne touchée est un voyageur de retour d'Afrique. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le variant "clade Ib" est plus contagieux et plus dangereux que les précédents.

La maladie se propage depuis des mois dans plusieurs pays africains, ce qui a conduit l'OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale à la mi-août de l'année dernière.

Fin février, l'organisation a décidé de maintenir l'urgence de santé publique de portée internationale. Le nombre de cas augmente et le virus se propage, selon l'OMS. L'endiguement est entravé par les combats dans l'est de la République démocratique du Congo, d'où le clade Ib se propage depuis 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les Hayek rachètent des actions Swatch pour 10 millions de francs

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Le directeur général (CEO) et membre du conseil d'administration, Nick Hayek, a participé au rachat d'actions de l'horloger biennois (archives). (© KEYSTONE/EPA/PETER KLAUNZER)

La famille Hayek, dans la foulée de la baisse récente du cours de l'action Swatch Group, a racheté des titres de l'horloger biennois pour près de 10 millions de francs ces derniers jours.

Vendredi dernier, près de 170'000 nominatives ont changé de mains pour plus de 4,4 millions de francs, puis lundi ce fut au tour de 211'000 actions de connaître le même sort pour presque 5,4 millions de francs, selon une transaction de la transaction dévoilée par l'opérateur de la Bourse suisse SIX.

Trois personnes soumises à l'obligation de déclaration ont effectué ensemble la transaction, selon le communiqué. Il s'agit de la famille Hayek, a confirmé un porte-parole de Swatch Group auprès de l'agence de presse AWP mardi. En l'occurrence la présidente du conseil d'administration Nayla Hayek, le directeur général (CEO) et membre du conseil d'administration depuis 2010 Nick Hayek ainsi que son neveu Marc Hayek, membre du conseil d'administration depuis l'an dernier et qui dirige les marques Blancpain, Breguet, Jaquet Droz et Glashütte Original.

Les nominatives ont été achetées vendredi au prix de 26,19 francs par titre et lundi au prix de 25,46 francs par titre. Avant le coup de semonce des droits de douane du président américain Donald Trump mercredi, les actions valaient autour de 30 francs. Actuellement, elles s'échangent pour 25,82 francs.

A la fin 2024, le "pool Hayek" et ses sociétés, institutions et personnes proches contrôlaient 63,4 millions de nominatives et 836'044 actions au porteur, soit 44,1% de tous les droits de vote de l'horloger.

Bien que les nominatives ont une valeur nominale cinq fois moins élevée que la porteur recensée dans les trente principales actions de la Bourse suisse, dans l'indice SLI, leur propriétaire dispose des même droits de vote que pour une action au porteur. Ainsi la famille Hayek, peut, grâce à l'achat de nominatives, concentrer plus de 40% des voix avec un effort moindre en termes de capital.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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