Suisse
Le manque de formation est un facteur majeur de précarité en Suisse
Plus de la moitié des bénéficiaires de l'aide sociale dans les villes suisses n'ont pas de diplôme professionnel. Le manque de formation est une cause majeure de précarité, selon une étude publiée mardi par l'Initiative des villes pour la politique sociale.
L'enquête, effectuée auprès des services sociaux de 33 villes du pays, révèle les difficultés à apporter aux bénéficiaires de l'aide sociale des formations individuelles adaptées. L'accès aux bourses est régulièrement parsemé d'obstacles, quand ce ne sont pas les dispositions sur le droit des étrangers qui posent problème.
Lorsque les services sociaux constatent un déficit de formation chez leurs "clients", ils tentent de le combler en proposant par exemple des cours de langue. Mais souvent, le financement fait défaut, notamment pour les adultes. Les services sociaux se heurtent à un problème de ressources, constate l'étude menée par la Haute école spécialisée (HES) de Berne.
Le diplôme, ce sésame
"Nous devons rendre possible l'accès à une formation reconnue aux personnes sans formation", clame Nicolas Galladé, président de l'Initiative des villes pour la politique sociale. L'organisation loue au passage le succès du projet "Formad" mis en place dans le canton de Vaud pour offrir une formation professionnelle aux recourants de plus de 25 ans.
En examinant plus précisément la situation dans 14 villes, dont Lausanne, Berne, Bienne, Bâle et Zurich, il apparaît que le taux de bénéficiaires de l'aide sociale n'a pas augmenté en 2021 par rapport à 2020. Il s'est stabilisé ou a même reculé dans 11 des 14 villes considérées.
Le chiffre le plus frappant est le taux de non diplômés parmi les personnes recourant à ces subsides: il s'élève à 54,9%, alors que les non diplômés ne forment que 12,6% de l'ensemble de la population.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
1er avril: les députés vaudois ironisent sur le Léman et le loup
Les députés vaudois se sont prêtés au jeu des poissons d'avril lors de leur séance de mardi. Ils ont présenté des objets demandant au Conseil d'Etat de réintroduire l'ours pour réguler le loup et de renommer le Léman en "Lake of Canton de Vaud".
"Le loup mange le mouton, c'est un problème. Mais l'ours mange le loup, c'est une solution !", a lancé l'auteure de ce faux postulat, Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP).
Toujours sur le ton de la boutade, elle a estimé que la présence de l'ours serait aussi un atout pour le tourisme. "Les personnes amatrices de sensations fortes viendront des quatre coins du pays pour tenter l'expérience ultime de la randonnée: survivre à l'ours brun", a-t-elle déclaré. Sans compter que les ours pourraient aussi être abattus et consommés. "Qui refuserait une bonne fondue à l'ours des Alpes ?", a-t-elle demandé.
Plusieurs députés ont réagi avec humour à cette proposition. Certains ont par exemple relevé que si l'on acheminait des plantigrades de la fosse aux ours de Berne, cela donnerait lieu à "un retour de l'ours envahisseur bernois" sur le Pays de Vaud.
Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a aussi joué le jeu, disant craindre "une course à l'armement dans le Jura" et, à terme, le lâcher dans la nature "du pire des prédateurs", à savoir "l'homme contemporain".
Allusion à Donald trump
L'autre poisson d'avril du jour a été signé par le Vert'libéral Aurélien Demaurex qui, dans une interpellation, a affirmé qu'il serait de bon ton que le Canton de Vaud "montre sa Grandeur" et rebaptise le Léman en "Lake of Canton de Vaud". Selon lui, "le chacun pour soi est le nouveau mot d'ordre et il serait dommage que nous soyons, comme pour le taux d'impôts, en queue de liste en comparaison intercantonale".
Faisant allusion à la décision de Donald Trump de rebaptiser le golfe du Mexique en golfe d'Amérique, il a ironisé sur le fait qu'il était temps "d'affirmer nos prétentions territoriales, justifiées par l'Histoire, l'Economie, la Géographie et le Bon Sens vaudois". Et d'affirmer, toujours en singeant le président des Etats-Unis: "Make the Lake of Canton de Vaud Great Again".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Une initiative populaire demande un congé parental en Suisse
La Suisse doit introduire un congé de 36 semaines au total pour les deux parents après la naissance d'un enfant. Une alliance de gauche et du Centre lance une initiative populaire pour un congé parental, qui doit remplacer les congés maternité et paternité actuels.
Avec son texte "Une société et une économie fortes grâce au congé parental (initiative pour un congé familial)", publié mardi dans la Feuille fédérale, le comité souhaite une égalité des chances dans les vies professionnelle et familiale. La participation des mères au marché du travail doit aussi permettre de pallier le manque de main-d'oeuvre.
Le texte demande un congé parental de 18 semaines par parent, non transmissible et à prendre en principe en alternance, durant dix ans après l'entrée en vigueur. Le montant et le financement doivent être fixés suivant l'allocation en cas de service militaire ou de service civil.
Le comité demande une mise en oeuvre dans les cinq ans en cas de oui du peuple et des cantons. Il a jusqu'au 1er octobre 2026 pour récolter 100'000 signatures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Etat du Valais: les comptes 2024 bouclent sur un bénéfice
Les comptes 2024 de l'Etat du Valais bouclent sur des chiffres noirs. Ils affichent un bénéfice avant amortissements de 228,1 millions de francs (+47 millions par rapport en 2023). Des recettes fiscales en forte augmentation explique ce résultat.
Le conseiller d'Etat Roberto Schmidt a présenté mardi les derniers comptes de son mandat. Malgré un surplus de charges de 141,6 millions de francs brut en lien avec les intempéries de juin et de juillet 2024, les comptes de l'Etat du Valais ont pu compter sur une augmentation des recettes fiscales de l'ordre de 179,5 millions de francs brut, malgré la mise en oeuvre de la première étape de la réforme fiscale. Le bénéfice net se monte à 0,4 millions de francs.
"Grâce aux efforts consentis par l'ensemble des départements pour maitriser les dépenses, nous n'avons pas eu besoin de puiser dans le fonds de compensation des fluctuations de recettes", s'est réjoui le grand argentier cantonal.
En 2024, les investissements bruts ont atteint 533 millions de francs, contre 557,8 millions en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Plus d'un million pour la recherche génitale et oncologique
Deux groupes de recherche lémaniques se sont vu décerner le prix scientifique Leenaards 2025, d'un montant de 1,4 million, mardi. Le premier se concentre sur les organes génitaux féminins et le second sur le traitement du cancer.
Le groupe de recherche dirigé par la Docteure Jasmine Abdulcadir (HUG) développe un outil pour mesurer la sensibilité des organes génitaux féminins dans le cadre de l'accompagnement des femmes victimes d'excision.
Cet appareil portable et connecté va permettre aux patientes de pouvoir évaluer la sensibilité de leur vulve et de leur clitoris en toute confidentialité, sans avoir à subir des examens gênants et invasifs, indique la fondation Leenaards dans un communiqué. Les mutilations génitales féminines affectent 230 millions de femmes dans le monde, dont 24'600 en Suisse.
Le projet bénéficiera à toutes les femmes souffrant de troubles de la sensibilité génitale, domaine où les mesures scientifiques objectives sont encore "largement insuffisantes". Les personnes présentant des blessures génitales suite à un accouchement ou des affections neurologiques sont aussi concernées.
Avancées sur l'immunothérapie
L'autre lauréat du prix, une équipe de recherche de l'EPFL et de l'Université de Genève dirigée par le Professeur Li Tang (EPFL) se concentre sur les patients atteints d'un cancer résistants aux immunothérapies. Les chercheurs se focalisent sur la structure des cellules cancéreuses.
Jusqu'à présent, la recherche sur le cancer s'est principalement concentrée sur des approches pharmacologiques et biologiques, indique le Pr. Li Tang. Or, les propriétés physiques des cellules cancéreuses, encore largement inexplorées, jouent un rôle-clé dans leur résistance aux traitements, explique-t-il.
Le groupe de recherche espère ouvrir la voie à de nouveaux traitements plus efficaces en ciblant une vulnérabilité mécanique de ces cellules. La fondation Leenaards finance chaque année des projets de recherches scientifiques mettant à disposition un budget total de 1,4 million de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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