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Culture

Le Conseil fédéral et le Parlement s'engagent pour la Lex Netflix

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Le conseiller fédéral Alain Berset est venu défendre la Lex Netflix devant la presse mardi à Berne. Il est en compagnie de Carine Bachmann, la directrice de l'Office fédéral de la culture. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Suisses diront le 15 mai prochain s'ils veulent qu'environ 18 millions de francs soient versés chaque année au cinéma helvétique via les plateformes de streaming. Le conseiller fédéral Alain Berset est venu défendre la Lex Netflix devant la presse mardi.

Les chaînes de télévision suisses doivent investir 4% de leur chiffre d’affaires dans la création cinématographique suisse. Or, les films et les séries sont de plus en plus proposés à la demande via Internet (streaming).

En Suisse, contrairement à une grande partie des pays voisins, les services de streaming comme comme Netflix, Amazon ou Disney ne sont à l’heure actuelle soumis à aucune obligation d’investir.

Projet "raisonnable"

La modification de la loi sur le cinéma prévoit que les services de streaming doivent eux aussi investir 4% du chiffre d’affaires qu’ils réalisent en Suisse dans la création cinématographique suisse. "Ce que nous proposons de faire est tout à fait raisonnable. En France, c'est 26% et en Italie 20%", a dit Alain Berset au Centre de presse du Palais fédéral à Berne.

Les plateformes de streaming pourront directement participer à des productions indigènes. "A l'étranger, les services de streaming investissent et développent déjà des séries et des productions cinématographiques de très bonne qualité. Cela serait aussi intéressant de le faire en Suisse", a poursuivi le ministre de la culture.

Pour celles et ceux qui ne voudraient pas le faire, la loi propose une alternative: payer une taxe de remplacement qui servira à soutenir l'audiovisuel en Suisse.

Le montant supplémentaire dont devrait bénéficier la création cinématographique suisse grâce à cette obligation d’investir étendue est estimé à près de 18 millions de francs par an.

Soutenir le cinéma européen

Les services de streaming devront en outre réserver 30% de leur catalogue à des séries ou des films produits en Europe. Les référendaires estiment cette exigence injuste. Cela entravera, selon eux, la liberté des consommateurs et pénalisera les productions du reste du monde. "Ces normes sont déjà appliquées: elles atteignent même 50% pour les chaînes de télévision", a relevé Alain Berset.

Les télévisions suisses doivent verser 4% depuis longtemps. La modification de la loi vise à ce que les services de streaming, nouveaux venus sur le marché, et les chaînes de télévision historiques soient sur un pied d’égalité. "On veut créer les mêmes conditions" pour assurer une bonne concurrence.

Créer des emplois en Suisse

Le projet garantit qu'une partie du chiffre d'affaires réalisé en Suisse reste en Suisse, a ajouté le chef du DFI. Dans le cas contraire, l'argent partirait vers d'autres pays. La modification de la loi a donc une grande importance économique, des emplois seront créés en Suisse.

Les jeunes partis du PLR, de l'UDC et du PVL, qui ont lancé le rédéfendum, estiment que l’obligation d’investir dans la création cinématographique suisse équivaut à une taxe spéciale pour les plateformes de streaming. Cela se répercutera sur le prix des abonnements, selon eux.

Pas de hausse des prix

"Le report des 4% des plateformes sur les consommateurs est un argument mis fortement en avant par les référendaires a souligné le conseiller fédéral. Mais si vous regardez les pays qui ont introduit un système similaire, on n'a pas vu de lien avec une augmentation des prix".

Pour les consommateurs suisses, rien ne changera, affirme Ivo Kummer, chef de la section Cinéma de l'Office fédéral de la culture (OFC). Il n'y a pas non plus lieu de craindre que les cinémas suisses restent vides en raison de la modification de la loi, selon lui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Nemo viendra chanter une nouvelle chanson à l'Eurovision

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Nemo sort de son silence et annonce qu'il viendra à l'Eurovision avec une nouvelle chanson (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Nemo participera comme invité au concours Eurovision à Bâle en mai avec une nouvelle chanson, indique jeudi la SSR sur son compte Instagram. Personne n'a encore entendu ce titre.

En janvier encore, des rumeurs laissaient entendre que les choses n'allaient pas bien pour le jeune artiste biennois, vainqueur de l'Eurovision l'an dernier à Malmö. Outre des difficultés avec des dates de tournée ou le management, on lisait dans la presse alémanique que la star suisse du concours de la chanson était sous pression pour créer de nouveaux hits.

A la mi-avril, Nemo a participé à "Bounce Cypher", le marathon rap de la radio et de la télévision suisse alémanique SRF et a lancé une critique rap acerbe de l'industrie musicale: manque de soutien, stress de la promotion et bas salaires.

Dans ce contexte, la communauté des fans écoutera avec attention ce que Nemo proposera à l'Eurovision cette année. Sur Instagram, le chanteur a en tout cas fait savoir jeudi que c'était un grand honneur de revenir sur scène avec une nouvelle chanson. "Je suis vraiment excité de me produire", a-t-il déclaré en anglais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Portrait d'un enfant palestinien amputé primé au World Press Photo

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L'image de la photographe palestinienne Samar Abu Elouf est un portrait du jeune Mahmoud Ajjour, évacué à Doha après qu'une explosion lui a arraché un bras et mutilé l'autre l'année dernière (archives). (© KEYSTONE/2025 WORLD PRESS PHOTO CONTEST AND EXHIBITION)

La photo bouleversante d'un garçon palestinien de neuf ans, qui a perdu ses deux bras alors qu'il fuyait une attaque israélienne à Gaza, a remporté jeudi le premier prix du World Press Photo 2025. L'image a été publiée par le New York Times.

L'image, capturée par la photographe palestinienne Samar Abu Elouf, est un portrait du jeune Mahmoud Ajjour, évacué à Doha après qu'une explosion lui a arraché un bras et mutilé l'autre l'année dernière.

"L'une des choses les plus difficiles que la mère de Mahmoud m'ait expliquées, c'est que lorsque Mahmoud a réalisé que ses bras étaient amputés, la première phrase qu'il lui a dite a été: 'Comment vais-je pouvoir te serrer dans mes bras'", a déclaré Mme Elouf.

Originaire de Gaza, la photographe a également été évacuée en décembre 2023. Elle tire désormais le portrait de Palestiniens gravement blessés par la guerre, installés à Doha.

"C'est une photo silencieuse, qui pourtant parle très fort. Elle raconte l'histoire d'un garçon, mais aussi d'une guerre encore plus large qui impactera les générations futures", a déclaré Joumana El Zein Khoury, directrice exécutive de World Press Photo.

Le jury a salué la "forte composition et l'attention portée à la lumière" de la photo, ainsi que son sujet qui donne à réfléchir, en particulier les questions concernant l'avenir de Mahmoud.

"Rêves simples"

Le garçon apprend maintenant à jouer sur son téléphone, à écrire et à ouvrir des portes avec ses pieds, a déclaré le jury. "Mahmoud a un rêve très simple: il veut obtenir des prothèses et vivre sa vie comme n'importe quel autre enfant", ont déclaré les organisateurs du World Press Photo dans un communiqué.

Le jury a également dévoilé les deux photos finalistes. La première, intitulée "Sécheresses en Amazonie", prise par Musuk Nolte pour Panos Pictures et la Fondation Bertha, montre un homme sur le lit d'une rivière asséchée en Amazonie, transportant des provisions vers un village autrefois accessible en bateau.

La seconde, "Traversée de nuit" de John Moore pour Getty Images, montre des migrants chinois se blottissant près d'un feu pendant une averse froide après avoir franchi la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Le jury a passé au crible 59'320 photographies prises par 3778 photojournalistes pour sélectionner les 42 clichés primés dans le monde entier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Ignazio Cassis ouvrira la Journée suisse à l'Exposition universelle

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Le conseiller fédéral Ignazio Cassis se rendra au Pavillon suisse à l'Exposition universelle à Osaka (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis se rendra à l'Exposition universelle à Osaka dans le cadre d'une visite au Japon et en Chine. Il y ouvrira officiellement la Journée suisse le 22 avril, aux côtés de représentants des milieux scientifiques et économiques.

Le ministre des affaires étrangères sera en Asie du 22 au 25 avril, indique jeudi son département (DFAE) dans un communiqué. La visite vise à renforcer les liens politiques et à promouvoir les intérêts économiques de la Suisse auprès de ces deux partenaires clés.

Au Japon, l'accent sera mis sur les domaines de l'innovation, de la technologie, du commerce et de la coopération multilatérale. Après avoir ouvert la Journée suisse à l'Exposition universelle, Ignazio Cassis s'entretiendra avec son homologue japonais Takeshi Iwaya.

Les grands dossiers d'actualité internationale, comme la guerre en Ukraine et les développements sécuritaires en Asie, seront au menu des discussions. Des réunions officielles avec le ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie ainsi que celui de l'éducation, des sciences et des technologies sont aussi prévues.

75 ans de relations diplomatiques

En Chine, les échanges porteront principalement sur les relations bilatérales, les enjeux économiques et les questions géopolitiques actuelles, précise le DFAE. Ignazio Cassis rencontrera le 24 avril son homologue chinois Wang Yi. Il s'agira d'échanger sur l'actualité géopolitique et de faire le point sur la vingtaine de dialogues bilatéraux ainsi que sur les dossiers internationaux d'intérêt commun.

Le conseiller fédéral se rendra également au "China International Machine Tool Show (CIMT)" à Pékin. Il dialoguera avec les chefs d'entreprises suisses du domaine des machines-outils présents au salon. Le lendemain, il visitera l'entreprise Schindler à Shanghai. Il y rencontrera aussi les représentants de la communauté suisse.

Le DFAE rappelle que la Suisse célèbre cette année 75 ans de relations diplomatiques avec la République Populaire de Chine. La Suisse fait partie des premiers pays occidentaux à avoir reconnu cette dernière en 1950.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Weinstein demande à dormir à l'hôpital

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Harvey Weinstein lors de son procès à Manhattan mercredi. (© KEYSTONE/AP/Adam Gray)

Les avocats de l'ex-producteur roi du cinéma Harvey Weinstein, rejugé depuis mardi pour viol et agression sexuelle à New York, ont demandé au tribunal qu'il puisse dormir à l'hôpital et non en prison pendant le procès. Ils invoquent des problèmes de santé.

"Harvey Weinstein souffre d'un cancer et d'autres affections graves, mais ses médicaments sont mal administrés, voire pas du tout (...) il doit endurer des températures glaciales et ne reçoit même pas de vêtements propres" à Rikers Island, la prison de sinistre réputation où il est détenu, a dénoncé mercredi son avocat Imran Hansari dans une déclaration.

Dans un document transmis à la justice, l'avocat évoque la leucémie dont souffre l'accusé, 73 ans, mais aussi son diabète, des problèmes thyroïdiens, d'obésité, de douleurs lombaires et de sciatique. Autant de problèmes qui justifient selon lui qu'il soit en observation médicale à l'hôpital Bellevue de New York, où il a déjà été transféré en urgence ces derniers mois.

Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a retrouvé le banc des accusés mardi à New York lors d'un nouveau procès pour viol et agression sexuelle après l'annulation retentissante de sa condamnation l'année dernière.

Diminué, il assiste au procès sur une chaise roulante et ses avocats ont déjà dénoncé plusieurs fois un manque de soins en prison.

Rejugé

Harvey Weinstein doit être rejugé pour l'agression sexuelle de l'ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l'aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.

Mais en avril 2024, une cour d'appel a annulé toute la procédure au motif que le tribunal avait laissé témoigner d'autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l'ancien producteur n'était pas inculpé.

Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure pour l'instant anonyme mais témoignera sous son nom, a assuré son avocate Lindsay Goldbrum.

Harvey Weinstein, producteur d'innombrables succès du cinéma indépendant ("Sexe mensonges et vidéo", "Pulp Fiction", "Shakespeare in Love"), reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.

Mercredi, le processus de sélection du jury est toujours en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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