Économie
Le Conseil des Etats veut renforcer le rôle de la FINMA
La régulation en matière de fonds propres des grandes banques doit être revue et le rôle de la FINMA renforcé. Le Conseil des Etats a soutenu lundi toutes les mesures proposées par la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse.
La CEP a conclu que la mauvaise gestion de Credit Suisse par ses responsables est à l'origine de sa chute, pointant aussi des manquements au niveau des autorités.
"Il faut préparer la Suisse à une prochaine crise", a dit la présidente de la CEP, Isabelle Chassot (Centre/FR). Toutes les autorités doivent tirer à la même corde pour "faire face à la nouvelle situation, à savoir une seule banque systémique globale pour notre pays", UBS.
Le scénario du pire reviendra, ce n'est qu'une question de temps, a dit la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter. Il faut tirer les leçons.
Des orateurs de droite ont assuré que plusieurs instruments nécessaires pour réguler étaient déjà disponibles. A gauche, on a insisté sur la taille désormais problématique d'UBS.
FINMA à renforcer
Première mesure, la CEP veut donner plus de pouvoir à la FINMA. La surveillance de la révision des grandes banques devrait être centralisée sous l'autorité de l'Autorité de surveillance des marchés financiers. Celle-ci devrait en outre pouvoir faire efficacement appliquer ses procédures d'application de la loi.
Elle devrait pouvoir communiquer par principe sur chaque procédure à l'encontre de banques d’importance systémique. La FINMA devrait aussi pouvoir infliger des amendes à des grandes banques et leur ordonner une planification précoce des fonds propres. Le Conseil fédéral était d'accord. L'UDC a tenté en vain d'enlever le point sur les amendes.
Fonds propres
Autre mesure, l'octroi aux grandes banques d'allègements touchant aux exigences en matière de fonds propres et de liquidités doit être limité. La FINMA avait ainsi appliqué ce "filtre réglementaire" à Credit Suisse pour la première fois en 2019.
Le filtre a masqué les problèmes de CS en augmentant artificiellement ses fonds propres, a rappelé Isabelle Chassot. Il ne s'agit pas d'interdire complètement de possibles assouplissements en faveur d'une banque. Mais de tels filtres doivent être transparents, accompagnés et limités dans le temps, "ce qui n'était pas le cas pour Credit Suisse."
Sur ce point, le Conseil fédéral était moins convaincu. Il ne doit pas y avoir de contradiction avec la volonté de donner à la Finma des instruments plus solides pour surveiller les banques d'importance systémique. Une autorité de surveillance a besoin d'une marge d'appréciation pour décider tant des durcissements que des assouplissements, a relevé Karin Keller-Sutter.
La Chambre a encore soutenu quasiment à l'unanimité deux motions et six postulats couvrant divers aspects de la régulation bancaire, la gestion des risques, la BNS, la question des bonus des managers ou encore le pouvoir des actionnaires. Ces mesures se recoupent en partie avec celles que le Conseil fédéral avait proposées dans son rapport sur les banques. Le dossier passe désormais au Conseil national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Eternit: la cour suprême italienne annule la condamnation de Schmidheiny
La Cour de cassation italienne a annulé vendredi la condamnation de Stephan Schmidheiny pour homicide involontaire dans le dossier des victimes de l'amiante. L'homme d'affaires suisse avait été condamné en première instance à quatre ans de prison.
Cette peine avait été réduite à un an et huit mois de prison en appel. Le milliardaire suisse était poursuivi pour la mort d'un employé de la fabrique de Cavagnolo (Piémont) du groupe italien Eternit.
Ce verdict pourrait avoir des conséquences importantes sur les autres procès Eternit, a déploré Ezio Bonanni, président de l'Observatoire national de l'amiante et avocat de la famille de la victime, cité samedi par l'agence Ansa. Selon lui, le risque est que tout soit touché par la prescription.
Pour les défenseurs de M. Schmidheiny aussi, un nouveau procès en appel est peu probable, le cas atteignant la limite de la prescription le 25 avril prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans
Économie
L'aéroport de Heathrow à nouveau "pleinement opérationnel"
L'aéroport londonien de Heathrow est "pleinement opérationnel", a déclaré un porte-parole samedi matin. Sa fermeture en raison d'une panne d'électricité avait entrainé le chaos vendredi dans le transport aérien mondial.
Heathrow, qui est l'un des aéroports les plus fréquentés au monde, a dû fermer vendredi après une panne d'électricité provoquée par un incendie dans la nuit de jeudi à vendredi dans le poste de transformation électrique de Hayes, dans la banlieue ouest de Londres, qui dessert l'aéroport.
La police de Londres et les pompiers ont indiqué vendredi soir qu'ils ne considéraient pas cet incendie comme suspect.
La fermeture de Heathrow a entraîné des perturbations en chaîne dans le trafic aérien mondial, avec de nombreux vols supprimés ou reroutés. Les vols ont commencé à reprendre vendredi soir. Il s'agissait principalement de "vols de rapatriement" pour "les passagers qui ont été déroutés vers d'autres aéroports européens", selon l'aéroport.
Le porte-parole de Heathrow a indiqué que "des centaines" d'agents supplémentaires étaient présents samedi dans les terminaux. "Nous avons ajouté des vols au programme d'aujourd'hui", a-t-il ajouté, précisant que 10'000 passagers supplémentaires étaient attendus à l'aéroport.
Il a conseillé aux voyageurs de "vérifier auprès de leur compagnie aérienne" les dernières informations concernant leur vol. La compagnie British Airways, la plus importante à Heathrow, a indiqué s'attendre à ce que "85%" de ses vols prévus puissent circuler.
Au moins 200'000 personnes touchées
Vendredi, plus de 100'000 clients de British Airways ont été affectés par la fermeture de l'aéroport. Au total, au moins 200'000 personnes ont été touchées. Quelque 1350 avions devaient initialement atterrir ou décoller à Heathrow vendredi.
Samedi matin, le mot "chaos" barre la une de plusieurs journaux britanniques, qui se demandent comment un tel incident a pu se produire.
Le directeur de l'aéroport, Thomas Woldbye, a présenté vendredi soir ses excuses "aux nombreuses personnes dont les déplacements ont été perturbés". "Nous sommes vraiment désolés pour tous les désagréments", a-t-il dit, soulignant que cet incident "majeur" était "sans précédent".
L'aéroport dispose de plusieurs sources d'électricité pour son alimentation, ainsi que de générateurs de secours. Mais ces systèmes ne sont pas conçus pour assurer une exploitation complète de l'infrastructure, selon son opérateur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
UE: le Conseil fédéral adopte 14 mesures pour protéger les salaires
Le Conseil fédéral a adopté vendredi un train de mesures pour protéger les salaires dans le cadre du paquet avec l'UE. Les partenaires sociaux s'étaient accordés en février sur 13 d'entre elles. Une 14e protège les représentants des salariés contre les licenciements.
Toutes les parties partagent l'avis que des mesures nationales sont requises pour compléter le résultat des négociations avec l'Union européenne pour garantir la protection des salaires. En février, patronat, syndicats et cantons s'étaient mis d'accord sur plusieurs points. Ils ont aussi convenu qu'il fallait prendre des mesures complémentaires.
Depuis, des discussions ont été menées avec le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et ont permis de préciser le dispositif. Les quatorze mesures ciblent les secteurs dans lesquels il convient d’agir pour garantir le niveau de protection des salaires, en particulier la construction. Elles s’adressent en premier lieu aux entreprises de détachement provenant de l’UE.
Lorsqu'elles concernent les entreprises suisses, elles reposent sur ce qui existe déjà, ne créent pas de nouvelles contraintes majeures pour les entreprises suisses, ni ne restreignent la flexibilité du marché du travail.
Le Conseil fédéral a ajouté une 14e mesure au paquet qui avait été discuté par les partenaires sociaux. Il propose une amélioration de la protection contre le licenciement pour les représentants élus des travailleurs. Cette mesure fait partie intégrante du train de mesures visant à garantir la protection des salaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'immobilier résidentiel suisse continue de flamber
Le secteur de l'immobilier résidentiel en Suisse a poursuivi sa croissance l'année dernière, porté par la forte demande et la baisse des taux d'intérêt. Mais la poursuite de cette tendance est remise en question par les bouleversements géopolitiques actuels.
En 2024, les logements ont gagné en moyenne 2,5% en valeur sur l'ensemble du pays, après avoir quasiment stagné (+0,1%) l'exercice précédent, a indiqué vendredi le centre de recherche immobilière Cifi dans une étude. La performance de placement de ce segment a atteint 5,3% (2,9% en 2023).
L'immobilier de bureaux et commercial est quant à lui parvenu à quasiment se stabiliser, enregistrant un repli de valeur de 0,1%, après une chute de 1,5% en 2023. La performance s'est elle établie à 2,9%, après 1,4% l'année précédente.
Côté locataires, les loyers ont affiché une progression médiane de 4,5%, après +2,4% en 2023, "la plus forte hausse des loyers des 20 dernières années", ont souligné les experts du Cifi. Cette augmentation s'explique par les relèvements du taux de référence hypothécaire qui est venu se répercuter avec un décalage sur les loyers existants en 2024. Les nouveaux loyers ont également connu un net coup d'accélérateur.
Quant aux bureaux et surfaces commerciales, ils ont vu leurs loyers progresser de 2,9%, contre +2,7% en 2023.
La hausse des coûts du logement est notamment le fruit du manque de surfaces locatives disponibles. L'année dernière, le taux de vacance est resté fixé à 2,2% en moyenne nationale. Alors que Zurich (1,5%) souffre particulièrement de cette pénurie, Lausanne et Berne (toutes les deux 2,1%) se situent dans la moyenne, tandis qu'à Genève (2,3%) et Bâle (3,3%) la situation est un peu plus détendue.
Face aux chamboulements géopolitiques qui se profilent - avec la guerre commerciale lancée par Washington et les incertitudes quant à l'issue de la guerre en Ukraine - les experts du Cifi s'interrogent sur la durabilité de la tendance haussière.
La Banque nationale suisse (BNS) a certes apporté un répit sur les taux à court terme avec sa décision jeudi d'abaisser son taux directeur de 0,25 point de pourcentage à 0,25%. Mais la hausse attendue des rendements des obligations de la Confédération à dix ans signale "un accroissement des incertitudes sur le marché des capitaux quant à l'évolution économique à plus long terme".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
ConcoursIl y a 1 jour
LFM vous offre le nouveau Samsung Galaxy S25
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse doit préparer ses hôpitaux à la guerre
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Station de la Lauchernalp (VS): un employé chute d'un télésiège
-
SuisseIl y a 3 jours
Un automobiliste grièvement blessé par des tirs à Berne
-
LausanneIl y a 2 jours
Le Canton de Vaud s'est trouvé son nouveau "Monsieur Sécurité"
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Nyon (VD) lance le chantier de son nouveau complexe multisports
-
SuisseIl y a 2 jours
Episode intense de poussière du Sahara attendu vendredi en Suisse
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Un randonneur à skis se tue au Mont Dolent (VS)