Rejoignez-nous

Suisse

Le Conseil des Etats donne son feu vert à l'achat des F-35A

Publié

,

le

L'achat du jet américain F-35A sera au centre des discussions ce jeudi (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'armée doit pouvoir acheter les nouveaux avions de combat F-35A et un système de défense sol-air. Le Conseil des Etats a approuvé jeudi les crédits de plus de 9,5 milliards destinés à l'armée, dont les six milliards pour l'achat du jet américain.

Les 36 nouveaux avions de l'américain Lockheed Martin coûteront 6,035 milliards de francs. Le prix a été négocié avec le gouvernement américain et est définitif. 120 millions de francs sont nécessaires pour les mesures de construction liées aux avions.

Ces avions doivent remplacer les F/A-18 et les Tiger dont l'espérance de vie arrive à terme en 2030, a rappelé Werner Salzmann (UDC/BE) au nom de la commission. La Suisse a besoin de ces nouveaux jets et le peuple a déjà donné son accord à un achat en septembre 2020.

Le F-35A a obtenu les meilleurs résultats lors des évaluations, a souligné le Bernois. Il demande moins d'heures d'entraînement en vol. Le nombre de décollages et d'atterrissages sera divisé par deux, a précisé M. Salzmann. La consommation de kérosène et les émissions de CO2 diminueront d'un quart. C'est le seul choix qui s'imposait, a souligné Charles Juillard (Centre/JU).

Trop coûteux

La gauche a vainement tenté de mettre des bâtons dans les roues au projet. Carlo Sommaruga (PS/GE) aurait voulu renvoyer le projet au Conseil fédéral et attendre les rapports de commission et du contrôle fédéral des finances en cours. Céline Vara (Vert-e-s/NE) a rappelé qu'une initiative populaire s'oppose à cet avion et que les signatures devraient être déposées cet été.

De plus, le coût de l'avion est plus conséquent que ce qui est cité. Et de mentionner notamment le coût du kérosène. Le prix du pétrole ne cesse d'augmenter, au-delà des aléas géopolitiques, a avancé la Neuchâteloise. Par ailleurs, la Suisse devra participer aux coûts engendrés par la réparation des 845 défauts identifiés. "Un petit chiffre pour un système aussi complexe", a contré la ministre de la défense Viola Amherd.

Selon Mme Vara, le surcoût total se monte à 25 milliards sur trente ans. "Où prendrons-nous cet argent?" Et Mme Amherd de lui répondre que les Pays-Bas, qui exploitent déjà l'avion, respectent le budget prévu. "Ils n'ont pas eu de mauvaises surprises", a-t-elle argué. De plus, la Suisse ne paiera pas plus que le prix qui a été négocié, a-t-elle assuré. Au final, le crédit a été soutenu par 35 voix contre 8.

Signature des contrats

Au grand dam de la gauche, la Chambre des cantons demande que le Conseil fédéral signe les contrats avec les Etats-Unis avant l'expiration du délai de l'offre le 31 mars 2023. L'initiative "Stop F-35" n'a pas d'effet d'ajournement, a rappelé M. Salzmann.

En cas de dépassement du délai, la Suisse devra demander une nouvelle offre et cela coûtera plus cher, a souligné Mme Amherd. Par ailleurs, la Suisse perdra ses créneaux de productions et devra attendre encore plusieurs années avant d'avoir ses avions puisque d'autres pays ont déjà commandé le jet.

Daniel Jostisch (PS/ZH) a pour sa part rappelé que le Conseil fédéral lui-même avait indiqué dans son message sur l'armée qu'il attendrait une éventuelle votation sur l'initiative avant de signer les contrats avec les Etats-Unis.

Système Patriot

Cinq unités de feu du système de défense-sol air Patriot complètent le dispositif aérien. Le coût s'élève à 1,987 milliard de francs. Une enveloppe de 66 millions est nécessaire pour trois nouveaux bâtiments d'instruction et pour l'infrastructure de stockage. Les sénateurs ont unanimement dit oui.

Là aussi, le système américain a été préféré aux autres candidats. Il est efficace sur les très longues distances. Ses capteurs à longue portée améliorent aussi l'image de la situation aérienne. De plus, ce système engendre des coûts moins élevés sur toute sa durée d'utilisation.

Le système Patriot permet de couvrir de grandes régions depuis quelques positions. Il allégera également la tâche des avions de combat.

Tiger

Par 24 voix contre 18, les sénateurs se sont battus pour le maintien des 25 F-5 Tiger. "Il ne s'agit pas de n'importe quel avion", a rappelé Alex Kuprecht (UDC/SZ). "C'est l'avion de la Patrouille suisse et ainsi une figure de proue pour l'ensemble de l'armée."

Pour Mathias Zopfi (Vert-e-s/GL), cet avion de nostalgie n'est plus apte à assurer la protection de la population, argument avancé par la droite pour acquérir les F-35A. De plus, les moyens libérés par la mise hors-service des Tiger pourraient profiter à d'autres domaines. "Nous pouvons trouver de meilleures alternatives pour la Patrouille suisse."

"Une carte postale vaut-elle 20 millions de francs?", a lancé Philippe Bauer (PLR/NE). "Je préfère utiliser ces millions pour acheter du matériel et des munitions."

Les Tiger ne peuvent être utilisés que pour les entraînements ou, par beau temps, pour le service de police aérienne, a argumenté Mme Amherd.

Calendrier revu

En raison de la guerre en Ukraine et du changement de la situation du point de vue sécuritaire, le débat du Conseil des Etats a été avancé. Le National empoignera le dossier en automne. Et les éventuelles divergences seront également traitées lors de la session de septembre. Ce nouveau calendrier permet de respecter le délai des offres qui échoit au 31 mars 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lausanne

Cathédrale à Lausanne: culte de Noël avec Elisabeth Baume-Schneider

Publié

le

Pas de discours officiel ni de sujets politiques: la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI) Elisabeth Baume-Schneider (gauche) s'est prêtée au jeu d'une prédication à deux voix, avec la pasteure Line Dépraz (droite). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a participé dimanche matin à un culte traditionnel de Noël à la cathédrale de Lausanne. Elle a d'abord échangé des propos avec la pasteure lors de la liturgie avant de répondre à quelques questions du public présent.

Pas de discours officiel ni de sujets politiques: la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI) s'est prêtée au jeu d'une prédication à deux voix. Il a été question de parole et d'écoute, des valeurs auxquelles s'adossent les actes, de la relation à autrui, des raisons d'espérer malgré une actualité et un environnement sombres.

La ministre socialiste s'est exprimée à titre personnel à partir de textes bibliques choisis et lus par la pasteure Line Dépraz et quelques questions ciblées. "Nous avons abordé les thèmes de l'altérité, de l'identité et de la lumière", a confié à Keystone-ATS la pasteure depuis 2019 de la cathédrale lausannoise.

Un temps d'échange entre Mme Baume-Schneider et le public assistant au culte de Noël avait également été prévu. "L'idée était d'avoir un échange spirituel sur des valeurs plus personnelles et non pas d'aborder son bilan politique", souligne Mme Dépraz. Les questions du public étaient modérées par le journaliste Cyril Dépraz. Ce format était une première. Le culte a duré un peu plus d'une heure.

Performance lumineuse

Le culte de la nuit de Noël, le 24 décembre à 23h00, verra, lui, la participation du journaliste Arnaud Robert. Son expérience relatée dans le podcast "Mon corps électrique", confrontée au récit de la nativité, ouvrira une discussion sur les thèmes du corps, de la légèreté, du handicap et du miracle.

"Ce programme de Noël s'inscrit dans l'esprit d'ouverture que nous développons depuis plusieurs années. Il s'agit de continuer à tisser des liens entre un dialogue spirituel et des questions de société", souligne Line Dépraz.

Elle a d'ailleurs déjà accueilli plusieurs personnalités lors de ses cultes. En 2023, l'écrivain de polar Marc Voltenauer avait notamment participé à celui de Noël. Pour la pasteure, ces échanges permettent de sortir du "patois de Canaan" et d'apporter un éclairage différent.

Pour cette fin d'année, entre les deux temps forts, du 22 au 24 décembre, un partenariat avec Lumen Créations et les TopoPhoniques va permettre de présenter une performance lumineuse et sonore dans la cathédrale, via un éclairage en vidéo-mapping. Intitulée "Corps à corps", elle aborde les thèmes du corps et de la naissance de manière contemporaine, "une référence à la naissance de Jésus, incarnation de Dieu sous forme de corps humain", selon la pasteure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

L'hôtel "Momentum" ouvre ses portes dans le Lötschental sinistré

Publié

le

Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il a poussé de terre en seulement quatre mois. L'hôtel temporaire du Lötschental, baptisé "Momentum", a ouvert ses portes en fin de semaine à Lauchernalp, au-dessus de Blatten (VS). S'il ne remplacera jamais le patrimoine perdu, il vient offrir des lits supplémentaires et de nouvelles opportunités au tourisme de la vallée.

Les deux hôteliers à l'origine du projet découvrent les finitions des lieux pratiquement en même temps que les médias. Vendredi, quelques heures avant l'ouverture officielle du soir, le soleil se lève sur la vallée et vient blanchir le bois déjà clair des façades.

Lukas Kalbermatten et Esther Bellwald sont propriétaires de deux des trois établissements hôteliers engloutis lors de l'éboulement du 28 mai dernier. "Il y a beaucoup de bonheur aujourd'hui, mais aussi beaucoup de tristesse", raconte la Haut-Valaisanne dans une voix qui se met à trembler. On est là, car on a tout perdu."

Elle et sa famille possédaient l'hôtel le plus ancien de la vallée, dont l'histoire s'écrivait depuis près de 157 ans. "On peut remplacer un travail, mais pas un lieu", évoque-t-elle.

Une forme d'urgence

L'idée de "Momentum" a germé très vite après la catastrophe de ce printemps. Il s'agit du "premier bâtiment qui est (re)construit", souligne Mathias Fleischmann, chef des remontées mécaniques de Lauchernalp et de Lötschental Marketing. C'est tout un "symbole", qui crie "nous sommes encore là, attractifs et tournés vers le futur."

Pensé comme une structure temporaire, l'hôtel doit combler une partie des lits perdus à Blatten jusqu'à l'horizon 2030. "Le tourisme ne pouvait pas attendre la reconstruction du village", relève Lukas Kalbermatten. Il fallait faire quelque chose maintenant."

Avec ce nouvel établissement, 64 lits s'ouvrent aux touristes. Mais la capacité d'accueil de la vallée est tout de même réduite, seuls deux tiers des lits perdus lors de l'éboulement étant compensés aujourd'hui.

Lieu marqué par Blatten

Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental.

Une fois en haut, la coulée de boue n'échappe ni aux yeux attentifs, ni à la neige arrivée tôt cet hiver. Depuis les balcons des 19 chambres non plus.

Les imposantes montagnes - dont le petit Nesthorn - occupent le reste du panorama. "La montagne est toujours aussi belle, je ne la regarde pas avec tristesse", confie Esther Bellwald.

Sur le lit, une couverture: elle est similaire à l'objet traditionnel autrefois fabriqué à Eisten, l'un des hameaux de Blatten. Elle a servi de modèle pour choisir les couleurs du lieu, explique Lukas Kalbermatten. Le sol est rouge et bleu, et quelques traces de jaune se retrouvent ici et là.

L'heure est aux réjouissances

Pour mener à bien le projet, les hôteliers ont pu compter sur leur longue expérience. "Ce n'est jamais comme ça qu'on ouvre un hôtel, en finissant le chantier le jour de l'ouverture", glisse Esther Bellwald.

"On a par exemple pas encore reçu les terminaux pour les cartes de crédit, poursuit l'habitante de Ried, l'un des autres hameaux du village sinistré. Mais on trouve toujours un chemin."

Lukas Kalbermatten ne cache pas son "envie de travailler". Lui, Esther et l'hôtel sont prêts à accueillir les premiers clients. Ouvertes depuis près d'un mois, les réservations réalisées jusque-là sont satisfaisantes, même s'il reste quelques places pour les prochaines semaines.

Un travail d'équipe

Il aura fallu environ quatre mois pour relever ce "défi". Le projet, qui représente un investissement de près de 4,6 millions de francs, a nécessité une collaboration étroite entre les différents partenaires, relèvent les hôteliers.

À noter que les deux entrepreneurs détiennent chacun 45% du capital-actions, tandis que les remontées mécaniques de Lauchernalp en détiennent 10 %. Le projet a également bénéficié du soutien du canton du Valais à hauteur de 1 million de francs, ainsi que de celui de l’Aide suisse à la montagne à hauteur de 0,5 million de francs.

D’autres acteurs ont également été impliqués, notamment des associations hôtelières et des fournisseurs, qui ont contribué au financement sous forme de soutiens et de dons.

"Ce projet montre une fois de plus comment la population de la montagne reste soudée et fait preuve de résilience", déclare Eva Jaisli, présidente du Conseil de fondation de l'Aide suisse à la montagne. "Momentum" renvoie d'ailleurs directement à la symbolique de saisir les bons moments, relève Esther Bellwald. En physique aussi, le mot indique qu'on reste en mouvement, qu'on arrive quand même à avancer."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

La loi sur l'approvisionnement en gaz a toujours du mal à passer

Publié

le

Le nouveau projet de loi sur l'approvisionnement en gaz a du mal à passer. Vue d'une galerie avec un gazoduc de transit à Urweid près d'Innertkirchen BE. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le projet de loi sur l'approvisionnement en gaz révisé par le Conseil fédéral est largement rejeté. Parmi les cinq plus grands partis de Suisse, seul le Centre le soutient.

Selon le Conseil fédéral, les objectifs du projet sont une sécurité accrue de l'approvisionnement grâce aux gaz renouvelables et une ouverture partielle du marché avec des règles claires pour les ménages et les gros clients.

Pour le PS et les Vert-e-s, le projet de loi réglemente un "modèle de fin de vie pour l'énergie fossile" au lieu d'encourager le passage aux gaz renouvelables comme le biogaz ou l'hydrogène. Pour eux, le gaz naturel fossile doit disparaître de l'approvisionnement énergétique. Les deux partis ne veulent en outre pas d'une libéralisation globale du marché du gaz.

Pour le PLR et l'UDC, la réglementation prévue va trop loin dans le contexte d'un marché en déclin. Au lieu d'une "politique réglementaire allégée visant à éliminer des incertitudes juridiques ponctuelles", le projet "met en place une nouvelle architecture de marché et de surveillance", ce qui représente une charge supplémentaire pour les clients finaux, écrit l'UDC. Les libéraux-radicaux proposent eux des accords sectoriels au lieu d'une loi.

Seul le Centre soutient le projet. Ce parti estime que le statu quo actuel en matière d'approvisionnement en gaz est "inacceptable".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

En Valais, un élan solidaire qui rayonne pendant les Fêtes

Publié

le

Les actions solidaires se multiplient durant la période des fêtes. Ici, l'événement "Un million d'étoiles" de Caritas, qui allume des bougies en solidarité avec les personnes touchées par la pauvreté. (image d'illustration) (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Repas de Noël, collectes de produits et récoltes de dons: en période de Fêtes, la solidarité s'organise et s'intensifie. En Valais aussi, associations et bénévoles tendent la main aux personnes seules, fragilisées ou démunies. Mais les besoins sont là toute l'année.

Sur les quatre collectes annuelles de produits et de denrées alimentaires organisées par Les Restos du Coeur de Sion, celle de Noël est la plus fructueuse. "Les gens sont encore plus enclins à donner à cette période", explique à Keystone-ATS Magali Charlet, présidente de l'association sédunoise.

"Peut-être qu'ils dépensent pour les cadeaux et trouvent normal de donner un peu aux plus démunis, ou simplement, c'est une période de Fêtes qui encourage à penser à ceux qui ont moins de moyens", estime la directrice de la Croix-Rouge Valais, Isabelle Darbellay Métrailler. En cette période où la générosité est sans pareille, la récolte de fonds est essentielle.

Entre actions et récoltes de dons

L'association au logo rouge et blanc tient ainsi un stand d'emballage cadeaux à Sierre pendant dix jours jusqu'au 24 décembre. L'opération nationale "2 x Noël" vise, quant à elle, à collecter des denrées non-périssables et des produits d'hygiène corporelle pour les personnes touchées par la pauvreté. On estime que 6,4% de la population du canton, soit 19'500 personnes, comptent parmi celles-ci.

Les Restos du Coeur de Sion ne s'arrêtent pas non plus à leur collecte de dons matériels à la sortie des supermarchés. L'envoi de 55'000 flyers tout-ménages, début décembre, fait partie intégrante des différentes actions.

"Un franc investi de notre côté nous permet de récolter 7 francs de dons", se réjouit Magali Charlet. Cela représente près de la moitié des dons reçus à l'année.

Davantage de bénévoles à Noël

Mais l'engagement de la population va au-delà du soutien matériel et financier. Beaucoup profitent des instants festifs pour dédier de leur temps aux différentes actions qui s'organisent dans le canton.

Qu'est-ce qui anime les gens à s'engager? "A Noël, les gens sont très sensibles au fait que certaines personnes peuvent être seules les soirs de réveillon, avance Magali Charlet. Il y a aussi peut-être encore une valeur chrétienne" qui se glisse dans les initiatives.

En guise d'exemple, l'association Les Repas du Coeur de Martigny prévoit depuis 2021 un souper annuel le 24 décembre, reprenant une tradition ancrée dans la ville depuis près de vingt ans. L'année dernière, l'événement a accueilli près de 400 personnes, un chiffre qui augmente d'année en année, et qui comprend autant les bénévoles que les bénéficiaires.

Valeurs liées au partage

"On compte tout le monde ensemble, on n'aime pas faire de différence", souligne Jade Andrey, co-présidente de l'organisation qui rappelle aussi que, parfois, "les personnes qui s'engagent sont elles-mêmes des personnes seules ou dans le besoin, qui ont envie d'aider." Les bénévoles seront près de 85 cette année et s'attèleront en cuisine, au service du repas ou encore en tenant des ateliers pour les enfants.

"Ce qui nous tient à coeur, c'est l'idée du partage et de la solidarité de Noël, que les gens viennent sans être jugés et que l'humain soit remis au centre." La Valaisanne note d'ailleurs que les gens ont tendance à venir en famille, pour transmettre les valeurs du partage aux enfants, ou simplement pour vivre une fête moins traditionnelle.

Les Restos du Coeur de Sion ont, eux aussi, organisé un repas de Noël le 19 décembre, qui a convié plus de 80 bénéficiaires et bénévoles. Etre en contact avec les personnes aidées est essentiel, relate la présidente de l'association. "Cela permet que les actions trouvent leur sens, et que les bénévoles gardent leur motivation", poursuit Magali Charlet.

Le défi, l'engagement à long terme

Cet engouement est essentiel, notamment pour s'engager pendant plus longtemps. "Ce qui est difficile, c'est de trouver des gens disponibles régulièrement sur une longue période", regrette la directrice de la Croix-Rouge Valais. "Pour les visites aux personnes âgées par exemple, c’est souvent toutes les semaines, ce qui est assez astreignant. Mais du trop ponctuel n’aurait pas de sens, car la relation est très importante."

Les deux types d'engagement restent essentiels, s'accordent Isabelle Darbellay Métrailler et Magali Charlet. "Le bénévolat, ce n'est plus comme il y a dix ans. On n'a pas rendez-vous tous les mardis. Ça peut être très ponctuel, et ça nous aide tout autant", relève la seconde. Et les événements des Fêtes s'insèrent volontiers dans cette veine-là, en offrant un "moment hors du temps, l'espace d'une soirée", raconte Jade Andrey.

Il n'en reste que chacun peut espérer trouver à tout moment de l'année une activité "hyper gratifiante" - pour reprendre les mots de la présidente des Restos du Coeur de Sion Magali Charlet. Un moment tel qu'une collecte "booste et permet de se réconcilier avec l'humanité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

L’accord entre Uranus et la Nouvelle Lune de samedi, vous aide à sortir d’un schéma relationnel ou mental qui ne vous convient plus.

Les Sujets à la Une