Culture
Le cirque Starlight a été vendu
La dynastie Gasser a vendu son cirque Starlight. C'est le Fribourgeois Renaud Monthoux, artiste au sein du cirque depuis deux ans, qui reprend les rênes.
Du changement à la direction de Starlight. Le cirque, fondé en 1987 par la 4ème génération de la dynastie Gasser, a été vendu. C’est le Fribourgeois Renaud Monthoux qui reprend les rênes. Les raisons de cette vente: un trop plein de projets pour la famille Gasser. Elle souhaite réduire la voilure, tout en gardant six chapiteaux et son école, pour se concentrer notamment sur le spectacle donné par ses élèves au Chaplin's World lors des vacances de Pâques. Mais Heinrich Gasser, 4ème génération de la dynastie Gasser, rêve aussi de lancer un cirque de Noël à Neuchâtel. La première représentation est projetée pour 2024. Aucune motivation financière donc, selon Jocelyne Gasser, ancienne directrice du cirque, qui affirme qu'il était seulement temps de revoir les priorités.
Renaud Monthoux, lui, connaît bien le cirque Starlight. Il a déjà participé, en qualité d'artiste, à deux tournées. Il confie avoir été approché par la famille Gasser cet été. Pourquoi avoir accepté la proposition ? Sa réponse.
Toujours contemporain
Renaud Monthoux assure vouloir poursuivre dans la ligne du cirque contemporain, défendue par le cirque Starlight depuis 2002 déjà.
Un choix de coeur pour Renaud Monthoux qui est chanteur-comédien et a notamment foulé les planches au sein de comédies musicales.
Pas de changement prévu, en revanche, pour ce qui est de la tournée. Comme de coutume, la première représentation sera donnée à Porrentruy. Ce sera le 15 mars prochain. Le cirque Starlight tournera ensuite à travers la Suisse romande jusqu’au 17 juin.
Culture
Robert De Niro recevra une Palme d'or d'honneur à Cannes
Robert de Niro, acteur américain de légende ("Taxi Driver", "Les affranchis", "Le parrain 2") recevra une Palme d'or d'honneur lors de la cérémonie d'ouverture du 78e Festival de Cannes (13-24 mai), ont annoncé lundi les organisateurs.
"J'ai des sentiments très forts pour le Festival de Cannes. Surtout aujourd'hui, alors que tant de choses dans le monde nous séparent, Cannes nous rassemble. C'est comme si nous revenions à la maison", commente l'acteur de 81 ans dans un communiqué du Festival.
Quatorze ans après avoir présidé le jury en 2011, l'acteur, réalisateur et producteur sera célébré pour l'ensemble de sa carrière, marquée par des rôles devenus cultes dont une collaboration légendaire avec Martin Scorsese notamment dans "Taxi Driver", Palme d'or en 1976.
Du petit voyou au grand mafieux
"Il est des visages qui se substituent au 7e art et des répliques qui marquent la cinéphilie à jamais", souligne le communiqué du Festival, qui salue "un mythe du cinéma" dont le jeu "affleure dans la douceur d'un sourire ou la dureté d'un regard".
Révélé dans les films de Brian De Palma à la fin des années 1960, Robert De Niro entre dans l'histoire en incarnant Vito Corleone dans "Le Parrain 2e partie" de Francis Ford Coppola (1974), un rôle qui lui vaut l'Oscar du meilleur second rôle.
"Du petit voyou au grand mafieux", écrit encore le Festival, "De Niro n'aura de cesse de prêter son autorité naturelle à des figures de la mafia italo-américaine", jusqu'à en faire une de ses signatures.
Oscar du meilleur acteur pour "Raging Bull", acteur principal de deux Palmes d'or ("Taxi Driver" et "Mission"), fondateur du TriBeCa Film Festival à New York, Robert De Niro a aussi su se réinventer dans la comédie ("Mon beau-père et moi") ou des seconds rôles plus sombres ("Joker").
Il donnera une masterclass aux festivaliers le 14 mai.
Sa dernière apparition sur la Croisette remonte au printemps 2023 avec le film "Killers of the Flower Moon" de son acolyte Martin Scorsese.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les haricots "à la Bud Spencer" s'exportent
Le fils de l'acteur Bud Spencer vend des haricots selon la recette originale de son père. Ce produit a un grand succès en Italie et les boîtes de conserve à l'effigie de l'acteur de western spaghetti s'exportent désormais vers la Suisse.
La société "Bud Power", fondée en 2022 par Giuseppe Pedersoli, produit ces haricots à Rovereto (nord-est). Elle propose depuis mai dernier des haricots et des lentilles en conserve dans des boîtes estampillées avec le visage de l'acteur. Le succès a dépassé toutes les espérances dans la péninsule.
"Mon père adorait cuisiner", explique Giuseppe Pedersoli. Pour certains de leurs films, Bud Spencer et Terence Hill devaient parfois tourner "dix à quinze" fois une scène où ils mangent des haricots.
"Mon père a donc décidé de préparer les haricots comme il les aimait. C'est ainsi qu'est née la recette originale", ajoute-t-il. Les haricots Borlotti bio du Piémont sont associés à des oignons, du lard fumé et des épices.
Le succès est au rendez-vous
Le chiffre d'affaires de l'entreprise est parti en flèche. Il devrait atteindre les dix millions d'euros d'ici la fin de l'année, selon le journal Corriere della Sera. Dans quelques semaines, la société devrait mettre une bière sur le marché.
Interrogée par Keystone-ATS, l'entreprise précise qu'on peut trouver ces produits à la Coop. Les haricots se vendent depuis la fin novembre, a indiqué le distributeur bâlois. La version de base se vend en ligne et dans la plupart des supermarchés, celle avec lard uniquement en ligne, précise-t-il.
Un peu plus tôt, l'agence autrichienne APA avait rapporté que des négociations étaient en cours avec de grands groupes de distribution pour exporter ces produits vers la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche.
Vocation tardive
Bud Spencer - de son vrai nom Carlo Pedersoli - est né en 1929 à Naples. Il a onze ans lorsque sa famille déménage à Rome, où Carlo devient un excellent nageur et un brillant étudiant. Après les Jeux Olympiques de Rome en 1960 et un septième titre de champion d'Italie, il abandonne définitivement la natation.
Ce n'est que sur le tard, en 1967 - il a alors déjà 38 ans - qu'il tourne son premier western, "Dieu pardonne, moi pas", de Giuseppe Colizzi, avec déjà Mario Girotti, le futur Terence Hill. Il décide alors, en compagnie de son acolyte, de changer de nom et de s'appeler Bud Spencer, en hommage à la bière du même nom et à l'acteur Spencer Tracy.
Avec "On l'appelle Trinita" (1970), le duo obtient un net succès public qui ne se démentira plus, Bud Spencer jouant le géant au coeur d'or, le cow-boy aventurier défenseur de la veuve et de l'orphelin, qui frappe dur mais toujours avec le sourire. Il est décédé en 2016.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa
Culture
Genève: visiter les archives entre midi et deux heures
A Genève, les Archives d'Etat (AEG) invitent le public à découvrir des pièces historiques célèbres, insolites ou méconnues lors des Midis des archives entre 12h00 et 14h00. Lors de cette première édition, cinq vendredis ont été retenus pour décrypter des dates ou événements qui ont marqué l'histoire de la République. La visite est libre, gratuite et informelle.
L'équipe des AEG se tiendra à disposition du public pour contextualiser les documents exposés. Les midis des Archives ne sont pas conçus comme des rencontres savantes; ils ambitionnent plutôt de valoriser une culture partagée à l'occasion de discussions informelles, écrit le canton dans un communiqué.
La première séance le 11 avril sera consacrée à Michée Chauderon, la dernière sorcière exécutée à Genève (1652). Enquête, interrogatoires, procès-verbal de torture (estrapade), rapports médico-légaux, confessions, jugement, sentence d'exécution: différentes pièces du dossier judiciaire seront exposées, donnant la parole aux protagonistes de cette cause célèbre (prévenue, femmes accusatrices, chirurgiens, médecins, magistrats).
Le 30 mai 2025 sera dédié à l'entrée de Genève dans la Confédération (1814). Le 12 septembre 2025, les AEG évoqueront Sissi, l'impératrice assassinée sur le quai du Mont-Blanc (1898). Le 10 octobre sera voué aux vacances de patates ou de pommes de terre. Enfin, le 12 décembre célébrera l'Escalade (1602).
Les présentations se dérouleront aux Archives d'Etat de Genève, rue de l'Hôtel-de-Ville 1, à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La passion des fans LGBTQ+ pour l'Eurovision a sauvé le concours
Le Concours Eurovision (ESC) bouscule les normes et sa venue à Bâle, à la mi-mai, galvanise ses fans LGBTQ+ en Suisse alémanique surtout. Fascinée par son mélange de glamour, de kitsch et de défense des minorités, la communauté a redonné un second souffle à l'ESC.
Pour beaucoup d'homo- et de bisexuels, de personnes trans ou non binaires, l'Eurovision est davantage qu'un simple divertissement: "elle rend visibles leurs réalités de vie et les fait entrer dans les foyers les plus conservateurs", explique à Keystone-ATS Roman Heggli, secrétaire général de Pink Cross. Le concours "crée un espace pour l'esthétique queer, utilise délibérément l'exagération et l'ironie, tout en offrant une tribune aux messages qui remettent en question les normes sociétales", souligne-t-il.
De la chanteuse transgenre israélienne Dana International en 1998 à l'artiste non binaire suisse Nemo l'an dernier, en passant par la Serbe Marija Serifovic (2007), le St-Gallois Michael von der Heide (2010), la drag queen autrichienne Conchita Wurst (en 2014), le Néerlandais Duncan Laurence (2019) ou le Britannique Olly Alexander (2024), la liste des participants et des vainqueurs "queer" (à l'identité sexuelle ou de genre minoritaire) est longue depuis la fin des années 1990.
Ces artistes ont lancé notamment le débat sur les droits des personnes trans et la non-binarité en Europe et ont marqué l'évolution sociétale de leur empreinte, observe Roman Heggli.
Le déclic en 1998 avec Dana International
La victoire de Dana International a servi de déclencheur. Elle constitue aussi le souvenir le plus marquant de Thomas, un Genevois d'origine alsacienne, grand fan du Concours Eurovision. Il a assisté au show en 2011 à Düsseldorf (D) puis en 2012 à Bakou. Le jeune quinquagénaire regardait déjà l'émission à la télévision en famille au début des années 1980.
Pour Thomas, l'engouement de la communauté pour l'ESC est évident: "Il y a toujours eu des artistes LGBT ou appréciés des gays à l'Eurovision et le public gay est un public fidèle." Même en Azerbaïdjan, un pays peu réputé pour son soutien à la cause homosexuelle, les fans gays n'ont ressenti aucune hostilité, témoigne-t-il.
"Comme à Mykonos"
Une autre raison de cet enthousiasme est l'absence d'animosité entre les fans et le contact facile qu'ils entretiennent. "Sur place, les applications de rencontres 'chauffent', parfois même au contact de certains artistes!", rigole Thomas.
Se rendre dans une ville hôte de l'Eurovision ressemble un peu à des vacances à Mykonos ou à Sitges, confirme le Zurichois David. "La densité de gays y est si évidente qu'il est impossible d'y échapper, surtout dans l'arène et dans les clubs."
David a assisté au concours à Vienne en 2015, à Lisbonne en 2018 et à Turin en 2022. Il a même fait partie, à deux reprises, du jury international de fans qui évalue la sélection autrichienne et il sera de la partie à Bâle, évidemment. Depuis ses premiers souvenirs, en 1997, la passion de ce jeune quadra grandit sans cesse.
La communauté gay a "sauvé" l'ESC
Pour le commentateur du show pour la RTS, Jean-Marc Richard, la communauté gay a "sauvé" l'Eurovision au tournant du siècle à travers son enthousiasme, alors que le concours était menacé de disparition. Elle s'y est sentie intégrée et y célèbre, depuis, la diversité qu'elle lui a elle-même insufflée.
L'Eurovision est-elle donc devenue un phénomène queer boudé par les hétéros? David émet une nuance: "Je constate beaucoup d'intérêt pour l'ESC dans mon environnement professionnel et familial, mais aussi un fossé entre hommes et femmes hétérosexuels. Ces dernières s'y intéressent bien plus qu'eux."
Roman Heggli, de Pink Cross, explique: "Beaucoup de gays suivent l'ESC avec passion et organisent des fêtes privées à cette occasion. Les hétéros regardent le concours en passant ou avec une distance ironique."
La passion n'échappe pas au Röstigraben
En choisissant Bâle comme ville hôte de l'édition 2025, la SSR a mis le doigt sur un fossé peut-être bien plus grand que celui de l'orientation sexuelle: le Röstigraben. Elle avait alors invoqué notamment que l'enthousiasme était plus évident Outre-Sarine.
Le Genevois Thomas, qui a vécu à Bâle dans le passé, confirme: "Nous faisions alors une fête chaque année, chez l'un ou chez l'autre. Côté romand, il n'y a que peu de monde qui est motivé pour en faire une soirée festive!" Certains amis genevois de Thomas, au sein de la communauté, n'ont aucune idée des participants ou de l'artiste vainqueur l'an dernier.
Selon lui, l'Eurovision a encore une image ringarde dans la francophonie. Pour Thomas, cette connotation est due au fait que, depuis les années 1980, la France envoie peu de candidats de qualité.
Jean-Marc Richard explique le relatif désintérêt romand par le fait que la Suisse désigne plutôt rarement des candidats francophones. "On s'est souvent senti moins concerné et on est resté sur une vieille image ringarde de l'Eurovision", analyse-t-il. De plus, les Alémaniques sont plus anglophiles, davantage bercés par la pop commerciale. Or, la grande majorité des chansons de l'ESC sont interprétées en anglais.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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