Économie
Le chômage devrait reculer en Suisse cette année (KOF)
Les économistes sondés par le KOF se montrent davantage optimistes quant à la croissance et au chômage en Suisse cette année. L'inflation devrait encore rester à un haut niveau.
Les experts tablent sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) réel de 0,8% en 2023, contre 0,7% en décembre dernier. L'année prochaine comme dans cinq ans, il devrait atteindre 1,6%, souligne lundi le consensus KOF.
Les investissements devraient être plus importants qu'attendu, avec une augmentation de 1,6% au lieu de 1,1%, portés par les équipements. En revanche, ceux dans la construction devraient baisser de 0,8% en moyenne. Le consensus est davantage confiant pour les exportations réelles, revues à la hausse pour l'année en cours à 3,1% après 2,8%. L'an prochain, il table sur 3,6%.
Les économistes interrogés par l'institut de recherche économique de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) misent désormais sur un taux de chômage de 2,1% en 2023 et de 2,2% dans cinq ans, contre respectivement 2,4% et 2,5% lors du relevé de décembre. A long terme, la prévision s'établit à 2,2%, soit le niveau le plus bas depuis l'introduction de ce point en 2014. L'an dernier, le taux de chômage s'était établi à 2,2%.
Cette année encore, l'inflation devrait rester hors du cadre que s'est fixé la Banque nationale suisse (BNS). Elle est ainsi attendue à 2,4% en 2023 par les experts sondés par le KOF. En revanche, elle devrait se rétracter à 1,3% en 2024. A long terme, elle devrait se fixer à 1,1%, soit dans la moyenne des attentes des années 2015 à 2019.
En 2022, le renchérissement annuel moyen a grimpé à 2,8%, après 0,6% en 2021.
La majorité des participants s'attend à une hausse des taux d'intérêt à court et long terme au cours de l'année prochaine. Le taux d'intérêt au comptant à dix ans calculé par la Confédération est escompté à 1,69% dans les trois mois et à 1,82% dans les douze mois, après 1,21% et 1,44% au dernier pointage.
Quant au taux de change, le franc devrait rester stable face à l'euro, à savoir 0,99 CHF/EUR dans les trois et douze prochains mois.
Quinze économistes ont participé au sondage réalisé avant le relèvement du taux directeur à 1,5% par la Banque nationale suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Egalité: Simonetta Sommaruga s'inquiète d'un retour en arrière
L'ancienne conseillère fédérale Simonetta Sommaruga met en garde samedi dans la presse contre un recul de l'égalité en Suisse. La réduction des programmes de diversité fait partie d'un "retour de bâton politique qui ne s'arrête pas aux portes de notre pays", dit-elle.
De plus en plus de politiciens ne se contentent pas seulement de freiner l'avancée de l'égalité, mais veulent aussi la faire reculer, remarque Mme Sommaruga dans les journaux alémaniques du groupe commercial Tamedia. "Ce phénomène est lié à des hommes qui ont peur de perdre leur place et se tournent vers des stéréotypes de rôle dépassés plutôt que d'affronter les changements de société".
L'ancienne ministre socialiste (2010-2022) pointe également l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. Le fait que plus de la moitié des entreprises ne respectent pas l'obligation légale d'effectuer une analyse est "préoccupant", ajoute-t-elle. "Dans un État de droit, on devrait s'attendre à ce que les gens respectent la loi, même s'ils ne l'aiment pas".
Selon elle, ce n'est pas loi qui est un "tigre de papier", mais cette situation est le symptôme d'un problème plus profond dans la société. "Si les femmes gagnent moins d'argent simplement parce qu'elles sont des femmes, c'est finalement une dévaluation de la femme".
Cette idée est aussi un terreau fertile pour les violences contre les femmes, poursuit la Bernoise. Depuis le début de l'année, une femme a été tuée par son partenaire ou un membre masculin de sa famille chaque semaine, note-t-elle. "C'est de la folie!"
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Trump voit les Etats-Unis en "pionniers" des cryptomonnaies
Le président américain Donald Trump a promis vendredi d'ouvrir le terrain aux monnaies numériques à l'issue d'une réunion à la Maison-Blanche avec des acteurs du secteur. "Nous nous sentons comme des pionniers", a-t-il lancé.
"C'est une opportunité énorme pour la croissance économique et l'innovation dans notre secteur financier", a ajouté le président des Etats-Unis.
Opposé de longue date aux cryptomonnaies, Donald Trump a fait volte-face durant la dernière campagne présidentielle, au point de s'ériger en défenseur de cette industrie. Le milieu le lui a bien rendu, contribuant à hauteur de plus de 100 millions de dollars à sa campagne victorieuse.
Dès son arrivée aux commandes de l'exécutif, Donald Trump a nommé à la tête de l'autorité de régulation des marchés financiers, la SEC, Paul Atkins, un partisan de ces actifs financiers d'un nouveau genre.
Sous sa direction, la SEC a déjà abandonné les poursuites judiciaires contre de grands noms, comme par exemple les plateformes d'échange Coinbase et Kraken.
Une "réserve stratégique"
Jeudi soir, Donald Trump a enfoncé le clou en signant un décret qui institue une "réserve stratégique" alimentée par quelque 200'000 bitcoins saisis par la justice américaine dans des affaires civiles et pénales.
A cette occasion, le conseiller à l'intelligence artificielle (IA) et aux cryptomonnaies David Sacks a comparé ce nouveau fonds public, dont la valeur atteindra environ 17,5 milliards de dollars au cours actuel, aux réserves d'or américaines.
Questionné quant à la volatilité chronique du cours du bitcoin, David Sacks a estimé qu'en stockant ses actifs sur la durée, le gouvernement se préserverait des fluctuations de la devise à court terme.
Vendredi, une dizaine de dirigeants et investisseurs se sont réunis avec les membres du groupe de travail présidentiel sur les actifs numériques, présidé par David Sacks. "Nous allons positionner les Etats-Unis en meneur de la stratégie des actifs numériques", a commenté vendredi le secrétaire au trésor, Scott Bessent, présent lors de la réunion.
Des critiques reprochent à Donald Trump d'avoir endossé la cause des monnaies numériques pour des raisons financières. Outre les contributions à sa campagne, il s'est associé à une nouvelle plateforme d'échanges, World Liberty Financial, puis a lancé, à la mi-janvier, sa propre devise électronique, le Trump.
Selon le Financial Times, cette nouvelle devise, dont le cours s'est effondré de plus de 80% depuis son pic janvier, lui a déjà rapporté 350 millions de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Suisse assouplit certaines sanctions contre la Syrie
La Suisse assouplit certaines sanctions à l'encontre de la Syrie, en ce qui concerne les secteurs bancaire, de l'énergie et des transports. S'associant à l'Union européenne, le Conseil fédéral en a décidé ainsi vendredi en raison du changement de gouvernement à Damas.
La levée de ces mesures s'inscrit dans les efforts déployés pour soutenir une transition politique paisible et ordonnée dans le pays, indique le gouvernement dans un communiqué. Les autres décisions, comme des sanctions financières et commerciales, ne sont pas concernées. Les assouplissements adoptés ne conduiront pas non plus à un dégel des avoirs et des ressources économiques.
Le Conseil fédéral rappelle avoir arrêté ses premières sanctions à l'encontre de la Syrie en mai 2011, en raison de la répression violente exercée par l'armée et les forces de sécurité syriennes à l'encontre de la population civile. Il a par la suite adapté plusieurs fois l'ordonnance ad hoc, suivant les décisions de l'UE.
La décision entre en vigueur vendredi à 18h00.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Aide fédérale au secteur de la sidérurgie depuis le 1er janvier
Les entreprises sidérurgiques d'importance stratégique peuvent bénéficier d'une aide d'Etat depuis le 1er janvier. Le Conseil fédéral a fixé vendredi l'entrée en vigueur avec effet rétroactif de ce soutien transitoire d'une durée de quatre ans.
Alors que les producteurs de fer, d’acier et d’aluminium d’importance stratégique faisaient face à des défis en raison des prix élevés de l'énergie, le Parlement a voté une loi urgente en décembre dernier. Quatre entreprises sont concernées: Stahl Gerlafingen (SO), Swiss Steel (LU), Novelis (VS) et Constellium (VS).
Jusqu'à fin 2028, elles bénéficieront d'un rabais sur les taxes pour l'utilisation du réseau électrique. Les taxes seront réduites de 50% la première année, de 37,5% la deuxième année, de 25% la troisième année et de 12,5% la quatrième année. Les coûts se montent à quelque 37 millions de francs.
Ces entreprises doivent respecter plusieurs exigences. Il leur est notamment interdit de verser des rémunérations variables aux membres de la direction et du conseil d'administration.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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