Suisse
L'accord avec l'Indonésie néfaste pour la planète et l'économie
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/01/brf016-1-1000x600.jpg&description=L'accord avec l'Indonésie néfaste pour la planète et l'économie', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'accord de libre-échange conclu entre l'AELE et Jakarta constitue une menace tant pour la planète que pour les paysans de Suisse et d'Indonésie. Le comité référendaire a lancé lundi sa campagne en vue de la votation le 7 mars prochain.
Selon le comité référendaire, l'accord même assorti de conditions sur la production d'huile de palme ne mettra pas fin à la destruction des forêts tropicales, aux nuisances pour la biodiversité et à la mise en danger des populations locales.
Cet accord multipliera au contraire les échanges au mépris total de l’économie locale, de l’environnement et des ressources, a déclaré Willy Cretegny, vigneron bio à Satigny (GE) en conférence de presse à Berne. Or la Confédération souhaiterait conclure d’autres partenariats économiques dans les années à venir avec la Malaisie, le MERCOSUR et les Etats-Unis.
"Tous ces accords augmentent notre dépendance aux circuits longs de production et de distribution", estime le comité opposé à l'accord. Ce référendum constitue donc un premier frein face à une économie mondialisée qui ne sert que les intérêts de ses plus gros acteurs et qui met en concurrence les peuples d’un bout à l’autre de la planète.
Certificats insuffisants
L’huile de palme est un produit emblématique de cette politique de libre-échange. Au vu des fortes réticences tant des milieux environnementaux que des milieux agricoles, le Conseil fédéral a prévu des contingents sur les importations de ce produit dont les droits de douane seront réduits.
L'ordonnance d'application, actuellement en consultation, contient également des garde-fous. Pour bénéficier des taux préférentiels, les importateurs devront apporter la preuve qu'ils respectent des objectifs de durabilité. Ils devront se munir d'un certificat de traçabilité.
Le comité référendaire a répété lundi que les critères de durabilité n'étaient à son avis pas à la hauteur. La norme d'importation RSPO Segregated prévue entre autres par le gouvernement n’offre pas de garanties suffisantes: trois quarts des plantations de palmiers à huile certifiées RSPO en Indonésie sont situées sur d'anciennes zones forestières.
Comme la RSPO n'exige pas que la déforestation passée soit prise en compte, cela signifie que toute terre déboisée "aujourd'hui" peut être certifiée comme une plantation durable "demain" - dans une boucle sans fin de certification vide de sens, a critiqué Julia Küng, coprésidente des jeunes Verts suisses.
Contrôles pas convaincants
Nicolas Walder (Verts/GE) a également dénoncé des mécanismes de contrôles insuffisants. Le contrôle pourra uniquement être confié à un comité mixte sans aucun pouvoir. Car le volet de la durabilité est spécifiquement exclu de la compétence d'arbitrage prévue dans cet accord, a-t-il déclaré. "L'huile de palme durable n'existe pas", a résumé Ronja Jansen, présidente des jeunesses socialistes suisses.
Cet accord met aussi la pression sur l'agriculture suisse. L'huile de palme entre en concurrence directe avec la production nationale, selon Jelena Filipovic, co-présidente d’Agriculture du Futur. Avec la réduction tarifaire moyenne de 35%, le prix du kilo d'huile de palme passera à 2,02 francs, contre 2,60 pour un kilo d'huile de colza et de tournesol, a-t-elle illustré.
Les petits exploitants agricoles en Indonésie sont aussi les grands perdants du boom de l'huile de palme, a rappelé le conseiller national Denis de la Reussille (POP/NE). L'expansion de cette production conduit à une économie agricole tendant vers la monoculture qui contraint les paysans à devoir acheter leurs aliments de base qu'ils ne produisent plus.
Large coalition
"Cet accord de libre-échange creusera enfin les inégalités entre nos deux pays: d’un côté la Suisse qui exporte des produits créateurs d’emplois à haute valeur ajoutée et de l’autre l’Indonésie exportant majoritairement des produits agricoles et des textiles, synonymes d’emplois peu qualifiés", selon Nicolas Walder.
Le référendum contre l'accord entre l'AELE et l'Indonésie est soutenu par une cinquantaine d'organisations de la société civile, organisations non gouvernementales, associations paysannes, environnementales, syndicales, partis politiques, de défense des droits humains et du commerce équitable. Le comité compte sur un budget de campagne de 120'000 francs.
Lausanne
Au musée, le dernier chapitre des loups vaudois
Ici convergent les loups morts, accidentés ou tirés sur sol vaudois. A l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, certains animaux sont destinés à être empaillés, et tous font l'objet d'une récolte de données. Chaque individu vient ainsi enrichir les collections scientifiques de l'institution.
"M236" et ses panneaux explicatifs trônent depuis un peu moins de deux ans dans les allées du Palais de Rumine non loin du tigre de Sibérie et de l'ours polaire. "Il louche, ce loup", remarque en souriant le taxidermiste du musée André Keiser, au moment d'évoquer les grands canidés accueillis entre ces murs. "Mais ça gêne peu de monde, la vitrine a du succès."
Le jeune mâle de 11 mois, issu d'une portée de cinq louveteaux nés au Marchairuz en 2021, a été abattu par un tir de régulation en mars de l'année suivante. Et il fait partie des loups qui ont été naturalisés - ou "empaillés" selon les pratiques d'autrefois - dans la capitale vaudoise durant les trois dernières années.
Dans un coin de l'atelier, qui jouxte l'entrée principale du bâtiment, un loup est couché sur son plateau de bois. Il s'agit de "Gros Pépère", le mâle reproducteur (M95) de la meute du Marchairuz. Ou, autrement dit, du père de M236, qui se trouve dans les salles d'exposition à l'étage. Plus loin, un autre loup: debout, cette fois, dans une position de "silhouette".
Les autres bêtes se dérobent. Plusieurs sont encore dans le congélateur.
Art de la conservation
"Nous n'avons pas le temps de tout taxidermiser", explique l'artisan, dont le métier tend à disparaître en Suisse. Car pour naturaliser l'animal d'une quarantaine de kilos, il faut compter entre deux mois et un an, entre le moment où le corps est réceptionné et celui où il est transformé.
Le résultat est l'affaire de quatre mains. André Keiser et son apprentie Céline Mouillé oeuvrent sur les spécimens qu'ils reçoivent, entre écorchage, tannage, montage et séchage. La partie la plus délicate? Les yeux, assurément, répond le taxidermiste.
Des yeux qui ne sont pas ceux d'origine, mais bien artificiels, comme le sont la plupart des éléments de la maquette finale. La mâchoire est trop fragile, la langue ne se garde pas et le squelette peut être prélevé pour être étudié. Seule la peau est réellement conservée.
Depuis le travail réalisé sur M236 - "le loup avec l'oeil qui part aux fraises" -, les deux naturalistes "sont montés en puissance". Techniques traditionnelles se mêlent aux plus récentes et forgent cet art d'apprêter et de conserver. Un animal taxidermisé aujourd'hui "est fait pour durer", rappelle celui qui travaille pour l'institution muséale depuis plus de 35 ans.
"Une avalanche de loups"
L'accord tacite qui existe avec la Direction générale de l'environnement (DGE) du Canton de Vaud "fait que l'on est prioritaire pour récupérer les carcasses" des animaux accidentés ou régulés sur le territoire, détaille Olivier Glaizot, conservateur en chef du Département de zoologie du Naturéum. Au moment de l'établir il y a près de trois ans, le Muséum cantonal des sciences naturelles recevait entre un et deux "Canis lupus" par année.
Depuis, "l'effet Albert Rösti" se fait sentir, constate le biologiste. L'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la chasse révisée en 2023, qui autorise le tir de meutes entières, a provoqué "une avalanche de loups".
Selon un tempo qui est parfois difficile à déterminer, puisque les dépouilles transitent généralement par plusieurs endroits avant de se retrouver au musée. Elles passent par Berne et son Centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) afin d'être analysées, autopsiées et identifiées, relate le chercheur. Avant d'être, le plus souvent, renvoyées au service cantonal compétent.
Retracer le fil de l'histoire
Une fois à Lausanne, la mission est différente. Chaque vertébré qui passe les portes du musée intègre aussi ses collections scientifiques, fait savoir André Keiser. Prélever du matériel génétique sur l'animal, en l'occurrence un morceau de muscle, est partie intégrante du travail du taxidermiste. Les échantillons récoltés constituent une base de données centralisées, qui est mise à disposition de la recherche.
Il s'agit aussi de garder une trace "de ce qui est mythique dans le canton, à l'image du loup, mais aussi du chat sauvage ou du lynx", complète Olivier Glaizot. A terme, la volonté est de taxidermiser une meute entière, relève le conservateur en chef du Département de zoologie. "Mais on veut prendre le temps, surtout qu'on fait de la récupération, et aucunement des commandes de bêtes", continue-t-il.
Un sujet sensible
Parfois mal compris, le travail réalisé par l'institution se fait à la fois en marge et à travers les immenses débats politiques qui entourent le loup. "L'une des questions est de savoir si les musées devraient prendre position sur le sujet, ou simplement exposer les faits", évalue Olivier Glaizot.
"Ce sont de très belles bêtes. Une fois qu'on a la dépouille sur la table, on travaille de manière respectueuse", assure de son côté André Keiser. Le taxidermiste ne cache d'ailleurs pas la "forme d'émotion" qui se fait sentir à l'idée que Gros Pépère repose sur sa table, plutôt que de gambader dans le Jura vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.
"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.
Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Genève peut profiter des économies à l'ONU, dit sa présidente
Les mesures d'austérité de l'ONU ne menacent pas la Genève internationale, estime la présidente de l'assemblée générale des Nations unies, Annalena Baerbock. "Genève est un carrefour de la diplomatie multilatérale et n'est pas en danger en tant que site".
Des villes comme Genève, Bonn ou Nairobi peuvent même profiter des mesures d'économie, ajoute l'ancienne ministre allemande des affaires étrangères dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. "New York est un endroit très cher. C'est pourquoi nous réfléchissons aux sites que nous pourrions délocaliser. La Suisse n'est pas vraiment bon marché, mais elle est tout de même très attractive".
Pour Mme Baerbock, les coupes dans l'aide au développement sont une erreur fatale. "Chaque réduction de l'aide au développement est une balle tirée dans son propre pied. Davantage de crises et de conflits augmentent la pression migratoire", indique-t-elle, soulignant que la coopération internationale est, in fine, profitable à tout le monde.
Mais le "plus grand danger pour la sécurité de notre siècle" est le réchauffement climatique, affirme l'ancienne élue écologiste. Avec l'ensevelissement du village de Blatten (VS) suite à l'effondrement d'un glacier à la fin mai, "le changement climatique n'est plus seulement une notion abstraite, mais est devenu très concret", estime-t-elle. "Si nous ne maîtrisons pas la crise climatique, nous verrons malheureusement partout des catastrophes comme celle de Blatten".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le WWF désigne les gagnants et perdants 2025 du règne animal
Malgré certains succès en matière de protection des espèces, le bilan global pour le monde animal reste négatif. Même la Suisse n’est pas un exemple à suivre, écrit le WWF, à l’occasion de la publication de sa liste des gagnants et perdants du règne animal en 2025.
LES PERDANTS EN SUISSE
MARMOTTE: au rang des perdants, le WWF cite la marmotte des Alpes, qui dépend d’une épaisse couche de neige pour isoler ses terriers. Lors des hivers pauvres en neige, comme récemment, les galeries se refroidissent et de nombreux animaux ne survivent pas à l’hibernation. Avec le réchauffement climatique, les conditions pour les marmottes deviennent de plus en plus incertaines.
LIEVRE: Le lièvre, autrefois largement répandu, est aujourd’hui rare. Dans certaines régions du Plateau, le lièvre a complètement disparu en raison du manque d’habitats adaptés, selon le WWF.
GAMMARES: Les gammares d’eau douce, une sorte de petite crevette, sont très sensibles aux pesticides dans l’eau et disparaissent petit à petit des ruisseaux. Selon le WWF, en renonçant à fixer une valeur limite pour le deltaméthrine - un insecticide pyréthrinoïde synthétique puissant - dans les eaux, le Conseil fédéral a manqué l’occasion d’améliorer leurs chances de survie.
LYNX: Le lynx, autrefois éteint en Suisse, a été réintroduit à partir de 1971 et compte aujourd’hui plus de 300 individus, la plus grande population d’Europe de l’Ouest. Pourtant, le WWF classe l’espèce parmi les perdants: les populations sont mal connectées, génétiquement appauvries et menacées par la consanguinité. Sans meilleure connexion entre les populations, les succès passés risquent d’être perdus.
LES GAGNANTS EN SUISSE
CHACAL DORÉ: Parmi les gagnants, le WWF cite le chacal doré. Le premier spécimen a été observé en Suisse en 2011, et depuis 2016, les observations sont régulières dans plusieurs cantons. Ce n'est probablement qu’une question de temps avant que des jeunes chacals naissent en Suisse.
HIBOU PETIT-DUC: Le hibou petit-duc avait presque disparu de Suisse. Aujourd’hui, la situation a changé: en 2025, 161 territoires de hiboux ont été recensés, un nombre jamais atteint depuis des décennies.
BISON: Enfin, des naissances de bison d’Europe à l’état sauvage ont à nouveau été observées dans les Carpates roumaines en 2025. Pour le WWF, c’est un signal fort que les programmes de réintroduction fonctionnent. En Suisse également, un projet vise à ramener ces animaux disparus depuis 1000 ans, mais pour l’instant, les bisons suisses vivent encore dans un enclos dans le Jura soleurois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 6 heures
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
-
VaudIl y a 3 jours
La jeune piétonne percutée à Orbe (VD) est décédée
-
InternationalIl y a 3 jours
Le Nigeria évoque d'autres frappes lors d'opérations avec les USA
-
CultureIl y a 2 jours
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
-
LausanneIl y a 2 jours
Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires
-
InternationalIl y a 3 jours
Zelensky a parlé avec les émissaires américains Witkoff et Kushner
-
SuisseIl y a 2 jours
Nez Rouge ramène 9100 personnes à bon port
-
InternationalIl y a 2 jours
Ukraine: large soutien à Zelensky avant sa rencontre avec Trump



Notification automatique: L'accord avec Jakarta encourage un "commerce équitable" | LFM la radio