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Suisse

La Suisse ne peut pas rester neutre, selon l'ambassadrice d'Ukraine

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Iryna Venediktova est ambassadrice d'Ukraine en Suisse depuis la fin 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA AFP POOL/LUDOVIC MARIN / POOL)

La Suisse ne peut pas être neutre face à la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, estime l'ambassadrice d'Ukraine en Suisse Iryna Venediktova. "Il s'agit de défendre l'ordre juridique international et les droits de l'homme", lâche-t-elle.

"Le principe suisse de neutralité repose sur des accords conclus au cours des siècles passés", déclare Mme Venediktova dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Mais avec l'établissement du droit international public après la seconde guerre mondiale, la situation a fondamentalement changé". L'attaque est illégale, la défense est légale, dit-elle. "Les autres pays devraient aider le pays attaqué à conserver sa souveraineté".

L'ambassadrice respecte toutefois la neutralité suisse. "Mais s'il vous plaît, laissez les autres pays envoyer en Ukraine leurs armes fabriquées en Suisse". Elle appelle à modifier rapidement la loi sur la réexportation des armes fabriquées en Suisse, actuellement en discussion au Parlement.

La situation actuelle est différente de celle d'il y a un an, indique Mme Venediktova. "Compte tenu du fait que la guerre se poursuit, nous sommes tributaires d'un large soutien de la communauté internationale". Elle ajoute que l'aide livrée par la Suisse est précieuse, de même que le soutien pour le déminage. "La solidarité est grande. Cela me touche".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

La guerre commerciale sème le désarroi sur les marchés mondiaux

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"Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale et aucune des deux nations ne semble prête à céder", note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers deHargreaves Lansdown. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le vent de panique est de retour sur les marchés mondiaux mercredi, alors que Chine et Etats-Unis s'enfoncent dans une guerre commerciale de plus en plus intense, Pékin ayant riposté aux surtaxes américaines colossales qui lui sont imposées.

En Europe, vers 11H30 GMT, la Bourse de Paris dévissait de 3,73%, Francfort de 3,53%, peu après avoir perdu plus de 4% La Bourse de Londres dévissait de 3,29% et Milan de 3,35% et la Bourse suisse de 7,40%.

Les places européennes accélèrent leurs pertes après que la Chine a annoncé mercredi qu'elle va porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu.

A Wall Street, les contrats à terme des principaux indices laissaient présager d'une ouverture dans le rouge.

Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi matin à des dizaines de partenaires commerciaux une nouvelle salve de droits de douane à l'importation, dont un taux monumental pour la Chine.

La Maison Blanche a rendu public un décret présidentiel "amendé" faisant grimper de "34%" à "84%" la taxation qui sera perçue par Washington sur les importations en provenance de Pékin. Cela porte à 104% le taux total imposé à la Chine depuis 04H00 GMT.

"Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale, et aucune des deux nations ne semble prête à céder", note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers, Hargreaves Lansdown. "Le monde attend de savoir quel côté pliera en premier."

La Bourse de Taïwan a clôturé en chute de 5,8%, et Tokyo de 3,93%. La situation est plus nuancée en Chine, avec l'indice Hang Seng à Hong Kong a terminé en hausse de 0,68%,l'indice composite de Shanghai a gagné 1,31% et celui de Shenzhen 1,22%, soutenus par les banques et firmes d'investissements étatiques aiguillonnées par Pékin.

Les prix du pétrole n'échappent pas à la tourmente, les deux références mondiales chutant de plus de 20% depuis le début du mois, évoluant désormais à leur plus bas niveau en plus de quatre ans.

Vers 11H30 GMT, le Brent de la mer du Nord dévissait de 6,54% à 58,71 dollars le baril, quand son équivalent américain, le WTI plongeait de 6,84% à 55,50 dollars le baril, tous deux sous la barre des 60 dollars.

Cela reflète "le scepticisme quant à une désescalade à court terme", note John Plassard, de Mirabaud.

Ventes paniques sur le marché de la dette

La volatilité extrême et la nervosité se sont aussi emparées du marché des obligations d'Etat, ces morceaux de dettes d'un pays avec différents horizons de remboursement, qui connaissent "une vente massive incroyable", souligne Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son taux va baisser. Ils cherchent en revanche à être mieux rémunérés lorsqu'ils jugent la dette d'un Etat plus risquée.

Aux Etats-Unis, le rendement à 10 ans des bons du Trésor a grimpé à 4,37% vers 11H30 GMT, contre 4,29% mardi en clôture. Le taux d'emprunt des bons du Trésor britanniques à 30 ans a quant à lui touché mercredi un plus haut depuis 1998.

Bal des valeurs refuges

Ces derniers jours, les obligations d'Etat étaient plébiscitées car perçues comme plus sûres avec un rendement garanti pour les investisseurs. Mais les récents "mouvements suggèrent que certaines positions sont abandonnées pour couvrir des pertes ailleurs sur les marchés", estime Susannah Streeter.

Le même phénomène avait été observé pour l'or, considéré comme la valeur refuge par excellence en temps de crise, qui avait décroché de son sommet historique atteint début avril, les investisseurs ayant été contraints de vendre pour essuyer leurs pertes ailleurs.

Face au chaos de la guerre commerciale, les achats d'or reprenaient toutefois mercredi, l'once d'or gagnant 2,23% à 3.049,84 dollars vers 11H30 GMT.

En parallèle, le dollar subit les craintes de récession. La devise nipponne, considérée comme une valeur refuge, prenait 1,02% face au billet vert, à 144,78 yens pour un dollar.

La santé pourrait être ciblée

Le secteur pharmaceutique, au deuxième rang du commerce mondial après l'électronique, échappe pour l'heure aux surtaxes, mais Donald Trump promet "très bientôt" des droits de douane sur les produits pharmaceutiques.

A la Bourse de Londres, les laboratoires AstraZeneca et GSK plongeaient respectivement de 6,43% et de 6,60%. A Francfort, Fresenius cède 6,07%.

A la Bourse suisse, Novartis dégringolait de 7,22% et Roche de 6,56%. A Paris, le français Sanofi dévissait de 7,07% et le groupe franco-autrichien Valneva de 5,63% vers 11H30 GMT.

Le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu notamment pour son traitement anti-obésité Wegovy, chutait quant à lui de 6,51% à la Bourse de Copenhague.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

L'Opéra de Lausanne dévoile une saison 2025/2026 éclectique

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Claude Cortese, directeur de l'Opéra de Lausanne, a présenté mercredi le programme de sa deuxième saison à la tête de l'institution (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Opéra de Lausanne lèvera 43 fois le rideau pour sa saison 2025/2026. Le directeur Claude Cortese a dévoilé mercredi les contours de sa deuxième saison: dix productions, dont six opéras, un ballet, un concert, un récital et un spectacle pour jeune public.

"Ma deuxième saison est à nouveau marquée du sceau de l'éclectisme et de la curiosité. Je suis déterminé à faire découvrir des oeuvres lyriques qui n'ont encore jamais été jouées à Lausanne", a affirmé Claude Cortese, qui a succédé au règne de 20 ans d'Eric Vigié, devant un parterre d'invités et les médias à l'opéra même.

La programmation "voyagera dans les grandes pages de l'opéra, du baroque Georg Friedrich Haendel au post-romantique Alexander von Zemlinsky", a-t-il résumé. La saison ouvrira le 5 octobre avec "Don Quichotte" de Jules Massenet (1842-1912) et se terminera en juin 2026 avec un "grand tube" du répertoire, "Rigoletto" de Giuseppe Verdi (1813-1901).

A menu aussi, "Barbe-Bleue" d'Offenbach, "Dialogues des Carmélites" de Poulenc, "Orlando" de Haendel et "Le Nain" de Zemlinsky.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne ou l'éloge de la patience

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Théo Rochette (90) et le LHC ont su se montrer patients mardi à Malley (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne a gagné mardi soir à Malley le droit de poursuivre sa saison en battant Fribourg 2-1 lors du 5e acte de leur demi-finale des play-off. Les Lions sont toutefois toujours dos au mur.

La patience est la mère de toutes les vertus, dit-on. Et si le LHC préfère utiliser "L'union fait la force" comme maxime cardinale, le club vaudois a su se montrer patient et ne pas céder à la panique mardi soir lorsque Fribourg menait encore 1-0 après quarante minutes.

En remportant ce cinquième duel face à Gottéron, le LHC n'a pas seulement conservé ses chances de se rendre à nouveau en finale. Le club vaudois a aussi infligé sa première défaite en soixante minutes à Lars Leuenberger depuis que ce dernier a repris les rênes de Fribourg fin décembre. Il a donc fallu attendre plus de trois mois avant de pouvoir réaliser cela.

Cette statistique en dit long sur la solidité mise en place par le coach bernois. Pour battre "son" Fribourg, il convient de ne rien laisser passer. Mardi à Malley, les Lions ont essayé de suivre ce précepte. Mais, mené dès la 14e sur un nouveau but de Samuel Walser, décidément intenable dans la capitale olympique avec sa troisième réussite en autant de matches, Lausanne a dû attendre le bon moment pour mordre.

Une première ligne plus percutante

A l'heure de l'interview, Théo Rochette a souhaité souligner la volonté de son équipe de ne pas se laisser aller: "On a montré du caractère et on ne s'est jamais découragé. Ils ont marqué les premiers, mais on n'a jamais arrêté. On aurait pu forcer des jeux, seulement on a su rester patient et structuré et ça a fini par payer."

Grâce à but sur son unique power-play et à une première ligne plus pesante dans le jeu, Lausanne a pu renverser la vapeur et se donner le droit de ne pas réserver ses vacances tout de suite. La triplette Riat-Suomela-Oksanen a retrouvé des couleurs, et c'est tout Lausanne qui en profite. Cela ne signifie pas pour autant que les Lions ont dégoté la formule magique et qu'ils filent vers la finale, bien loin de là.

Simple, basique

"Nous devons être plus constants, tempère Théo Rochette. Nous avons eu un moment un peu plus difficile lors du tiers médian, mais nous avons su rebondir en ayant la majorité des chances de but."

Comme bien souvent en pareille circonstance, la solution pour s'imposer à Fribourg jeudi et avoir le droit à un septième match à Malley samedi n'a rien de révolutionnaire. "Il nous faut amener plus de trafic dans le slot et chercher les rebonds qui traînent devant (Reto) Berra, ajoute Rochette. Cela fait deux matches que l'on joue du très bon hockey. A Fribourg, on a disputé un excellent match. On essaie d'avancer pas à pas."

Le fameux match après match prend ici tout son sens pour les Vaudois. Pas question de voir plus loin, sous peine de retomber de plusieurs étages. Contraint de se passer des services de Bozon, Raffl, Heldner et Hügli pour cette rencontre, Geoff Ward espère récupérer deux de ses soldats jeudi pour l'acte VI. Mais bien évidemment en période de play-off, le coach canadien du LHC est resté vague quant à la participation ou non de ses blessés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les rose-verts d'Ecublens disent non à la jonction autoroutière

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Les conseillers communaux du PSIG et des Vert-e-s d'Ecublens s’opposent au projet de nouvelle jonction autoroutière sur le territoire communal (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les conseillers communaux du PSIG et des Vert-e-s d'Ecublens (VD) s’opposent fermement au projet de nouvelle jonction autoroutière sur le territoire communal. Ce projet, hérité d’une vision dépassée de la mobilité, est "inefficace et nuisible", estiment-ils.

Dans leur communiqué publié mercredi, les élus communaux du Parti socialiste et indépendant-e-s de Gauche (PSIG) et des Vert-e-s rappellent que la commune de Chavannes-près-Renens a récemment dénoncé la convention passée avec l’OFROU pour la création d’une nouvelle sortie autoroutière afin de protéger la qualité de vie de ses habitants.

Le 27 février 2025, la Municipalité d'Ecublens a confirmé son soutien au projet de jonction, tout en réaffirmant l'exigence que cette jonction ne voie le jour qu'en parallèle avec celle de Chavannes-près-Renens. Ce positionnement est censé éviter que le trafic de Chavannes se reporte intégralement sur Écublens.

Or, la dénonciation unilatérale de la convention par Chavannes rend cette simultanéité hautement incertaine, estiment les roses-verts. Cette situation met en lumière le risque réel que la commune se retrouve seule à gérer les conséquences d'un projet imposé, tant sur le plan financier que sur celui du trafic.

Des solutions alternatives existent, estiment les conseillers communaux: baisse des vitesses, transformation de l'A1 en boulevard urbain, report modal vers les transports publics et la mobilité active. Et de rappeler que le 24 novembre 2024, les citoyens suisses ont dit non aux extensions autoroutières incluant des jonctions, à 59% à Ecublens, à 61% dans tout le district de l'Ouest lausannois et à 58% dans le canton de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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