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Suisse

La Suisse doit augmenter sa production d'électricité en hiver

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(KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)
La Suisse continue de bénéficier d'un approvisionnement en électricité de haute qualité. Pour maintenir ce niveau, elle doit augmenter sa production indigène en hiver. C'est la recommandation de la commission fédérale de l'électricité (ElCom) au Conseil fédéral.

La commission part en effet de l'hypothèse d'une baisse à terme des capacités exportatrices des pays voisins et d'une hausse de la consommation électrique en Suisse liée aux objectifs climatiques. Le pays devra en outre compter avec l'arrêt des centrales nucléaires suisses. Pour garantir la sécurité de l'approvisionnement, il faut plus que des incitations, mais un objectif contraignant dans la loi.

La commission demande d'augmenter les capacités de la production hivernale indigène dans une fourchette de 5 à 10 TWh d'ici 2035, a-t-elle indiqué jeudi à l'occasion de la publication de son rapport annuel. Elle ne précise pas quelle technologie de production doit être utilisée pour atteindre cet objectif, laissant la solution au politique.

Si l’objectif de développement ne peut pas être atteint, le Conseil fédéral devrait procéder à des appels d’offres pour développer les capacités de production en Suisse sous forme de réserves, ajoute l'Elcom.

Ces dix dernières années, les importations nettes ont atteint en moyenne environ 4 térawattheures (TWh) d’électricité par semestre d'hiver. L'Elcom plaide pour qu’on ne laisse pas les importations nettes dépasser 10 TWh.

Tarifs stables

Pour les petits clients, le prix de l'électricité a légèrement augmenté en 2020. Un ménage standard paiera en moyenne 21 centimes par kilowattheure (ct./kWh), soit environ 3% de plus qu’en 2019. Sur une année, cela correspond à une facture d’électricité de 945 francs pour une consommation de 4500 kWh. Toutefois, il existe de grosses disparités tarifaires aux niveaux cantonal et communal.

Le prix de l’électricité comprend différents éléments: les tarifs du réseau ont augmenté de 0,1 ct./kWh tandis que les tarifs de l’énergie ont progressé de 0,5 ct./kWh. Les taxes d’encouragement des énergies renouvelables et les redevances aux collectivités publiques sont restées constantes, au maximum légal de 2,3 ct./kWh.

En 2019, l'approvisionnement électrique s'est révélé plus stable grâce à de bonnes conditions météorologiques. La durée annuelle moyenne des pannes cumulées a été de 19 minutes, soit 4 minutes de moins qu'en 2018. Durant la crise du Covid-19, la sécurité de l'approvisionnement n'a jamais été compromise, assure l'Elcom.

Mühleberg

Le rapport revient sur le démantèlement de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE) commencé fin décembre. L'arrêt de la production est tombé alors que la situation était tendue. Des centrales nucléaires dans le sud de la France ont été indisponibles à la mi-novembre de façon inattendue.

La Suisse a donc dû recourir temporairement à la production de centrales à accumulation en Suisse romande, ce qui a été facilité par le niveau élevé d’énergie de stockage disponible. Elle n'a pas pu utiliser la nouvelle solution de "redispatching trilatéral".

Cet instrument, disponible depuis décembre dernier, a été élaboré par la Suisse, la France et l'Allemagne pour faire face à des surcharges dues à des flux non planifiés. Swissgrid peut demander simultanément à nos voisins d’augmenter ou de réduire leur production afin d’éliminer les congestions sur le réseau suisse.

Reste que le problème des flux d’électricité non planifiés persiste. L'Elcom poursuit ses discussions avec les régulateurs étrangers et les opérateurs impliqués afin de parvenir à une prise en compte mutuelle équilibrée dans les calculs de capacité, de sorte que de tels flux non planifiés n’entraînent de congestions que dans des situations exceptionnelles.

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Suisse

Offre de prévention lacunaire dans certains cantons et régions

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L'offre de prévention destinée aux personnes attirées sexuellement par les enfants s'est développée, mais présente encore des lacunes (image prétexte). (© Keystone/DPA/JAN WOITAS)

Certains cantons, dans les trois régions linguistiques de la Suisse, manquent d'offres de prévention destinées aux pédophiles. Le Conseil fédéral a adopté un rapport faisant ce constat. La Confédération continuera à financer les associations de conseil.

En 2020, un premier rapport avait constaté qu'il n'existait pas d'offre de traitement structurée pour les personnes attirées sexuellement par les enfants. Même lorsqu'elles ne passent pas à l'acte, elles souffrent souvent de problèmes psychiques et d'isolement social.

Les offres de conseil et de traitement spécialisées et facilement accessibles sont nécessaires pour protéger les enfants et les adolescents contre les abus sexuels, selon le rapport. Il souligne également le rôle important des organisations professionnelles responsables de la formation postgrade et continue des psychologues.

Aides financières

De fortes disparités régionales dans l'offre avaient été observées. Le Conseil fédéral avait décidé d'étendre les aides financières. Il avait toutefois rappelé que la mise en place d'offres relevait des cantons.

L'étude publiée mercredi souligne que l'offre de prévention s'est fortement développée ces dernières années. Toutefois, des lacunes subsistent encore.

Pas d'offre au Tessin

En Suisse romande, l'association DIS NO, basée à Lausanne, était déjà active en 2020 et poursuit ses activités. Bien établie en Suisse romande, elle fait face à un nombre de consultations ou de traitements en hausse constante depuis 2020. L'offre est moindre dans les cantons du Jura et du Valais, dans la partie francophone du canton de Berne et dans certaines régions neuchâteloises.

En Suisse alémanique, il n'y avait pas d'offre de prévention en 2020. Mais depuis 2021, l'association Beforemore existe. Là aussi, le nombre de consultations et de traitements a augmenté depuis 2020. Et certains cantons restent dépourvus de services spécialisés. Dans ces deux régions linguistiques, des traitements sont possibles dans des unités psychiatriques universitaires, à Lausanne, à Genève, à Zurich ou à Bâle.

Au Tessin en revanche, la situation a empiré. L'association io-No! était en phase de développement en 2020, mais elle a été dissoute en juin 2022 pour des raisons financières. Et ce malgré l'aide de l'Office fédéral des assurances sociales depuis 2021, à hauteur de 50% au plus des dépenses effectivement supportées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Transports publics en Suisse: pas de hausse des prix en 2026

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Les prix des transports publics nationaux resteront les mêmes en 2026 (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les prix des transports publics nationaux resteront les mêmes en 2026, indique mercredi l'Alliance SwissPass. Elle a pris cette décision en raison de l'évolution positive des recettes.

Les prix du trafic voyageurs national n'augmenteront pas au changement d'horaire en décembre 2025. Cette décision repose sur plusieurs facteurs, note l'Alliance SwissPass, qui concerne en particulier les CFF.

Et de mentionner d'une part l'évolution positive du nombre de passagers et donc des recettes. Le demi-tarif PLUS et le nouvel assortiment jeunesse se sont fait leur place et amènent une nouvelle clientèle, se réjouit l'alliance.

D'autre part, les pouvoirs publics n'ont pas réduit les moyens alloués aux transports publics pour 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Partners Group se dit faiblement touché par les droits de douane

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Partners Group a passé en revue ses portefeuilles d'actifs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Partners Group a passé en revue plus de 75 actifs directs dans ses domaines non coté (private equity) et relatif aux infrastructures et n'a trouvé qu'un petit nombre exposé significativement aux taxes douanières annoncées mercredi dernier par les Etats-Unis.

Dans le capital-investissement, le gestionnaire zougois d'actifs "estime que les droits de douane entraîneront une baisse de 1 à 3% de l'Ebitda (bénéfice opérationnel brut) agrégé sur son portefeuille direct, pondéré de la valeur nette d'actif (NAV)", selon le communiqué paru mercredi. Ce calcul est basé uniquement sur l'annonce des droits de douane, souligne le groupe, ajoutant que "le développement actuel des résultats du portefeuille de l'entreprise dépendra d'une variété de facteurs économiques et commerciaux".

Partners Group s'attend à ce que les sociétés, représentant 93% de la valeur agrégée du portefeuille, soient soit exclues du périmètre de ces taxes décrétées par le président Donald Trump, soit susceptibles d'être modestement touchées dans leurs bénéfices (71% avec un impact inférieur à 1% de l'Ebitda et 22% à hauteur de 1-4% de l'Ebitda).

Sur les 7% restants du portefeuille, l'impact potentiel est évalué à 5-10% de l'Ebitda, après des mesures d'atténuation comme des ajustements de prix et la relocalisation des achats et de la production. Seul un portefeuille, pesant moins de 1% de la valeur agrégée, devrait connaître un recul de 10-20% de l'Ebitda.

Concernant le portefeuille dédié aux infrastructures, s'il n'est pas exposé à ces nouvelles taxes, Partners Group a tout de même examiné quels actifs directs pourraient être touchés via leurs chaînes d'approvisionnement immédiates. Seuls six des 36 actifs pourraient être exposés de cette manière. Mais les coûts pourraient être répercutés aux clients pour les projets futurs. Quant à ceux déjà en construction, ils ne devraient pas être sensiblement affectés.

David Layton, directeur général (CEO), cité dans le document, a ajouté que le groupe allait "collaborer avec les conseils d'administration des entreprises de notre portefeuille pour tester et affiner chaque stratégie dans les prochaines semaines, et faire des changements si nécessaire". Il se dit confiant dans la "résilience et la force financière" du portefeuille du zougois et dans sa faculté à naviguer dans "des environnements difficiles".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Le Conseil fédéral tient sa séance hebdomadaire à Neuchâtel

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La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a été accueillie au Château de Neuchâtel par la présidente du Conseil d'Etat neuchâtelois Florence Nater, à gauche. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Conseil fédéral tient ce mercredi matin sa séance hebdomadaire à Neuchâtel, une ville où la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a étudié. C'est la 20e fois que le gouvernement organise une réunion extra-muros, la première dans le canton de Neuchâtel.

Le choix de Karin Keller-Sutter n'est pas fruit du hasard. Adolescente, la St-Gallois a étudié à l'Ecole supérieure de commerce de Neuchâtel, aujourd'hui Lycée Jean-Piaget. "J'ai un lien particulier avec le canton et la ville", a-t-elle noté lors d'un point presse dans la cour du Château de Neuchâtel.

La présidente de la Confédération ne s'est pas exprimée sur l'actualité. A propos du conflit commercial avec les Etats-Unis, elle a juste répété qu'il fallait garder la "tête froide" et chercher une solution, avec une "pensée pour l'industrie horlogère", dont Neuchâtel est le premier acteur en Suisse.

Au-delà, le Conseil fédéral doit aussi échanger avec le Conseil d'Etat neuchâtelois. Après sa séance hebdomadaire, les Sept Sages discuteront avec la population place des Halles dès 12h30.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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