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Suisse

La recherche et l'industrie lancent un appel à l'aide

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Le président du Conseil des EPF Michael Hengartner met en garde contre les conséquences négatives de la rupture des négociations sur l'accord-cadre pour le pôle de recherche suisse (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des représentants de l'économie et de la recherche exigent une pleine association de la Suisse au programme de recherche "Horizon Europe" d'ici fin 2022. Après l'abandon de l'accord-cadre, la Suisse doit tout faire pour limiter les dégâts pour les hautes écoles.

"Nous vivons les premiers revers", déclare le président du Conseil des EPF Michael Hengartner dans une interview au SonntagsBlick. Avec Matthias Leuenberger de Scienceindustries et Yves Flückiger, président des hautes écoles swissuniversities, il estime que le réseautage du pôle de recherche et d'innovation de la Suisse est désormais en danger.

Certains chercheurs suisses en font déjà l'expérience en étant mis à l'écart. Ils ont dû renoncer à diriger différents projets de l'UE. Des subventions sont coupées, des étudiants sont discriminés par rapport à leurs collègues européens et les universités suisses ont des problèmes de recrutement.

Des milliards pour la recherche

La Suisse a été exclue en 2021 du programme de recherche européen Horizon en tant que membre à part entière après que le Conseil fédéral a rompu les négociations sur l'accord-cadre de l'UE. Horizon est le plus grand programme de recherche d'Europe. De 2021 à 2027, cent milliards d'euros seront dépensés dans ce cadre.

Dans une résolution, les représentants des EPF, des universités et de l'industrie pharmaceutique demandent une association complète à Horizon d'ici fin 2022. Les programmes-cadres européens contribuent largement à la mise en réseau internationale, à la compétitivité ainsi qu'à la réputation de la place scientifique et industrielle suisse.

La place économique suisse en danger

En effet, si les chercheurs en Suisse perdent leur accès aux réseaux européens et aux subsides de prestige, la place suisse perdra de son attrait pour attirer les talents. L'industrie de la recherche est également concernée, poursuit le texte.

En outre, la Suisse doit s'attendre à ce que des chercheurs de pointe et des entreprises innovantes partent à l'étranger où ils peuvent solliciter des subventions de l'UE. Cela se traduira par un "affaiblissement substantiel" de la recherche et de l'innovation suisses. La place économique suisse perdrait de son attractivité.

"Le domaine de la recherche est absolument central pour notre prospérité", a poursuivi Matthias Leuenberger, président de Scienceindustries. "Notre demande est que cela figure en tête de l'agenda. Le Conseil fédéral doit agir maintenant".

Critique des partis politiques

Les représentants de l'industrie et de la recherche ont également critiqué les partis pour leur immobilisme sur la question européenne. La direction à prendre après la rupture de l'accord-cadre n'est toujours pas claire, selon M. Leuenberger. "Chaque parti continue d'avoir ses propres idées. Ils devraient maintenant se mettre d'accord sur ce qu'ils veulent".

Le ministre de la Recherche Guy Parmelin a affirmé à plusieurs reprises que la Confédération mettait tout en ½uvre pour résoudre les problèmes. Le Parlement a alloué six milliards de francs pour des mesures à prendre au cours des sept prochaines années.

Mais la recherche et l'industrie demandent plus: tant que la Suisse n'est pas associée à Horizon, il faut d'autres mesures pour maintenir "l'excellence et la compétitivité du pôle de recherche et d'innovation suisse". Le Conseil fédéral doit donc immédiatement débloquer les fonds nécessaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Petit bénéfice pour l'Etat de Fribourg en utilisant la fortune

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Jean-Pierre Siggen doit bientôt présenter un programme d'assainissement pour "conserver la maîtrise des finances cantonales et être en mesure d’assumer les défis majeurs des années à venir" (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les comptes 2024 de l’Etat de Fribourg affichent un solde positif d'un million de francs. Dans un contexte financier délicat, l'excédent a été obtenu via des prélèvements sur provisions, dont la BNS, et une progression de certains revenus et recettes fiscales.

La copie, avec des revenus et charges de 4,34 milliards, a été présentée mercredi par le grand argentier Jean-Pierre Siggen. L'exécutif a réussi à équilibrer l'exercice, en vertu du principe constitutionnel, "grâce à sa politique financière prudente et prévoyante, tout en faisant face aux besoins actuels".

Pour la deuxième année consécutive, les revenus courants ne couvrent pas les charges courantes. Le volume des investissements a atteint 253,8 millions de francs, soit un montant historique et légèrement supérieur à l’année précédente.

Les perspectives négatives, auxquelles s’ajoute le programme d’allégement des finances fédérales, confortent le Conseil d’Etat dans ses anticipations et sa décision d’établir un programme d’assainissement. Celui-ci est attendu dans quelques semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BC de Genève fait de l'oeil aux petits porteurs

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L'opération s'inscrit dans une logique de démocratisation de l'actionnariat de l'établissement cantonal, auprès des petits porteurs notamment. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Banque cantonale de Genève lance un appel du pied aux petits porteurs avec un projet de fractionnement de son action dans un rapport de un pour dix. L'organe de surveillance appellera fin avril les actionnaires à valider l'opération.

Sans effet sur le volume de 360 millions de francs du capital-actions, l'opération doit faire passer la valeur nominale titre de 50 à 5 francs, avec pour objectif affiché de le rendre accessible à un plus grand nombre d'investisseurs.

Le nombre de titres en circulation sera logiquement multiplié par dix, à 72 millions, souligne l'invitation à l'assemblée générale publiée mercredi sur la Feuille officielle suisse du commerce (Fosc).

L'établissement cantonal entend par ce biais optimiser son image sur le marché, tout en améliorant la négociabilité de sa nominative. Mardi soir, l'action BCGE a clôturé à 257 francs sur la place zurichoise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

CSS clôture 2024 sur un bénéfice

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L'assureur lucernois a profité notamment de la bonne tenue des marchés l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

CSS fait état en 2024 d'un résultat financier positif et de recettes de primes en hausse. L'assureur-maladie lucernois met notamment la performance sur le compte de la croissance du secteur des assurances complémentaires.

A l'occasion de son 125e anniversaire, CSS a augmenté son bénéfice d'environ 60% à 62,7 millions de francs, indique mardi l'assureur-maladie lucernois dans un communiqué. Cette performance s'appuie notamment sur un résultat très satisfaisant dans le domaine des assurances complémentaires, où le bénéfice s'est élevé à 190,0 millions, de l'amélioration du rendement des investissements et d'une discipline "élevée" en matière de coûts.

Les recettes de primes ont progressé de 8,3% pour atteindre 7,5 milliards de francs en 2024.

L'assurance de base a généré une perte de 129,2 millions de francs. La raison en est l'augmentation continue des coûts de prestations. Les dépenses en matière de sinistres et de prestations se sont élevées à 6,25 milliards de francs en 2024, soit une hausse de 9,2% par rapport à l'exercice précédent.

Les marchés financiers ont toutefois évolué positivement en 2024: le rendement des investissements a été supérieur de 4,7% à celui de l'année précédente.

Au 1er janvier 2025, environ 1,7 million de clients étaient assurés auprès de CSS. L'assureur-maladie a gagné environ 280'000 nouveaux clients depuis 2012.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Burkhalter s'empare d'un bureau d'ingénieurs à Viège

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Le groupe zurichois Burkhalter n'en est pas à sa première acquisition en Haut-Valais (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Burkhalter renforce son empreinte en Valais. L'équipementier zurichois du bâtiment a repris avec effet au 1er avril et pour un montant non dévoilé le bureau d'études et de conseils en énergie Mathieu Ingenieure, établi à Viège.

Fondée en 1994, Mathieu Ingenieure compte sept salariés. La société valaisanne a dégagé l'an dernier un chiffre d'affaires de près de 1,5 million de francs, précise mardi Burkhalter.

L'entreprise est spécialisée dans le domaine de l'énergie ainsi que dans la planification d'installations techniques du bâtiment pour le chauffage, la ventilation, la climatisation et les sanitaires. Elle continuera d'être gérée en tant que société autonome au sein du groupe par son actuel directeur, Maliqi Bafti. La raison sociale Mathieu Ingenieure, ainsi que tout le personnel, sont repris.

En juillet dernier, le groupe zurichois avait annoncé une autre acquisition en Haut-Valais, celle de la société Kippel Leo + Söhne. Basée à Susten, elle active dans les domaines de la technique sanitaire, solaire et de chauffage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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