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Suisse

La presse veut une femme pour remplacer JSA

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Le siège laissé par Johann Schneider-Ammann au sein du Conseil fédéral devra être accordé à une femme, estime la presse suisse. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Johann Schneider-Ammann doit être remplacé par une femme. Sur ce point la presse suisse est unanime. Elle l'est également quand elle parle de la difficulté pour le ministre d'endosser un habit de politicien. Côté romand les critiques fusent aussi sur le timing choisi.

"Le chef du département de l’Economie montre qu’il n’a ni le sens de l’état ni celui du timing", lance Bon pour la tête. "Quel pataquès!", s'exclame Le Temps, jugeant que le Bernois rate sa sortie. Tous deux reprochent à Johann Schneider-Ammann de faire part de sa décision alors que "le gouvernement traverse une zone de turbulences et doit faire face à des enjeux cruciaux". Il y a l'accord-cadre avec l'UE et la campagne contre l'initiative de l’UDC sur l’autodétermination.

Et le gouvernement n'a pas non plus réussi à coordonner la double démission qui était attendue, soit les annonces de départ de Johann Schneider-Ammann mais aussi de Doris Leuthard. Ce qui en dit long sur le climat au sein du Conseil fédéral, souligne en substance le Tages-Anzeiger.

Cette démission qui "arrive beaucoup plus tôt que prévu (...) met ainsi sous pression son homologue, renchérit la Luzerner Zeitung. La PDC de 55 ans "doit maintenant adapter son emploi du temps à celui de Johann Schneider-Ammann."

Qui pour le remplacer?

La réponse est unanime: une femme. Le Tages-Anzeiger appelle même le PLR à réagir avec force au manque de représentativité au sein du Conseil fédéral "en proposant deux femmes pour remplacer Schneider-Ammann". Deux doubles tickets féminins feraient du bien au pays, souffle le quotidien zurichois, en pensant à l'autre remplacement qui s'annonce, soit celui de Doris Leuthard.

Parmi les favorites, la Saint-Galloise Karin Keller-Sutter, 55 ans en décembre. Son nom est imprimé mercredi dans la totalité des journaux helvétiques. Les planètes semblent cette fois alignées pour celle qui avait échoué en 2010 face à Johann Schneider-Ammann justement. Elle remplit les critères, analyse le Quotidien Jurassien: "femme, âge, fort ancrage à droite, maîtrise les langues et surtout parcours politique cantonal et fédéral idéal".

Le Courrier voit dans son nom surtout un "nouveau petit glissement à droite du centre de gravité du collège gouvernemental fédéral". Et le quotidien du bout de lac de rappeler que le Bernois avait été préféré à la Saint-Galloise "par la gauche, car jugé plus ouvert sur les questions sociales et davantage en prise avec l’économie. (...) On mesure le fossé".

La méthode Schneider-Ammann

"Adepte du laisser-faire, Johann Schneider-Ammann n'a pas dérogé à la règle, qui veut qu'un ministre de l'Economie ne serve pas à grand-chose", tacle la Liberté. D'ailleurs, dans la presse, les commentateurs passent rapidement sur le bilan du conseiller fédéral. Pour 24 Heures et la Tribune de Genève, "Johann Schneider-Ammann laisse surtout un autre héritage", celui d'une méthode qu'il s'est efforcé d'appliquer tout au long de son mandat et "qui consiste à convaincre et ne jamais contraindre".

Outre-Sarine, on veut aussi y déceler un trop plein d'honnêteté. "Schneider-Ammann était avant tout une rareté à Berne, presque un fossile: un homme politique tout à fait honnête", affirme le Blick. "Un peu trop honnête pour le milieu politique", complète la Nordwestschweiz.

La Liberté y voit surtout une "absence crasse" de sens politique. "Pour être un bon ministre de l’économie, il ne suffit pas de connaître l’économie, il faut d’abord maîtriser l’art de la politique", développe dans le même ordre d'idée le Quotidien Jurassien. La "persuasion personnelle et un sens machiavélique de la formation de coalitions": voilà ce qui lui a fait défaut, conclut la Neue Zürcher Zeitung.

 

(KEYSTONE-ATS / PHOTO : ANTHONY ANEX)

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Suisse

L'AELE et Kiev renforcent leurs échanges économiques

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Le délégué du Conseil fédéral pour l'Ukraine, Jacques Gerber, a signé le document au nom de la Suisse mardi. Le Jurassien est à ce poste depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'AELE, dont la Suisse est membre, et l'Ukraine ont signé mardi à Kiev un accord de libre-échange modernisé qui doit faciliter les exportations vers le pays en guerre. Le délégué du Conseil fédéral pour l'Ukraine, Jacques Gerber, a représenté Berne sur place.

"La modernisation de l'accord de libre-échange avec l'Ukraine a été une priorité pour la Suisse", a indiqué M. Gerber à Keystone-ATS.

Le Jurassien a signé le document aux côtés de la vice-première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko et des représentants des autres membres de l'AELE. Outre la Suisse, l'association est constituée de l'Islande, du Liechtenstein et de la Norvège.

L'accord de libre-échange entre l'AELE et l'Ukraine, en vigueur depuis 2012, présentait des lacunes dans plusieurs domaines, a écrit le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) dans un communiqué. Sa nouvelle version permettra aux exportateurs suisses de bénéficier de concessions pour toute une série de produits agricoles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Panneaux solaires: une initiative veut renoncer aux autorisations

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Une initiative populaire demande de supprimer les autorisations de construire pour les installations solaires, sauf exceptions (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

"Plus d'énergie renouvelable et moins de bureaucratie": c'est avec cette idée qu'un comité citoyen alémanique lance une initiative populaire pour encourager la pose de panneaux solaires en Suisse. Les autorisations ne devraient plus être nécessaires, sauf exceptions.

L'initiative "Pour des installations solaires non soumises à autorisation" souhaite que les panneaux photovoltaïques sur des constructions et installations à l'intérieur et à l'extérieur de paysages et de localités protégés ne nécessitent plus d'autorisation de construire. Leur installation doit toutefois être annoncée aux autorités.

Le texte prévoit des exceptions. Des autorisations doivent continuer à être exigées pour les installations sur des monuments culturels présentant un intérêt national ou cantonal et sur des sites historiques. L'autorisation de construire peut être assortie de charges en vue de ménager les monuments culturels.

Sur son site Internet, le comité d'initiative plaide pour des procédures simples et une réglementation claire afin d'encourager l'énergie solaire de manière non compliquée et durable. Il déplore le fait qu'actuellement, les processus soient souvent bloqués. "Cela rend difficile le nécessaire développement des énergies renouvelables."

Jusqu'au 8 octobre 2026

L'initiative a été publiée mardi dans la Feuille fédérale. Le comité présentera ses arguments vendredi en conférence de presse. Il a jusqu'au 8 octobre 2026 pour récolter 100'000 signatures. En cas d'acceptation du texte par le peuple et les cantons, il demande une entrée en vigueur au plus tard un an après la votation.

La durée des processus d'autorisation de construire pour les installations d'énergies renouvelables fait déjà débat sous la Coupole fédérale. Le Parlement est en train de débattre d'un projet visant à accélérer les procédures pour la construction de centrales solaires, éoliennes et hydroélectriques d'importance nationale. Un des points de tension réside autour du droit de recours des organisations environnementales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Loi vaudoise sur la mendicité: recours au Tribunal fédéral

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La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité sera examinée par le Tribunal fédéral (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Déboutés par la Cour constitutionnelle vaudoise, les opposants à la nouvelle loi cantonale sur la mendicité vont saisir le Tribunal fédéral. Ils estiment que cette loi ne respecte pas les droits fondamentaux.

"Les recourants regrettent la décision de la Cour constitutionnelle", même si elle ne constitue pas "une grande surprise", a indiqué mardi leur avocat Xavier Rubli à Keystone-ATS. "Un recours au Tribunal fédéral sera déposé dans les délais impartis", ajoute-t-il.

Dans son arrêt daté du 3 avril, la Cour constitutionnelle estime que la nouvelle loi constitue "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité". Elle se contente de la limiter "dans une mesure adéquate et nécessaire à la préservation de l'ordre public au sens large, en ménageant le droit de mendier aux personnes pauvres."

De plus, selon les juges cantonaux, la loi n'impacte pas la liberté économique des personnes tendant la main, ni celle des requérants invoquant leur volonté de payer les mendiants. La liberté d'opinion et d'expression n'est pas non plus violée, a conclu la Cour constitutionnelle.

"Nous espérons que les juges fédéraux apprécieront la situation différemment et sauront eux reconnaître que la nouvelle mouture de la loi pénale vaudoise ne respecte pas les droits fondamentaux", affirme Xavier Rubli.

Pour mémoire, la nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Ce texte a toutefois été attaqué par cinq mendiants (un Suisse et quatre Roumains) au motif qu'il restreignait leur droit de mendier. Quatre autres personnes se sont associées à leur recours au nom du droit de faire l'aumône, dont Luc Recordon, ancien conseiller aux Etats vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les lacs et les rivières de Suisse manquent d'eau

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Le déficit de précipitations de cette année se traduit notamment par un faible taux de remplissage des lacs d'accumulation (image d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Ce début d'année a été nettement trop sec pour les rivières et les lacs de Suisse. Ceux-ci ont atteint parfois des niveaux record et la situation n'est pas près de s'améliorer, avertit mardi MeteoNews. Le temps devrait rester sec au moins jusqu'à samedi.

Des précipitations généralisées et durables seraient nécessaires pour que les niveaux des lacs et des rivières puissent se normaliser, confirme mardi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), interrogé par Keystone-ATS. Des orages isolés et locaux peuvent ponctuellement entraîner une hausse, mais n'ont guère d'influence au niveau suprarégional.

Selon MeteoNews, on constate actuellement un déficit de précipitations d'environ 25% au niveau national cette année. Le Valais, les Préalpes ainsi que le nord et le centre des Grisons sont particulièrement touchés. Dans certaines régions, il est tombé pour le moment moins de la moitié de la quantité normale de précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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