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Suisse

La nouvelle définition du viol en vigueur en Suisse le 1er juillet

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La solution du refus ("non, c'est non") a été saluée par la gauche et les organisations féministes, même si elles privilégiaient la solution du consentement strict ("seul un oui est un oui"). (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le nouveau droit pénal en matière sexuelle, avec sa nouvelle définition du viol ("non, c'est non"), entrera en vigueur le 1er juillet prochain en Suisse. Le Parlement a approuvé cette révision très attendue et controversée l'été dernier.

Le c½ur de cette réforme est l'extension des infractions de viol et de contrainte sexuelle. Jusqu'à présent, le viol était défini de façon restrictive. Seule la pénétration vaginale non consentie d'une femme par un homme était considérée comme tel. Et la victime devait avoir démontré une certaine résistance.

Cette condition ne sera plus nécessaire. Désormais, toute pénétration non consentie, qu'elle soit orale, vaginale ou anale, effectuée sur un homme ou une femme sera considérée comme un viol. Le viol ne se limitera donc plus à l'acte sexuel, mais comprendra tout acte analogue qui implique une pénétration du corps.

Les Chambres ont débattu longuement de la définition à adopter. Le Conseil des Etats voulait se baser sur l'expression stricte du refus. Le Conseil national voulait se baser sur le consentement ("seul un oui est un oui").

Sidération aussi

Finalement, c'est la solution du refus qui s'est imposée, mais en prenant en compte l'état de sidération de la victime. Si la victime est pétrifiée par la peur et n'est pas en mesure d'exprimer son refus ou de se défendre, l'auteur aura à répondre de viol ou d'atteinte et contrainte sexuelles s'il profite de l'état de choc dans lequel elle se trouve.

Une décision qualifiée de nécessaire et d'historique par la gauche et les organisations féministes, même si elles privilégiaient la solution du consentement strict. Dans son rapport annuel publié en avril, Amnesty International a aussi salué la modification, qui marque la fin d'une définition dépassée du viol.

Le nouveau droit pénal réprimera également le "stealthing", infraction qui consiste, lors de rapports sexuels consentis, à retirer discrètement son préservatif, ou à omettre d'en utiliser un, à l'insu du partenaire. Ainsi que le "revenge porn", ou pornodivulgation, soit la divulgation de contenu non public à caractère sexuel.

Par contre, une personne mineure qui fabrique, possède ou consomme des images ou des films qui l'impliquent elle-même ou les rend accessibles à une autre personne avec son consentement ne devrait pas être punie. La disposition vise en particulier les selfies pornographiques, toujours plus fréquents chez les jeunes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le réseau d'eau potable à Penthaz (VD) a été désinfecté

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A Penthaz (VD), le réseau d'eau potable a été désinfecté suite à une pollution aux causes pour l'heure inconnues (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une pollution aux entérocoques fécales s'est produite vendredi dans le réseau d'eau potable de la commune de Penthaz (VD). Ce dernier a été désinfecté. Des analyses seront conduites en début de semaine prochaine. Dans l'attente des résultats, la population est invitée à ne pas consommer l'eau sans la faire bouillir.

"Notre réseau vient de Lausanne en souterrain et nous n'avons pour l'heure pas d'explication pour cette pollution. C'est très surprenant", a déclaré le vice-syndic et municipal des eaux Philippe Tesse, contacté par Keystone-ATS.

La désinfection du réseau s'est achevée samedi matin. Des prélèvements ont été réalisés pour le laboratoire. Les résultats seront connus en principe mardi, a-t-il précisé. Dans l'intervalle, le principe de précaution prévaut et la population est invitée à faire bouillir l'eau avant de la consommer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Troisième correction du Rhône: Ruppen refuse de faire tabula rasa

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"C'est une coïncidence très malheureuse que les intempéries aient eu lieu si peu de temps après la présentation de notre analyse", juge le conseiller d'Etat valaisan Franzen Ruppen. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La révision de la troisième correction du Rhône ne prévoit pas un redimensionnement complet du projet, souligne le conseiller d'Etat valaisan Franz Ruppen. Le Haut-Valaisan défend la révision et souhaite que les travaux soient menés en priorité à Sierre.

Le chef du gouvernement juge dans une interview accordée samedi à la NZZ que tout n'est pas à jeter dans la troisième correction du Rhône. Une grande partie des résultats des études précédentes peuvent être réutilisés.

"Il n'y a jamais eu de décision de redimensionner le projet, et encore moins de le suspendre", précise M. Ruppen. Le conseiller d'Etat avait indiqué plutôt dans la semaine sur les ondes de Canal9 que le but de la révision était d'optimiser le projet et de mettre la sécurité des personnes et des biens au premier rang.

Ponts trop bas à Sierre

Dans l'immédiat, le service des dangers naturels examine les adaptations nécessaires au cours de l'année et demie à venir. M. Ruppen juge "prioritaire" que des travaux soient entrepris à Sierre (VS). Deux ponts ont fait barrage avec le bois le week-end dernier et provoqué d'importantes inondations dans le secteur. M. Ruppen souhaite que ces services rehaussent les ponts et creuse le fleuve.

Le Conseil d'Etat valaisan a annoncé fin mai qu'il avait décidé de réviser le projet de la troisième correction du Rhône. S'appuyant sur une nouvelle analyse, il estimait le plan d'aménagement actuel "disproportionné". Un groupe de travail a été chargé d'établir un calendrier.

Le gouvernement considère que la troisième correction du Rhône telle que définie à ce jour est un projet cinq-étoiles qui met la barre sécuritaire "très très haut" et qui est "alarmiste".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pluie de critiques sur les plans de financement de la 13e rente AVS

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Déjà pendant la campagne avant la votation du 3 mars, le PS s'était prononcé en faveur d'un financement par les cotisations salariales (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral veut financer la 13e rente AVS avant tout par des cotisations salariales plus élevées et met aussi sur la table une hausse de la TVA. Ces propositions ne trouvent guère d'écho en consultation.

A droite, l'UDC rejette une augmentation des cotisations salariales et une hausse de la TVA. Le Conseil fédéral doit plutôt s'atteler à une réforme complète de l'AVS, y compris la 13e rente.

Le PLR s'oppose à un financement unilatéral de la 13e rente "sur le dos de la classe moyenne et des PME". La priorité doit aller aux économies. Le Centre privilégie à court terme une augmentation de la TVA, ce qui permettrait d'inclure les retraités dans le financement.

Le PS s'oppose à la réduction de la part de la Confédération à l'AVS à 18,7%. Le parti souhaite un financement par les cotisations salariales.

Pour les Vert-e-s, la hausse de la TVA et la réduction de la contribution fédérale à l'AVS ne respectent pas la volonté du peuple. Ils misent sur des cotisations salariales majorées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La fusée européenne Ariane 6 est aussi importante pour la Suisse

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La fenêtre de tir pour le lancement d'Ariane 6 est prévue à partir de 20h00 (heure suisse) mardi. La fusée porteuse de beaucoup d'espoir pour l'industrie spatiale européenne s'envolera de Kourou, en Guyane française. (© ESA)

La nouvelle fusée européenne Ariane 6 vole aussi sous pavillon suisse. Avec près de quatre ans de retard, le lanceur doit s'envoler pour la première fois dans l'espace mardi 9 juillet. La Suisse est l'un des 13 pays participant au programme Ariane.

Le lancement est prévu mardi à partir de 15h00, heure locale (20h00 en Suisse) depuis le centre spatial européen de Kourou en Guyane française. Porteuse de beaucoup d'espoir, cette fusée doit permettre aux pays concernés d'avoir un accès indépendant à l'espace.

"Cela fait aussi partie de la politique spatiale de la Suisse", a indiqué Renato Krpoun, chef de la division des Affaires spatiales au Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), interrogé par Keystone-ATS.

Depuis que la devancière d'Ariane 6, Ariane 5, a décollé pour la dernière fois en été 2023, l'Europe n'a plus de moyens propres pour lancer de gros satellites dans l'espace.

Et en raison de la guerre en Ukraine, les fusées russes Soyouz n'entraient plus en ligne de compte. Le télescope spatial Euclid, par exemple, a dû être lancé en juillet 2023 par une fusée Falcon 9 de la société SpaceX d'Elon Musk.

Des technologies pour le quotidien

"L'accès à l'espace est devenu très important", note M. Krpoun: "Nous utilisons quotidiennement l'infrastructure dans l'espace pour les systèmes de navigation, pour les signaux horaires et pour les prévisions météorologiques".

Même les smartphones ne fonctionneraient pas sans les satellites. S'il y avait un problème pour amener cette infrastructure dans l'espace, on le remarquerait immédiatement, souligne Renato Krpoun.

Initialement, Ariane 6 aurait dû être lancée pour la première fois en 2020. Mais le programme a pris du retard en raison de la pandémie de coronavirus et de contretemps dans le développement. Désormais, la fusée a passé avec succès ses derniers tests. Après son vol inaugural prévu mardi, elle devrait être exploitée commercialement dès la fin de l'année.

"Une trentaine de lancements ont déjà été vendus", précise M. Krpoun. L'entreprise Amazon veut par exemple lancer des satellites dans l'espace avec la fusée Ariane 6 pour le projet d'Internet par satellite "Kuiper". A l'avenir, la fusée devrait être lancée environ neuf fois par an.

Industrie suisse impliquée

L'industrie suisse est impliquée: ainsi, la coiffe de la charge utile de la fusée provient de l'entreprise suisse Beyond-Gravity, et APCO Technologies, basée à Aigle (VD), a notamment fourni la fixation et la coiffe des boosters.

Le tout doit résister à une poussée de 270 tonnes. Le coût du projet s'est élevé à environ quatre milliards d'euros, dont 2,4% à la charge de la Suisse.

Le nouveau lanceur fait aussi l'objet de critiques: contrairement au Falcon 9 de SpaceX, Ariane 6 n'est pas réutilisable, ce qui signifie qu'il faut fabriquer une nouvelle fusée pour chaque lancement. En outre, on lui reproche d'être trop chère et de ne pas pouvoir rivaliser avec la compétitivité des fusées de SpaceX.

Besoin d'alternatives

Le prix exact d'un lancement avec Ariane 6 n'est pas connu. Un coût d'environ 67 millions de francs était visé. Avec les retards, il est probable que ce chiffre sera nettement plus élevé.

Ariane ne pourra ainsi pas rivaliser avec le prix de base de Falcon 9 (environ 60 millions de francs). Le fait que de nombreux lancements aient déjà été vendus montre toutefois qu'il existe un besoin d'alternatives à SpaceX, conclut M. Krpoun.

Ariane 6 est un lanceur polyvalent, avec un étage supérieur réallumable lui permettant de placer plusieurs satellites sur différentes orbites pendant le même vol. La campagne de lancement a démarré en avril à Kourou, où le corps central de la première Ariane 6 a été installé sur le pas de tir ELA4.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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