Coronavirus
La mise au chômage partiel dans certains hôpitaux se précise
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Les autorités fédérales ont interdit les opérations médicales non essentielles et la population évite de se rendre dans les hôpitaux par peur du coronavirus. Conséquence: la mise au chômage technique d'une partie du personnel est parfois à l'étude. L'OFSP ne souhaite pas se prononcer sur la mesure.
"On a fait des demandes, mais nous ne savons pas si nous y avons droit en tant qu'hôpitaux subventionnés. Nous sommes en train d'éclaircir la question", a expliqué mercredi à Keystone-ATS Patricia Albisetti, secrétaire générale de la Fédération des hôpitaux vaudois (FHV) qui regroupe 12 hôpitaux régionaux, notamment ceux de Rennaz, Nyon ou Yverdon-les-Bains.
Tous les établissements sont concernés, mais de manière plus ou moins prononcée. Du jour au lendemain, les opérations électives - donc planifiées et non urgentes - ont dû être annulées et l'ambulatoire est quasiment à l'arrêt. "Cela chamboule un hôpital", a constaté Mme Albisetti.
Le Conseil d'Etat vaudois a écrit à la fin de la semaine dernière au Conseil fédéral pour lui demander de préciser le champ d'application de la RHT (Réduction d'horaire de travail), a annoncé le conseiller d'Etat Philippe Leuba. "Des montants considérables sont en jeu, pour les hôpitaux, dont le CHUV, mais aussi pour les crèches, les transports publics ou l'Office du tourisme. Nous voulons être sûrs que le Secrétariat d'Etat à l'écononmie valide", a-t-il ajouté.
Diminution de moitié
L'Hôpital du Jura (H-JU) est actuellement en contact avec le Service jurassien de l'économie et de l'emploi dans la perspective de déposer une demande formelle de chômage partiel, a indiqué le parole-parole de l'institution Olivier Guerdat. Mais pour l'instant, il n'y a pas d'entrée en matière.
A Genève, les cliniques privées ont mis à disposition leurs infrastructures pour les urgences qui ne sont pas liées au nouveau coronavirus. Les HUG leur transfèrent ainsi une trentaine de patients par jour. Le nombre de cas transférés n'est toutefois pas suffisant pour combler la baisse d'activités causée. Par rapport à la normale, celles-ci ont diminué de moitié environ. Les cliniques privées ont aussi demandé le chômage partiel pour une partie de leur personnel qui travaille dans des services non-urgents.
Dans les cantons alémaniques, la situation est la même pour les hôpitaux de Lucerne, de Zoug et d'Uri ainsi que de Schwyz. Les hôpitaux privés bâlois ont aussi demandé à bénéficier du chômage partiel, à l'image du centre de Bethesda. Le nombre de postes touchés par la mesure sera connu dans les prochains jours, a fait savoir l'hôpital. Cela dépendra notamment du nombre d'employés qui pourront être prêtes à d'autres établissements de soins de santé.
"S'il n'y a plus d'autre option"
A ce jour, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l'hôpital fribourgeois n'ont fait aucune demande de chômage partiel.
L'établissement genevois, qui s'occupe de toutes les personnes qui ont dû être hospitalisées après avoir été infectées par le nouveau coronavirus, ne chôme pas depuis le début de la pandémie. Il en vient même à dégager des ressources humaines dans certains services pour les transférer dans les unités qui s'occupent des patients atteints du Covid-19, a détaillé un porte-parole, Nicolas de Saussure. Les HUG bénéficient aussi des ressources en infirmières de certaines cliniques privées.
Le chômage partiel n'a pas (encore) été mis en place à l'hôpital universitaire de Zurich, note une porte-parole. Même constat dans les hôpitaux de Berne. Les hôpitaux bernois n'ont pas à s'inquiéter de l'avenir et, selon le conseiller d'Etat, directeur de la santé, Pierre-Alain Schnegg, ils devraient pouvoir compenser le manque à gagner dû à la crise de la corona.
Même son de cloche du côté des hôpitaux universitaire de Bâle et cantonal de Bâle-Campagne. "Si la situation persiste, nous devrons l'envisager, mais seulement s'il n'y a plus d'autre option", écrit le service de presse de ce dernier. Actuellement, le personnel peut encore être déployé, en partie dans d'autres services et/ou pour d'autres tâches.
"Rester prudent"
La situation n'est donc pas la même dans tous les centres hospitaliers, mais la question se pose tout de même. Faudrait-il pouvoir désormais reprendre certaines opérations planifiées ? "On se trouve encore dans une phase critique. Il faut rester prudent", estime Patricia Albisetti. Mais la FHV souhaite qu'on examine cette question. Et que les hôpitaux puissent assurer le suivi des malades chroniques, en se réorganisant dans le respect des directives de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Swiss Medical Network, qui s’était vu forcé de mettre au chômage technique une partie de son personnel, avait déjà demandé il y a quelques jours à la Confédération de "songer à un assouplissement de l’interdiction totale des soins non urgents, ce qui permettrait d’éviter une accumulation ultérieure, mais aussi la péjoration des cas".
Pour l'OFSP, il est important de maintenir l’ordonnance Covid-19 du Conseil fédéral qui interdit aux hôpitaux, cliniques, cabinets médicaux ou dentaires à pratiquer des interventions ou des traitements non urgents. Et ce afin "d’assurer une capacité d’hospitalisation suffisante en cas d’afflux de patients infectés", sachant que le pic de malades n'a pas encore été atteint.
L'idée étant aussi d’éviter les regroupements de personnes non indispensables dans ces institutions, afin de freiner la propagation du virus, complète l'OFSP.
Coronavirus
Covid: la Suisse a éliminé des vaccins pour 1,3 milliard de francs
La Confédération a éliminé des vaccins contre le Covid-19 non utilisés pour une valeur de plus de 1,3 milliard de francs. Le matériel effectivement utilisé en Suisse a atteint moins de la moitié de cette somme, selon les données des autorités.
Interrogée par l'agence de presse Keystone-ATS, l'Administration fédérale des finances (AFF) a confirmé les calculs effectués par la "Sonntagszeitung" et "Le Matin Dimanche".
Entre 2020 et 2023, la Suisse a acheté du matériel sanitaire contre le Covid-19 pour une valeur d'environ 2,3 milliards de francs. Elle en a utilisé pour 0,57 milliard et envoyé des vaccins à l'étranger au titre de l'aide humanitaire pour une valeur de 0,27 milliard de francs.
Le reste du matériel, d'une valeur de 1,45 milliard de francs, a fait l'objet de "corrections de valeur", selon l'administration des finances.
90% de ces "corrections de valeur" concernent des vaccins qui ont dû être éliminés après leur date de péremption, selon l'AFF. Cela correspond à plus de 1,3 milliard de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus - Économie
Nouvel Hôpital des enfants: le CHUV centralise ses soins pédiatriques
Le CHUV à Lausanne a inauguré ce jeudi son nouvel Hôpital des enfants. La majorité des activités pédiatriques sont maintenant regroupées à la cité hospitalière. L'ouverture officielle de l'établissement aux patients est prévue pour le 14 mai.
C’est un projet d’envergure qui voit le jour à Lausanne. Le CHUV a inauguré ce jeudi son nouvel Hôpital des enfants. Situé au cœur de la cité hospitalière, cet établissement regroupe la majorité des activités pédiatriques de l’hôpital universitaire vaudois, qui étaient jusque-là réparties sur deux sites différents. Cette centralisation des prestations optimise les services de soins à l’enfant, selon les autorités vaudoises, offrant une vraie plus-value aux familles.
"Cet hôpital symbolise l'importance accordée à la prise en charge des plus vulnérables tout en rappelant que l'avenir d'une société dépend de sa capacité à protéger et à soigner les jeunes générations (...) Pour les familles, c'est une promesse d'espoir et de sérénité: savoir que leurs enfants peuvent recevoir les meilleurs soins possibles dans un cadre conçu pour eux", a aussi affirmé la Conseillère d'Etat.
L’établissement a été pensé spécifiquement pour répondre aux besoins des enfants, des adolescents et de leurs proches, autant en termes d’accès que d'infrastructures. Une terrasse thérapeutique de 3'000 mètres carrés a notamment été aménagée.
Plus de 70 lits
Surplombant la station de métro "CHUV", juste en face du bâtiment principal et au pied de la maternité, l'Hôpital des enfants occupe un emplacement stratégique. Il accueillera 1200 collaborateurs, plus de 70 lits d'hospitalisation, un service d'urgences pédiatriques 24/24, six salles de bloc opératoire, trois espaces éducatifs et une salle de classe.
Chaque chambre compte maximum deux lits et peut recevoir un parent sur une banquette qui se transforme en lit, durant l'hospitalisation de son enfant. Des espaces de détente et de jeux ont aussi été prévus pour les familles, y compris une cafétaria publique de 80 places, le tout avec une signalétique "rassurante, joyeuse et sympathique" dans un environnement accueillant et des infrastructures modernes.
Le regroupement du Service de pédiatrie et du Service de chirurgie de l'enfant et de l'adolescent, rattachés au Département femme-mère-enfant du CHUV, supprime les allers-retours parfois fastidieux entre les deux précédents sites (Montétan et Bugnon). Ce regroupement permet également un accès rapide à la Maternité et au plateau technique du bâtiment hospitalier principal du CHUV.
"Ce nouvel hôpital marque un tournant historique pour les soins à l'enfant en Suisse romande, actualisant la manière dont les soins pédiatriques sont conçus et délivrés au CHUV. Il offrira des soins multidisciplinaires de pointe, ont affirmé ses responsables.
De la cardiologie à l'oncologie en passant par la chirurgie pédiatrique, la médecine d'urgence ou encore la pneumologie et l'ORL, l'expertise universitaire pédiatrique du CHUV se trouve ainsi regroupée sur un même site. L'objectif du CHUV est de prendre en charge l'enfant dans sa globalité, avec des soins adaptés autant aux enfants en bas âges qu'aux jeunes qui s'approchent de l’âge adulte.
Coût de 204 millions
Financé par les pouvoirs publics à hauteur de 204,5 millions pour sa réalisation et ses équipements, l'Hôpital des enfants est un projet développé par le groupement GMP Architekten de Hambourg et Ferrari Architectes de Lausanne. Les travaux ont duré près de six ans.
Jusqu'à présent, les activités pédiatriques du CHUV étaient réparties sur deux sites à Lausanne: l'Hôpital de l'enfance (chemin de Montétan 16) et la cité hospitalière (rue du Bugnon 46). Dès le mois de mai 2025, la majorité des activités pédiatriques - hospitalisations, consultations générales et spécialisées, urgences pédiatriques, radiologie ou encore bloc opératoire - déménageront progressivement dans le nouvel hôpital (rue du Bugnon 50).
L'emménagement des équipes dans le nouvel hôpital débutera le 8 mai prochain. Les deux autres sites fermeront dès le 14 mai, mais seront réaffectés à d'autres activités hospitalières. Une campagne d’information à la population relative à cette transition sera menée dès la fin du mois d'avril 2025.
Avec Keystone ats
Coronavirus
Covid: il y a cinq ans, le Conseil fédéral décrétait le confinement
Il y a cinq ans jour pour jour, le 16 mars 2020, le Conseil fédéral déclarait l'état de situation extraordinaire pour toute la Suisse en raison de la pandémie de Covid-19. Durant le confinement, les restaurants, magasins, marchés et centres de loisirs ont dû fermer.
Le confinement et les mesures contre le Covid-19 ont eu un impact sur différents secteurs de la société:
TRAVAIL: La pandémie a entraîné une extension mondiale du télétravail dans les entreprises. Près de la moitié de tous les employés ont eu la possibilité de travailler à domicile en permanence ou au moins de temps en temps depuis le début des mesures, a montré une enquête de l'Office fédéral de la statistique (OFS) de 2021. Les personnes titulaires d'un diplôme tertiaire et celles disposant d'un revenu élevé étaient particulièrement nombreuses à télétravailler, à savoir respectivement 67,7 et 72,3%.
Durant le confinement, nettement moins de personnes ont été victimes d'accidents en Suisse, ce qui s'est répercuté sur les finances de l'assurance-accidents Suva. Cette dernière a quadruplé son résultat d'exploitation en 2020 pour atteindre 241 millions de francs. Elle a réduit ses primes d'assurance en 2021. Les accidents professionnels ont diminué de 10,8% par rapport à l'année précédente, les accidents de loisirs de 10,9%.
REVENUS: Une enquête menée par l'OFS en 2021 a également montré que 11,3% de la population avait subi une baisse de revenus en raison de la pandémie. Dans les secteurs de la restauration et de l'hébergement, une personne sur trois a gagné moins en raison des conséquences de la pandémie.
SANTÉ PSYCHIQUE: La pandémie a aussi eu des conséquences négatives sur la santé psychique de la population: 40,2% des personnes ont indiqué qu'elle avait eu un effet négatif sur leur humeur. La proportion était particulièrement élevée chez les personnes de 16 à 24 ans (55,1%), celles ayant une formation tertiaire (44,8%) et celles avec un bon revenu (45,1%). Les retraités ont été plus sereins face à la crise sanitaire: seule une personne sur quatre a laissé le sujet lui gâcher la vie.
Selon une étude de l'Université de Bâle, près d'une personne sur deux était plus stressée pendant le confinement qu'avant la crise, les principales raisons invoquées étant les changements au niveau du travail ou de la formation, la vie sociale réduite ainsi que la charge de travail liée à la garde des enfants.
La proportion de personnes souffrant de symptômes dépressifs a en outre augmenté. 57% des personnes interrogées ont ainsi indiqué que de tels symptômes s'étaient renforcés chez elles.
L'offre d'aide de La Main Tendue a mené nettement plus d'entretiens en 2020 que l'année précédente: 7% d'appels supplémentaires ont été reçus par le "143".
ADDICTION: Selon Addiction Suisse, la pandémie a créé de nouveaux groupes à risque. Les personnes qui avaient déjà un comportement de consommation problématique avant la crise ont présenté une augmentation de leur consommation d'alcool. Une grande partie des fumeurs quotidiens ont aussi renforcé leur consommation pendant et après le confinement. Parmi les fumeurs occasionnels, le tabagisme a eu tendance à diminuer.
TRANSPORT ROUTIER: Le confinement a eu une influence déterminante sur la réduction du trafic routier. Au cours de la première année de pandémie, ce dernier a considérablement diminué, comme le montre très clairement le nombre de morts sur les routes: alors qu'en 2019, 42 personnes par million d'habitants sont mortes en Suisse, elles n'étaient plus que 22 en 2020, soit 52,4% de moins.
POLLUTION: La réduction du trafic routier a amélioré la qualité de l'air en 2020, mais pas trop: les valeurs limites pour l'ozone ont de nouveau été dépassées, de même celles pour les poussières fines respirables, du moins au sud des Alpes, comme le montre le rapport sur la qualité de l'air 2020 de l'Office fédéral de l'environnement.
AIDES FINANCIÈRES: Pour lutter contre la pandémie, différentes mesures ont été prises pour stabiliser l'économie. Elles visaient les entreprises, les travailleurs et les indépendants. Des indemnités de chômage partiel, des allocations pour perte de gains ou des crédits transitoires ont notamment été prévus.
La Confédération a dépensé 16,8 milliards de francs pour indemniser le chômage partiel et 17 milliards pour les crédits transitoires accordés aux entreprises durant la première vague. La Confédération a également soutenu certains secteurs comme la culture (478 millions), le sport professionnel (350 millions) et le sport de masse et de compétition (259 millions).
ARMEE: Pour soutenir les autorités civiles, le Conseil fédéral a mobilisé 8000 militaires. Il s'agissait de la plus grande mobilisation depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les militaires ont notamment été engagés dans les soins, la surveillance des patients, les transports sanitaires ou la logistique hospitalière.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Baisse des taux d'intérêt pour les prêts Covid "probable" dès mars
Une baisse des taux d'intérêt sur les prêts Covid est "probable", indique le DFF lundi. Il répondait à une question parlementaire sur les taux d'intérêt des prêts alloués aux commerçants durant la pandémie. Une décision risque de tomber ce mois encore.
Le Conseil fédéral avait relevé les taux d'intérêt de ces prêts en 2023, suite à la hausse du taux directeur de la Banque nationale suisse (BNS). Ils n'ont toutefois pas été réduits lorsque ce même taux directeur est passé ces derniers mois de 1,5% à 0,5%.
Une adaptation du taux d'intérêt pour les prêts Covid aura prochainement lieu, le Conseil fédéral pouvant l'adapter une fois par an, au 31 mars, indique le Département fédéral des finances (DFF). La baisse du taux directeur de la BNS sera prise en compte et une réduction du taux d'intérêt sur les prêts Covid "semble probable" ajoute-t-il.
Les milieux du commerce ont en février demandé à la Confédération de baisser les intérêts sur ces crédits. Ils demandaient que les taux passent de 1,5 à 0% pour les crédits inférieurs à 500'000 francs et de 2 à 0,5% pour ceux supérieurs à ce montant.
Les autorités fédérales ont accordé 138'000 crédits pendant la pandémie. Presque 72% de ces crédits étaient remboursés à la mi-janvier 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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