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Culture

La Lex Neflix permettra de tourner davantage de séries en Suisse

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Les parlementaires fédéraux Marie-France Roth Pasquier (Le Centre/FR), Elisabeth Baume-Schneider (PS/JU), Simone de Montmollin (PLR/GE) et Olivier Français (PLR/VD) forment une partie du comité romand, venu défendre mardi à Lausanne la Lex Netflix. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

En demandant aux plateformes de streaming d'investir 4% de leurs recettes dans la production helvétique, la Lex Netflix permettra de tourner davantage de films et de séries en Suisse, a argumenté mardi le comité romand interpartis. Les Suisses se prononcent le 15 mai.

Elena Tatti, co-présidente d'Aropa, l'association romande de la production audiovisuelle qui coordonne la campagne du "oui à la loi sur le cinéma" en Suisse romande "se réjouit du large éventail politique, qui soutient ce projet", a-t-elle mardi matin devant la presse à la Cinémathèque de Lausanne. Après le comité alémanique la semaine dernière, c'est au tour des politiciens romands d'entrer en campagne avec des représentants du PLR, du Centre et du PS.

Tourner en Suisse

"Aujourd'hui, le consommateur suisse finance, avec son abonnement aux plateformes étrangères, le cinéma européen sans soutenir les cinéastes suisses et l'économie locale, souligne le conseiller aux Etats Olivier Français (PLR/VD). Du fait de la numérisation, une masse trop importante de profits réalisés en Suisse par les plateformes et les TV étrangères quittent la Suisse." L'Office fédéral de la culture estime cette somme à 600 millions de francs par année.

Selon un audit du cabinet indépendant Ernst & Young, un franc investi dans l'audiovisuel rapporte 3,1 francs à l'économie réelle, cite encore le politicien vaudois. Par exemple les producteurs de la série "Hors saison" du réalisateur Pierre Monnard, tournée à Champéry (VS), ont dépensé 4,7 millions de francs en Suisse (dont 800'000 francs en Valais) sur un budget total de 8,2 millions.

"Pas une révolution"

Avec la Lex Netflix, les plateformes de streaming et les chaînes de TV étrangères qui ont des fenêtres publicitaires en Suisse devront verser chaque année au moins 4% de leurs recettes brutes au secteur audiovisuel helvétique. "Ce n'est pas une révolution puisque les chaînes suisses de TV doivent déjà investir ce même pourcentage de leur chiffre d'affaires dans la création cinématographique", argumente la conseillère nationale Marie-France Roth Pasquier (Le Centre/FR).

Le Conseil fédéral et la majorité des parlementaires visent avec ce projet l'égalité de traitement sur le marché intérieur et à éliminer le désavantage concurrentiel de la Suisse, face aux pays européens. "Ceux-ci connaissent déjà des obligations d'investissement et à des niveaux bien plus élevés avec 26% appliqués en France et 20% en Italie", relève la Fribourgeoise.

Une obligation d'investir

Les référendaires avancent l'argument que ces 4% sont une taxe et que les abonnements vont augmenter avec cette loi. Le projet n'introduit ni un impôt ni une subvention, mais une obligation d'investir, rappelle le comité. L'audiovisuel suisse qui recevrait environ 18 millions de francs par an en sortirait renforcé.

Quant à l'augmentation du prix de l'abonnement, le comité ne voit pas de lien entre la Lex Netflix et une éventuelle hausse. Pour une raison concurrentielle d'abord, les plateformes qui sont en concurrence avec d'autres doivent s'aligner sur les prix pratiqués. Ensuite, une hausse des abonnements n'a pas été observée dans les pays voisins, qui connaissent déjà l'obligation d'investir.

Opportunité pour les jeunes créatifs

Les référendaires estiment que ce projet est contraire aux intérêts de la jeunesse. Pour la conseillère aux Etats Elisabeth Baume-Schneider (PS/NE), cette loi est au contraire une chance pour les jeunes Suisses: "en renforçant notre soutien à la production, nous créons de nouvelles opportunités et favorisons la carrière des talents en Suisse". Et de rappeler que la Suisse, qui investit dans ses Hautes écoles, bénéficie "d'un terreau en compétences dans les métiers liés au cinéma."

L'enjeu est aussi lié à l'exportation des films suisses. "En Suisse romande, un film sur deux est coproduit avec l'Union Européenne, a dit la conseillère nationale Simone de Montmollin (PLR/GE). Les plateformes seront également obligées de programmer 30% de films européens, comme l'exigent la majeure partie des pays alentour.

Un retour dans Europe Créative

"Ne pas s'adapter aux règles en vigueur dans l'UE aura pour effet d'entraver l'exportation de films suisses en Europe, mais surtout de saper tout effort visant un retour de la Suisse dans le programme MEDIA d'Europe Créative. La Suisse en est exclue depuis le 9 février 2014, après le oui à l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse," a rappelé la politicienne genevoise.

Le projet a été adopté par une large majorité parlementaire à Berne allant de la droite à la gauche en passant du PLR, Le Centre, les Vert'Libéraux au PS, Verts et PEV.

Les jeunesses des Verts, du PS, du POP et du Parti évangélique s'engagent aussi pour la Lex Netflix. Les jeunes du Centre ne font pas partie du comité référendaire contre la loi sur le cinéma, formé des jeunes PLR, UDC et Vert'libéraux, et doivent encore se prononcer en assemblée.

Au niveau suisse, le PLR a dit non. Par contre les sections vaudoise et genevoise soutiennent la Lex Netflix. Et au Parlement à Berne, les deux tiers des élus PLR ont dit oui, relève encore Olivier Français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public

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Une partie des événements du Carac Festival se déroulera dans le bâtiment d'Uni Mail (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.

Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.

Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.

L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français

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Le Tessinois Luca Brunoni a écrit son premier roman directement en italien (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.

"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.

Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).

Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.

Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.

En lice pour plusieurs prix

Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.

Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.

La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Restes humains de la civilisation Caral découverts au Pérou

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La civilisation Caral du Pérou, qui s'est épanouie entre 3000 et 1800 avant J.C., est la plus ancienne d'Amérique, contemporaine des civilisations mésopotamienne et égyptienne (archives). (© KEYSTONE/EPA/PERUVIAN NATIONAL INSTITUTE OF C)

Des archéologues ont annoncé jeudi avoir découvert au Pérou des restes humains d'une femme datant d'il y a environ 5000 ans, qui aurait appartenu à la civilisation Caral, la plus ancienne d'Amérique.

Cette dernière découverte revêt un intérêt particulier pour les scientifiques, car elle serait la preuve que les femmes jouaient un rôle de premier plan dans la civilisation Caral, a expliqué à la presse David Palomino, chef de l'équipe de chercheurs à l'origine de cette trouvaille.

Après avoir montré des photos et une vidéo de la sépulture en question, M. Palomino a expliqué qu'elle "correspond à (celle d'une) femme qui semble avoir eu un statut élevé, (...) une femme d'élite".

La sépulture avait été découverte en décembre dans l'ancien village de pêcheurs d'Aspero (ouest), qui a longtemps été le site d'une décharge avant d'être classé site archéologique. Elle a été retrouvée dans le cadre des fouilles dirigées depuis 1996 par l'archéologue péruvienne Ruth Shady.

De premières analyses indiquent que ces restes humains sont ceux d'une femme âgée de 20 à 35 ans, mesurant 1,5 mètre et portant une coiffe, indice de son statut élevé. Le corps était enveloppé de plusieurs couches de textiles et d'un "manteau de plumes d'ara", une espèce de perroquet d'Amazonie, a précisé M. Palomino.

De petits objets, tels qu'un bec de toucan, un bol en pierre et un panier en paille, ont par ailleurs été trouvés avec les restes humains et ont été exposés jeudi au siège du ministère de la culture à Lima.

La civilisation Caral, qui s'est épanouie entre 3000 et 1800 avant J.C., est la plus ancienne d'Amérique. Contemporaine des civilisations mésopotamienne et égyptienne, elle est apparue sur un plateau aride du Pérou à 182 km au nord de Lima, 45 siècles avant la civilisation inca.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En France, les librairies indépendantes se battent pour leur avenir

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Malgré le succès de manifestations dédiées aux livres, comme "Le Livre sur les Quais" à Morges, les librairies indépendantes se battent pour leur survie. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Quel avenir pour les librairies indépendantes? Cette exception française, menacée, face à la désaffection pour le livre et à la part de marché croissante des grandes enseignes, se bat avec inventivité.

La profession célèbre samedi la 27e Fête de la librairie indépendante, dans près de 700 librairies en France, Belgique, Suisse et Luxembourg.

À Genève, plusieurs boutiques vont jouer le jeu, à commencer par Le Temps d'un livre dans le quartier des Eaux-Vives, qui fête sa première année d’existence. Les bouquineurs seront aussi attendus à la Librairie du Boulevard notamment. Lausanne et sa quinzaine de librairies indépendantes devrait aussi être de la partie.

La date correspond au samedi proche de la Sant Jordi en Catalogne, une journée où on s'offre traditionnellement des roses et des livres. En Espagne en 2024, il s'était vendu ce jour-là 1,98 million de livres, un record.

Dans les pays francophones, la tradition n'est pas encore établie mais les organisateurs de cette fête y travaillent. Thème de l'édition 2025: "Pourquoi les librairies ne sont pas des commerces comme les autres ?"

Signaux inquiétants

Les signaux sont en effet inquiétants. Dans l'étude bisannuelle "Les Français et la lecture" réalisée en janvier-février pour le Centre national du livre, en 2025, pour la première fois depuis la première édition en 2015, les librairies sont passées derrière les grandes surfaces culturelles comme lieu d'achat des livres.

Les sondés ont été 66% à citer les librairies et 75% ces grandes enseignes, tandis qu'en 2023, 73% citaient les libraires et 69% les grandes surfaces.

"Oui, aujourd'hui on est fortement concurrencés", commente auprès de l'AFP la libraire parisienne promotrice de la manifestation, Marie-Rose Guarnieri.

"Les librairies sont des lieux imparfaits, elles ont des lacunes dans leur stock, des limites, mais un style et un savoir-faire. Quand il n'y aura plus que des chaînes, uniformisées, elles n'offriront que des best-sellers. Et s'il y a une alerte à lancer, c'est de dire: ne désertez pas les librairies, car vous perdriez quelque chose de très important", ajoute-t-elle.

Marché en recul

Le marché sur lequel se joue cette concurrence a tendance à stagner, voire reculer en 2025.

Pour une éditrice parlant sous le couvert de l'anonymat, "la baisse des ventes sur Amazon ne s'accompagne pas d'un report vers les librairies, même si on aimerait beaucoup".

Amazon, qui ne veut donner aucun chiffre, semble en effet pâtir des 3 euros de frais de port sur les commandes de moins de 35 euros, obligatoires depuis octobre 2023.

Cette mesure a été conçue pour maintenir à flot le réseau de librairies en France. Mais la rentabilité est parmi les plus faibles des commerces de détail, d'après des chiffres du cabinet Xerfi, dans une étude commandée en 2024 par le Syndicat de la librairie française.

"On distribue 26'000 exemplaires d'un livre, grâce aux Éditions Gallimard, ce qui attire les gens. Mais l'idée est aussi de rassembler la profession, y compris les libraires qui sont dans de petites villes, des villages, très isolés, pour qu'ils sentent cette confrérie", selon Marie-Rose Guarnieri.

Le métier continue d'attirer des vocations. Une figure de la gauche française, Philippe Poutou, trois fois candidat à l'élection présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste, en reprend une à Bordeaux (sud-ouest), dont il promet que ce ne sera "pas un supermarché du livre".

D'autres ferment, comme L'Écume des jours à Toulouse (sud), en mars, ce qui fait redouter, dans son quartier des Minimes, un "désert culturel" selon un journal régional.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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