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Suisse

La grippe encore très répandue en Suisse

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La vague de grippe persiste et signe. Elle venait pourtant d'amorcer un recul. La tendance s'inscrit désormais à la hausse chez les 15 ans et plus. Pour la première fois de la saison, l'incidence de la maladie était la plus élevée pour les 15-29 ans.

La semaine passée, 279 consultations médicales - pour 100'000 habitants - étaient dues à la grippe, écrit mercredi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La semaine précédente, ces chiffres se situaient à 280, soit au même niveau. Après avoir atteint un deuxième pic entre mi- et fin janvier, la grippe stagne.

La plus grande proportion de malades se trouve parmi les 15-29 ans, avec une tendance ascendante. Dans cette classe d'âge, l'incidence de la maladie est de 340 cas pour 100'000 habitants lors de la 8e semaine de l'année. La tendance s'inscrit aussi à la hausse chez les plus âgés. Seuls les enfants et adolescents jusqu'à 14 ans sont moins touchés par le virus.

Grippe constante

La grippe demeure largement répandue dans toutes les régions. La tendance est constante dans les régions 1 (GE, NE, VD, VS), 3 (AG, BL, BS, SO) et 5 (AI, AR, GL, SG, SH, TG, ZH), ainsi qu'au Tessin et dans les Grisons. Les affections sont en baisse dans les cantons de Fribourg, Berne et Jura, et en hausse en Suisse centrale.

La vague de grippe a connu un premier pic au cours de la deuxième semaine de 2018, avec une incidence de 361 consultations pour 100'000 habitants, suivi par un second à 350 durant la 4e semaine de l'année. Et l'OFSP de rappeler que la dernière épidémie de grippe avec deux pics remonte à la saison 2003/2004.

Le seuil épidémique saisonnier, qui est de 68 cas d'affections grippales pour 100'000 habitants, a été dépassé durant la 51e semaine de 2017.

(ATS)

CREDIT PHOTO : Keystone/DPA/MAURIZIO GAMBARINI

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Économie

La Finma veut pouvoir intervenir en amont des crises

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Lors de sa conférence annuelle, la Finma a réitéré le besoin d'être mieux dotée pour pouvoir intervenir en amont des crises. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le gendarme des marchés financiers Finma plaide en faveur de bases législatives lui permettant d'intervenir précocement auprès des instituts financiers en cas d'anomalie, notamment dans la gouvernance d'entreprise.

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers veut pouvoir intervenir "lorsque le conseil d'administration et la direction d'un institut ne reflètent pas de manière conséquente (..) les valeurs de base et la culture du risque", une allusion aux déficiences ayant conduit à l'effondrement de Credit Suisse.

Le régulateur veut aussi pouvoir communiquer sur son activité de surveillance, introduire un régime de responsabilité pour les dirigeants et infliger au besoin des amendes, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué en marge de sa conférence de presse annuelle. La Finma a déjà précédemment indiqué à plusieurs reprises vouloir disposer de plus de moyens pour contraindre les acteurs de la finance et de l'assurance à respecter les règles.

Mais pour y parvenir, la Finma a besoin d'un cadre législatif adapté. Le régulateur "ne veut pas simplement édicter plus de règles, mais pouvoir être plus conséquent en cas de violation des règles existantes", a indiqué sa présidente Marlene Amstad. Les nouveaux instruments coercitifs auraient ainsi un effet préventif.

Dans son rapport d'activité 2024, la Finma a indiqué avoir réalisé 111 contrôles sur place auprès de banques, 55 auprès d'assureurs et 20 dans le secteur de la gestion d'actifs. Elle a également effectué des tests de résistance, notamment du portefeuille hypothécaire et des risques liés à l'activité d'intérêts, et contrôlé la résistance financière.

Dans le cadre de l'application du droit de surveillance ("enforcement"), la Finma a réalisé 73 contrôles et bouclé 38 enquêtes à l'encontre de sociétés et personnes physiques.

Le numéro un bancaire helvétique UBS, toujours occupé à intégrer son ex-rivale Credit Suisse, se trouve quant à lui sous la surveillance particulière de la Finma, qui a mené une quarantaine de contrôles sur place en Suisse et à l'étranger.

Les risques de cyberattaques ont par ailleurs nettement augmenté, les déclarations dans ce domaine ayant bondi de 30% en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Béjart Ballet: le directeur Giancarlo Sergi quitte son poste

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Giancarlo Sergi quitte la direction générale du Béjart Ballet Lausanne après moins de trois ans en fonction (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le directeur général du Béjart Ballet Lausanne (BBL) Giancarlo Sergi va quitter ses fonctions dans le courant du mois d'avril. Nommé en septembre 2022, le président de Swiss Basketball souhaite réorienter sa carrière professionnelle, indique mardi la compagnie.

"Cette décision a été prise d'un commun accord et dans le respect des dispositions contractuelles, par le Conseil de fondation et son directeur général", est-il précisé dans le communiqué. Arrivé il y a trois ans dans un contexte de crise, Giancarlo Sergi a su stabiliser la structure et mener à bien une restructuration en profondeur, selon le Conseil de fondation.

"Nous remercions chaleureusement Giancarlo Sergi pour le travail accompli et pour son professionnalisme. M. Sergi a su rétablir la confiance, apaiser les équipes et rétablir durablement la santé financière de l'institution", déclare Sylvie Buhagiar, présidente du BBL.

Le processus de recrutement d'une nouvelle directrice ou d'un nouveau directeur débutera dans les semaines prochaines. Un intérim sera mis en place entre-temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

McDonald's Suisse met les bouchées doubles jusqu'en 2026

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La quasi-totalité des McDonald's sont gérés par des franchisés en Suisse (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

McDonald's entend accélérer son programme d'expansion en Suisse. Un budget de 250 millions de francs a été alloué dès 2024 pour l'ouverture de nouveaux restaurants, la modernisation d'autres existants et diverses innovations d'ici à 2026.

Après avoir ouvert cinq nouveaux restaurants l'année dernière, McDonald's Suisse en inaugurera et rénovera d'autres en 2025, indique un communiqué paru mardi. A moyen terme, l'entreprise vise 200 établissements. Elle en compte aujourd'hui 183 - dont 90% appartiennent à 41 franchisés - et emploie plus de 8300 personnes au total.

Le service à table, le système de livraison McDelivery et la vente à emporter en voiture McDrive seront développés dans la quasi-totalité des établissements.

Par ailleurs, "la modernisation des services numériques comme l'application de commande en ligne est fortement sollicitée", selon la directrice générale, Lara Skripitsky, citée dans le communiqué. "L'application est utilisée pour une commande sur quatre."

En 2024, le volume d'achat s'élevait à 235 millions, souligne l'entreprise qui ne dévoile pas ses chiffres d'affaires. Plus de 85% des ingrédients provenaient de partenaires suisses tels que Bell, Fortisa ou Emmi. Elle collabore également avec près de 6400 exploitations agricoles locales.

McDonald's Suisse forme actuellement près d'une quarantaine d'apprentis "pour lutter contre la pénurie de personnel qualifié dans le secteur". Environ 92% des personnes en formation restent au sein de l'entreprise.

Le géant américain est présent en Suisse depuis 1976.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Capitale culturelle CH 2030: six villes déclarent leur intention

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La ville de Thoune souhaiterait succéder à La Chaux-de-Fonds (NE) en tant que capitale culturelle suisse (image d'illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Aarau, Bellinzone, Lugano, Schaffhouse, Thoune et Zoug se rêvent en capitale culturelle helvétique en 2030. Fin mars, elles ont déposé leur déclaration d'intention, confirmant leur volonté de soumettre une candidature officielle d'ici la fin de l'année.

Les autres villes ne sont désormais plus éligibles. "L'intérêt des six villes augmente non seulement la probabilité d'un choix varié pour la capitale culturelle 2030, mais démontre aussi que le concept est désormais reconnu dans tout le pays", déclare Daniel Rossellat, président de l'association capitale culturelle suisse (CCS) dans un communiqué mardi.

Avec ces déclarations d'intention, toutes acceptées par le jury national, les six villes ont franchi un premier obstacle. D'autres clarifications restent cependant nécessaires comme l'intégration des acteurs culturels de la ville et de la région, la faisabilité opérationnelle, sans oublier un budget "rigoureux", approuvé par les instances compétentes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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