Suisse
La cyanobactérie, responsable du décès de chiens, identifiée
Des biologistes de l’Université de Neuchâtel ont identifié la souche de cyanobactéries, responsable de la mort de six chiens en 2020 à l’embouchure de l’Areuse (NE). Une surveillance nationale est recommandée dans le but d'atténuer des événements similaires.
Après le décès de six chiens, qui avaient mangé des tapis flottants de cyanobactéries près de l'embouchure de l'Areuse, au bord du lac de Neuchâtel, l'Université de Neuchâtel (UniNE) a été mandatée pour enquêter sur cette affaire. "Les analyses toxicologiques ont indiqué qu'un dérivé de l'anatoxine-a (ATX), une toxine d'origine cyanobactérienne, était la cause probable de leur mort", a indiqué mardi l'établissement.
A partir de ce constat, il restait à l’équipe emmenée par la professeure Pilar Junier, directrice du Laboratoire de microbiologie de l’UniNE, d'identifier et de caractériser la cyanobactérie responsable. Les analyses génomiques indiquent que la souche produisant la toxine dans l’Areuse appartient à la même espèce que celles isolées en Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis et au Canada. Elle se nomme Microcoleus anatoxicus.
Cette espèce a des propriétés singulières qui pourraient expliquer pourquoi elle prolifère si rapidement et s'impose au détriment de toutes les autres cyanobactéries de l'Areuse. Par rapport au reste du genre Microcoleus, les souches productrices de toxines possèdent un génome 15% plus petit, ce qui pourrait accélérer leur croissance, tout en les rendant plus dépendantes d'autres microorganismes, selon les scientifiques.
Les travaux, qui ont été publiés dans la revue Water Research X, ont pu être discutés le 9 septembre lors d’un symposium sur la problématique des cyanobactéries organisé par l’UniNE. Des spécialistes des Etats-Unis et de Nouvelle-Zélande ont partagé leurs points de vue sur le phénomène, aux côtés des membres du Laboratoire de microbiologie.
Il en est ressorti une recommandation de surveillance nationale des souches étroitement apparentées à M. anatoxicus. L'objectif est d'aider à prévoir et à atténuer des événements cyanotoxiques similaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les coupes menacent la santé de 13 millions de réfugiés (ONU)
La réduction des financements menace la santé de près de 13 millions de personnes déplacées, a averti l'ONU vendredi, ajoutant que l'incertitude financière avait déjà un impact sur les réfugiés vulnérables.
Pour le HCR, l'agence des Nations unies pour les réfugiés, la situation est profondément inquiétante et pourrait avoir de graves conséquences cette année sur les réfugiés et les pays qui les abritent.
Les organisations humanitaires du monde entier sont ébranlées depuis que le président américain Donald Trump a repris ses fonctions en janvier, mettant en avant un programme anti-réfugiés et anti-migrants et gelant immédiatement la plupart des financements de l'aide étrangère américaine.
Les Etats-Unis sont le principal donateur du HCR, représentant plus de 40% du total des contributions reçues.
Le porte-parole du HCR, William Spindler, a indiqué que les autres principaux donateurs traditionnels réduisaient également leur financement.
"La réalité est que cette incertitude sur le financement aura, et a déjà, un impact sur certaines des personnes les plus vulnérables de la planète: les réfugiés", a-t-il déclaré à des journalistes.
"Sans ressources adéquates, on estime que 12,8 millions de personnes déplacées, dont 6,3 millions d'enfants, pourraient être privées d'interventions sanitaires vitales en 2025", a déclaré Allen Maina, responsable de la santé publique au HCR.
Malnutrition
Environ un million de réfugiés rohingyas au Bangladesh sont confrontés à une grave crise sanitaire, le gel des financements menaçant l'accès aux services médicaux, a-t-il notamment fait valoir.
Au Burundi, la suspension des programmes de nutrition dans plusieurs camps signifie que des milliers d'enfants réfugiés de moins de cinq ans risquent de ne pas recevoir de traitement adéquat contre la malnutrition, a ajouté Allen Maina.
En République démocratique du Congo (RDC), le budget santé 2025 du HCR a été réduit de 87% par rapport à 2024. "Les conséquences sanitaires des réductions de financement devraient (y) être dévastatrices, exposant plus de 520'000 réfugiés à un risque accru de maladies infectieuses et de décès", a souligné M. Maina.
En Egypte, tous les traitements médicaux du HCR pour les réfugiés ont été suspendus, à l'exception des procédures d'urgence vitales.
L'estimation de 12,8 millions de personnes déplacées privées de soutien sanitaire est basée sur une enquête menée par l'équipe de santé du HCR dans toutes les opérations où l'agence dispose de programmes de santé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Économie
Une nouvelle allocation de garde pour enfant en vue en Suisse
L'accueil extrafamilial doit être soutenu via une nouvelle allocation de garde pour les enfants jusqu'à huit ans. La commission compétente du National soutient ce modèle proposé par le Conseil des Etats. Elle tient toutefois aux conventions-programmes.
Le Conseil des Etats a accepté en décembre un projet instituant une nouvelle allocation de garde basée sur le modèle des allocations familiales et financée par les cantons, sans aide fédérale. Il a rejeté la poursuite des conventions-programmes actuellement en place avec les cantons.
Par 16 voix contre 9, la commission de la science, de l'éducation et de la culture du National a décidé de réintroduire ces conventions-programmes, indiquent vendredi les services du Parlement. Par 14 voix contre 11, elle propose d'allouer à ces conventions-programmes une contribution fédérale de 200 millions de francs sur quatre ans pour une meilleure conciliation entre vies familiale et professionnelle.
Elle a encore fait d'autres ajouts. Le National empoignera le dossier à la session spéciale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'or poussé à un record par les tensions commerciales
L'or a enregistré un nouveau record vendredi, profitant de l'escalade des tensions commerciales, tandis que le dollar se replie après les chiffres de l'inflation américaine.
Après les produits chinois, l'acier ou l'aluminium, le président américain Donald Trump a annoncé mercredi de nouveaux droits de douane à venir, ciblant "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis".
En tant que valeur refuge, l'or a grimpé jusqu'à un nouveau sommet historique de 3.086,82 dollars l'once vendredi. Vers 14H50 GMT (15H50 à Paris), le prix de l'once du métal jaune montait de 0,45%, à 3.070,9 dollars.
"L'attrait de l'or réside en partie dans sa capacité à couvrir l'inflation", note Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.
A ce facteur s'ajoutent les négociations à couteaux tirés sur le conflit en Ukraine, qui alimentent un contexte d'incertitudes, ainsi que les achats de lingots d'or par les banques centrales pour remplir leurs coffres.
Côté devises, "la réaction a été curieusement modérée", remarque Stephen Innes, analyste de SPI AM.
"Pour l'instant, le marché des changes semble [misé sur un] bluff de Trump", estime-t-il, et "la situation appelle à une bonne dose de scepticisme" étant donné que ces surtaxes "pourraient s'avérer plutôt temporaires qu'une politique durable".
Le dollar recule après l'indice de l'inflation PCE de février, jauge favorite de la banque centrale américaine (Fed).
Le rythme de l'inflation ne s'est pas infléchi aux États-Unis en février, à 2,5% sur un an, dans la droite ligne des attentes des analystes, selon l'indice officiel PCE publié vendredi, et surtout l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) est plus élevée qu'anticipée, à 2,8% contre 2,7% en janvier.
Une inflation supérieure devrait théoriquement favoriser le dollar, mais ce dernier est déjà "sous pression", souligne Fawad Razaqzada de StoneX.
"L'affaiblissement des données d'enquête américaines ont augmenté les perspectives d'une baisse des taux plus rapide que prévu" de la Fed, indique l'analyste, ce qui fait craindre le risque d'une stagflation, soit une situation de faible croissance économique et de forte inflation.
Le billet vert tombait de 0,21% par rapport à l'euro, à 1,0825 dollar.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Lausanne
Lausanne: le syndic Grégoire Junod annonce vouloir se représenter
Grégoire Junod briguera un quatrième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. Dans une interview vendredi au journal 24 Heures, il annonce déjà vouloir rempiler pour une troisième législature en tant que syndic de la Ville.
"Aujourd'hui, j'ai déposé ma candidature à mon parti pour la Municipalité de Lausanne. Mais si cela se passe bien, que le Parti socialiste reste en tête, effectivement je serais heureux de pouvoir continuer comme syndic. Mais ce sont évidemment les électrices et électeurs qui décideront", indique Grégoire Junod dans le média vaudois.
Le syndic de la Ville, en charge de la culture et du développement urbain, est en fonction depuis 2016. Il est entré à l'exécutif lausannois en 2011, comme directeur de la culture et du logement jusqu'en 2012, puis comme directeur du logement et de la sécurité publique jusqu'en 2016.
Conseiller communal de 1998 à 2007, président du Parti socialiste lausannois de 2004 à 2008, M. Junod a été député au Grand conseil vaudois de 2007 à 2012.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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