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Suisse

La croissance de la population de Suisse ralentit

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La population de la Suisse n'augmente plus aussi vite. Avec moins de naissances et un solde migratoire toujours en baisse, le nombre d'habitants s'est établi à 8'482'200 fin 2017, soit moins de 1% de plus qu'en 2016.

Selon des résultats provisoires publiés vendredi par l'Office fédéral de la statistique, la Suisse comptait 62'600 personnes de plus à la fin de l'année dernière. Cette croissance de 0,7% est comparable à celle du début des années 2000 et nettement inférieure aux chiffres des années 2007 à 2016.

Presque tous les cantons voient leur population augmenter, Zoug en tête avec 1,2% de croissance. A Neuchâtel en revanche, les départs vers d'autres cantons ont fait reculer le nombre d'habitants (-0,4%). Dans le même cas, le Tessin a en outre subi un excédent de décès.

Les cantons lémaniques font partie des plus dymaniques: le nombre de Genevois a progressé de 1,1% et celui de Vaudois de 1%, à égalité avec les Fribourgeois. Le Valais se situe à la moyenne nationale (0,7%) tandis que le Jura se contente de 0,2% d'habitants en plus.

Plongée du solde migratoire

Le solde migratoire a fléchi de 28% en un an. Il s'élève à 51'400, soit la valeur la plus faible depuis 2006. L'an dernier, le pays a enregistré 172'500 immigrations (-10%) et 121'200 émigrations (+0,4%). S'il y a environ six fois plus d'étrangers parmi les arrivants, près d'un tiers des départs sont le fait de Suisses.

Recul des naissances et hausse des décès obligent, l'accroissement naturel de la population s'est aussi nettement tassé. Il s'établit provisoirement à 18'400, soit 19,7% de moins qu'en 2016. Fribourg a connu le plus fort accroissement naturel alors que le Tessin est en fin de peloton.

La population suisse continue de croître moins vite (0,6%) que la population étrangère. Cette dernière n'a toutefois progressé l'an dernier que de 1,1% de plus pour s'établir à 2'125'100 personnes. C'est nettement moins rapide que les années précédentes.

Plus de femmes

La Suisse compte plus de femmes que d'hommes. On recense 100 habitantes pour 94 habitants à l'échelle nationale. Seuls les cantons d’Appenzell Rhodes-Intérieures, Nidwald, Schwyz et Uri sont dans le cas inverse. Les hommes sont surreprésentés dans la population étrangère, quel que soit le canton observé. Uri affiche le plus grand rapport de masculinité (130) et Genève le plus faible (105).

Les Suisses sont plus âgés que les étrangers. La part de personnes d'au moins 65 ans est de 21,7% parmi les Helvètes et de 8% parmi les étrangers. L'âge moyen s'en ressent: celui des Suisses avoisine les 44 ans et celui des étrangers 37 ans.

C’est à Bâle-Ville que l’âge moyen des Suisses est le plus élevé et à Fribourg qu’il est le plus bas. Les étrangers dont l’âge moyen est le plus élevé se trouvent au Tessin, ceux dont l’âge moyen est le plus bas résident à Fribourg.

(ATS)

CREDIT PHOTO : KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

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Lausanne

Bilan plutôt positif pour les comptes 2024 de la Ville

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Florence Germond (à gauche), municipale en charge des finances, et Gregoire Junod (à droite), syndic de Lausanne, ont présenté comme à chaque fois ensemble les comptes de la Ville (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les comptes 2024 de la Ville de Lausanne présentent un résultat meilleur que prévu au budget. Le déficit est finalement de 19,4 millions de francs, en amélioration de 61,4 millions par rapport aux 80,8 millions budgétisés. Les revenus fiscaux sont en hausse et les charges maîtrisées. Si les investissements restent ambitieux, la marge d'autofinancement est insuffisante.

"L'année 2024 ressemble aux dix années précédentes", a résumé mercredi devant les médias le syndic Grégoire Junod. "Nous faisons une nouvelle fois mieux que ce qui avait été budgétisé. La croissance des revenus est soutenue grâce aux recettes fiscales et nous avons une bonne maîtrise des charges, leur hausse étant ainsi limitée. Au final, nous sommes proches de l'équilibre financier", a-t-il affirmé.

Résolument tournée vers l'avenir, la Municipalité s'est donné les moyens de ses ambitions avec des investissements à hauteur de 176,2 millions de francs, a indiqué le syndic. Ils n'ont en revanche pu être autofinancés qu'à 60%. Si la dette affiche un tendance à la baisse depuis 2012, elle a tout de même légèrement augmenté par rapport à l'année passée.

Masse salariale en hausse

Parmi les chiffres-clés, Mme Germond a évoqué des charges qui atteignent 2,18 milliards par rapport aux 2,053 milliards des comptes 2023.

Cette augmentation est essentiellement due à l'adaptation de la masse salariale (+24,2 millions), à l'augmentation des amortissements (+17,1 mio), à la péréquation et facture sociale cantonale (+11,4 mio) ou encore à la hausse des charges liées au développement des places d'accueil au scolaire et préscolaire (+9,3 mio), a expliqué la responsable.

La progression des revenus de fonctionnement est légèrement supérieure à la progression des charges, a-t-elle poursuivi. Elle est de 1,7% notamment en raison de revenus fiscaux supérieurs aux comptes 2023, soit plus de 21,7 millions de francs. Cette hausse est pour moitié liée aux personnes physiques (+10,2 mio), soit 2,5% de plus par rapport à 2023, notamment en lien avec la dynamique démographique. Pour les personnes morales, le chiffre reste stable.

Energie et mobilité

Les investissements à hauteur de 176,2 millions de francs restent donc élevés, encore plus qu'en 2023 avec ses 158,4 millions et contre environ 128 millions en moyenne pour les années 2016 à 2022.

Parmi les grandes dépenses, liées surtout aux grands projets du Plan climat, 64,3 millions ont été consacrés à l'entretien et au développement des réseaux (énergie), et 25,3 millions investis en lien avec la mobilité (axes forts, tramway, pôle-gare, mobilité active, assainissement du bruit routier, etc).

La Municipalité a également poursuivi ses investissements dans la rénovation et la construction de bâtiments scolaires et pour la pratique sportive (19,9 mio) ainsi que dans l'efficacité énergétique des bâtiments à hauteur de 12,5 millions. D'autres investissements ont été consentis pour le projet urbanistique Métamorphose (15,5 mio), dans le domaine de l'informatique (10,4 mio) et dans le domaine de l'eau (7,1 mio).

Tendance stable à la baisse

M. Junod et Mme Germond ont admis que la marge d'autofinancement était insuffisante pour couvrir ce niveau élevé d'investissements. Toutefois, cela est nécessaire pour préparer Lausanne aux défis actuels et futurs, selon eux. Et ce qui a conduit à une augmentation ponctuelle de la dette nette qui est passée à 2,07 milliards en 2024, contre 2,01 milliards en 2023.

Il n'empêche, la réduction de l'endettement net par habitant est de 16% depuis 2012. "S'agissant de la dette, on peut dire que c'est une tendance stable à la baisse depuis une dizaine d'années", s'est donc réjoui le syndic.

Avec Keystone ats

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Suisse

L'Elysée a "ouvert les portes de ministères" à Nestlé

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"La présidence de la République savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis plusieurs années", a déclaré Alexandre Ouizille, le rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur les eaux en bouteille en France (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

L'Élysée a "ouvert les portes de ministères" à Nestlé Waters, alors qu'il "savait" que le groupe "trichait depuis plusieurs années", a déclaré mardi le rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur les eaux en bouteille.

La commission devait auditionner le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, démissionnaire, mais celui-ci a décliné en invoquant un motif de "séparation des pouvoirs". L'audition a été remplacée par une brève présentation de "74 pages de documents" transmis par l'Élysée, démontrant selon le rapporteur la "densité" des échanges entre Nestlé et la présidence.

"La présidence de la République était loin d'être une forteresse inexpugnable à l'égard du lobbying de Nestlé. Au contraire, les contacts sont fréquents et l'Élysée ouvre les portes de certains ministères au groupe suisse. La présidence de la République savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis plusieurs années" sur les traitements de ses eaux minérales Perrier ou Hépar, a déclaré Alexandre Ouizille.

"Elle avait conscience que cela créait une distorsion de concurrence avec les autres minéraliers. Elle avait connaissance des contaminations bactériologiques voire virologiques sur certains forages", a assené le sénateur PS en citant certains passages de notes internes. Les échanges et rencontres entre Nestlé et l'Élysée vont de 2022 à fin 2024.

Une centaine d'auditions

En quatre mois, la commission a auditionné près de 100 personnes, dont trois ministres et anciens ministres, pour essayer d'"établir une véritable transparence sur un dossier qui n'a cessé de faire l'objet de dissimulations au public, à certaines administrations, voire à la représentation nationale", a déclaré mardi son président Laurent Burgoa (LR). Le scandale a éclaté début 2024, après des révélations de journalistes du Monde et de franceinfo sur l'utilisation par des minéraliers de traitements interdits.

Nestlé Waters avait pris les devants juste avant la publication en avouant des pratiques "passées" et annonçant le remplacement de filtres à charbon et traitements UV par un système de microfiltration à 0,2 micron. Le gouvernement, informé dès 2021 par Nestlé, a approuvé en 2023 son plan de transformation incluant la microfiltration, alors que le seuil retenu faisait débat, le procédé ne devant pas aboutir à une désinfection des eaux minérales selon la réglementation européenne.

Dans des notes internes à la présidence de 2022 citées par le rapporteur, des conseillers évoquent "un usage trop important de filtration" mais aussi des "vulnérabilités" de certains sites Hépar, où des forages ont depuis été arrêtés. Un courriel de fin 2024, reçu par M. Kohler d'un conseiller de la présidence, évoque pour Perrier dans le Gard des "sources de plus en plus régulièrement polluées, notamment de source bactériologique et en partie de matières fécales".

Il évoque aussi de possibles "problèmes entre les marques: ceux qui ont une eau pure n'ont pas intérêt à ce que leurs concurrents puissent utiliser des techniques de purification". Nestlé Waters a toujours défendu la "sécurité alimentaire" de ses produits et sa démarche de transparence auprès des autorités, niant toute pression sur les décideurs et demandant une "clarification" de la réglementation sur la microfiltration. Sollicité mardi, le groupe n'a pas souhaité réagir davantage.

Après de nouvelles révélations en février, Emmanuel Macron avait démenti être au courant du dossier, ajoutant qu'il n'y avait eu ni "entente", ni "connivence".

"Incompréhensible"

"Le 10 octobre 2024, alors que la proposition de commission d'enquête au Sénat existe déjà, le secrétaire général de l'Élysée reçoit le nouveau directeur général de Nestlé, Laurent Freixe (qui sera auditionné mercredi, NDLR), accompagné de Muriel Lienau, présidente de Nestlé Waters", a poursuivi M. Ouizille, annonçant la prochaine mise à disposition du public de l'intégralité des documents transmis par l'Élysée à la commission, une première.

"Le 14 octobre 2024, Nicolas Bouvier, lobbyiste de Nestlé Waters, relance le secrétariat de M. Kohler, celui-ci ayant indiqué à Laurent Freixe lors de leur entretien qu'il fournirait les bons contacts à solliciter au sein des ministères", a-t-il ajouté. Au vu des documents, le refus de se présenter de M. Kohler est "incompréhensible", selon M. Ouizille.

Selon une ordonnance du 17 novembre 1958, toute personne qui ne comparaît pas ou refuse de déposer devant une telle commission est passible de deux ans d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende. Face au peu de chance qu'une procédure judiciaire aboutisse, la commission proposera dans son rapport, prévu mi-mai, "une modernisation de l'ordonnance pour que les pouvoirs du Parlement soient respectés", selon le rapporteur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Une commission veut 1 milliard de plus pour des munitions

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Une commission demande un milliard de francs supplémentaire pour les munitions destinées aux systèmes de défense sol-air de longue et de moyenne portées (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'armée suisse devrait disposer d'un milliard de francs supplémentaire pour des munitions destinées aux systèmes de défense sol-air. La commission compétente du Conseil national a pris cette décision dans le cadre du message sur l'armée 2025.

La commission de politique de sécurité du National propose, par 16 voix contre 9, un crédit d'engagement supplémentaire d'un milliard de francs pour l'achat de munitions pour les systèmes DSA de longue et moyenne portées ainsi que pour des systèmes d’appui de feu indirect à moyenne distance, indique mardi un communiqué des services du Parlement.

L'objectif est d'augmenter la capacité à durer. Pour la majorité, il est impératif que la Suisse, grâce à une première tranche de crédit pour les munitions, puisse conclure des contrats en temps voulu et s'assurer ainsi des créneaux de livraison. Une partie des munitions peut être produite en Suisse.

Pour la minorité de gauche, un crédit supplémentaire ne peut être discuté que si une solution de financement a préalablement été trouvée.

Pas de renvoi

Le Conseil fédéral demande des crédits d'engagement de 1,69 milliard de francs pour 2025, dont 1,5 milliard pour le programme d'armement, notamment pour des nouveaux blindés. Ces dépenses se fondent sur l'objectif du Parlement d'allouer à l'armée 1% du PIB d'ici 2032.

Lors des débats de commission, la gauche a tenté en vain de renvoyer tout le paquet au Conseil fédéral, afin que celui-ci adapte le programme d’armement "aux défis réels en matière de politique de sécurité": menaces hybrides, cyberrisques, dangers terroristes et catastrophes graves. La majorité de la commission a rejeté la proposition par 17 voix contre 8, "en raison du caractère urgent des acquisitions du fait de la situation tendue en matière de politique de sécurité".

Le programme d'armement a finalement passé la rampe par 16 voix contre 6 et 3 abstentions. Il passera au Conseil national lors de la session d'été.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: les députés écartent l'idée d'une stratégie égalité cantonale

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Le postulat de Muriel Thalmann sur une stratégie Egalité cantonale a été écarté (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois ne veut pas d'une stratégie cantonale en matière d'égalité. Un postulat de la gauche a été classé mardi par la majorité de droite, laquelle estime que les mesures actuelles suffisent.

Pour la postulante Muriel Thalmann, il n'est "pas suffisant" de s'appuyer sur la stratégie fédérale sur l'égalité. Et comme de "très nombreux cantons ou villes", Vaud devrait aussi élaborer sa propre stratégie. Celle-ci permettrait d'avoir une "vision d'ensemble" et de ne plus agir "au coup par coup", a relevé la socialiste.

Des objectifs cantonaux pourraient ainsi être fixés et faire l'objet de bilan. Une telle stratégie permettrait encore de "garantir l'ancrage institutionnel au sein de l'administration", a-t-elle ajouté.

Plus autres membres dans la gauche ont abondé dans le même sens, affirmant qu'il était "honteux" que le Canton de Vaud ne dispose pas d'une telle stratégie. "Beaucoup de choses ont déjà été réalisées, mais ces mesures sont dispersées. Il faudrait les réunir et leur donner un cap", a indiqué Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP).

Plusieurs références

Pour les opposants en revanche, une telle stratégie cantonale serait redondante avec ce qui se fait déjà. Et notamment avec les objectifs figurant dans le Programme de législature du Conseil d'Etat.

Le Canton peut aussi s'appuyer sur le travail du Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH), la stratégie fédérale en matière d'égalité ou encore la Charte romande de l'égalité, signée en 2023. Par ailleurs, la mise en place d'une telle stratégie cantonale aurait un coût financier pour l'Etat de Vaud.

Au vote, le postulat a été refusé par 77 députés, contre 57 avis favorables et quatre abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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