Rejoignez-nous

Suisse

La crise énergétique donne un nouvel élan aux technologies vertes

Publié

,

le

Les technologies vertes sont un secteur en forte croissance et le risque de pénurie d'énergie leur donne un nouvel élan. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les technologies vertes, appelées "cleantech", sont un secteur en forte croissance et le risque de pénurie d'énergie leur donne un nouvel élan.

Qu'il s'agisse d'efficience énergétique, d'énergies propres ou de transition écologique, la scène helvétique regorge de jeunes pousses prometteuses.

"L'énergie utilisée dans le monde provient à 80% de sources fossiles", rappelle José Caceres Blundi, membre de French Tech Zurich au cours d'une conférence dévouée aux technologies vertes. La difficulté de la transition écologique réside dans la résolution d'un trilemme: il faut à la fois assurer l'approvisionnement énergétique (sécurité), que l'énergie soit accessible et abordable pour tous (équité) et que l'impact sur l'environnement soit atténué ou évité (durabilité).

La Suisse, grâce à l'exploitation de l'hydraulique, est derrière la Suède le pays le mieux classé à l'échelle mondiale dans ce "trilemme énergétique", selon le Conseil mondial de l'énergie (CME). Les efforts doivent toutefois être poursuivis et les décisionnaires peuvent s'appuyer sur des données de plus en plus précises grâce aux nouvelles technologies.

Enersis fournit aux villes et aux régions un outil pour améliorer l'efficience énergétique: optimiser l'éclairage public, identifier les toits les mieux adaptés pour des panneaux solaires, évaluer le développement d'énergie renouvelable...Le logiciel se veut une aide à la décision pour les politiques et les énergéticiens, explique Thomas Koller, fondateur et directeur général de la société bernoise.

Rentable, Enersis a réalisé l'année dernière un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros. "Mais le marché est immense et nous ciblons des ventes de 100 millions d'ici 2027", explique M. Koller.

De son côté, Freesuns a fait de l'énergie solaire son cheval de bataille, en levant le frein esthétique pouvant retenir les propriétaires d'installer des panneaux photovoltaïques. "Nos panneaux sont des tuiles solaires pouvant être adaptées quel que soit la forme du toit", explique Deborah Learoyd, co-fondatrice et directrice générale de la PME vaudoise.

Bâtiments historiques classés, toits non conventionnels, partout où les panneaux solaires traditionnels ne sont pas adaptés pour des raisons esthétiques ou techniques, Freesuns fournit un produit qui ressemble à s'y méprendre aux toitures traditionnelles et génère dans le même temps de l'électricité. La start-up a réalisé l'année dernière plus d'un million de francs de chiffre d'affaires.

Émanation de l'EPFL, Sohhytec a de son côté développé une installation solaire permettant de produire de l'hydrogène, une énergie du futur si on parvient à la produire sans hydrocarbures, ce qui n'est pas encore le cas pour 96% de la production actuelle, explique Jordan Bellatreche, responsable du développement commerciale de la jeune pousse.

De nombreuses applications sont possibles, notamment dans l'industrie de l'acier, qui pourrait opter pour l'hydrogène vert pour réduire ses émissions. A lui seul, ce secteur concentre 7,6% des émissions mondiales de gaz à effets de serre.

Les start-ups ne sont toutefois pas les seules à plancher sur les solutions permettant de sortir des énergies fossiles.

La transition du secteur pétro-gazier

"La crise énergétique actuelle montre d'une part que les sources d'approvisionnement énergétiques ne sont pas assez diversifiées et d'autre part que les investissements n'ont pas été suffisants au cours des dernières années", relève Aurore Caceres Blundi, spécialiste de la transition énergétique pour Varo Energy.

L'entreprise zougoise, qui détient la seule raffinerie de Suisse, fournit des carburants à une grande variété d'industries. Mais comment se passe la décarbonisation pour un exploitant d'énergies fossiles? La stratégie choisie est double: continuer d'exploiter les énergies conventionnelles pour assurer la sécurité de l'approvisionnement et développer d'autres technologies, à travers notamment des prises de participations.

"Nous avons l'objectif d'investir 5,5 milliards de dollars pour le développement durable et la moitié de l'Ebitda devra être réalisé grâce au renouvelable d'ici cinq ans", note la spécialiste. L'hydrogène, les biocarburants, le biométhane, la mobilité électrique et les technologies d'élimination de carbone sont les cinq principaux axes de développement, énumère-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Le bitcoin toujours sous pression, à moins de 90'000 dollars

Publié

le

Le bitcoin ne se remet pas du choc d'octobre (archives) (© KEYSTONE/Massimo Piccoli)

Le bitcoin peinait toujours à sortir mardi de l'ornière creusée en octobre, un choc qui a plongé le marché des cryptomonnaies dans l'incertitude quant à leur évolution. Les analystes n'excluent pas un nouvel effondrement à court terme.

Vers 09h20, la plus connue des cryptomonnaies reculait de 2,1% (cours sur 24h) à 87'552 dollars. En un an, le bitcoin a perdu 7,9% de sa valeur et se situait bien loin de son pic historique de début octobre à 126'198 dollars.

"Tant que le bitcoin reste sous son seuil de résistance entre 95'000 et 100'000 dollars, les risques de baisse persistent", écrit Tony Sycamore chez IG.

Son repli dans un contexte de hausse des actions et des cours de l'or, parallèlement à un dollar plus faible, est jugé décevant et "témoigne de la baisse de l'appétit pour le risque sur les marchés des cryptomonnaies qui persiste depuis le krach éclair d'octobre".

Le bitcoin a pourtant été l'un des actifs les plus performants au cours de neuf premiers mois de l'année, cumulant une progression de 35%, jusqu'à son pic à plus de 126'000 dollars juste avant sa chute, précipitée par les craintes d'une bulle dans l'intelligence artificielle.

Les répercussions de cette correction ont rendu incertaines les perspectives du bitcoin. "Une rupture sous le plus bas du 21 novembre à 80'537 dollars le mettrait aux prises avec son plancher proche des 75'000 dollars du 'jour de la libération'" américain, poursuit l'analyste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

L'or poursuit sa quête de nouveaux plus hauts historiques

Publié

le

Les analystes expliquent la hausse du prix de l'or par les attentes d'une politique monétaire américaine plus accommodante et l'augmentation des tensions géopolitiques. (archives) (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

L'or n'arrête pas de progresser en fin d'année, atteignant mardi matin un nouveau record historique à 4497,74 dollars l'once.

Les analystes expliquent cette hausse par les attentes d'une politique monétaire américaine plus accommodante et l'augmentation des tensions géopolitiques.

Vers 07h30, le métal jaune se négociait en hausse de 0,72% à 4476,05 dollars l'once, ralentissant quelque peu après un nouveau pic historique à 4497,54 dollars.

L'argent suivait la même tendance avec un pic historique à 69,99 dollars l'once.

Depuis le début de l'année, la demande pour ces deux métaux précieux a été ininterrompue, l'argent ayant bondi de 140,5% depuis janvier et l'or de 70,5%.

"Les marchés tablent actuellement sur deux baisses des taux directeurs d'un quart de point par la Réserve fédérale l'année prochaine", en raison d'un ralentissement de l'inflation mais aussi du marché de l'emploi aux Etats-Unis, ont précisé les analystes de la plateforme Trading Economics.

Assurance en métal

Les tensions géopolitiques restaient également vives avec le blocus naval imposé par les Etats-Unis aux pétroliers vénézuéliens. Washington a récemment annoncé la mise en place d'un blocus naval autour du pays présidé par le socialiste Nicolas Maduro, affirmant cibler des pétroliers sous sanctions.

Pour John Plassard de Cité Gestion, "l'envolée simultanée de l'or, de l'argent, du platine et du cuivre n'est pas un hasard de fin d'année, mais le reflet d'un changement profond de régime".

"Dans un monde où le rendement réel s'érode, le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif. A cela s'ajoute un contexte géopolitique de plus en plus inflammable avec des tensions maritimes, énergétiques et stratégiques qui ravivent la demande de valeurs refuges. L'or et l'argent jouent pleinement leur rôle historique de protection face à l'incertitude et à la perte de visibilité macroéconomique", a souligné le responsable de la stratégie d'investissement de la banque genevoise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

L'action de solidarité "2 x Noël" démarre mercredi

Publié

le

Les dons collectés permettent d'alléger momentanément le budget des personnes en proie à la pauvreté en Suisse (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'action "2 x Noël" est relancée à partir de mercredi et jusqu'au 18 janvier. Pour la 29e année consécutive, la population est invitée à préparer un paquet de denrées non périssables ou d'articles d'hygiène en faveur des personnes touchées par la pauvreté en Suisse.

Cette action de solidarité est organisée conjointement par la SSR, La Poste Suisse, Coop et la Croix-Rouge suisse. La Poste réceptionnera gratuitement les colis "2 x Noël", ont indiqué les partenaires de l'opération dans un communiqué. Les articles de première nécessité récoltés seront distribués dans tout le pays par la Croix-Rouge.

Les aliments doivent avoir une durée de conservation d'au moins six mois. Muesli, confiture et pâte à tartiner, aliments pour bébé, thé, café et huile sont particulièrement bienvenus. Les produits d'hygiène tels que le dentifrice, les brosses à dents et les bains de bouche sont également très demandés. Il est aussi possible d'acheter des paquets tout prêts dans certains magasins Coop.

Chaque colis permet d'apporter un soutien aux plus démunis. En Suisse, une personne seule est réputée pauvre si elle a un revenu mensuel inférieur à 2315 francs. Pour une famille composée de deux parents et de deux enfants, le seuil de pauvreté se situe à environ 4050 francs par mois, rappelle le communiqué.

"Elan de solidarité"

Quant aux dons en espèces, ils sont alloués à des projets de secours d'hiver en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, au Kirghizistan et en Moldavie. Dans ces quatre pays, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge distribuent des bons pour des denrées alimentaires et des articles d'hygiène.

L'année passée, l'action "2 x Noël" a été marquée par un "énorme élan de solidarité", selon les organisateurs. Elle a permis de redistribuer 390 tonnes de denrées alimentaires et de produits d'hygiène en Suisse, contre 317 un an plus tôt.

Quelque 222'000 francs ont également été récoltés pour des projets de secours d'hiver en Europe de l'Est et en Asie centrale. Au total, 50'000 personnes ont pu bénéficier de l'action, en Suisse comme à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

La population suisse favorable à une taxe sur les billets d'avion

Publié

le

Les recettes de la taxe sur les billets d'avion doivent notamment servir à promouvoir les trains de nuit. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Deux tiers des Suisses sont favorables à une taxe sur les billets d'avion, révèle un sondage. Les recettes générées par cette dernière devraient alors être utilisées pour subventionner les transports publics et développer les trains de nuit.

L'introduction d'une taxe sur les billets d'avion a recueilli le plus grand nombre d'avis favorables dans le groupe d'âge des plus de 65 ans. 80% d'entre eux ont répondu "oui" ou "plutôt oui", a indiqué mardi l'organisation environnementale actif-trafiC, spécialisée dans la politique des transports, qui a commandé ce sondage auprès de l'institut gfs-zurich.

L'utilisation des recettes de la taxe sur les billets d'avion pour promouvoir les carburants synthétiques, comme l'électricité, a été approuvée par moins de la moitié des personnes interrogées (43%), selon l'enquête. En revanche, la réduction des tarifs des transports publics et la promotion des trains de nuit sont appelées de leurs voeux par environ 60% des sondés.

Un peu plus d'un tiers des personnes interrogées préfèrent que cette taxe soit fixée à 30 francs pour les vols court-courriers et à 120 francs pour les vols long-courriers. L'étude indique que pour près de 70% des sondés, la taxe devrait en outre être plus élevée pour les trajets sur lesquels il est facile de se rabattre sur le train.

Pas de répartition uniforme

Une répartition uniforme des recettes sans affectation précise a été rejetée par 60% des personnes interrogées. L'organisation environnementale prévoit désormais de lancer une initiative au printemps 2026 afin de mettre en ½uvre la taxe sur les billets d'avion.

Dans le cadre de l'enquête, 1019 personnes ont été interrogées en Suisse alémanique et en Suisse romande entre le 3 et le 21 novembre. Les participants étaient âgés d'au moins 18 ans et ont participé par téléphone ou en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

L’énergie astrale, qui vous inonde, vous fait foncer dans vos projets comme un météore, mais en sachant parfaitement où vous allez…

Les Sujets à la Une