Suisse
La Confédération prévoit 15% de moins de demandes d'asile en 2025
Moins de demandes d'asile devraient être déposées cette année en Suisse. Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) table sur quelque 24'000 nouvelles demandes, soit 4000 de moins (-15%) qu'en 2024. Il prévoit aussi environ 17'000 demandes de réfugiés ukrainiens.
L'estimation de 24'000 nouvelles demandes compte sur une marge d'erreur de +/- 3000. Sur les trois scénarios développés, c'est le plus probable, avec 55 à 65% de chances de se réaliser, a indiqué vendredi le SEM.
Un deuxième scénario, qui a 25 à 35% de probabilité, table sur 32'000 demandes (+/- 5000). Un dernier, qui a moins de 15% de probabilité, n'en prévoit que 20'000 (+/- 2000). Le nombre de demandes en suspens devrait par ailleurs continuer de baisser d'ici la fin de l'année.
Le SEM donne encore de premiers chiffres pour 2024: 27'740 demandes d'asile ont été déposées, 8% de moins qu'en 2023. Il s'agissait dans près de 20'000 cas de nouvelles demandes et dans 6521 cas de demandes secondaires. Et 16'616 demandes ont été déposées par des Ukrainiens pour obtenir le statut S.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Linus Looser devient le nouveau directeur de CFF Infrastructure
Linus Looser, membre de la direction générale des CFF et responsable de la division Production Voyageurs, deviendra le nouveau responsable de la division Infrastructure de la compagnie ferroviaire à compter du 1er juin 2025. Il succède à Peter Kummer, démissionnaire.
Linus Looser a occupé différents postes aux CFF depuis 2007, précise l'ex-régie fédérale jeudi dans un communiqué. Il est membre de la direction générale des CFF depuis le 1er mai 2021 et dirige actuellement la division Production Voyageurs.
Il succède à Peter Kummer, membre de la direction générale depuis 2010, qui démissionnera de son poste fin mai 2025 à sa propre demande. Ce dernier a d'abord exercé en tant que responsable de l'information (CIO) et depuis 2020 comme responsable de l'infrastructure. La recherche d'un successeur à M. Looser à la tête de la division Production Voyageurs a commencé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Culture
Recours contre l'interdiction d'un événement du FIFDH à Cologny
La commune de Cologny (GE) ne veut pas des visites guidées sur son territoire autour de la criminalité économique. L'événement figurait au programme du Festival international du film sur les droits humains (FIFDH). Un recours contre cette interdiction est en préparation.
Sur son site, le FIFDH indique qu'il est contraint d'annuler cet événement "en raison d'un refus d'autorisation de la commune de Cologny". "Un recours sera déposé", a indiqué jeudi à Keystone-ATS Olivier Peter, confirmant une information du Courrier et de la Tribune de Genève.
L'avocat des deux journalistes à l'origine de l'événement évoque un problème de forme: les autorités communales ne sont pas compétentes en matière d'autorisation de manifester, selon lui. Sur le fond, Me Peter ne voit rien qui justifie une telle restriction de la liberté d'expression et d'information.
Intitulé "La colline des pirates", l'événement proposé par les journalistes Antoine Harari et Gabriel Tejedor consistait en huit visites guidées à "la découverte des grandes affaires de criminalité économique de notre époque" pendant les deux week-ends du FIFDH. Dans la presse, le maire de Cologny se dit choqué de la présentation qui est ainsi faite de sa commune.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un meurtre en équipe pour Marc Voltenauer et Nicolas Feuz
Auteurs de polars et amis, Marc Voltenauer et Nicolas Feuz signent un roman à quatre mains. Le Vaudois et le Neuchâtelois ont accouché d'"Ultimatum", une enquête à cheval entre le canton de Vaud et la Berne fédérale. Il est sorti ce jeudi.
Quand deux auteurs romands s’allient, cela donne « Ultimatum ». Le polar est apparu ce jeudi sur les étagères des librairies et est signé par le Vaudois Marc Voltenauer et le Neuchâtelois Nicolas Feuz. Les deux hommes livrent ainsi leur premier roman à quatre mains. L’intrigue met en scène leurs deux enquêteurs fétiches : le procureur Norbert Jemsen, nommé procureur spécial dans une affaire jugée à Lausanne, et l’inspecteur Andreas Auer. L’aventure du vaudois commence au marché de Noël de Montreux où un meurtre a été commis. Le procureur neuchâtelois, lui, entre en scène lorsqu’il est nommé procureur spécial dans une affaire vaudoise. Mais les deux hommes auront la bougeotte, dans un roman qui emmène le lecteur dans les coulisses du pouvoir. Berne fédérale où les autorités doivent faire face à une menace terroriste.
C’est la première fois que les auteurs se lancent ainsi dans une intrigue nationale. Une volonté partagée depuis la naissance du projet selon Marc Voltenauer.
Cette incursion bernoise ne serait-elle pas aussi une manière de séduire le public alémanique ? Ultimatum paraîtra d’ailleurs en allemand le 11 mars. Réponse cette fois de Nicolas Feuz.
De l’aveu des auteurs, ce premier roman à quatre mains ne sera pas le dernier. Preuve qu’ils se sont pris au jeu, « Ultimatum » devrait être le premier d’une trilogie. Penser un livre à deux est toutefois un exercice en soi, comme nous l’explique Nicolas Feuz.
Même son de cloche pour Marc Voltenauer. L’exercice lui a paru plus simple que prévu à l’auteur vaudois.
Pas encore de date de sortie articulée pour la suite d’Ultimatum. Entre temps, les deux hommes planchent de toute façon sur des projets « solo ».
Suisse
Bénéficiaire grâce à Skidata, Kudelski vise la rentabilité en 2026
Le groupe Kudelski a défié les pronostics jeudi, en affichant un bénéfice dans le noir pour son exercice 2024, chiffre cependant obtenu grâce à la vente de son activité phare Skidata.
Le spécialiste du cryptage de contenus et de la cybersécurité, qui doit terminer sa restructuration au premier semestre de cette année, dit vouloir atteindre la rentabilité en 2026, sans exclure de nouvelles suppressions d'emplois.
Malgré des revenus en baisse de 6,3% en 2024, à 393 millions de dollars (352 millions de francs) ainsi qu'un résultat brut opérationnel (Ebitda) demeurant en terrain négatif, à -13,1 millions, contre -3,4 millions un an plus tôt, l'entreprise a sauvé la face avec un bénéfice de 10,6 millions, alors qu'en 2023 elle enregistrait une perte de 24,5 millions.
A y regarder de plus près, tout cela s'explique par un résultat net de 161,7 millions des activités non poursuivies, qui inclut principalement la vente du spécialiste en systèmes d'accès Skidata, cédée en septembre au fabricant de serrures suédois Assa Bloy. La transaction, dont le montant n'avait pas été dévoilé, reflète une valeur d'entreprise de 340 millions d'euros (320,3 millions de francs) et a généré un produit net de trésorerie supérieur à 300 millions d'euros qui a permis à Kudelski de régler sa dette, tout en dégageant un flux de trésorerie nette de 126 millions.
Le groupe technologique s'attèle désormais à se recentrer sur les trois activités que sont la sécurité digitale, la cybersécurité et l'Internet des objets (IoT). "Fondamentalement, ce que nous faisons est un voyage de transformation qui passe par trois étapes clés", a déclaré son directeur général (CEO), lors d'une conférence de presse jeudi au siège international de la société, à Cheseaux-sur-Lausanne, dans le canton de Vaud.
"Nous avons mis la restructuration en place en janvier dernier. Donc, l'année 2025 est l'année où nous exécutons la transformation de manière à positionner le groupe pour qu'il soit en situation de rentabilité en 2026", a-t-il précisé à l'agence de presse AWP.
Et la nouvelle stratégie qui doit remettre la société sur les rails, en prônant davantage de proactivité, de clareté dans les tâches et d'esprit d'entrepreneuriat, devrait donner ses premiers résultats "déjà dans le courant de l'année", pour laquelle Kudelski attend des revenus et un Ebitda stables par rapport à 2024.
L'an passé, si le segment de la cybersécurité a connu une hausse de ses recettes de 1,8% et celui et de l'IoT est resté à l'équilibre (+0,1%), celui de la télévision numérique a enregistré des recettes en diminution de 11,6%. Des activités de sécurité y ont donc été ajoutées. "L'activité était rentable, mais en déclin. Nous avions beaucoup de nouvelles solutions, mais notre structure de vente n'était pas suffisamment adaptée", a encore fait savoir le CEO, qui a mis en place des équipes spécialisées dans la vente de nouvelles solutions afin de démarcher clients et marchés pour tous les secteurs.
De nouvelles coupes?
Dans le cadre de sa restructuration, Kudelski a annoncé début février la suppression de 160 postes, dont une quarantaine en Suisse. "C'est en cours, les décisions ont été prises", a précisé son patron, soulignant que l'entreprise avait voulu épargner l'expertise suisse. Pour ce qu'il en est de l'avenir des effectifs, "la situation peut évoluer à la hausse ou à la baisse, nous devons être plus rapides et proactifs", a expliqué celui qui a pris la tête de l'entreprise familiale en 1991.
Par ailleurs, interrogé sur l'avenir de cette dernière, M. Kudelski, qui atteint l'âge légal de la retraite cette année n'a pas souhaité en dire plus, révélant seulement que "tout est bien pensé" quant à sa succession.
Vers 15h00 à la Bourse suisse, le titre s'affichait en recul de 0,66% à 1,50 franc, dans un marché SPI également en repli de 0,72%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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