Économie
Jeudi noir à la Bourse suisse, sonnée par les droits de douane
La Bourse suisse a passé toute la journée de jeudi dans le rouge, ne parvenant pas à s'extraire de la zone négative à la clôture, dans le sillage du chaos provoqué par l'annonce des nouveaux droits de douane américains.
Les importations en provenance de Suisse à destination des Etats-Unis seront taxées à hauteur de 31%, a prévenu le locataire de la Maison blanche.
Bourses, dollars et pétrole en chute libre, ruée vers les valeurs refuges, emprunts d'Etat plébiscités..., les marchés financiers ont réagi avec fracas aux hausses massives de droits de douane annoncées la veille par Donald Trump aux Etats-Unis.
A New York, le réveil a été difficile pour Wall Street qui continuait d'évoluer dans le rouge en matinée. Le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq reculaient respectivement de 3,40%, 4,09% et 5,28%. Les valeurs technologiques, l'habillement et les entreprises liées au tourisme en particulier accusaient le coup.
Le gestionnaire de fortune zougois VZ considère que ce sont les Etats-Unis qui subiront les conséquences économiques les plus importantes. "L'inflation va à nouveau s'envoler, elle dépassera probablement les 4%. Non seulement les biens importés, mais aussi les biens nationaux deviendront plus chers", indique Christoph Sax, directeur des investissements.
A la Banque Lombard Odier, on estime que les nouvelles taxes à l'importation pourraient être revues à la baisse. "Bien que les annonces du président américain n'aient pas mentionné de marge de négociation, nous anticipons des efforts en vue de modérer les taux effectifs", écrivent dans un commentaire Michael Strobaek, directeur des investissements, et Samy Chaar, chef économiste.
Les économistes d'UBS sont également convaincus que les nouveaux droits de douane pourront être réduits à la suite de négociations. "Il n'est toutefois pas encore possible d'estimer l'ampleur d'une telle réduction des droits de douane et les concessions que la Suisse devrait offrir aux États-Unis en échange", indique-t-il. À court terme, l'économie suisse devrait être affectée par le nouveau régime tarifaire américain, principalement en raison du ralentissement de l'économie mondiale qui en découlera.
A Zurich, le SMI a terminé la séance en baisse de 2,45% à 12'279,48 points, avec un plus haut à 12'442,98 et un plus bas à 12'252,70. Le SLI a perdu 3,11% à 1966,07 points et le SPI a cédé 2,59% à 16'356,03 points. Sur les 30 valeurs vedettes, six ont progressé et vingt-quatre ont reculé.
Le podium du jour se compose de Swisscom (+3,7%), Nestlé (+0,9%) et Lonza (+0,9%). Givaudan (+0,9%) a également terminé dans le vert, de même que Schindler (+0,4%).
Novartis (+0,5%) a remonté la pente, après avoir passé la séance dans le rouge. Le géant pharmaceutique rhénan, peu concerné par les nouveaux droits de douane, a obtenu auprès de l'Autorité américaine du médicament (FDA) un processus d'homologation accéléré pour le Vanrafia (atrasentan), pour le traitement de la néphropathie à IgA, une maladie rénale auto-immune.
Sika (-4,5%) s'est en revanche retrouvé du côté des perdants. Le chimiste de la construction a inauguré un nouveau site de production à Quito, capitale de l'Equateur, dédié au mortier pour murs intérieurs et collage de tuiles.
Holcim (-5,1%) ne s'en est pas mieux sorti. Le géant des matériaux de construction s'est emparé d'un petit concurrent péruvien, Compañía Minera Luren.
Partners Group (-6,6%) a fini également en zone rouge. Le gestionnaire d'actifs zougois va investir plus de 120 millions d'euros (114 millions de francs) dans le fonds de continuation de Gestcompost, gestionnaire de traitement des déchets organiques basée dans la région de Saragosse, en Espagne.
UBS (-8,3%) est tombé dans le fond du classement. Le numéro un bancaire suisse a achevé l'intégration au sein d'UBS Business Solutions de l'ensemble des sociétés de services de Credit Suisse en Inde.
Kühne+Nagel (-8,5%) s'est enfoncé dans le rouge, alors que les échanges internationaux risquent de se contracter sur certaines routes maritimes.
La lanterne rouge est revenue à Logitech (-16,5%). Le fabricant de périphériques informatiques vaudois sera touché de plein fouet par les nouvelles taxes du fait de la structure de ses activités, avec une production en grande partie en Chine et une importante part des ventes aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Droits de douane: l'UE prête à se défendre
L'Union européenne (UE) s'est dite lundi prête à utiliser "tous les outils" de son "arsenal de défense commerciale" pour riposter aux droits de douane imposés par les Etats-Unis. Réunis au Luxembourg, les 27 Etats membres ont également appelé à négocier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats / afp
Économie
Droits de douane: l'UE a proposé aux Etats-Unis une exemption
L'Union européenne a proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, a annoncé lundi la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d'éviter une guerre commerciale.
"Nous avons proposé des droits de douane nuls pour les produits industriels. (...) L'Europe est toujours prête à conclure un bon accord" avec les Etats-Unis, a déclaré Mme von der Leyen lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
Mais "nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts" face à l'offensive commerciale de Donald Trump, a prévenu la cheffe de l'exécutif européen.
Donald Trump a lancé une offensive protectionniste sans équivalent depuis les années 1930, avec une série de hausse de taxes douanières, dont 20% pour les marchandises de l'Union européenne.
La Commission européenne essaie de négocier avec Washington tout en préparant des mesures de rétorsion si les discussions n'aboutissent pas.
Les droits de douane nuls évoqués par Ursula von der Leyen font écho à la proposition samedi du milliardaire américain Elon Musk d'une "zone de libre-échange" entre l'Europe et l'Amérique du Nord
Membre de l'administration Trump, le patron de Tesla est confronté à la chute des ventes de ses véhicules électriques dans le monde.
La proposition d'Elon Musk a été saluée par la France lors d'une réunion de ministres européens lundi à Luxembourg. "C'est une excellente idée", a réagi le ministre français du commerce extérieur Laurent Saint-Martin.
Le ministre allemand de l'Economie Robert Habeck a de son côté pointé du doigt les divergences au sein de l'administration Trump.
"C'est ridicule". Elon Musk devrait dire à Donald Trump "qu'il faut arrêter les absurdités" et "le gâchis" de la guerre commerciale, a lancé M. Habeck.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: rebond des exportations en février
Les exportations allemandes ont davantage rebondi que prévu en février, en particulier à destination des Etats-Unis, avant l'annonce de droits de douane punitifs par Donald Trump menaçant l'économie mondiale, a indiqué lundi l'office Destatis.
L'indicateur a progressé de 1,8% sur un mois, mieux qu'attendu par le consensus interrogé par Factset, atteignant 131,6 milliards d'euros.
Les exportations vers les Etats-Unis, premier partenaire commercial, ont grimpé de 8,5% par rapport à janvier, après avoir chuté de 4,2% en janvier.
En comparaison, elles ont progressé de seulement 0,3% sur un mois vers la zone euro et de 0,6% vers la Chine.
Les importations ont globalement augmenté, de 0,7% à 113,8 milliards d'euros, portant l'excédent commercial à 17,7 milliards d'euros, en hausse par rapport à janvier, en données corrigées des variations saisonnières.
Dans le même temps, la production industrielle allemande a rechuté en février, de 1,3%, contre une progression de 2% un mois auparavant, confirmant la volatilité d'un secteur toujours affecté par les incertitudes géopolitiques.
Ces indicateurs sont publiés avant que ne soient relevés, dès mercredi, les droits de douane pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs des Etats-Unis, notamment l'Union européenne (20%) et la Chine (34%), sur décision de Donald Trump.
Les indicateurs publiés lundi sont vus comme le "dernier message de l'Allemagne d'un monde macroéconomique perdu", commente Carsten Brzeski, économiste chez ING.
"Avant même le début des tensions commerciales croissantes, l'industrie allemande peine à prendre de l'élan", ajoute-t-il.
Dans ce contexte économique difficile, les conservateurs (CDU/CSU) du chancelier désigné Friedrich Merz et sociaux-démocrates (SPD) pourraient finaliser cette semaine à Berlin leurs négociations en vue de doter la première économie européenne d'un nouveau gouvernement.
Les menaces de droits de douane de Trump seront désormais "au coeur des négociations", selon la vice-présidente de la CDU, Karin Prien, y voyant une "question clé pour la compétitivité allemande".
Le prochain gouvernement devra également mettre en oeuvre un plan d'investissements massifs dans les infrastructures et des réformes structurelles, adopté en mars par l'ancienne chambre des députés.
Sur un an, la production industrielle reste en recul de 4,0%, confirmant que l'industrie allemande peine à sortir d'une crise structurelle profonde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les journées de travail des maçons doivent être moins longues
Les journées de travail des employés dans la construction doivent être moins longues. Les syndicats ont réclamé lundi une amélioration des conditions de travail, aujourd'hui incompatibles avec une vie de famille. Ils appellent à manifester le 17 mai.
"La vie de famille souffre des journées de travail interminables", indiquent Unia et Syna dans un communiqué. Les deux syndicats rappellent que ces dix dernières années "on a construit nettement plus avec moins de maçons".
Résultat: le nombre d'heures de travail s'allonge et le risque d'accident augmente. La pénurie de maçons guette la Suisse, selon les syndicats, qui prévoit qu'un maçon sur trois manquera d'ici fin 2040.
Les travailleurs de la construction exigent des patrons des journées de travail limitées à huit heures, une indemnité pour la pause du matin et le paiement intégral du temps de déplacement. Le travail le samedi doit aussi être limité et les salaires augmentés.
Les syndicats appellent en outre le secteur à manifester le 17 mai à Lausanne et Zurich.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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