Économie
Julius Bär maintient sa rentabilité en début d'année
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Julius Bär est parvenu à maintenir sa rentabilité sur les quatre premiers mois de l'année, alors que la masse sous gestion a été affectée par la volatilité des marchés. Le gestionnaire de fortune a présenté de nouveaux objectifs financiers pour la période 2023 à 2025.
"Les premiers quatre mois de l'année 2022 ont été marqués par des changements majeurs au niveau géopolitique et des données et prévisions macroéconomiques, qui ont eu un impact important sur les marchés financiers", a résumé l'établissement, revenant sur un début d'année chamboulé par la guerre en Ukraine et une envolée de l'inflation au niveau mondial.
Cette situation a provoqué d'importants mouvements sur les marchés, la réduction des risques dans les portefeuilles de la clientèle ayant eu un effet sur les avoirs sous gestion de la banque. L'activité clientèle soutenue a par contre porté les marges brutes du groupe qui se dit en bonne voie d'atteindre ses objectifs pour la période 2020 à 2022.
A fin avril, la masse sous gestion a reculé de 5% depuis le début de l'année à 457 milliards de francs, a indiqué jeudi le groupe bancaire zurichois dans un communiqué. Ce repli est le fruit de l'évolution négative des marchés, de cessions et de la réduction de l'endettement par la clientèle. Des effets positifs de changes, notamment du dollar par rapport au franc, ont partiellement atténué ces effets.
La réduction de la participation dans le mexicain NSC Asesores et la vente du gestionnaire de fortune Wergen & Partner ont pesé à hauteur de 5 milliards.
Faible exposition à la Russie
La banque a par ailleurs subi des reflux nets de 2,7 milliards en raison d'une réduction des risques dans leurs portefeuilles d'investissement par des clients asiatiques. La situation devrait cependant se "normaliser" en seconde partie d'année, a assuré la banque.
Environ 1,6% des avoirs sous gestions sont détenues par des clients russes non-résidents. L'exposition de l'établissement à la Russie est jugé "non significatif" et la banque a entamé le processus de fermeture de sa filiale à Moscou. Les avoirs nets de cette dernière s'élevaient fin décembre dernier à 0,4 million de francs.
Depuis l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, Julius Bär n'accepte plus de nouveaux clients domiciliés en Russie. Elle détient une exposition à des clients soumis aux sanctions internationales, dont des prêts hypothécaires et des crédits lombards.
Au niveau de la rentabilité, la marge brute s'est améliorée à environ 85 points de base, après 77 points fin 2021, tandis que le rapport entre les coûts et les recettes s'est établi à 63%, contre 63,8% au second semestre de l'exercice précédent.
En ligne avec les attentes
Ces chiffres clés sont à peu près conformes aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP, sauf les afflux d'argent nouveau qui étaient attendus en hausse annualisée de 3,3%, après une progression de 4,5% au deuxième semestre 2021.
Pour la période 2023 à 2025, la banque aspire à réaliser un ratio coûts-recettes inférieur à 64% d'ici la fin de la période, une marge avant-impôts ajustée de 28 à 31 points de base dans trois ans, une croissance annuelle supérieure à 10% du bénéfice avant impôts ajusté sur la période et un rendement ajusté sur les fonds propres durs (CET1) d'au moins 30%.
Des réductions de coûts de 120 millions sont prévues sur la période. En parallèle, le groupe compte investir 400 millions dans son infrastructure technologique. Le groupe s'est par ailleurs engagé à effectuer des rachats d'actions pour les fonds propres dépassant la barre des 14%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'inflation américaine a ralenti en novembre, selon l'indice CPI
L'inflation aux Etats-Unis, qui n'avait fait quasiment qu'accélérer ces derniers mois, a ralenti en novembre à 2,7% sur un an, selon l'indice des prix à la consommation. L'évolution du renchérissement s'est inscrite à rebours des attentes des économistes.
Le rapport officiel témoigne d'une nette décélération, alors que le dernier indice CPI disponible, pour le mois de septembre, s'affichait à 3% sur un an. Les économistes s'attendaient au contraire à ce que l'inflation accélère encore un peu, à 3,1%, selon le consensus publié par MarketWatch.
Cet instantané sur le niveau des prix publié jeudi était très attendu, la longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis ("shutdown", du 1er octobre au 12 novembre) ayant entraîné l'annulation du rapport pour octobre. En novembre, l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) a aussi ralenti, à 2,6% (contre 3% en septembre).
La question du coût de la vie est revenue au sommet du débat public aux Etats-Unis. L'inflation, qui avait entamé une longue décrue après le pic atteint au printemps 2022 (avec un CPI autour de 9%), a réaccéléré cette année à partir d'avril, quand le président Donald Trump a annoncé une vague de nouveaux droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis.
Le républicain a fait un retour triomphal à la Maison Blanche en promettant notamment de redresser le pouvoir d'achat des Américains. Mercredi soir, dans une allocution de fin d'année, M. Trump a assuré que les prix baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".
De fait, si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier, ils ne baissent pas. Des catégories marquent même des hausses "significatives" sur un an, souligne le service officiel des statistiques: les dépenses de santé (+2,9%), l'équipement pour la maison (+4,6%), les voitures et camions d'occasion (+3,6%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le commerce extérieur suisse au ralenti en novembre
Exportations et importations suisses n'ont que peu évolué en novembre, poursuivant sur la faible tendance du mois précédent.
Hormis la bijouterie-joaillerie qui a fortement progressé, la plupart des autres catégories de produits ont peiné à l'export et les ventes vers l'Europe ont reculé.
Pendant le mois sous revue, les exportations ont accéléré d'à peine 1,6% sur un mois en termes nominaux (non corrigé de l'inflation), voire même reculé de 0,6% en termes réels (ajustés des prix), a indiqué jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF).
Les produits chimiques et pharmaceutiques, locomotive des exportations suisses, ont progressé de 1,5%, les machine et l'électronique de 1% et l'horlogerie d'à peine 0,3%, tandis que la bijouterie-joaillerie a accéléré de 8,2%.
Les importations ont suivi la même tendance, les achats reculant de 0,8% en nominal et montant de 0,2% en réel.
Malgré cette faible performance, la balance commerciale helvétique a bouclé sur un excédent de 3,02 milliards de francs, en hausse de 20,5% sur un mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Comco inflige 237,5 millions d'amendes au total à des banques
La Commission de la concurrence (Comco) boucle une vaste enquête de plus de dix ans visant une vingtaine de banques, soupçonnées d'avoir conclu des accords sur les marchés financiers. Elle a infligé des amendes totalisant 237,5 millions de francs.
En tout, vingt banques étaient visées par ces investigations qui portaient sur les domaines des dérivés sur les taux d'intérêt, des opérations au comptant sur devises et sur le négoce de métaux précieux, indique jeudi la Comco dans un communiqué. Sept enquêtes se sont soldées par des accords à l'amiable et deux procédures ont été classées sans suite.
Pour la Comco, certains échanges sur les marchés des capitaux ont été influencés par les banques faisant l'objet de l'enquête, en partie avec le soutien de sociétés de courtage interbancaires.
"Au cours de différentes périodes de durée variable, situées entre 2005 et 2013, quelques courtiers de banques concurrentes ont conclu plus de vingt accords bilatéraux ou multilatéraux distincts et indépendants les uns des autres", peut-on lire. "Ils ont échangé des informations sensibles sur leurs activités et leurs stratégies de trading via des forums de discussion professionnels, des services de messagerie instantanée ou par téléphone".
La Comco a ouvert la première enquête en 2012, analysant plus de dix millions de pages de communications électroniques et téléphoniques. Entre 2016 et 2024, la COMCO a négocié 35 accords amiables en plusieurs étapes. Quatre sur cinq procédures concernaient des dérivés sur taux d'intérêt et trois procédures concernaient les taux de change. Toutes les décisions sont entrées en force. Les frais de procédure s'élèvent à 5,33 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le canal de Panama rapporte des taxes record pour l'Etat
Le Panama a enregistré un niveau de taxes record provenant du transit maritime sur son canal interocéanique. L'augmentation du nombre de passages de bateaux après deux années de récession en raison de la sécheresse en est la raison.
Le Trésor national a perçu 2,965 milliards de dollars de taxes, selon une annonce effectuée lors d'une cérémonie en présence du président panaméen, José Raúl Mulino, qui a reçu un chèque symbolique des mains de plusieurs ouvriers.
"Je vous félicite avec fierté" pour cette réussite, a déclaré M. Mulino aux employés lors d'une visite des installations portuaires.
La voie faite d'écluses, remplies par des bassins d'eau potable, a été durement affectée en 2023 et 2024 par une sécheresse qui a contraint à réduire considérablement le nombre de bateaux en transit.
En 2025, "la moyenne quotidienne des transits à fort tirant d'eau a été de 33, contre 27 l'année précédente", a indiqué l'Autorité du canal de Panama dans un communiqué.
Construit par les Etats-Unis en 1914 pour relier l'Atlantique au Pacifique, le canal de Panama, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial, a rapporté plus de 30 milliards de dollars à l'Etat depuis son passage sous contrôle panaméen en 1999.
Les taxes perçues des bateaux de commerce qui y transitent représentent 6% du PIB, et un cinquième des recettes courantes du budget national.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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