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Économie

Julius Bär accélère modestement en début d'année

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Le gestionnaire de fortune a levé le voile sur une évolution des affaires en demi-teinte début 2023. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le gestionnaire de fortune Julius Bär a profité en début d'exercice du rebond des marchés financiers, augmentant légèrement ses avoirs sous gestion et bénéficiant d'afflux d'argent frais. Ses clients sont restés sur la réserve en matière de placements.

"Les quatre premiers mois de 2023 ont été difficiles pour les gestionnaires de fortune, en raison des incertitudes dans le secteur bancaire", a indiqué le groupe mardi dans un communiqué.

Les avoirs sous gestion de l'établissement dirigé par Philipp Rickenbacher se sont établis à 429 milliards de francs fin avril, en hausse d'un petit 1% sur un an, grâce à la reprise des marchés et aux entrées d'argent frais.

Les afflux nets ont quant à eux atteint 3,5 milliards, après des sorties de 2,7 milliards sur la même période en 2022. La direction de Julius Bär avait récemment admis avoir profité des déboires de Credit Suisse, en voie d'absorption par UBS, en récupérant une partie des fonds retirés par des clients de la banque aux deux voiles.

Les entrées de fonds ont démarré lentement en 2023, pour accélérer par la suite. Julius Bär a notamment bénéficié de ses efforts de recrutements en matière de conseillers clientèle, avec l'arrivée d'une quarantaine d'équivalents temps plein soutenue "par les récentes turbulences ailleurs dans le secteur", une référence voilée aux déboires de Credit Suisse. Les embauches devraient se poursuivre dans le courant de l'année et soutenir l'arrivée de nouveaux capitaux.

Investissement dans des "régions clés" ___

Le gestionnaire de fortune zurichois, qui n'a pas publié de résultats détaillés, a évoqué une "performance opérationnelle dans l'ensemble stable". Le groupe a cependant dévoilé d'autres indicateurs de performance, notamment le rapport entre les coûts et les revenus qui s'est dégradé à "un peu plus de 66%", après 63,0% il y a un an. La marge brute s'est pour sa part élevée "un peu plus de 92 points de base", après 85 points il y a un an.

La banque a justifié la hausse des coûts par la poursuite des recrutements dans certaines régions clés, investissant au passage dans la technologie et les produits.

Ces chiffres sont dans l'ensemble inférieurs aux prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP.

En matière de capitalisation, la banque a amélioré son ratio de fonds propres durs (CET1) d'un point de pourcentage à 15,0%, comparé à fin 2022.

La banque n'a pas détaillé ses perspectives pour la suite de l'exercice. Le groupe prévoyait jusqu'à présent, sur la période 2023-2025, de dégager une marge ajustée avant impôts de 28-31 points de base et un rapport coûts-revenus ajusté "inférieur à 64%". Le bénéfice avant impôts ajusté doit croître de 10% par an. Le rendement des capitaux (CET1) ajusté doit atteindre au moins 30%.

Julius Bär veut par ailleurs réaliser d'ici deux ans des économies brutes de 120 millions de francs, en ajustant sa présence mondiale, en améliorant son efficience et en optimisant son organisation. Ces réductions de coûts doivent permettre de réaliser des investissements de 400 millions dans les technologies entre 2023 et 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le Seco noue des contacts avec la nouvelle administration Trump

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La secrétaire d'Etat Helene Budliger Artieda était à Washington mardi (Archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La cheffe du Seco Helene Budliger Artieda a rencontré mardi à Washington le chef d'état-major du représentant américain au commerce Jamieson Greer. Le but de la rencontre était de nouer des contacts avec les représentants de la nouvelle administration américaine.

Il s'agissait aussi d’avoir un échange sur les différents dossiers du portefeuille commercial et d’explorer les possibilités de renforcer les relations économiques bilatérales, a indiqué le Secrétariat à l'économie.

"Dans une atmosphère conviviale, la délégation helvétique a également pu faire valoir que le reproche fait à la Suisse d’avoir recours à des "pratiques commerciales déloyales" était infondé, précise le Seco à Keystone-ATS.

Washington aurait déjà placé la Suisse sur une "liste" de pays aux "méthodes commerciales déloyales", Berne ayant une balance commerciale positive avec les Etats-Unis pour les biens. Samedi, le Seco précisait à Keystone-ATS qu'il ne s'agit pour l'instant que d'une consultation et que la Suisse ne figure pas sur cette liste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Un crédit de 77,8 millions accordé pour le gymnase d'Echallens

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Les voyants sont au vert pour le futur gymnase d'Echallens (image prétexte). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi à l'unanimité un crédit d'ouvrage de 77,8 millions de francs pour la construction du gymnase d'Echallens. Il s'est en outre prononcé en faveur d'un crédit d'investissement de 5,5 millions pour la compagnie du LEB afin d'adapter le passage inférieur de la gare d’Echallens permettant l’accès au nouvel établissement.

La plupart des députés et des partis ont salué un projet "nécessaire" et "répondant à un besoin" de la population du Gros-de-Vaud et du canton en général. Deux d'entre ont toutefois questionné le bien-fondé de la démarche.

"Est-ce qu'on manque de gymnases ou est-ce qu'il y a trop de gymnasiens?", s'est interrogé le Vert-libéral Jerome De Benedictis, regrettant "l'absence de réflexion sur l'avenir de la formation dans le canton". Il a été rejoint dans ses propos par le PLR Guy Gaudard. "Le discours sur la formation est très contradictoire: on veut plus d'apprentis, mais on ne construit que des gymnases", a dénoncé ce dernier.

Les conseillers d'Etat Isabelle Moret et Frédéric Borloz ont rétorqué que le canton investissait également dans les écoles professionnelles. Ils ont cité les exemples de la nouvelle Ecole professionnelle de Payerne qui doit ouvrir ses portes pour la rentrée 2027 ou de l'Ecole de soins et santé communautaire regroupée sur le site de Saint-Loup, à Pompaples, prévue à l'horizon 2026.

Vote unanime

Attendu de longue date et destiné à accueillir environ 1000 élèves, le gymnase d'Echallens comprendra 40 salles de classe, douze salles de sciences, huit salles spécialisées, une aula, une bibliothèque et diverses infrastructures sportives. Sa construction se veut exemplaire en matière de développement durable, sachant notamment que le bâtiment sera conçu en bois bostryché provenant des forêts de la région.

Le Conseil d'Etat avait sollicité en novembre dernier le crédit d'ouvrage de 77,8 millions pour financer la construction du gymnase. En vote final, les députés l'ont accepté à l'unanimité, par 118 oui, sans aucun non, ni abstention.

Le second crédit de 5,5 millions de francs est un crédit d'investissement sous forme de subvention à fonds perdus. Les députés l'ont également largement accepté en vote final, par 101 oui, un non et 9 abstentions.

D'autres crédits avaient déjà été accordés auparavant, à savoir un crédit d'étude de 5,8 millions et un autre destiné notamment à l'achat du terrain (6,3 millions), sur le site de Court-Champ, à proximité du centre du bourg et près de la gare du LEB.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Fed débute sa réunion sur les taux dans un contexte fébrile

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Le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a dit sans équivoque qu'il préférait le statu quo en attendant d'y voir plus clair. (archive) (© )

Les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont entamé mardi matin leur deuxième réunion de politique monétaire sous la présidence de Donald Trump, à l'issue de laquelle un statu quo sur les taux est attendu.

La réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) "a débuté à 09h00 (14h00 en Suisse) comme prévu", a indiqué un porte-parole à la presse.

Les observateurs prévoient, quasi unanimement, que les discussions, qui se tiennent jusqu'à mercredi, débouchent sur un maintien des taux d'intérêt à leur niveau actuel, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.

Le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a dit sans équivoque qu'il préférait le statu quo en attendant d'y voir plus clair sur les conséquences des décisions prises au pas de charge par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

"Nous n'avons pas besoin de nous presser, et sommes bien placés pour attendre plus de clarté", a-t-il déclaré le 7 mars dans un discours.

La Fed est potentiellement confrontée à une situation qui impliquerait de modifier ses taux d'intérêt dans des directions contraires.

D'un côté, les nouvelles taxes sur les importations sont susceptibles de provoquer un regain d'inflation, sa bête noire.

De l'autre, les analystes anticipent un ralentissement de l'économie américaine et commencent même à évaluer la possibilité d'une récession, une situation que la Fed doit aussi éviter, le plein-emploi étant inscrit dans son mandat.

La Fed publiera sa décision mercredi à 14h00 (19h00 en Suisse) et Jerome Powell tiendra une conférence de presse 30 minutes plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Environ un frontalier sur 70 en Suisse travaille en Valais

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Près de 15'000 frontaliers franchissent quotidiennement la douane à Saint-Gingolph pour venir travailler en Valais ou dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Fin 2024, 5537 frontaliers travaillaient en Valais. Cela correspondait à 1,4% de tous les travailleurs transfrontaliers en Suisse, la plus faible proportion de frontaliers en comparaison cantonale.

Ce chiffre de 1,4% est très éloigné de cantons comme Genève (28,2%) ou le Tessin (19,3%), précise le Service de statistique et de péréquation dans un communiqué diffusé mardi.

En Valais, la plupart des travailleurs venant de l’étranger résident en Italie (51%) ou en France (47%). La part des femmes est de 33%. Deux tiers des frontaliers travaillent dans le secteur des services, un tiers dans le secteur secondaire. En Valais, les frontaliers occupent 2,8% des postes de travail.

Une hausse de 254% en 20 ans

Entre 2004 et 2024, le nombre de frontaliers est passé de 1565 à 5537 personnes. Rien qu’au cours des dix dernières années, ce nombre a plus que doublé.

Des hausses annuelles de 10% et plus ont été enregistrées entre 2010 et 2012 et entre 2019 et 2023, à l’exception de 2020 (pandémie de Covid-19), où le nombre de travailleurs résidant à l’étranger n’a augmenté que de 8,4% par rapport à l’année précédente. Cette croissance a toutefois ralenti en 2024. Elle n’est plus que de 4,2%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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