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Suisse

Helene Budliger Artieda sera la nouvelle cheffe du Seco

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Helene Budliger Artieda, actuelle ambassadrice suisse à Bangkok, sera la nouvelle cheffe du Seco. (© Twitter- profil de l'ambassade suisse à Bangkok.)

Helene Budliger Artieda sera la nouvelle directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dès le 1er août 2022. Le Conseil fédéral a nommé mercredi l'ambassadrice de Suisse en Thaïlande à ce poste pour remplacer Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch.

Mme Budliger Artieda est actuellement en poste à Bangkok. Jusqu'en 2019, elle était ambassadrice auprès de l'Afrique du Sud, à Pretoria. Auparavant, elle a tenu les rênes de la Direction des ressources et du réseau extérieur du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

À la tête d’une équipe de 380 collaborateurs, elle était responsable du personnel, des finances, de l'informatique, de la logistique, de l'immobilier ainsi que du service juridique et de la Centrale des voyages de la Confédération. Elle a mené à bien des réformes au sein du département et dans le réseau extérieur du DFAE, précise le gouvernement dans un communiqué.

Helene Budliger Artieda a décroché son diplôme fédéral à l'école de commerce de Zurich avant de suivre une formation interne au DFAE en tant que collaboratrice consulaire spécialisée. Elle a ensuite obtenu en 2000 un MBA à l'Universidad Externado de Colombia à Bogota, en Colombie.

Helene Budliger Artieda justifie d'une longue et solide expérience pratique, professionnelle et de conduite dans des domaines variés en Suisse et à l'étranger, indique le Conseil fédéral.

En sa qualité d'ambassadrice en Afrique du Sud et en Thaïlande, elle a consolidé son expérience internationale en s'initiant aux arcanes de la diplomatie. Elle a entretenu des contacts avec les acteurs les plus divers et tissé un réseau avec l'économie suisse, notamment dans le domaine de la promotion des exportations.

Commission de sélection

Guy Parmelin, chef du Département fédéral de l'économie, avait institué une commission de sélection pour trouver une personne apte à succéder à Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch. Le poste a en outre fait l'objet d’une mise au concours publique.

La commission a reçu 39 candidatures provenant de toutes les régions linguistiques de la Suisse. Au terme d'une procédure en plusieurs étapes, dont une évaluation externe, la commission a recommandé une sélection de candidats au conseiller fédéral Guy Parmelin. Après avoir mené des entretiens avec eux, celui-ci a proposé au Conseil fédéral de nommer Helene Budliger Artieda à la tête du Seco.

Le Conseil fédéral remercie la secrétaire d'État actuelle Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch. Experte reconnue en commerce international, elle a grandement contribué à l'aboutissement de négociations de libre-échange, dont une vingtaine ont été conclus sous son égide. Mme Ineichen-Fleisch dirige le Seco et ses quelque 800 collaborateurs depuis début avril 2011.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un appartement en feu à Gossau: un mort retrouvé et des évacuations

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Pour des raisons encore inconnues, un incendie s'est déclaré dans un appartement de Gossau SG peu avant 23 heures, a indiqué la police cantonale de Saint-Gall. (© Kantonspolizei St. Gallen)

Une personne a été retrouvée morte samedi soir dans un immeuble d'habitation à Gosssau (SG) après qu'un incendie s'est déclaré dans un immeuble d'habitation, a indiqué la police cantonale saint-galloise. Au total, 25 personnes ont été évacuées des 36 appartements.

L'identité du mort n'a pas encore été établie, a précisé la police dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche. Les personnes évacuées ont été hébergées dans une salle de gymnastique, située à proximité.

Le feu a nécessité l'intervention d'un grand nombre de pompiers, de services de secours et de policiers, précise le texte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto

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Le tirage du loto a fait deux nouveaux millionnaires samedi soir. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Swiss Loto a fait deux millionnaires samedi. L'un empoche 1 million de francs avec les six bons numéros et l'autre 1,8 million grâce au Joker.

Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 8, 16, 24, 26 et 34. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 8 et le Joker le 494198.

Lors du prochain tirage mercredi, 5,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire

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Le fuyard porcin a bloqué l'A13 à Coire pendant une vingtaine de minutes. (© Police cantonale GR)

Un cochon a bloqué l'autoroute A13 samedi à Coire. Le verrat s'est échappé d'une remorque, a annoncé la police grisonne. L'animal a été capturé contre son gré et l'autoroute a pu être rouverte à la circulation après une vingtaine de minutes.

Le cochon a été un peu étourdi, mais il se porte bien, précise la police. Il a été chargé dans la remorque et a poursuivi son voyage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Süssli: la guerre en Ukraine n'a causé aucun électrochoc en Suisse

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Le chef de l'armée suisse Thomas Suessli va quitter ses fonctions à la fin de l'année (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le monde politique suisse n'a toujours pas pris la mesure du danger près de quatre ans après l'attaque russe en Ukraine, estime le chef de l'armée suisse Thomas Süssli. "Je n'ai pas l'impression qu'un électrochoc s'est produit depuis lors dans le pays", lâche-t-il.

Dans une démocratie, c'est la politique qui détermine les moyens de l'armée, explique dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung le chef de l'armée suisse, qui quitte ses fonctions à la fin de l'année. Cette situation, il dit l'accepter. Mais comme responsable de la troupe, il trouve difficile d'accepter le fait qu'en cas d'urgence, seul un tiers des soldats serait entièrement équipé.

"Je me souviens très bien du 24 février 2022, lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine. Pour moi, c'était clair: il fallait faire preuve d'une honnêteté totale. La population et les politiciens ne devaient pas croire que l'armée était capable de se défendre alors qu'elle ne l'est pas", raconte-t-il. Mais, s'interroge-t-il, pourquoi aucune réaction ne s'est-elle encore produite en Suisse?

La neutralité ne protège pas

Le commandant de corps y voit trois raisons: la première est que la dernière guerre sur le sol suisse remonte à près de 180 ans, la guerre civile du Sonderbund de 1847. "Nous n'avons donc [...] pas de mémoire collective des guerres, contrairement à l'Estonie ou à la Pologne par exemple".

Deuxième raison citée, la guerre en Ukraine semble lointaine pour beaucoup. "En réalité, seuls deux pays nous séparent de l'Ukraine: la Hongrie et l'Autriche", prévient M. Süssli.

Et troisièmement, ajoute-t-il, il y a l'idée que la neutralité protège automatiquement. "Mais c'est historiquement faux. Il y a plusieurs pays neutres qui n'étaient pas armés et qui ont été entraînés dans une guerre. La neutralité n'a de valeur que si elle peut être défendue par les armes".

Si la Suisse ne veut investir 1% de son produit intérieur brut qu'à partir de 2032 ou 2035, il faudra attendre 2050 pour que le pays soit prêt à se défendre, met en garde le responsable militaire.

Des achats plus flexibles

Il voit cependant des progrès au sein de l'armée. "Nous avons par exemple mis en place un système d'innovation avec lequel les soldats de milice peuvent apporter leurs idées", explique M. Süssli. Ce système "nous permet d'apporter rapidement de nouvelles techniques à la troupe, quelles qu'elles soient".

Il relève également la nouvelle voie mise en place pour l'acquisition rapide de nouvelles armes malgré la lourdeur des processus d'achat d'armement. "Pour les drones, par exemple, nous n'achetons pas un modèle particulier pour faire des stocks", explique-t-il.

"Nous cherchons plutôt des fabricants intéressants sur le plan technologique, avec lesquels nous concluons des contrats-cadres. Nous pouvons ainsi faire appel plus tard à la technique la plus récente. Ou bien nous ne mettons plus au concours un produit clairement défini, mais nous décrivons le problème que nous voulons voir résolu. C'est alors que joue la concurrence des idées".

Guerre numérique

Le chef de l'armée suisse remarque un déplacement croissant de la guerre dans le cyberespace. Le service de renseignement suisse affirme par exemple "que plus de 80 ressortissants russes liés aux services secrets russes vivent ici", en Suisse, ajoute-t-il.

Face aux nouvelles menaces, "la Suisse ne peut pas se défendre toute seule", avertit le militaire. "C'est pourquoi nous devons pouvoir coopérer avec d'autres armées et être interopérables, c'est-à-dire fonctionner ensemble. Pour cela, il faut des années de préparation, ce qui a déjà commencé".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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