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Économie

Geberit parvient à améliorer ses ventes annuelles

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L'équipementier de salles d'aisance a engrangé des recettes supérieures à ses propres projections en 2021. (archive) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Le spécialiste des installations sanitaires Geberit est parvenu à nettement augmenter ses recettes l'année dernière, compensant partiellement l'envolée des prix des matières premières par une hausse de ses propres tarifs.

Dans la foulée, la multinationale st-galloise a précisé ses objectifs de rentabilité. Mais les analystes ne sont pas convaincus par la durabilité de la reprise.

Le chiffre d'affaires net de la société basée à Jona a atteint 3,46 milliards de francs en 2021, en croissance de 15,9% comparé à l'année précédente, selon un communiqué publié jeudi. L'entreprise a profité de l'intérêt accru, en temps de télétravail, des activités de rénovation et a su faire face à l'inflation en procédant à des augmentations de prix. Comparé à l'année 2019, soit avant la pandémie de coronavirus, les ventes ont crû de 16,4%, hors effets de changes.

Au dernier trimestre 2021, le fabricant de toilettes et lavabos a ainsi relevé ses prix de 23,2% sur un an. De nouvelles hausses des tarifs sont prévues en janvier et en avril.

En cumulant les différentes augmentations de prix réalisées l'année dernière, les produits de Geberit se sont renchéris de 5% en moyenne en janvier, a précisé le directeur général Christian Buhl lors d'une conférence téléphonique.

L'évolution du coût des matières premières inquiète le dirigeant. S'ils restent stables, le prix seraient tout de même supérieurs de 10% à l'année dernière. "Les risques liés aux matières premières sont plus élevés que ceux concernant la disponibilité des employés", a souligné M. Buhl.

Geberit a bénéficié l'année dernière d'une solide croissance dans toutes ls régions. En Europe, les plus fortes progressions des recettes ont été enregistrées en Italie (+27,1%), la péninsule ibérique (+26,5%) et en Europe de l'Est (+22,4%). Sur son principal marché, l'Allemagne, les ventes ont augmenté de 13,3%. En Asie-Pacifique, Geberit a vu ses ventes décoller de 32,6%, alors qu'elles n'ont crû que de 2,4% aux Amériques.

Le groupe a dépassé son propre pronostic. En novembre, l'entreprise avait en effet dit s'attendre pour 2021 à une croissance des ventes nettes de l'ordre de 12% à 14%. Le montant publié par Geberit est conforme aux prévisions des analystes consultés par AWP.

Premiers signes de faiblesse

La direction a également affiné ses projections au niveau de la rentabilité, tablant désormais sur une marge brute d'exploitation (Ebitda) "d'environ 31%" cette année, contre 30% à 31% dans ses précédentes prévisions. Pour Baader Helvea, cela devrait se traduire par un montant de 1,07 milliard de francs.

L'entreprise dévoilera le 9 mars ses résultats complets.

Certains analystes se sont interrogés sur la durabilité de la tendance à la rénovation des logements. Vontobel a ainsi constaté de premiers signes de ralentissement sur ce segment. UBS a abondé en ce sens, estimant que la solide performance au dernier trimestre 2021 pourrait être contre-balancée par une décélération de cette activité.

Les investisseurs ont aussi affiché leur prudence en se défaisant du titre Geberit. Vers 11h10 à la Bourse suisse, la nominative se repliait de 3,5% à 672,20 francs, dans un SMI en baisse de 0,35%. Ce recul intervient cependant après une solide performance en 2021, où l'action a bondi de 32,1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Économie

Après la surprise des législatives, l'heure des tractations

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La cheffe des écologistes Marine Tondelier fait pression sur le président Emmanuel macron. (© KEYSTONE/EPA/JULIEN MATTIA)

L'Assemblée recomposée, qui pour gouverner? Après la surprise des législatives qui ont endigué la déferlante du RN, la France se cherche une majorité parlementaire. Un casse-tête pour l'union de la gauche, fragile malgré sa 1re place, et une macronie en recul.

Les incertitudes demeurent plus que jamais. Ni le Nouveau Front populaire (NFP, autour de 180 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) ne peuvent atteindre, seuls, la majorité absolue (289 députés).

La gauche met déjà la pression. Le NFP doit présenter "dans la semaine" une candidature pour Matignon, a assuré sur franceinfo le patron des socialistes, Olivier Faure.

La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a elle estimé sur RTL qu'Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui" la gauche à lui transmettre un nom de Premier ministre.

En attendant, le Premier ministre sortant Gabriel Attal doit remettre dans la matinée sa démission à Emmanuel Macron.

Prudence élyséenne

Pour autant, il pourrait conserver sa place, ou du moins être immédiatement reconduit afin d'empêcher un vide institutionnel. Il s'est dit dimanche soir prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera" dans le contexte des JO.

Du côté de l'Elysée, on joue la prudence : le chef de l'Etat "attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires". Sa prise de position est très attendue, car c'est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.

Le processus pourrait prendre beaucoup de temps, dans l'attente d'un accord hypothétique entre plusieurs forces politiques sur un candidat pour Matignon et un programme. A moins qu'Emmanuel Macron n'opte pour un gouvernement technique sur le modèle italien.

Plusieurs voix au sein du camp présidentiel, à l'image de Yaël Braun-Pivet croyait lundi "plus que jamais à la coalition". "Il va falloir que chacun fasse un effort pour trouver un programme de gouvernement", a-t-elle souligné sur France 2.

Et Aurore Bergé tendait la main à LR et à sa soixantaine de députés dans la nouvelle Assemblée. "Est-ce qu'ils veulent rester une force d'opposition systématique ?", interrogeait la ministre sur RTL.

Du côté du RN, encore sous le choc après des législatives très en deçà de leurs espoirs, on dénonçait "le bourbier" dans lequel est plongé le pays.

Emmanuel Macron doit "décider s'il doit nommer un Premier ministre d'extrême gauche, et ensuite bon courage pour le vote de la confiance, bon courage pour construire un budget", a taclé son vice-président, Sébastien Chenu, sur France Inter.

"Paradoxe institutionnel"

L'équation est quasiment insoluble. Sans une partie de la gauche, les macronistes ne pourront pas gouverner. Sans une partie des macronistes, le Nouveau Front populaire n'y parviendra pas non plus... Problème: le camp présidentiel a clairement fait savoir qu'il ne s'allierait pas avec La France insoumise, une hypothèse également balayée par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

Lorgner du côté des Républicains pourrait également s'avérer peine perdue: Laurent Wauquiez, de retour sur la scène nationale avec son élection en Haute-Loire, a prévenu qu'il "n'y aura ni coalition ni compromission" de la part de LR.

"Cette alliance contre le RN aboutit à une forme de paradoxe institutionnel. Les électeurs se sont mobilisés, ont répondu à cet appel mais pour produire une France ingouvernable à ce stade", analyse pour l'AFP le politologue Martial Foucault (Cevipof).

A gauche, les dirigeants du Nouveau Front populaire sont à nouveau mis au défi de surmonter leurs divergences, au coeur d'une alliance aussi large qu'hétérogène allant de Jean-Luc Mélenchon à Raphaël Glucksmann; de l'antifasciste Raphaël Arnault à l'ex-président François Hollande, élu en Corrèze.

Si le rapport de force entre groupes politiques de l'ex-Nupes ont été rééquilibrés, les Insoumis restent le principal groupe à gauche, avec environ 75 députés contre une soixantaine aux socialistes, une trentaine aux écologistes et une dizaine aux communistes.

"Ceux qui nous expliquent qu'ils vont faire une majorité sans LFI n'ont pas eu les mêmes profs de maths que moi (...) Je ne vois pas comment c'est possible", a relevé Marine Tondelier.

"Un bon Premier ministre doit apaiser le pays (et) fédérer dans son propre camp, par conséquent ce n'est "pas parti pour être Jean-Luc Mélenchon", a-t-elle ajouté.

Il faudra aussi compter sur les "frondeurs" en plein divorce avec LFI, comme Clémentine Autain et François Ruffin, qui ne siègeront pas avec leurs anciens collègues.

Emmanuel Macron doit "ou bien s'en aller ou nommer un Premier ministre" issu du Nouveau Front populaire, a lancé Jean-Luc Mélenchon, inflexible. M. Glucksmann, lui, s'est montré autrement plus ouvert: "Il va falloir parler, il va falloir discuter, il va falloir dialoguer" face à cette Assemblée "divisée", a expliqué le président de Place publique.

Le programme du NFP, de l'abrogation de la réforme des retraites au Smic à 1600 euros net, paraît en effet peu compatible avec les ambitions du camp présidentiel.

Amertume au RN

En parallèle, des discussions auront lieu pour la répartition des groupes politiques et l'attribution des postes clés de l'Assemblée nationale, avec l'élection de son futur président le 18 juillet. La sortante Yaël Braun-Pivet, réélue dans les Yvelines, continue de croire au perchoir.

Au Rassemblement national (RN), l'heure est en revanche à l'amertume.

A 28 ans, le président du mouvement Jordan Bardella doit constater l'échec de son "plan Matignon", qui s'est heurté une fois de plus au "front républicain" malgré une nette progression en sièges. Mais la victoire du RN n'est "que différée" et "la marée (...) continue à monter", a espéré Marine Le Pen, toujours en lice pour 2027.

En attendant, les portes du Palais Bourbon ouvrent officiellement à 14h00 lundi pour accueillir une partie des 577 députés de la nouvelle législature... Tous ne seront pas au rendez-vous: les Insoumis, par exemple, ont prévu de venir ensemble mardi à 10h00.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'accession à la propriété se corse au second trimestre

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D'avril à juin, les prix des maisons individuelles ont avancé de 1,3% et ceux des appartements en propriété de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La progression est plus marquée sur un an, avec respectivement 3,8% et 2,4% de plus. (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix des maisons individuelles et des appartements en propriété ont progressé au deuxième trimestre, relève vendredi l'indice des prix des transactions de Raiffeisen. Les maisons individuelles des centres et régions touristiques ont la plus forte hausse de prix.

D'avril à juin, les prix des maisons individuelles ont avancé de 1,3% et ceux des appartements en propriété de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La progression est plus marquée sur un an, avec respectivement 3,8% et 2,4% de plus.

"Il ne faut pas s'attendre à une reprise prochaine de la dynamique des prix en raison du niveau des taux d'intérêt, qui reste toutefois plus élevé que pendant la phase de taux bas", explique le chef économiste de la banque Fredy Hasenmaile.

Par régions et en comparaison annuelle, la Suisse méridionale remporte la palme des maisons onéreuses avec une augmentation des prix de 11,1%, et la Suisse orientale de 9,9%. Par contre, les tarifs en Suisse occidentale reculent de 1,8%, tout comme à Zurich (-1,5%). Concernant les appartements, cette fois-ci Zurich passe devant avec une accélération de 6,3%, suivi par la Suisse du Nord-Ouest (+2,9%).

Par type de communes, les maisons sont plus chères dans les centres avec 5,1% d'augmentation. Dans les communes rurales, elles ont coûté moins cher de 0,7%. Pour les appartements, les communes urbaines enregistrent 3,8% de plus par rapport au trimestre précédent, mais 1,1% de moins sur un an dans les centres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Mobilière devise les coûts des intempéries à 75 millions mi-2024

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Premier assureur dommages du pays, La Mobilière indique avoir déjà reçu plus de 13'500 déclarations de sinistres (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Samuel Golay)

Les éléments dévastateurs qui se sont abattus sur le Valais et le Tessin à fin juin ont sensiblement alourdi la facture des dommages naturels du 1er semestre. La Mobilière les chiffre à 32 millions de francs, sur un total devisé à plus de 75 millions.

Sur ce total, 47 millions sont attribués aux inondations et 17 millions à la grêle, précise un bilan intermédiaire diffusé vendredi.

La firme bernoise, qui revendique la place de premier assureur dommages du pays, indique avoir déjà reçu plus de 13'500 déclarations de sinistres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Près de la moitié des salariés en Suisse ont un horaire flexible

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L'horaire de travail flexible est très fréquent dans les branches de l'information et de la communication (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'an dernier, 47,7% des salariés en Suisse bénéficiaient d'un horaire de travail flexible et près de deux sur cinq travaillaient au moins occasionnellement à domicile. Par ailleurs, 26,5% de la population active occupée travaillait régulièrement le samedi.

Le travail de nuit est en revanche moins répandu (5,6%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son enquête sur la population active. Parmi les salariés, 8,6% ont un contrat de travail à durée déterminée et 8,3% travaillent sur appel.

L'horaire de travail flexible varie fortement d'une branche économique à l'autre, relève l'OFS. Il est le plus fréquent dans les branches de l'information et de la communication (77,3%), des activités financières et d'assurance (75,3%) et des activités spécialisées, scientifiques et techniques (73%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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