Suisse
Fermeture de BAT confirmée à Boncourt - 220 emplois à la trappe
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Le site de Boncourt (JU) de British American Tobacco (BAT), qui emploie 220 personnes, fermera bien ses portes l'an prochain. La direction londonienne n'a pas donné suite aux propositions des syndicats et de la commission du personnel.
"Les licenciements seront prononcés par vagues successives dans le courant de 2023", a indiqué mercredi devant la presse Yves Defferrard, du comité de direction du syndicat Unia. Des améliorations "considérables" ont été obtenues pour le plan social, "même si un groupe comme BAT aurait pu donner davantage".
Une délégation de 13 personnes a oeuvré dans ce but, avec 16 rondes de négociations. "C'est un très bon plan social", a détaillé Yves Defferrard, tout en admettant que la déception domine. Les syndicats ont salué l'intérêt suscité par le sort de BAT en Suisse, une histoire plus que bicentenaire sous le nom de Burrus jusqu'en 1996.
Direction inflexible
Reste que l'espoir était mince et le cigarettier s'est montré inflexible au final, même si la direction londonienne s'est dite impressionnée eu égard aux propositions. L'annonce de fermeture du site et du transfert de sa production vers des "usines plus grandes en Europe" selon BAT, tombée le 27 octobre, laissera les 220 employés sur le carreau.
La délégation de consultation, composée de la commission du personnel, d'Unia et de Syna, avait présenté la semaine passée ses propositions aux dirigeants de BAT pour éviter la fermeture. Pendant trois semaines, 36 personnes ont travaillé presque quotidiennement avec les syndicats pour élaborer des pistes de maintien du site.
Les propositions contenaient la réorganisation d'une usine plus assez rentable aux yeux de BAT, a relevé Yves Defferrard, y compris des améliorations des marges et des alternatives de réindustrialisation. Mais la décision du groupe est irrévocable, avec une stratégie globale, d'autres sites étant touchés en Europe.
Colère et tristesse
L'assemblée du personnel a avalisé le résultat des négociations mercredi à une très large majorité, malgré la colère. "Nous sommes allés au maximum de ce que BAT consentait", a assuré Laurent Crevoisier, responsable Syna Jura.
Le mot "résistance" est souvent revenu, a dit Yves Defferrard. Le plan social contient des garanties de versements des indemnités, intègre les années d'ancienneté, propose des préretraites, tient compte des situations familiales et facilite la recherche d'un nouvel emploi.
"C'est un exercice d'équilibrisme", a reconnu Yves Defferrard. De son côté, BAT a évoqué dans un communiqué un plan social "avantageux", en soulignant les "propositions constructives" du personnel.
Le processus de fermeture interviendra "progressivement jusqu'à la fin 2023 afin de permettre une transition en douceur pour les employés et les sous-traitants", a encore précisé BAT.
Gouvernement "très préoccupé"
"On a l'impression d'avoir été considéré comme des carnets de chèques plutôt que des humains", a témoigné un salarié, n'hésitant pas à parler de trahison de la part de BAT. "Tristesse et colère par rapport à des gens qui travaillaient ici depuis 10, 20, 30 ou 40 ans et qui ont tout donné, au service d'une famille", a-t-il ajouté, tout en souhaitant garder son anonymat.
Le gouvernement jurassien s'est dit "très préoccupé" par les "lourdes conséquences" de la décision de BAT pour la commune et le canton. L'exécutif veillera à l'application du plan social mais aussi à la sauvegarde des intérêts économiques régionaux.
L'entreprise, en particulier sous l'ère de la famille Burrus, entre 1814 et 1996, a joué un rôle moteur dans le village ajoulot de 1200 habitants, avec financement des infrastructures et de la vie locale. C'est la fin d'une époque, avec un manque à gagner important pour les finances communales.
Burrus était passé sous le contrôle du groupe Rothmans International en 1996. Un cigarettier qui a fusionné en 1999 avec un autre géant du secteur, le groupe BAT. Dans son portefeuille suisse, ce dernier produit notamment les marques Parisienne et Lucky Strike. Il possède aussi des bureaux à Lausanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
21 skieuses et skieurs alpins en équipe nationale
Les équipes nationales de ski alpin de Swiss-Ski s'agrandissent pour la saison prochaine. Pas moins de 14 hommes et sept femmes disposent désormais du statut de membre du cadre le plus élevé.
Chez les hommes, Luca Aerni, Alexis Monney et Tanguy Nef sont promus du cadre A à l'équipe nationale. Pour Aerni (32 ans), il s'agit d'un retour: il avait profité pour la dernière fois de ce statut lors de l'hiver 2018/19. Monney, 25 ans, et Nef, de quatre ans son aîné, étaient quant à eux passés du cadre B au cadre A il y a un an.
Du côté des femmes, Malorie Blanc fait désormais partie de l'échelon le plus élevé. La Valaisanne de 21 ans "débarque" directement depuis l'équipe B. Elle rejoint Jasmine Flury, Lara Gut-Behrami, Wendy Holdener, Mélanie Meillard, Camille Rast et Corinne Suter au sein de l'équipe nationale.
Michelle Gisin et Joana Hählen ne bénéficient en revanche plus du statut de membre de l'équipe nationale et sont désormais intégrées au cadre A. Au total, les différents cadres alpins de Swiss-Ski comptent 117 athlètes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
L'élève lausannois doit s'inspirer du maître zurichois
Battu une nouvelle fois par Zurich en finale en finale des play-off de National (4-1), Lausanne a terminé sa saison en vaincu jeudi soir à Malley. Mais le club a réussi un très bel exercice 2024/25.
Un réveil qui sonne inexorablement à 6h00 avec la chanson de Sonny & Cher "I Got You Babe". Bill Murray qui ouvre les yeux et se rend compte qu'il va revivre encore et toujours la même journée et le fameux "Jour de la marmotte" à Punxsutawney en Pennsylvanie. Le scénario du célèbre film "Un jour sans fin", c'est un peu le sentiment des supporters vaudois après ce revers en finale. Cette impression que le trophée se refusera toujours à eux.
Cette impression ne fait en tous les cas pas son chemin dans les bureaux de l'organisation. Le directeur sportif du LHC John Fust en est ainsi persuadé: Lausanne soulèvera un jour le trophée de champion de Suisse. "C'est dur pour tout le travail qu'on a fait, mais je sais que la fierté sera présente une fois que les émotions seront retombées, analyse le Canado-Suisse. Deux fois vice-champion, la première place en saison régulière, ça montre que l'équipe fait du bon travail. Il y a une culture qui a été créée et qui est réelle. Avec un peu de chance et beaucoup plus de travail, ce sera à nous de soulever la coupe."
Du sang neuf
Battu l'an dernier 4-3 en finale, le LHC avait effectué de nombreux changements et amené onze nouveaux joueurs pour donner une nouvelle dynamique à l'équipe, sans pour autant enlever ce qui a fait la force de cette formation. "C'est une équipe différente avec plusieurs nouveaux joueurs, mais le potentiel de l'équipe est toujours là, note John Fust. On est si proche, mais aussi si loin du titre. Ce sont les petits détails qui comptent, on le voit encore. Je suis fier que nous soyons arrivés jusqu'en finale avec deux victoires lors du septième match, en étant revenus de 1-3 contre Fribourg en demi-finale. Ca montre le caractère de notre équipe."
Le directeur sportif lausannois n'a pas souhaité se lancer dans une immense analyse à chaud, elle interviendra "dans les deux prochaines semaines". "On regardera ce qui a bien et moins bien fonctionné, poursuit-il, interrogé au centre de la glace après le match no 5. Le but, c'est de faire un pas en avant, comme on l'a fait par rapport à l'année passée."
Contraint de se passer de Raffl, Heldner, Fuchs, Pajuniemi, Holdener, Hügli, Hammerer, Kuokkanen et - dans une moindre mesure - Pilut, excellent la saison dernière, Lausanne a dû faire face à des vents contraires. Mais il s'en est sorti, notamment en engageant deux étrangers (Kahun et Perlini) à la mi-février. "Si l'on regarde notre liste de blessés, disons que ce n'est pas l'équipe qu'on avait assemblée en septembre qui était sur la glace pour cette finale, souligne John Fust. Il n'est pas question d'enlever quoi que ce soit à Zurich, mais on a vu une quatrième ligne improvisée (réd: Rüegsegger et les frères Bougro) et de nouveaux étrangers à cause des blessures. Pas question non plus de chercher des excuses, et on a tout donné une fois de plus."
S'inspirer de Zurich
Pour ne pas troubler l'effectif en place, le LHC n'a pas annoncé tous ses transferts pour la saison prochaine. On sait déjà qu'Iñaki Baragano arrive de Rapperswil dans son club formateur, que Yannick Zehnder quitte Zurich pour Lausanne et que Basile Sansonnens reviendra après son année au Canada. Au chapitre des départs, Andrea Glauser retourne à Fribourg, Lukas Frick a signé à Davos et Tim Bozon à Genève. Le gardien Connor Hughes devrait revenir au club après une année à Laval en AHL, et parmi les étrangers, Erik Brännström, Austin Czarnik (Berne) et Sami Niku (Kloten) sont annoncés par plusieurs médias.
"Le jour où toutes les planètes seront alignées, on fera de meilleurs résultats", conclut John Fust tout en rendant hommage au coaching staff. "En face, Zurich est une équipe complète sans faiblesses. Pour avoir une chance de gagner, il faut jouer des matches parfaits. Ce sont les petits jeux qui font la différence."
Poursuivre dans cette voie, continuer à progresser, apprendre de ces défaites en finale, voilà le chemin pour les Lausannois. Et qui sait, l'élève finira peut-être un jour par battre le maître. Ou si l'on se réfère au jour de la marmotte, finir par tout faire tout juste pour sortir de cette spirale "négative".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les laits végétaux pas nécessairement plus sains que celui animal
Les laits de substitution ne sont pas nécessairement plus sains que celui provenant d'animaux. Or, les labels qui figurent sur les briques de lait végétal prêtent à confusion, selon le Centre de recherche de la Confédération Agroscope.
Le label "sans sucre ajouté" pose particulièrement problème. Les substituts de lait portant cette mention ne présentent pas une teneur en sucre plus faible, indique Agroscope vendredi.
Bien que cette mention ne soit pas synonyme de faible teneur en sucre, elle pourrait induire les consommateurs à penser que ces produits contiennent moins de sucre, écrit le centre dans une étude sur les différents labels affichés sur les briques de lait végétal.
Agroscope estime en outre le nombre de labels trop important. La majorité des produits examinés en arboraient entre trois et six sur leur emballage, indique-t-il. L'étude de marché a été réalisée en ligne à partir de données recueillies dans trois supermarchés suisses.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Un fonds souverain est une "fausse bonne idée", selon la BNS
La Banque nationale suisse (BNS) rejette l'idée d'un fonds souverain en charge de gérer les réserves de devises de l'institut d'émission. Une "fausse bonne idée", pour la présidente du Conseil de banque Barbara Janom Steiner lors de l'assemblée générale jeudi à Berne.
Les partisans d'un tel mécanisme font miroiter de juteux rendements, ce à quoi Mme Janom Steiner a rétorqué que la BNS gère déjà des manière très professionnelle ses devises et figure parmi les banques centrales les plus avancées en la matière. Et qui dit meilleurs rendements, dit également risques plus élevés encourus par la BNS, qui verrait les fluctuations de ses résultats s'accroître encore.
Souvent, les fonds souverains d'autres pays sont désignés comme référence, a noté la responsable. "Or ils ne sauraient être pris comme modèles pour la Suisse, car ils sont financés presque exclusivement par des revenus tirés de matières premières ou issus d'excédents budgétaires", a-t-elle averti.
Mme Barbara Janom Steiner a souligné que les réserves de devises ne représentent pas réellement de l'épargne, puisqu'elles servent la politique monétaire de la BNS. Si la situation venait à l'exiger, la banque centrale helvétique pourrait être amenée à les réduire, ce qui implique un accès "sans restrictions" à ces liquidités. Un fonds souverain placerait les réserves pour générer du rendement et l'argent ne serait ainsi plus disponible immédiatement.
Des marchés encore plus imprévisibles
L'indépendance dont jouit la BNS pour mener sa politique monétaire est garantie par la Constitution fédérale, a souligné la présidente. "Cela implique qu'elle décide librement du montant et de l'affectation des réserves de devises. La priver de l'accès aux réserves de devises serait en soi déjà une atteinte à son indépendance."
La création d'un fonds souverain poserait également un problème au niveau du bilan, puisque les réserves de devises ont pour contrepartie les engagements correspondants. Il faudrait donc bel et bien financer le transfert de ces réserves vers un véhicule d'investissement ou, plus prosaïquement, le propriétaire du fonds devrait racheter ces actifs à la BNS. La Confédération devrait ainsi s'endetter fortement pour réaliser ce projet, a averti Barbara Janom Steiner.
La présidente du Conseil de banque a également mis en garde contre le risque "considérable" de politisation de ce fonds souverain, "ce qui n'est pas de bon augure".
L'autre pression importante que subit la BNS concerne la distribution des excédents à la Confédération et aux cantons. Lorsque la banque centrale décide de ne rien verser, "ce n'est pas par manque de bonne volonté, mais en raison de sa situation financière".
L'institut d'émission continuera de privilégier la constitution de fonds propres, surtout dans le contexte actuel d'incertitudes, a rappelé Mme Janom Steiner. Les bénéfices de la BNS sont fortement liés aux marchés financiers, dont l'imprévisibilité s'est accentuée depuis que les Etats-Unis ont décidé de relever les droits de douane.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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