Culture
Elisa Shua Dusapin reçoit le National Book Award
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La version anglaise d'"Hiver à Sokcho" de l'écrivaine jurassienne Elisa Shua Dusapin, 29 ans, est couronnée par le National Book Award dans la catégorie "littérature traduite". Ce prix, assorti de 10'000 dollars, est l'un des plus importants du monde anglo-saxon.
Elisa Shua Dusapin est la première Suissesse à recevoir ce prix, a indiqué la maison des Editions Zoé à Keystone-ATS jeudi."Winter in Sokcho", traduction anglaise du roman d'Elisa Shua Dusapin réalisée par Aneesa Abbas Higgins s'est vu auréoler d'un National Book Award dans la catégorie "littérature traduite" à New York dans la nuit de mercredi à jeudi.
"Un roman sobre et viscéral qui explore les failles identitaires culturelles, intimes ou nationales. L’élégante traduction d’Aneesa Abbas Higgins sublime la langue d’Elisa Shua Dusapin", écrit le jury américain. Qui l'a choisie parmi 154 romans contemporains, écrits dans 27 langues différentes.
"J’ai voulu écrire un livre comme un pont entre les cultures et les langues qui m’habitent. Recevoir un prix international pour la traduction de "Hiver à Sokcho" est un immense honneur", déclare la jeune auteure.
"Dans l'écriture d'Elisa Dusapin, même le silence on l'entend", a déclaré Caroline Coutau, des Editions Zoé sur les ondes de la RTS, la première à avoir détecté le talent d'Elise Dusapin.
Ce roman est également en cours d’adaptation au cinéma par le réalisateur Koya Kamura. Déjà montrée au théâtre, mais bloquée par la pandémie, la pièce tirée du roman sera à nouveau visible sur les scènes romandes l'an prochain en commençant par Vevey.
Publié aux éditions Zoé en 2016, ce roman de la Jurassienne prend place à Sokcho, petite ville portuaire sud-coréenne non loin de la frontière avec la Corée du Nord.
La narratrice, une jeune fille qui travaille dans une petite pension, partage sa vie entre une mère poissonnière et un petit ami mannequin. L’arrivée dans la pension d’un Français auteur de bandes dessinées va bousculer sa vie monotone.
Un roman déjà primé plusieurs fois
Premier roman de l'écrivaine d'origine franco-coréenne diplômée en 2014 de l’Institut littéraire suisse de Bienne, "Hiver à Sokcho" avait marqué le monde littéraire francophone au moment de sa sortie.
Il a reçu plusieurs récompenses, dont le Prix Walser et le Prix Régine Desforge. Le prix Walser lui a permis de vivre de son écriture, une exception pour une auteure romande. Si ce nouveau prix influence les ventes et lui permet de continuer à financer son temps passé à écrire, c'est merveilleux, a-t-elle dit en substance sur les ondes de la RTS jeudi soir à Forum.
Comme elle ne pose jamais vraiment sa plume, elle ne craint pas un effet paralysant lié à l'importance de cette nouvelle distinction, comparée au Goncourt français. Quant à son processus d'écriture, elle l'intellectualise très peu: "c'est ma manière très inconsciente d'être au monde".
Elisa Shua Dusapin, née d’un père français et d’une mère sud-coréenne, a grandi entre Paris, Séoul et Porrentruy. Aux éditions Zoé, elle a également publié Les Billes du Pachinko (2018), et Vladivostok Circus (2020), sélectionné pour le prix Femina la même année. Son oeuvre est traduite ou en passe de l’être dans une douzaine de langues.
Le National Book Award décerné depuis 1950 a notamment récompensé Philip Roth, John Irving ou Louise Erdrich. Sa catégorie "littérature traduite" salue des traductions d’auteurs comme Italo Calvino, Yasunari Kawabata ou Octavio Paz.
"Winter in Sokcho" est publié aux États-Unis par Open Letter Books, l’éditeur américain entre autres de Marguerite Duras et de Mathias Énard.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités
Augmentation générale "de 220 euros", "taxe sur les retraits d'espèces": les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d'actualités. A la clé: des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs.
Entre faits divers inventés et annonces "choc" sur le porte-monnaie, ces vidéos mêlant images d'illustration et voix off générée par IA suscitent des commentaires indignés ou enthousiastes.
Et sur les réseaux sociaux, commentaires, partages et réactions égalent engagement, et donc rémunération, quitte à attiser le chaos informationnel.
Comme en témoigne sous un prénom d'emprunt Victor, 29 ans, qui s'est lancé sur TikTok il y a un an et demi, après une perte d'emploi.
"Il fallait que je rebondisse. Du coup, j'ai cherché plusieurs niches pour faire de l'argent", raconte cet habitant de la région marseillaise actif sur "deux ou trois comptes", auxquels il consacre environ six heures par jour.
"Industrialisation des fausses infos"
Il affirme gagner entre 1500 et 4500 euros brut par mois en racontant des histoires insolites, qui font "de l'audience".
Pour Océane Herrero, journaliste et autrice du livre "Le système TikTok", ces formats vidéo pensés pour générer "une réaction émotionnelle", notamment lorsqu'ils portent sur le coût de la vie, participent d'une "industrialisation des fausses infos".
Succès assuré pour les faux faits divers avec force points d'exclamation et emojis horrifiés (rumeurs de kidnapping, de fauves errants...) mais aussi pour un prétendu couvre-feu pour les mineurs après 23 heures ou une amende de 35 euros pour les automobilistes écoutant de la musique...
Si Victor publie aussi de vraies infos pour éviter de voir ses comptes interdits par la plateforme, en revanche, pas de sujet lié au Moyen-Orient ou à l'Afrique, régions non éligibles au programme de monétisation de TikTok.
Pour contourner cette restriction depuis Dakar, Eric (nom d'emprunt), 28 ans, diffuse ses vidéos sur le compte d'un ami vivant en France. Ses revenus lui ont permis de financer une opération d'environ 1500 euros après un accident, raconte-t-il à l'AFP.
Ces vidéos séduisent des centaines de milliers d'internautes, comme Benjamin et Will, interrogés par l'AFP: ils font "confiance aux médias indépendants" plutôt qu'aux médias traditionnels, qu'ils accusent de "lavages de cerveaux".
L'attrait de la monétisation
Difficile de quantifier le phénomène, mais le mot "actualité" fait apparaître sur TikTok une multitude de comptes ("actualités du jour", "actu France"). Souvent, un seul créateur en gère plusieurs.
"Je fais tout ça pour la monétisation", revendique Maxime (prénom d'emprunt), 19 ans, qui souhaite se payer une formation aux outils IA de création de films.
Grâce au succès de certaines de ses vidéos, comme un deepfake de la dirigeante italienne Giorgia Meloni mi-novembre, son compte est devenu éligible à rémunération et lui a rapporté 60 euros. Un "premier gros cachet" dont il se réjouit, tout en se disant "très gêné" que des internautes y croient. TikTok a depuis supprimé son compte.
Ces contenus contreviennent aux conditions du système de monétisation de la plateforme, le "Creator Rewards Program", ouvert aux comptes à plus de 10'000 abonnés, cumulant 100'000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d'une minute.
"L'aspect trompeur et la quête d'engagement de ces comptes relèvent d'usages que TikTok est censé décourager", confirme Océane Herrero, rappelant que le réseau peut les sanctionner, dès lors qu'ils ont selon lui causé un "préjudice" important.
"Perte de confiance"
Contactée par l'AFP la plateforme assure agir "contre la désinformation", qu'elle soit "intentionnelle" ou non.
Ces comptes contribuent "à la perte de confiance dans le système politique", parce qu'ils "évoquent des mesures fictives, qui soufflent le chaud et le froid (...) avec une impression d'arbitraire", conclut l'experte.
L'AFP, parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.
L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.
Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.
Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".
Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.
Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".
"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.
The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.
Nombreux albums
Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.
Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.
Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".
Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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