Suisse
Droits politiques: Vers un droit de vote dès 16 ans ?
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Les jeunes devraient pouvoir voter dès 16 ans. La commission des institutions politiques du Conseil des Etats a approuvé, par 7 voix contre 6, une initiative parlementaire en ce sens. Un projet de loi sera établi.
Les jeunes de 16 ans sont très intéressés par la politique et ont envie de participer, selon Sibel Arslan (Verts/BS), auteure du texte. Ils bénéficient de l'éducation politique nécessaire.
La participation aux élections et aux votations constituerait un bon point de départ pour l'engagement dans la vie politique, poursuit la députée. Les jeunes pourraient ensuite bénéficier du droit d'être élus au moment où ils atteignent la majorité civile.
Vieillissement des votants
Des arguments qui ont convaincu la commission. Les jeunes seront concernés directement et durablement par les effets de la loi sur le CO2 ou par la réforme de la prévoyance vieillesse, indique-t-elle mardi dans un communiqué. Or, en raison de l’évolution démographique, l’âge médian des votants est aujourd’hui de 57 ans.
A ses yeux, c'est préoccupant du point de vue institutionnel. Permettre à la population de participer le plus tôt possible à la vie politique est pertinent dans une démocratie directe.
Le projet donnerait par ailleurs un élan à l'éducation civique, poursuit la commission. Les écoles seraient incitées à former encore plus tôt et plus activement les jeunes à la citoyenneté, étant donné que les élèves pourraient rapidement mettre en pratique les connaissances acquises.
Décalage entre droit et obligation
Le texte ne fait toutefois pas l'unanimité. Une minorité s'y oppose. Exercer des droits politiques avant même d’avoir atteint la majorité civile est problématique, selon elle. La minorité critique notamment qu'un jeune puisse prendre des décisions pour la communauté, alors qu'il ne peut pas décider pour lui-même. Or, de telles décisions sont parfois complexes dans une démocratie directe.
Un décalage serait créé entre droits et obligations, pointe encore la commission. Un morcellement du droit de vote et du droit d'éligibilité serait incompréhensible. Pour la minorité, il serait plus judicieux d’examiner et de tester aux niveaux communal et cantonal une extension du droit de vote, avant d’introduire une telle mesure au niveau fédéral.
L'initiative, ayant déjà été acceptée par le Conseil national, un projet pourra directement être élaboré. Le peuple et les cantons devraient pouvoir s'exprimer sur le sujet, vu qu'il s'agit d'un changement de la Constitution.
L'exception glaronnaise
Au niveau cantonal, seul Glaris accorde pour l'instant le droit de vote à 16 ans. Victime d'exode de ses jeunes, il a choisi en 2007 de leur envoyer un signal pour les inciter à rester au pays.
En février 2020, les citoyens neuchâtelois ont eux refusé à 58,5% l'abaissement de la majorité civique à 16 ans. Le Parlement jurassien en a fait de même quelques mois plus tard. Des projets sont en discussion dans plusieurs cantons, dont Vaud, Genève, le Valais, Berne et Zurich.
Sur le plan international, l'Autriche connaît le droit de vote dès 16 ans depuis une dizaine d'années. L'expérience se montre concluante: les jeunes de 16 et 17 ans sont apparemment plus nombreux à voter que les nouveaux électeurs plus âgés.
Hockey
Une moquerie à 2500 francs pour Andrea Glauser
Andrea Glauser a écopé de 2500 francs d'amende. Le défenseur lausannois est puni pour s'être moqué des officiels lors du match VII entre le LHC et Fribourg samedi dernier.
Après la charge de Walser sur Kevin Pasche en fin de deuxième tiers et alors que le score était de 3-0 en faveur des Vaudois, Glauser avait fini sur le banc des pénalités pour avoir participé à une bagarre.
Sur le banc, le Singinois s'était caché les yeux et avait mimé un arbitre donnant des pénalités au hasard avec son bras. Ce geste n'a donc pas été du goût des officiels qui ont sanctionné le numéro 96 lausannois. Le futur arrière de Fribourg pourra se consoler en se disant que son geste a fait le tour des réseaux sociaux et qu'il sera certainement réutilisé de nombreuses fois à l'avenir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: la police cantonale barre la route à des gens du voyage
Des gens du voyage ont tenté, mardi matin, de pénétrer avec près de 50 caravanes sur le territoire cantonal valaisan, sans annonce préalable. La police cantonale a mis en place un important dispositif afin d’éviter toute installation sauvage.
Vers 11h30, précise la police cantonale dans un communiqué, plusieurs dizaines de caravanes à plaques françaises, propriétés de gens du voyage circulaient sur l’autoroute A9 depuis le canton de Vaud en direction de Saint-Maurice.
Depuis Villeneuve, les gens du voyage ont refusé les injonctions des polices cantonales vaudoise et valaisanne d’emprunter les différentes sorties. Face à ce comportement, la décision a été prise de bloquer le convoi à Saint-Maurice.
Le Valais ne compte qu'une place officielle dévolue aux gens du voyage. SItuée à Martigny, cette dernière est actuellement totalement occupée. "Nous ne tolérons pas d’installations sauvages (ndlr: dans le canton)", rappelle la police cantonale valaisanne.
Tentative de location avortée
Afin d’empêcher l’accès au Valais, la police cantonale a déployé un important dispositif. Par mesure de sécurité, le tronçon autoroutier a été fermé entre Bex et Saint-Maurice en direction de Sion et entre Martigny et Bex en direction de Vevey. La déviation s’opère sur les routes cantonales avec son lot de bouchons. Le plan COBRA a été déclenché. Ce plan représente une mobilisation générale de toutes les unités de la police cantonale valaisanne.
Partis plus tôt dans la matinée du canton de Neuchâtel où ils étaient stationnés, ces gens du voyage avaient contacté auparavant le propriétaire d’un champ à Gampel dans le Haut-Valais. Le conseil communal avait refusé cette location. Le propriétaire avait à son tour résilié le contrat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
La HEP-VS a ciblé les attentes de ses étudiants et va y répondre
La Haute école pédagogique du Valais (HEP-VS) a mené une enquête sur les conditions d’études de ses étudiants. Réalisée entre février et juin 2024, en collaboration avec l’Observatoire de la vie étudiante de l’Université de Genève, cette étude met en évidence les points forts des conditions d’études et les défis à relever en matière de flexibilité des cursus, de stress et de bien-être psychologique.
Environ 70% des étudiants ayant participé à l'étude estiment la formation distillée par la HEP-VS comme satisfaisante ou très satisfaisante. Les aspects les plus appréciés sont la disponibilité des enseignants et des praticiens formateurs (à 87%) ainsi que la qualité scientifique du contenu des cours (à 79%). Toutefois, des points d’amélioration ont été identifiés, notamment concernant la flexibilité des cursus, qui suscite 58% d’insatisfaction.
"Une grande partie des répondants n’aimeraient pas accorder plus de temps aux études, mais souhaiteraient avoir plus de temps pour exercer une activité rémunérée ou simplement faire autre chose" résume le directeur de la HEP-VS, Fabio Di Giacomo.
Stress
Dans les formations secondaires, l’utilité perçue des enseignements et la cohérence des cours sont des sujets d’insatisfaction pour 52% des étudiants. "Leurs parcours académiques antérieurs influencent leur perception des cours", estime Fabio Di Giacomo. "Ils ne perçoivent pas toujours immédiatement l’intérêt ou la nécessité d’étudier la psychologie humaine et les outils didactiques à la transmission des savoirs. Pourtant, ces compétences sont fondamentales pour assumer pleinement leur futur rôle d’enseignant."
Contrairement aux universités où le logement et les finances sont souvent des facteurs de stress importants, ces éléments n'impactent pas le 87% des étudiants de la HEP-VS. En revanche, les stages, les examens, la remise des travaux écrits et le volume de travail à fournir sont cités comme des facteurs de stress fréquents.
Dénoncer les discriminations
L’étude, à laquelle ont participé 54% des étudiants de la HEP-VS, a également abordé le thème des violences et des discriminations. Les faits les plus rapportés concernent les discriminations de genre (à 61%) et sur l’origine (à 59%).
Quelque 10% des témoignages concernent la HEP-VS. "Aucun signalement n’a été remonté à ce jour ni à l’organe de soutien interne ni même à l'externe de la HEP-VS", précise Isabelle Bétrisey, la déléguée à la santé et au bien-être de la haute école. "Sans signalement, il est difficile pour nous d’agir. Il est essentiel d’en parler et de briser le silence."
A la suite de cette étude, la HEP-VS prévoit trois actions : un soutien ciblé aux étudiants les plus en difficulté; un renforcement des ressources psychologiques autour des thématiques de la gestion du stress et de l’anxiété et une évolution structurelle et organisationnelle visant à amener une plus grande flexibilité des cursus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Crissier: la métamorphose urbaine vue par de jeunes photographes
Dix-huit nouveaux quartiers de la région lausannoise ont été immortalisés par des étudiants en photographie dans le cadre de l'exposition Horizon Ouest. Les panneaux grand format sont visibles dans l'espace public à Crissier (VD) jusqu'au 23 avril.
Des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) ont mis en lumière les premiers instants de 18 nouveaux quartiers de l'Ouest lausannois. Ils répondaient à l’initiative de l’association "Ouest lausannois: Prix Wakker 2011", indique un communiqué.
Chaque étudiant s’est vu attribuer un lieu spécifique: nouveau quartier, chantier ou bâtiment singulier, sur lequel il a travaillé durant l’année académique 2023-2024. Au-delà de devoir photographier des lieux parfois peu photogéniques, le défi était d'appréhender la dynamique particulière aux lieux en mutation.
Les photos exposées partagent ainsi des regards singuliers sur ces espaces de vie. Elles invitent tant les habitants de longue date que les nouveaux arrivants à parcourir ces quartiers, tout en s'interrogeant sur la façon dont on se les approprie.
L'exposition a d'abord été présentée à Bussigny. Après son passage à Crissier, elle fera halte à Ecublens, puis à Renens, jusqu’au 21 mai prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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