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Suisse

Viola Amherd et Karin Keller-Sutter élues au Conseil fédéral

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Les noms des personnes qui succéderont à Johann Schneider-Ammann et Doris Leuthard au Conseil fédéral seront connus mercredi (archives) (©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'Assemblée fédérale a élu mercredi deux femmes au Conseil fédéral. La PDC valaisanne Viola Amherd succédera à Doris Leuthard. Au PLR, Karin Keller-Sutter remplacera Johann Schneider-Ammann.

10h35: Z'graggen "très heureuse"

"Je suis aussi heureuse aujourd'hui. Je voudrais d'abord féliciter les nouvelles élues au Conseil fédéral. Je suis fière d'avoir trois femmes au gouvernement", a dit la candidate non-élue Heidi Z'graggen (PDC).

Je ne regrette pas du tout. C'était une expérience très riche, souligne l'Uranaise. Elle connaît désormais mieux les institutions de la Suisse, le Parlement et les parlementaires.

10h30: vers une valse des départements

Cette double élection au Conseil fédéral pourrait entraîner une large redistribution des départements. Le portefeuille de Doris Leuthard risque d'être très convoité et la vacance à l'Economie ouvre le jeu.

Rien n'assure à un nouveau conseiller fédéral de reprendre le dicastère laissé vacant par son prédécesseur. La tradition veut que les ministres déjà en poste puissent faire valoir leur préférence par ordre d'ancienneté. S'ils ne se mettent pas d'accord, les conseillers fédéraux votent.

Le Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et la communication (DETEC) pourrait intéresser tous les partis. Les conseillers fédéraux socialistes pourraient vouloir laver l'affront fait au PS en 2010. Sous pression bourgeoise, le DETEC avait filé sous le nez du parti. Le département était aux mains de Moritz Leuenberger.

10h20: les compétences de Viola Amherd

"Viola Amherd sera une excellente ministre", estime Mathias Reynard (PS/VS). C'est une femme très compétente, malgré sa discrétion. Viola Amherd a su travailler avec efficacité. Cette élection est la "preuve que le travail ça paie", a souligné le Valaisan.

Le PLR valaisan Philippe Nantermod salue le "score extraordinaire" de Viola Amherd. Il a également souligné que ses excellentes relations avec le Parlement et sa prestation lors des hearings avec les groupes lui ont permis d'accumuler un nombre impressionnant de soutiens ces derniers jours.

De son côté, le conseiller national Yves Nidegger "regrette l'élection de Viola Amherd". Selon lui, cette élection "va changer l'équilibre du Conseil fédéral." En ce moment, entre conservateurs, pro-économie, anti-économie et progressistes, le gouvernement reflète bien l'équilibre du Parlement. Maintenant, "on va repartir vers la gauche".

10h15: KKS prête à collaborer

En Suisse, on ne peut gagner qu'ensemble, a déclaré la nouvelle conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, au moment d'accepter son élection. Il faut vouloir collaborer et trouver des solutions au-delà des frontières partisanes pour trouver une majorité auprès du peuple.

La politique européenne, sociale, fiscale, l'énergie ou l'environnement préoccupent les Suisses. Les solutions ne se trouvent pas en parfaite harmonie, mais par un dialogue constructif, a déclaré la libérale-radicale saint-galloise à la tribune de l'Assemblée fédérale après son élection.

"Dans notre pays, un seul être humain n'a qu'une influence limitée". On ne peut résoudre les problèmes qu'ensemble, a-t-elle dit. Il en va de même au gouvernement. Karin Keller-Sutter a aussi relevé que son élection constitue la fin d'un chapitre difficile pour les femmes du PLR. Il aura fallu attendre près de 30 ans pour que l'une d'entre elles retrouve un fauteuil au gouvernement, la dernière étant Elisabeth Kopp.

10h15: des régions mieux représentées

Les différentes régions du pays seront désormais mieux représentées au sein du gouvernement. La Suisse orientale et l'Arc alpin ne sont plus laissés de côté. Avec le départ du PLR bernois Johann Schneider-Ammann, l'"Espace Mitteland" n'a plus que deux conseillers fédéraux: le Fribourgeois Alain Berset et la Bernoise Simonetta Sommaruga. Vaud est représenté par Guy Parmelin, Zurich par Ueli Maurer et le Tessin par Ignazio Cassis.

La Suisse orientale n'est plus laissée à l'écart, grâce à la PLR Karin Keller-Sutter. L'Arc alpin n'a pas été oublié. Pour la quatrième fois de l'histoire, le Valais est représenté au Conseil fédéral avec la démocrate-chrétienne Viola Amherd.

L'équilibre entre les langues au sein du Conseil fédéral reste quant à lui le même, soit quatre germanophones, deux francophones et un italophone.

10h05: un gouvernement rajeuni

L'arrivée de Karin Keller-Sutter, 54 ans, et de Viola Amherd, 56 ans, va légèrement rajeunir le Conseil fédéral. La moyenne d'âge va passer de 59 ans à 57 ans et 5 mois.

Ueli Maurer, 68 ans sera le doyen d'âge, Alain Berset, 46 ans, le benjamin. Simonetta Sommaruga a 58 ans, Guy Parmelin 59 ans, Ignazio Cassis 57 ans. Les démissionnaires Johann Schneider-Ammann et Doris Leuthard ont quant à eux soufflés respectivement 66 et 55 bougies.

10h00: Karin Keller-Sutter élue au premier tour

Pas de suspense pour l'élection au siège PLR. La conseillère aux Etats Karin Keller-Sutter a été élue dès le premier tour avec 154 voix sur 237.

09h40: le PLR a droit à son deuxième siège

Le groupe PLR est sans conteste la troisième force du Parlement. Notre droit à un deuxième siège est indiscutable, a déclaré Beat Walti (ZH) chef du groupe PLR avant l'élection du successeur de Johann Schneider-Ammann.

Les autres partis n'ont apparemment pas remis ce droit en question lors des auditions, s'est félicité le Zurichois. Le PLR a présenté deux candidats aux compétences confirmées, mais aux orientations politiques différentes. Tous deux s'engageront pour des institutions fortes qui fonctionnent.

09h40: quatrième fois pour le Valais

C'est la quatrième fois de l'histoire que le Valais est représenté au Conseil fédéral. La démocrate-chrétienne a la même appartenance partisane que le premier représentant du canton au gouvernement Josef Escher, qui a siégé au Conseil fédéral de 1950 jusqu'à son décès fin 1954.

Tout comme lui, Viola Amherd vient du Haut-Valais. Les deux autres ministres étaient romands: le PDC Roger Bonvin (1962-1973) et le radical Pascal Couchepin (1998-2009).

09h30: favoriser les compromis

La nouvelle conseillère fédérale Viola Amherd veut préserver la voie du compromis au sein du gouvernement. "Je suis consciente de la tâche qui m'incombe et je l'accomplirai avec sincérité et collégialité", a-t-elle dit après son élection à la tribune de l'Assemblée fédérale.

"C'est un grand honneur pour moi et mon canton", a-t-elle ajouté. La démocrate-chrétienne valaisanne s'est dite prête à relever le mandat pour lequel elle a été élue en favorisant des solutions pragmatiques et efficaces pour la Suisse et ses habitants. "Je promets que je ferai tout pour relever les défis et servir notre pays".

09h20: Viola Amherd élue au premier tour

Viola Amherd remplacera Doris Leuthard au Conseil fédéral. L'Assemblée fédérale a élu au premier tour la conseillère nationale valaisanne par 148 voix sur 240 bulletins valables.

Heidi Z'graggen obtient 60 voix. Dix-sept voix sont allées au président du PDC suisse Gerhard Pfister. Il y a eu quinze voix éparses. L'ancienne présidente de la ville de Brigue a accepté son élection.

09h00: le PDC défend ses candidates

Le PDC tient à la formule magique et a droit à un siège au Conseil fédéral, a rappelé mercredi le président du groupe démocrate-chrétien Filippo Lombardi (TI). Il a procédé sérieusement au choix des candidats qu'il présente.

Les deux candidates sont de haute qualité et sont toutes deux aptes à occuper la fonction de conseillère fédérale, a dit M. Lombardi. Le PDC en appelle donc au respect de la concordance et au respect de son choix: la conseillère nationale valaisanne Viola Amherd et la conseillère d'Etat uranaise Heidi Z'graggen.

08h55: début de la procédure de vote

Les conseillers fédéraux ont quitté la salle du Conseil national, la procédure de vote va pouvoir débuter. Le premier scrutin concerne la succession de Doris Leuthard. L'Assemblée fédérale devra trancher entre la Valaisanne Viola Amherd et l'Uranaise Heidi Z'graggen.

08h50: plaidoyer pour le bien du pays

Honnêteté, fiabilité et courage: ces trois vertus doivent conduire l'action politique pour le bien du pays, a déclaré Johann Schneider-Ammann devant l'Assemblée fédérale. Gouverner selon ces trois qualités signifie ne pas faire de fausses promesses, agir à temps et viser le bien du pays et non des intérêts individuels.

La Suisse est un petit Paradis, a-t-il rappelé dans son discours prononcé en trois langues. Durant ses huit années au Conseil fédéral, le Bernois s'est principalement soucié d'atteindre des résultats concrets: l'emploi pour le plus de monde possible, une économie concurrentielle, la formation et la recherche et la cohésion sociale.

Les défis pour l'avenir ne manquent pas. "Nous devons encore gagner en flexibilité et libéralisme, oser au lieu de réguler", a-t-il déclaré. "La Suisse doit miser sur ses liens avec le monde plutôt que le repli". Car la souveraineté ne signifie pas regarder en arrière. La souveraineté, c'est agir au service des intérêts à long terme du pays.

08h40: un patron ouvert au dialogue

Johann Schneider-Ammann était apprécié pour son ouverture au dialogue et au compromis. Dans son discours d'hommage, la présidente de l'Assemblée fédérale Marina Carobbio a rappelé le rôle de patron du ministre de l'économie.

C'est d'ailleurs en tant qu'entrepreneur que le libéral-radical avait été élu au Conseil national puis au Conseil fédéral. Au gouvernement, le Bernois s'est aussi intéressé à la formation et la recherche, il s'est engagé pour le système dual de formation professionnelle. Il en a été un des plus importants promoteurs à l'étranger. Le ministre de l'économie s'est aussi distingué en finalisant treize accords de libre-échange.

08h30: plaidoyer pour plus de coopération

Dans son discours d'adieu à l'Assemblée fédérale, Doris Leuthard a mis en garde contre un affaiblissement du multilatéralisme et plaidé pour plus de coopération entre les Etats. "Les problèmes globaux ne peuvent se résoudre au niveau national", a-t-elle souligné.

"Malgré sa petite taille, la Suisse joue un rôle important, car nous sommes crédibles et fiables, et nous agissons de manière indépendante", a-t-elle dit. Des qualités qui seront nécessaires pour trouver une solution indispensable, à ses yeux, avec l'Union européenne (UE).

"Plus nous mettrons de temps à trouver une solution, plus le prix à payer sera élevé. Les accords bilatéraux perdront de leur pertinence. Suspendre les relations avec l'UE est une régression", a-t-elle insisté. La ministre sortante a encore salué le système démocratique suisse, qui "constitue une des forces de notre pays", et appelé à poursuivre à l'avenir la concordance, le consensus et le compromis.

08h20: hommage à Doris Leuthard

Après lecture de la lettre de démission de Doris Leuthard, la présidente de l'Assemblée fédérale Marina Carobbio a rendu hommage à la conseillère fédérale démissionnaire. Doris Leuthard a toujours été populaire. Elue au premier tour au Conseil fédéral, elle est entrée dans l'histoire en convainquant le gouvernement de tourner le dos à l'atome.

C'était non seulement une grande dame politique, mais surtout "une grande dame", a salué Marina Carobbio. Doris Leuthard a engrangé de nombreux succès au Département de l'économie, a rappelé la socialiste dans son discours d'hommage. Mais elle restera dans les mémoires comme patronne du Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication, a estimé la socialiste.

Le peuple lui a toujours fait confiance, elle a gagné 16 votations populaires sur 18. La ministre pouvait répondre spontanément aux questions et a démontré au quotidien sa mémoire phénoménale et sa capacité à vulgariser des choses complexes. Dotée d'un instinct politique sûr, c'était aussi une femme de coeur, une raison de sa popularité, a estimé Mme Carobbio.

07h50: pas de recommandation de vote du PS

Le parti socialiste a décidé de laisser la liberté de vote pour le ticket PDC à l'élection au Conseil fédéral. Le chef de groupe Roger Nordmann l'a annoncé à l'issue de leur réunion tôt mercredi matin. Pour le PLR, il avait déjà annoncé soutenir la candidature de Karin Keller-Sutter.

Roger Nordmann n'a pas commenté la décision du groupe. La veille, il avait relevé que Viola Amherd et Heidi Z'graggen étaient toutes deux d'excellentes candidates, au profil politique très proche. Alors que le choix de Karin Keller-Sutter s'est imposé à la quasi-unanimité, celui pour le PDC est plus délicat.

04h30: le suspense va prendre fin

La Suisse connaîtra ce mercredi les noms des personnes qui vont succéder à Doris Leuthard et Johann Schneider-Ammann au Conseil fédéral. Karin Keller-Sutter semble bien partie pour reprendre le siège libéral-radical. Le match est plus ouvert au PDC.

Ce sera toutefois le nom de la prochaine conseillère fédérale démocrate-chrétienne qui sera dévoilé en premier. Après les hommages de rigueur aux ministres démissionnaires et les dernières déclarations des groupes, l'Assemblée fédérale élira la personne qui reprendra le flambeau de Doris Leuthard.

Il faudra peut-être plus d'un tour pour départager la conseillère nationale valaisanne Viola Amherd de la conseillère d'Etat uranaise Heidi Z'graggen. L'expérience parlementaire de la première est mise en avant par la plupart des partis. Mais Heidi Z'graggen pourrait séduire à droite et sa carte environnementale lui servir pour grappiller des soutiens à gauche. Chaque voix comptera.

Et les dernières manoeuvres de la nuit dans la Berne fédérale pèseront de tout leur poids. Jusqu'à mardi soir, le PLR, le PS et les Verts n'ont pas dit officiellement vers qui ira leur préférence. Les socialistes pourraient affiner leur stratégie mercredi matin. La majorité de l'UDC soutiendrait l'Uranaise alors que le PVL et le PBD appellent à voter pour la Valaisanne.

Les parlementaires trancheront dans un deuxième temps la succession de Johann Schneider-Ammann. Avec le soutien de l'UDC, du PS, des Verts, du PBD et du PVL, la conseillère aux Etats saint-galloise Karin Keller-Sutter part favorite. Seul le PDC ne l'a pas choisie officiellement au détriment de l'autre candidat officiel, le conseiller aux Etats nidwaldien Hans Wicki.

Karin Keller-Sutter avait échoué il y a huit ans face à Johann Schneider-Ammann. Le parti n'a pas eu de conseillère fédérale depuis Elisabeth Kopp.

 

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La cagnotte de l’EuroMillions résiste depuis plusieurs tirages et dépasse le record du plus grand gain remporté en Suisse (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 10, 21, 30, 42 et 45 et les étoiles 1 et 9.

Aucun joueur n’a remporté le jackpot historique de ce vendredi 28 mars. Pas moins de 232 millions de francs étaient en jeu, soit plus que le record du plus grand gain remporté en Suisse.

L’EuroMillions est proposé dans neuf pays (France, Espagne, Royaume-Uni, Luxembourg, Belgique, Suisse, Portugal, Irlande, Autriche). Il donne lieu à deux tirages hebdomadaires, les mardi et vendredi.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les coupes menacent la santé de 13 millions de réfugiés (ONU)

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Le HCR s'inquiète qu'outre les Etats-Unis, les autres principaux donateurs traditionnels réduisent également leur financement (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/DIEGO MENJIBAR)

La réduction des financements menace la santé de près de 13 millions de personnes déplacées, a averti l'ONU vendredi, ajoutant que l'incertitude financière avait déjà un impact sur les réfugiés vulnérables.

Pour le HCR, l'agence des Nations unies pour les réfugiés, la situation est profondément inquiétante et pourrait avoir de graves conséquences cette année sur les réfugiés et les pays qui les abritent.

Les organisations humanitaires du monde entier sont ébranlées depuis que le président américain Donald Trump a repris ses fonctions en janvier, mettant en avant un programme anti-réfugiés et anti-migrants et gelant immédiatement la plupart des financements de l'aide étrangère américaine.

Les Etats-Unis sont le principal donateur du HCR, représentant plus de 40% du total des contributions reçues.

Le porte-parole du HCR, William Spindler, a indiqué que les autres principaux donateurs traditionnels réduisaient également leur financement.

"La réalité est que cette incertitude sur le financement aura, et a déjà, un impact sur certaines des personnes les plus vulnérables de la planète: les réfugiés", a-t-il déclaré à des journalistes.

"Sans ressources adéquates, on estime que 12,8 millions de personnes déplacées, dont 6,3 millions d'enfants, pourraient être privées d'interventions sanitaires vitales en 2025", a déclaré Allen Maina, responsable de la santé publique au HCR.

Malnutrition

Environ un million de réfugiés rohingyas au Bangladesh sont confrontés à une grave crise sanitaire, le gel des financements menaçant l'accès aux services médicaux, a-t-il notamment fait valoir.

Au Burundi, la suspension des programmes de nutrition dans plusieurs camps signifie que des milliers d'enfants réfugiés de moins de cinq ans risquent de ne pas recevoir de traitement adéquat contre la malnutrition, a ajouté Allen Maina.

En République démocratique du Congo (RDC), le budget santé 2025 du HCR a été réduit de 87% par rapport à 2024. "Les conséquences sanitaires des réductions de financement devraient (y) être dévastatrices, exposant plus de 520'000 réfugiés à un risque accru de maladies infectieuses et de décès", a souligné M. Maina.

En Egypte, tous les traitements médicaux du HCR pour les réfugiés ont été suspendus, à l'exception des procédures d'urgence vitales.

L'estimation de 12,8 millions de personnes déplacées privées de soutien sanitaire est basée sur une enquête menée par l'équipe de santé du HCR dans toutes les opérations où l'agence dispose de programmes de santé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Économie

Une nouvelle allocation de garde pour enfant en vue en Suisse

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Une nouvelle allocation de garde pour enfants devrait voir le jour en Suisse (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'accueil extrafamilial doit être soutenu via une nouvelle allocation de garde pour les enfants jusqu'à huit ans. La commission compétente du National soutient ce modèle proposé par le Conseil des Etats. Elle tient toutefois aux conventions-programmes.

Le Conseil des Etats a accepté en décembre un projet instituant une nouvelle allocation de garde basée sur le modèle des allocations familiales et financée par les cantons, sans aide fédérale. Il a rejeté la poursuite des conventions-programmes actuellement en place avec les cantons.

Par 16 voix contre 9, la commission de la science, de l'éducation et de la culture du National a décidé de réintroduire ces conventions-programmes, indiquent vendredi les services du Parlement. Par 14 voix contre 11, elle propose d'allouer à ces conventions-programmes une contribution fédérale de 200 millions de francs sur quatre ans pour une meilleure conciliation entre vies familiale et professionnelle.

Elle a encore fait d'autres ajouts. Le National empoignera le dossier à la session spéciale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'or poussé à un record par les tensions commerciales

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Valeur refuge par excellence, l'or a atteint des prix record (archives). (© KEYSTONE/AP/Mike Groll)

L'or a enregistré un nouveau record vendredi, profitant de l'escalade des tensions commerciales, tandis que le dollar se replie après les chiffres de l'inflation américaine.

Après les produits chinois, l'acier ou l'aluminium, le président américain Donald Trump a annoncé mercredi de nouveaux droits de douane à venir, ciblant "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis".

En tant que valeur refuge, l'or a grimpé jusqu'à un nouveau sommet historique de 3.086,82 dollars l'once vendredi. Vers 14H50 GMT (15H50 à Paris), le prix de l'once du métal jaune montait de 0,45%, à 3.070,9 dollars.

"L'attrait de l'or réside en partie dans sa capacité à couvrir l'inflation", note Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

A ce facteur s'ajoutent les négociations à couteaux tirés sur le conflit en Ukraine, qui alimentent un contexte d'incertitudes, ainsi que les achats de lingots d'or par les banques centrales pour remplir leurs coffres.

Côté devises, "la réaction a été curieusement modérée", remarque Stephen Innes, analyste de SPI AM.

"Pour l'instant, le marché des changes semble [misé sur un] bluff de Trump", estime-t-il, et "la situation appelle à une bonne dose de scepticisme" étant donné que ces surtaxes "pourraient s'avérer plutôt temporaires qu'une politique durable".

Le dollar recule après l'indice de l'inflation PCE de février, jauge favorite de la banque centrale américaine (Fed).

Le rythme de l'inflation ne s'est pas infléchi aux États-Unis en février, à 2,5% sur un an, dans la droite ligne des attentes des analystes, selon l'indice officiel PCE publié vendredi, et surtout l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) est plus élevée qu'anticipée, à 2,8% contre 2,7% en janvier.

Une inflation supérieure devrait théoriquement favoriser le dollar, mais ce dernier est déjà "sous pression", souligne Fawad Razaqzada de StoneX.

"L'affaiblissement des données d'enquête américaines ont augmenté les perspectives d'une baisse des taux plus rapide que prévu" de la Fed, indique l'analyste, ce qui fait craindre le risque d'une stagflation, soit une situation de faible croissance économique et de forte inflation.

Le billet vert tombait de 0,21% par rapport à l'euro, à 1,0825 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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