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Suisse

Diabète: traitement et suivi à améliorer, selon une étude genevoise

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Il y a du potentiel d'amélioration dans la prise en charge des diabétiques en Suisse, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le diabète tend à augmenter en Suisse. Une étude genevoise montre une prévalence stable mais identifie du potentiel d'amélioration dans le traitement et le suivi de la maladie.

Une équipe de l'Université et hôpital universitaire de Lausanne (UNIL/CHUV) ainsi que des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a évalué des données recueillies entre 2005 et 2019 via le Bus Santé à Genève, qui vise à mieux identifier les facteurs de risque de maladies non-transmissibles.

Les participants, un millier d'adultes par année, représentatifs de la population et âgés de 35 à 74 ans, sont tirés au sort et invités à un examen médical. Les scientifiques ont ainsi pu étudier les données de plus de 12'000 personnes et comparer l'évolution dans le diagnostic et la gestion du diabète sur les périodes 2005-2009, 2010-2014 et 2015-2019.

Résultats: sur l'ensemble de la période, la prévalence générale de la maladie ainsi que la fréquence des cas non diagnostiqués ont légèrement diminué, de 8,7% à 6,2% et de 7% à 5,2% respectivement. Interrogé par Keystone-ATS, l'épidémiologiste Pedro Marques-Vidal (CHUV/UNIL) précise toutefois que les personnes ayant le diabète sont peu enclines à se rendre au Bus Santé.

"Les diabétiques ont tendance à ne pas accepter les invitations à un examen médical", ajoute le spécialiste, co-auteur de cette recherche avec Ariane Pauli (UNIL) et Carlos de Mestral (HUG). Cela expliquerait cette relative baisse, alors que de manière générale, la tendance est plutôt à une légère hausse, selon d'autres études au niveau national.

Traitement et contrôle à améliorer

Concernant la proportion de personnes traitées, stable, elle dépasse à peine 50%, soit une part "relativement basse", selon ces travaux publiés dans la revue Scientific Reports.

Quant aux personnes dont le diabète est contrôlé, c'est-à-dire dont le taux de sucre sanguin est dans la norme, la proportion est d'un tiers (34%), stable également sur la période considérée. "Nous sommes un peu déçus parce que c'est assez bas", commente le Pr Marques-Vidal.

De manière générale, les femmes diabétiques avaient moins de probabilité d'être traitées, mais leur glycémie était mieux contrôlée. "Dès qu'elles sont traitées, les femmes se prennent mieux en charge et suivent mieux les traitements", note Pedro Marques-Vidal.

"Le médicament ne fait pas tout"

Chez les personnes obèses, c'est l'inverse qui a été constaté, avec plus de traitements mais un moins bon contrôle de la glycémie. Selon le professeur lausannois, ces résultats sont en phase avec d'autres études effectuées dans des pays à haut revenu.

Au niveau du traitement et du contrôle de la maladie, il y a des progrès à faire, selon les auteurs. "Le médicament ne fait pas tout, il faut aussi changer ses habitudes nutritionnelles et faire du mouvement", souligne le Pr Marques-Vidal. Or une consultation diététique ad hoc dure 40 minutes. "Les médecins ne sont pas formés et n'ont pas le temps" pour une telle prise en charge, dit-il.

Il y a donc ici du potentiel d'amélioration, tout comme dans le suivi des malades. L'observance médicamenteuse laisse en effet à désirer, avec un "jeu du chat et de la souris" chez certains patients qui prennent leurs médicaments juste avant d'aller chez le médecin et sont moins regardants le reste du temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Aucun joueur n'a trouvé la bonne combinaison à l'Eurodreams jeudi. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 8, 9, 11, 13, 37 et 39, ainsi que le numéro "dream" 4, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

La jeune piétonne percutée à Orbe (VD) est décédée

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L'accident s'est produit mardi à Orbe (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La jeune piétonne ukrainienne qui avait été victime d'un accident mardi à Orbe (VD) est décédée des suites de ses blessures au CHUV, à Lausanne, indique jeudi la police cantonale vaudoise. Elle avait 13 ans.

Après être descendue d'un bus à l'arrêt le Devin sur la route d'Arnex, elle l'avait contourné par l'arrière afin de traverser la route. Pour une raison que l’enquête devra déterminer, elle avait alors été heurtée par un automobiliste circulant en sens inverse. Grièvement blessée, elle avait été héliportée à l'hôpital.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un culte protestant francophone diffusé en Eurovision depuis Jussy

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Pour Noël, un culte protestant francophone a été diffusé en Eurovision depuis Jussy dans la campagne genevoise jeudi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Comme chaque année le 25 décembre pour Noël, un culte protestant francophone a été diffusé en Eurovision. Cette année, c'est celui du temple de Jussy, dans le canton de Genève, qui a été choisi.

La célébration a été retransmise jeudi à 10h00 en France sur France 2, dans le cadre de l’émission Présence Protestante, en Suisse sur RTS 1 et en Belgique sur La Une.

Vanessa Trüb, pasteure de la paroisse de Jussy, hôte de cette captation vidéo, a présidé ce culte pendant près d'une heure. Ce culte de Noël, centré sur les valeurs de la liberté, a allié chants traditionnels et composition originale, accompagnés au violon, à la guitare et à l’orgue.

L’an dernier, c’était déjà depuis la Suisse que le culte de Noël avait été retransmis, du village de Vers-l'Eglise, dans les alpes vaudoises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse

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Katharine Hepburn incarne une héritière moderne et fantasque dans "L'impossible Monsieur Bébé" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.

Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.

Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.

Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.

Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.

Modernité de Katharine Hepburn

Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.

Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.

Brando en perfecto

La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.

En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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