Économie
Détente sur les taux hypothécaires
Les taux hypothécaires ont enregistré une nette baisse sur l'ensemble des durées, profitant du statu quo monétaire de la Banque nationale suisse en décembre et des spéculations sur une prochaine baisse des taux directeurs.
Pour une hypothèque à durée fixe sur trois ans, le taux de référence d'une cinquantaine de banques se situait fin décembre dernier à 2,08%, contre 2,81% fin septembre, et pour une durée à cinq ans à 2,10% (2,68%), a noté le portail comparatif financier Comparis.ch dans une étude publiée jeudi.
La tendance est similaire pour les plus longues échéances, un crédit immobilier sur dix ans profitant en moyenne d'un taux à 2,22% (2,73%) et de 2,32% (2,84%) pour une période sur 15 ans.
"Le repli des hypothèques fixes est à mettre sur le compte des attentes élevées du marché quant à une fin de la hausse des taux directeurs, voire une première baisse cette année", a souligné l'expert financier de Comparis.ch, Dirk Renkert.
"Depuis mi-2023, les taux sur les marchés des capitaux et les niveaux des swaps se replient, ce qui rend moins onéreux le refinancement des banques", a-t-il précisé, ajoutant qu'avec cette tendance les hypothèques fixes sont devenues plus attrayantes que les crédits basant sur le Saron.
La BNS a marqué mi-décembre une nouvelle pause dans sa politique monétaire, en conservant son taux directeur pour la deuxième fois consécutive à 1,75%. "Nous ne prévoyons pas de resserrement (monétaire) au vu de la situation actuelle, mais nous regarderons très attentivement la prévision d'inflation" lors de la prochaine décision de politique monétaire en mars 2024, avait alors souligné le président de l'institut d'émission Thomas Jordan.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Unilever supprimera 3200 postes en Europe
Unilever prévoit de supprimer quelque 3200 postes en Europe d'ici la fin de l'année prochaine, dans le cadre du plan de 7500 suppressions d'emplois au total annoncé en mars, a appris l'AFP vendredi de source proche du dossier.
"Nous entamons, au cours des prochaines semaines, le processus de consultation auprès des employés qui pourraient être touchés par les changements proposés", a indiqué un porte-parole du géant britannique de l'hygiène et de l'alimentaire dans une déclaration transmise à l'AFP.
Dans ce processus, environ 3200 postes seraient supprimés en Europe d'ici fin 2025, soit un tiers des emplois de bureau sur le continent, a précisé à l'AFP une source proche du dossier, confirmant une information du Financial Times.
La localisation exacte des suppressions d'emplois en Europe n'a pas encore été officiellement décidée, mais elles devraient surtout concerner les sites du groupe à Londres et Rotterdam, selon les informations du quotidien.
"Nous sommes conscients de l'anxiété considérable que ces propositions suscitent" parmi le personnel et "nous nous engageons à soutenir" les salariés concernés, a ajouté le porte-parole de l'entreprise.
Savons et déodorants
Unilever, connu pour les savons Dove, les déodorants Axe ou les soupes Knorr, a répercuté ces dernières années l'envolée des coûts due à l'inflation. Le groupe a pourtant vu son bénéfice net chuter de 15% l'an dernier et avait annoncé un chiffre d'affaires en faible hausse au premier trimestre.
Sous pression pour améliorer les performances du groupe, notamment de la part de l'investisseur activiste et milliardaire américain Nelson Peltz, qui siège au conseil d'administration depuis 2022, le directeur général Hein Schumacher avait dévoilé en octobre dernier un plan stratégique.
Il compte relancer la performance du groupe en se focalisant sur 30 marques "motrices", qui représentent conjointement 70% des recettes de l'entreprise.
En mars, il avait ainsi annoncé que le groupe allait se séparer de la division des glaces (qui compte les marques Ben & Jerry's ou Magnum notamment) et lancer pour doper ses marges un plan d'économies prévoyant 7.500 suppressions d'emplois, soit près de 6% des effectifs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Citigroup: résultats trimestriel en hausse, signes de redressement
La banque américaine Citigroup a enregistré des résultats en hausse au deuxième trimestre dans tous ses métiers, manifestant des signes de redressement alors que la société est engagée dans une profonde réforme stratégique.
Le bénéfice net se monte à 3,22 milliards de dollars (2,9 milliards de francs), en progression de 10% sur un an, selon un communiqué.
Rapporté par action, paramètre le plus scruté par Wall Street, il ressort à 1,52 dollar, soit au-dessus du 1,41 dollar annoncé par les analystes, selon un consensus établi par FactSet.
L'établissement new-yorkais termine le trimestre sur un chiffre d'affaires et des bénéfices supérieurs à ceux de la même période de l'an dernier dans chacune de ses grandes activités, sauf le résultat net de la banque de détail.
Citigroup est engagé dans une restructuration majeure, axée sur le retrait de la banque de détail à l'étranger pour se concentrer sur les entreprises, la gestion d'actifs et la banque de financement et d'investissement.
L'enseigne prévoit de supprimer 7.000 emplois cette année et 20.000 au total à moyen terme, pour passer de 200.000 à 180.000 salariés.
Durant la période allant d'avril à juin, la banque d'investissement a fait des étincelles, avec un chiffre d'affaires en hausse de 60% sur un an. Elle a profité d'un volume conséquent d'émissions de dette et de la reprise des introductions en Bourse.
Bond des créances douteuses
Les activités de marché ont aussi eu le vent en poupe, grâce, en particulier, à l'accélération des produits dérivés liés aux actions, qui ont profité de la santé insolente de la Bourse de New York.
Malgré un contexte de taux d'intérêt élevés, qui met sous pression les emprunteurs et les consommateurs, Citigroup a également vu ses revenus s'améliorer dans la banque de détail aux Etats-Unis.
Elle a néanmoins constaté un bond de 58% de ses provisions pour créances douteuses, les taux élevés et la dégradation de la conjoncture économique augmentant les impayés.
A l'échelle du groupe, les provisions sur crédits ont décollé de 52% sur un an.
Ce sursaut a été compensé, outre la croissance des revenus, par la maîtrise des coûts de fonctionnement, qui ont diminué de 2%.
Au total, le chiffre d'affaires est passé à 20,1 milliards, soit 4% de mieux qu'il y a un an à la même période.
"Ces résultats montrent nos progrès dans la mise en oeuvre de notre stratégie ainsi que l'avantage d'un modèle diversifié", a commenté la directrice générale Jane Fraser, citée dans le communiqué.
Dans les échanges préalables à l'ouverture de Wall Street, l'action Citigroup prenait 3,28%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Un tronçon de l'autoroute A9 fermée durant plus de deux mois
Le tronçon de l'autoroute A9 entre Gampel/Steg et Rarogne fermera dès le 15 juillet et jusqu'à fin septembre. Ceci en raison de travaux qui doivent permettre de raccorder la tranchée couverte de Rarogne avec le tronçon ouvert depuis 2023.
"Il s’agit de travaux prévus sur les équipements d’exploitation et de sécurité prévus de longue date, tels que la pose de câbles à fibre optique, de câbles de commande et de câbles électriques", précise le canton vendredi dans un communiqué. Des portiques supplémentaires seront construits avec les signaux de circulation correspondants.
Le tronçon de 2,5 kilomètres sera rouvert à la circulation dans les deux sens dès octobre. Une nouvelle fermeture du tronçon interviendra durant quatre à six semaines avant la mise service de l’entier du tracé autoroutier Viège - Gampel / Steg , prévu en automne 2025.
Les délais des travaux de l’A9 dans la région de Rarogne sont respectés, assure le canton. Une fois achevé, chaque tronçon est ouvert le plus rapidement possible afin de désengorger le trafic dans cette partie du Haut-Valais, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Inquiétude à l'ONU sur le nombre de grossesses adolescentes
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU est "très inquiet" du nombre de grossesses adolescentes dans le monde. Dans un texte vendredi à Genève, il a demandé un rapport au Haut-Commissariat aux droits de l'homme pour accélérer la prévention auprès des jeunes filles.
Chaque année, 1,5 grossesse sur 1000 est celle d'une fille de moins de 15 ans. Plus de 21 millions de mineures de plus de 15 ans tombent également enceintes, dont environ la moitié ne le souhaitent pas.
Ces jeunes filles et les 12 millions de bébés chaque année sont exposés à des situations difficiles, dit aussi le Conseil. Le taux de mortalité infantile et la menace de conditions graves pour ceux-ci sont plus importants, a insisté également l'entité onusienne.
Le texte approuvé par consensus appelle les Etats à renforcer leurs politiques pour empêcher les grossesses adolescentes et de prévoir des financements adaptés sur cette question. De même qu'à collaborer, notamment avec les pays en développement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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