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Économie

Des sols plus verts qu'on le croit, mais le béton gagne du terrain

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Les surfaces improductives représentent la portion congrue des villes (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARKUS STUECKLIN)

La verdure recouvre plus de places que les zones d'habitation dans les villes suisses. Lors du dernier relevé en 2018, la surface urbaine ne représentait que 23,5% de la surface totale des villes.

L'étude, publiée mardi dans les "Statistiques des villes suisses 2022", a porté sur 170 villes entre 2013 et 2018, indiquent mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) et l'Union des villes suisses (UVS) à propos du relevé commun. Par surface urbaine on entend les bâtiments, les sites industriels, les voies de communication ainsi que les zones de détente et les espaces verts tels que les parcs et les installations sportives.

Etonnamment, relèvent l'OFS et l'UVS, la majeure partie du sol des villes est recouverte de forêts (32,3%). Avec 30,9%, l'agriculture occupe également plus de surface dans les territoires urbains que les lotissements. Les surfaces improductives constituent la plus petite part des quatre principales catégories d'utilisation du sol (13,3%).

Autrefois, les villes étaient encore plus vertes: en 1985, les surfaces d'habitat occupaient encore 19,4% des surfaces urbaines. Et 35,5 % étaient utilisés pour l'agriculture.

Image différente pour les 6 plus grandes

Ces chiffres constituent une moyenne des 162 villes, selon la définition de l'OFS, et de huit autres membres de l'UVS. Or une part importante d'entre elles présente une densité de population parfois faible, puisqu'on y trouve aussi des villes comme Köniz (BE), Payerne (VD) ou Zermatt (VS). La situation est en revanche bien différente s'agissant des six plus grandes villes qui comptent plus de 100'000 habitants.

Là, la surface urbanisée occupe plus de la moitié du sol (54,2%) et les forêts 29,6%. C'est surtout l'agriculture qui y est moins présente (14,3%), de même que les surfaces improductives, réduites à la portion congrue avec moins de 2% du total de la superficie des villes de Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Winterthour (ZH) et Zurich.

Exode industriel

Si on se concentre sur les surfaces urbanisées, on constate que la moitié d'entre elles sont utilisées pour des zones d'habitations (50,5%). Celles-ci ont même connu une forte augmentation entre 1985 et 2018, de plus d'un quart de leur surface.

Les zones destinées aux transports et, de manière nettement plus marquée, celles dévolues aux espaces verts et de loisirs ont également augmenté. En revanche, les surfaces industrielles ont diminué de 26% dans les villes de plus de 100'000 habitants. L'ampleur de cette diminution varie fortement d'une ville à l'autre, notent l'OFS et l'UVS.

Si l'utilisation du sol est le thème principal des "Statistiques des villes suisses 2022", les données détaillées habituelles sont également présentées, notamment sur la mobilité, la démographie ou la politique.

Politique

Sur le plan politique, le PLR est resté le parti le plus fort dans les gouvernements des villes en 2021. Il détenait 25,3% de tous les mandats exécutifs. Le PS arrivait en deuxième position avec 20,6%. Avec 54 mandats sur 170, le PLR détenait également le plus grand nombre de présidences de ville, suivi par le PS avec 38.

Avec une part de 38,3%, les femmes étaient toujours sous-représentées dans les parlements municipaux. Au niveau des gouvernements, c'est encore plus marqué avec 31%. Par rapport à 2020, il y a tout de même eu une augmentation de 4 points de pourcentage dans les parlements et de 1,6 point dans les exécutifs. Les femmes étaient néanmoins majoritaires dans 22 villes l'an dernier, soit cinq de plus qu'en 2020.

Cette année 2020, marquée par la survenue de la pandémie de Covid-19, a vu une chute du tourisme urbain. Zurich, Genève et Lucerne ont accueilli deux tiers de visiteurs de moins qu'en 2019, tandis que le tourisme s'est effondré de moitié à Bâle. Cet effondrement a été observé dans toutes les villes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'Argentine annonce un accord pour un prêt du FMI de 20 milliards

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L'Argentine pourra mettre fin dès lundi au contrôle des changes en vigueur depuis 2019 dans le pays (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/Rodrigo Abd)

L'Argentine a conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 20 milliards de dollars qui permettra la fin dès lundi du contrôle des changes en vigueur depuis 2019 dans le pays, a annoncé vendredi le ministre de l'Economie Luis Caputo.

"Nous sommes parvenus à un nouvel accord avec le Fonds monétaire international", qui permettra "de recapitaliser la Banque centrale pour une monnaie plus saine", a annoncé le ministre à la presse. Le peso argentin sera autorisé à flotter dans une bande d'entre 1000 et 1400 pesos pour un dollar, et la limite d'accès à 200 dollars par mois sera levée pour les Argentins, a annoncé simultanément la Banque centrale dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BCE prête à agir si une guerre commerciale menace la stabilité

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La BCE "surveille la situation et est toujours prête à intervenir" en utilisant "les instruments dont elle dispose", a déclaré sa présidente Christine Lagarde. (© KEYSTONE/EPA/MARCIN OBARA)

La Banque centrale européenne est "prête à intervenir" en cas de risque pour la stabilité financière en zone euro, a déclaré vendredi sa présidente, après une semaine de tempête sur les marchés financiers provoquée par la guerre commerciale déclenchée par Donal Trump.

L'institution monétaire "surveille la situation et est toujours prête à intervenir" en utilisant "les instruments dont elle dispose", a déclaré Christine Lagarde à Varsovie en marge d'une réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro, sans donner plus de détails.

Ses propos interviennent à moins d'une semaine de la prochaine réunion de la BCE pour décider du cap monétaire, tandis que la plupart des marchés boursiers baissaient vendredi, avec un dollar qui ne cesse de s'enfoncer face à l'euro.

En cause, l'annonce de Pékin d'une nouvelle hausse de ses droits de douane sur les produits venant des Etats-Unis, illustrant l'escalade entre les deux puissances.

Des tensions commerciales supplémentaires pourraient entraîner de fortes turbulences sur les marchés où se négocient les actions, obligations et autres devises, avec le risque de déstabiliser le système financier de la zone euro.

Arsenal face aux crises

"Jusqu'à présent, nous ne voyons aucun signe de tension de liquidité sur les marchés", a tempéré Claudia Buch, présidente du superviseur bancaire au sein de la BCE, dans une interview donnée vendredi à Bloomberg.

La BCE redoute, de son côté, qu'une guerre commerciale freine les exportations et la croissance, l'obligeant à ajuster sa politique monétaire pour soutenir l'économie.

Des marchés volatils peuvent aussi nuire à l'efficacité des décisions de politique monétaire, par exemple si le taux bas ne se répercuterait pas correctement sur les prêts aux entreprises ou aux ménages.

Durant ses vingt premières années d'existence, la BCE a déjà dû déployer un arsenal de mesures pour calmer plusieurs crises.

Entre 2010 et 2012, plusieurs pays de la zone euro (Grèce, Portugal, Espagne, Italie) faisaient face à des taux d'intérêt très élevés sur leurs dettes, menaçant la stabilité de la zone euro.

En 2012, Mario Draghi, président de la BCE, prononçait son célèbre "Whatever it takes" (Quoi qu'il en coûte) pour sauver l'euro, via des rachats potentiellement illimités de dette, finalement jamais utilisés.

Lors de l'éclatement de la pandémie du Covid-19, l'institut a lancé un programme d'urgence (PEPP pour Pandemic Emergency Purchase Program) consistant en 1850 milliards d'euros de rachats de dette, pour soutenir Etats et entreprises.

Et face à la hausse rapide des taux d'intérêt et des tensions sur les dettes dans le contexte d'inflation record liée à la guerre en Ukraine, la BCE a créé un nouvel outil pour intervenir si des écarts de taux d'intérêt entre pays deviennent trop importants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Fribourg: étape majeure pour la couverture de l'autoroute A12

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D'ampleur, le projet prévoit notamment la construction d'un nouvel hôpital de soins aigus, en remplacement du site principal actuel de l'Hôpital fribourgeois (HFR) à Villars-sur-Glâne (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le projet de couverture de l’autoroute A12 dans le secteur Chamblioux-Bertigny, dans le contournement de Fribourg, franchit une étape majeure. Des experts préconisent notamment le développement d’un pôle santé autour du site de l’actuel hôpital cantonal.

La création d’une zone d’activité d’importance cantonale à proximité de la jonction autoroutière et le long de l’autoroute est également proposée. Les deux propositions émanent du rapport final d'un collège d’experts relatif au pôle santé et activités (PSA) et présenté vendredi par le Conseil d'Etat.

Le document inclut une vision urbanistique d’ensemble pour un "secteur stratégique" du canton. Il prévoit un nouvel hôpital de soins aigus, un campus de formation, un potentiel d’espace destiné à des logements dédiés notamment au personnel des soins et aux personnes avec besoins de soins et une zone d’activités économiques.

Il s'agit de quatre fonctionnalités indépendantes mais interconnectées. La réalisation du projet implique un coût de l'ordre de 200 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Des salariés français de Tetra Pak manifestent à Pully (VD)

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Environ 150 employés de Tetra Pak ont manifesté vendredi devant le siège de Tetra Pak à Pully. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conflit social autour de la possible fermeture de l'usine française Tetra Pak de Longvic, près de Dijon, s'est délocalisé vendredi en terre vaudoise. Quelque 150 employés ont manifesté entre Lausanne et Pully, siège de la multinationale helvético-suédoise.

Le géant de l'emballage a annoncé en janvier son intention de fermer cette usine, fondée en 1971. Justifié par une baisse des volumes de production et une hausse des coûts, le projet de fermeture, s'il se confirme, laisserait 207 salariés sur le carreau.

Le déplacement de vendredi a été initié par plusieurs syndicats français, en collaboration avec leurs homologues suisses d'Unia. Trois cars ont notamment relié Dijon à Lausanne, où employés et syndicalistes ont défilé le long des quais à Ouchy pour rejoindre Pully.

Plusieurs personnes ont ensuite pris la parole devant le siège international de Tetra Pak. Ils ont dénoncé "une décision purement financière" d'une "société prospère", un "projet managérial qui ne répond à aucune nécessité économique."

Depuis l'annonce de la possible fermeture, plusieurs manifestations ont déjà été organisées en Bourgogne. Celle de Pully-Lausanne ne constitue "qu'une étape" avant d'autres rassemblements, les salariés n'allant "pas abdiquer le combat", a affirmé l'un de leurs représentants.

A noter qu'une délégation de manifestants devait être reçue à l'intérieur du siège. Les autres sont demeurés à l'extérieur, sans causer de débordements. Afin de respecter la "culture" syndicale suisse, les participants ont été priés de ne pas sortir leurs pétards et fumigènes et de "les garder pour une prochaine manifestation en France."

Le souvenir de Romont

Interrogé par Keystone-ATS, Arnaud Bouverat, secrétaire régional d'Unia Vaud, a expliqué que ce sont les syndicats français qui ont demandé à Unia d'organiser cette manifestation. S'il arrive que des délégations syndicales de plusieurs pays se retrouvent en Suisse devant le siège d'une multinationale, il est rare qu'autant de salariés impactés par une restructuration traversent la frontière, a-t-il ajouté.

Il a aussi rappelé qu'Unia avait lui-même lutté contre Tetra Pak lors de la fermeture de l'usine de Romont en 2015, laquelle s'était soldée par le licenciement d'environ 120 personnes.

Tetra Pak emploie près de 25'000 employés dans le monde entier, notamment dans une cinquantaine d'usines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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