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Suisse

Des élus fédéraux demandent l'ouverture rapide de négociations avec l'UE

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Selon la commission, seule l'ouverture rapide de négociation permettra d'aboutir à un résultat avant la fin du mandat de l'actuelle Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen (image d'illustration). (© Keystone/AP Pool AFP/FRANCOIS WALSCHAERTS)

Le Conseil fédéral doit entamer des négociations avec l'Union européenne. La commission des affaires extérieures du Conseil national demande au gouvernement d'achever rapidement les discussions exploratoires avec Bruxelles.

La commission a recommandé lundi par 18 voix contre 7 au gouvernement que les négociations sur un paquet d'accords et sur les questions institutionnelles débutent encore au premier semestre de cette année.

"C'est à cette condition seulement" qu'elles pourront être achevées avant la fin du mandat de l'actuelle Commission européenne à l'automne 2024, a-t-elle souligné. La commission répondait à la consultation ouverte par le Conseil fédéral sur le rapport qu'il a publié début décembre sur l'état des relations avec l'UE.

Unité inédite

Il n'est plus possible de poursuivre dans la voie bilatérale sans clarifier préalablement les questions institutionnelles, rappelle la commission. L’existence de relations stables avec l’UE est capitale pour la Suisse sur les plans politique et économique. "Cela passe impérativement par des négociations".

C'est la première fois que des élus de tous les groupes, à l'exception de l'UDC, se rangent derrière une même position, s'est félicité le vice-président de la commission, Hans-Peter Portmann (PLR/ZH), lundi soir devant les médias à Berne.

La majorité appuie la volonté du Conseil fédéral de conclure un paquet "vertical" - au lieu de chercher une solution générale pour tous les accords bilatéraux. Elle soutient aussi la décision du gouvernement de répondre aux questions de l'UE en matière institutionnelle et de défendre les intérêts vitaux de la Suisse.

Concernant la directive européenne sur la citoyenneté, la protection des salaires et les aides d'Etat, M. Portmann estime que les intérêts suisses pourraient être préservés grâce à des "spécifications".

Un appui au Conseil fédéral

La majorité de la commission entend soutenir le Conseil fédéral dans ses négociations avec Bruxelles. Elle demande aussi aux partenaires sociaux d'agir de manière constructive. Selon le PLR zurichois, la Suisse ne risque pas d'être avalée par l'Union européenne.

L'UDC de son côté s'oppose aux projets du Conseil fédéral, dénonçant une "capitulation" et une "soumission" à l'UE et aux "juges étrangers". "Nos citoyens et nos cantons ne doivent pas être dépossédés de leurs pouvoirs", a réagi Roger Köppel (UDC/ZH) au nom de la minorité de la commission.

La Suisse ne doit pas se laisser mettre sous pression par une Union européenne qui a échoué sur le plan institutionnel, a-t-il martelé, en faisant référence notamment à l'accord de Schengen sur la libre circulation.

Perte d'influence

La commission se penchait sur le projet de rapport sur "l'état actuel des relations Suisse-UE", présenté par le gouvernement début décembre. Elle demande toutefois par 13 voix contre 9 au Conseil fédéral de compléter ce document qui ne répond pas selon elle à la question du rôle que la Suisse veut jouer en Europe.

La commission déplore que l'influence de la Suisse diminue car la Confédération est de plus en plus souvent contrainte de reprendre le droit européen sans participer à son élaboration. En outre, les instruments phares de la diplomatie helvétique, comme les bons offices ou la neutralité, perdent en importance, a expliqué Nicolas Walder (Verts/GE).

Le Conseil fédéral doit donc expliquer ce qu'il entend faire pour éviter que la Suisse ne devienne "insignifiante" et quelle contribution elle peut apporter.

Le gouvernement publiera la version définitive de son rapport après avoir pris connaissance des positions des commissions des affaires extérieures des deux chambres. Celle du Conseil des Etats se prononcera à son tour sur ce rapport le 2 février.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

Record d'affluence pour la 8e édition de Divinum à Morges

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L'édition 2025 de Divinum à Morges a battu son record d'affluence (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Divinum a connu un record d'affluence du 26 au 31 mars à Morges (VD). Plus de 21'000 visiteurs contre 18'500 en 2024 et quelque 20'000 en 2023 (ancien record) se sont rendus sur six jours à la 8e édition de ce salon des vins. Plus de 150 domaines viticoles de tous horizons proposaient des dégustations de plus de 1300 crus.

Le week-end a été particulièrement "bondé" et la manifestation a attiré passablement de jeunes, ont relevé mardi les organisateurs de Divinum dans un communiqué, tirant un bilan "des plus positifs". "Record de fréquentation, aucun incident et des vignerons contents: une très, très belle édition", écrivent-ils.

Par rapport aux années précédentes, l'espace d'accueil avait été agrandi. La manifestation s'étendait sur 5000 m2 au Parc des sports. Des fontaines à eau avaient été ajoutées et l'offre de restauration élargie. A noter aussi que, pour la première fois, le salon a accueilli un stand de vins désalcoolisés.

Le Piémont était l'invité d'honneur de cette édition 2025. Douze caves de la région ont présenté plus de 50 références, dont les renommés Barbaresco, Barbera, Moscato et autre Nebbiolo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: accord inédit pour les terrasses des petits commerces

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Les terrasses pourront offrir un maximum de neuf places et auront des horaires alignés sur ceux des commerces (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les magasins alimentaires lausannois pourront désormais créer des terrasses. Un accord inédit, visant à soutenir les petits commerces et à animer l'espace public, a été trouvé entre la Ville de Lausanne et les associations économiques du commerce, de la restauration et des métiers de bouche.

"Les commerces concernés sont par exemple les boulangeries, les pâtisseries, les chocolateries, les confiseries, les boucheries, les charcuteries, les fromageries, les pêcheries, les poissonneries, les épiceries, les glaciers, les traiteurs, les torréfacteurs et les magasins de thés", détaille la Ville de Lausanne mardi dans un communiqué.

Pour pouvoir ouvrir une terrasse, un commerce devra proposer un assortiment composé au minimum de deux-tiers de produits alimentaires. L'espace ne pourra pas offrir plus de neuf places, tandis que ses horaires d'exploitations seront alignés sur ceux des commerces, à savoir une fermeture en général à 19h00 en semaine et 18h00 le week-end. La vente d'alcool ne sera pas autorisée et une taxe annuelle de 84 francs par m2 sera appliquée.

Ces conditions ont été fixées en accord avec GastroLausanne et GastroVaud, précise la Ville. Jusqu'à présent, seuls les établissements détenteurs d'une licence selon la Loi vaudoise sur les auberges et les débits de boissons (LADB) pouvaient exploiter une terrasse.

Rabais de 13% pour les restaurateurs

En contrepartie, "en réponse aux conditions-cadres exigeantes du secteur de la restauration et à l'accroissement de la concurrence", la ville accordera un rabais de 13% sur la taxe d'occupation du domaine public pour les terrasses des établissements détenteurs d'une licence LADB. Par ailleurs, l'occupation du domaine public par les fleuristes sera désormais gratuite "afin de les remercier pour l'embellissement urbain".

Sur les terrasses, les règles seront les mêmes tant pour les petits commerces que pour les restaurateurs. Le mobilier en plastique et les parasols publicitaires seront interdits, les procédés de réclame seront sujets à des règles, et une autorisation des services compétents sera nécessaire avant toute ouverture.

Attractivité de la ville renforcée

"Les terrasses et les fleuristes agrémentent la vie urbaine. Les petits commerces des métiers de bouche contribuent à l'attractivité de la ville et à une vie citadine agréable", a déclaré Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué. A ce jour, Lausanne compte plus de 650 terrasses d'établissements et 23 fleuristes, a-t-il précisé.

Les commerçantes et commerçants intéressés peuvent désormais déposer une demande auprès du Service de l'économie. Un bilan commun sera tiré dans un an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un quart des catholiques alémaniques songent à quitter l'Eglise

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Les responsables de l'Eglise catholique zurichoise ont présenté les résultats du sondage de Sotomo mardi à l'église St-Joseph, à Zurich. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Plus d'un quart des catholiques alémaniques ont déjà réfléchi à quitter l'Eglise, selon un sondage. Chez les protestants, cette question préoccupe une personne sur cinq. Dans le canton de Zurich, elle concerne même un tiers des catholiques et un quart des protestants.

Le sondage représentatif a été mené en Suisse alémanique entre le 19 septembre et le 29 octobre derniers par l'institut Sotomo sur mandat de l'Eglise catholique zurichoise. Le résultat est clair et peu surprenant: l'image de l'Eglise catholique n'est pas bonne, écrivent ses responsables zurichois mardi. Les cas d'abus sexuels en son sein en sont la principale raison.

D'après l'enquête d'opinion, la réputation de l'Eglise catholique est mauvaise pour 47% des catholiques zurichois et 35% des autres catholiques alémaniques. Dans la population dans son ensemble, c'est même l'avis de 69% des Zurichois et de 62% des Alémaniques restants. L'Eglise réformée n'a, elle, une image négative que pour 20% de la population alémanique et pour 5% des protestants outre-Sarine.

Ambiance "bouillonnante"

Le fait que seuls 38% des catholiques alémaniques ont une image positive de leur Eglise est un "résultat sans appel", a déclaré Michael Hermann devant les médias réunis en l'église St-Joseph, à Zurich. L'ambiance est "bouillonnante", même au sein de la base active des catholiques, observe-t-il.

A titre de comparaison, 64% des protestants ont une image positive de leur Eglise. Cette image est favorable auprès de 37% de la population dans son ensemble.

Conservatisme critiqué

Ces résultats ne sont "pas particulièrement agréables", admet le président du conseil synodal catholique zurichois, Raphael Meyer. Et de souligner qu'il faut assumer les scandales d'abus sexuels, en collaborant avec l'Etat.

Des personnes interrogées dans le sondage ont aussi déploré les prises de position religieuses ou sociétales de l'Eglise catholique. Ces dernières ont surtout influencé l'image négative perçue par les non-catholiques.

Environ 90% des sondés critiquent le refus de l'Eglise catholique d'ordonner des femmes. De très nombreux avis négatifs sanctionnent également l'attitude catholique restrictive sur les questions de l'avortement et de l'homosexualité.

Engagement social salué, migrants plus positifs

Sur le plan positif, 71% des catholiques saluent l'engagement social de leur Eglise et 95% d'entre eux attendent cet engagement de sa part. La plupart des catholiques apprécient aussi les moments qu'ils partagent ensemble et les messes. Selon eux, les rituels et les offres telles que les choeurs ou le travail avec les seniors sont autant de raisons de rester membre de l'Eglise.

Cet esprit communautaire se révèle particulièrement important parmi les migrants. Dans ce groupe, 80% mentionnent l'église comme un lieu important pour vivre sa foi. Les autres catholiques ne sont que 35% à être de cet avis. En outre, 61% des membres migrants apprécient les amitiés entre paroissiens. Les autres ne sont que 23% à partager cet avis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les députés vaudois enterrent la solidarité fiscale des ex-époux

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La fin de la solidarité des ex-époux face à leur dette fiscale commune a été portée depuis plusieurs années par la députée socialiste Muriel Thalmann (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les ex-époux ne seront bientôt plus solidaires de leur dette fiscale commune dans le canton de Vaud. Suivant une proposition du Conseil d'Etat, le Grand Conseil a accepté, mardi en premier débat, de modifier la loi sur les impôts cantonaux afin d'abroger cette pratique jugée discriminatoire.

Actuellement, si l'un des deux ex-époux ne paie pas les dettes d'impôt nées durant la vie commune, son ancien conjoint peut être mis aux poursuites. Plus de 150 personnes seraient concernées chaque année, quasiment que des femmes. Le droit fédéral, ainsi que pratiquement tous les cantons, ont déjà supprimé cette pratique.

Discutée de longue date en terres vaudoises, la fin de la solidarité des ex-époux a été annoncée en juin dernier par le Conseil d'Etat. Celui-ci propose que chacun des conjoints séparés réponde uniquement de sa part personnelle au solde d'impôt issu de la vie commune et qui n'aurait pas encore été réglé.

Pas de rétroactivité

Ce changement de pratique n'a pas été contesté par les députés, qui avaient déjà largement accepté l'entrée en matière il y a deux semaines. En revanche, ils ont débattu mardi sur la question d'une éventuelle rétroactivité de la nouvelle loi, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier prochain.

Soulignant que les inégalités avaient duré depuis trop longtemps, la gauche a milité pour une rétroactivité au 1er janvier 2025, et même au 1er janvier 2014, soit quand un avis de droit avait conclu au caractère discriminatoire de cette solidarité fiscale.

Plusieurs députés de droite, ainsi que le ministre des finances ad intérim Frédéric Borloz, se sont opposés à cette rétroactivité. Celle-ci créerait de nouvelles inégalités, serait très complexe à mettre en oeuvre et serait attaquable au niveau juridique. Au vote, les deux amendements (rétroactivité en 2025 et 2014) ont été écartés.

Les députés ont aussi discuté d'un amendement visant à appliquer le nouveau droit aux procédures encore pendantes au 1er janvier 2026. Il a, lui aussi, été refusé. Voyant toutefois l'intérêt de plusieurs élus, de gauche mais aussi de droite, M. Borloz a promis de réfléchir à une solution et "trouver un chemin" pour le deuxième débat sur cette question des dossiers pendants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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