Rejoignez-nous

Économie

Credit Suisse nomme un nouveau responsable des risques

Publié

,

le

Le nouveau responsable entrera en fonction en février 2022 au plus tard. Il était jusqu'à présent employé par Goldman Sachs , siégeant dans différents comités dédiés au risque. Il rapportera directement au directeur général Thomas Gottstein (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Credit Suisse a nommé un nouveau responsable de la gestion des risques en la personne de David Wildermuth. L'ancien de Goldman Sachs intègrera également le comité de direction, a indiqué la banque aux deux voiles mardi.

Le nouveau responsable entrera en fonction en février 2022 au plus tard. Il était jusqu'à présent employé par le géant bancaire américain, siégeant dans différents comités dédiés au risque. Il rapportera directement au directeur général Thomas Gottstein.

Fort de ses 34 années d'expérience dans les services financiers, sa nomination est le signe de "l'engagement de la banque à mettre l'accent sur la gestion des risques", selon M. Gottstein. Elle intervient deux jours avant la présentation des résultats semestriels de la société.

M. Wildermuth prendra la suite de Joachim Oechslin, qui continuera de superviser les risques par intérim jusqu'à son arrivée. Par la suite, M. Oechslin se concentrera sur son mandat de conseiller auprès du directeur général.

Priorité à la gestion du risque

La gestion du risque doit obtenir la plus haute priorité, avait récemment annoncé le nouveau président Antonio Horta-Osorio. Echaudée par ses déconfitures successives avec le fonds spéculatif Archegos et la société d'affacturage Greensill, la direction avait en effet averti au printemps qu'elle allait réduire la prise de risque dans sa banque d'affaires, notamment dans l'activité de "Prime Brokerage" avec les fonds spéculatifs.

Le contexte est difficile pour la banque, épinglée par Moody's pour une appétence au risque plus élevée que prévu, une déficience dans la sensibilisation au risque à l'interne et des manquements dans les contrôles. En conséquence, l'agence de notation new-yorkaise avait revu à la baisse mi-juillet la notation de certains emprunts de Credit Suisse.

Ces affaires exposent la grande banque à des actions en justice de la part de clients ayant laissé des plumes dans les fonds SCFF ou Archegos, avait par ailleurs averti Moody's. De nouvelles pertes ne peuvent pas être exclues au deuxième semestre.

La dégradation des notes fait suite aux affaires Greensill et Archegos, qui ont entraîné de lourdes pertes pour la banque. Cette dernière a essuyé une perte avant impôts de 757 millions de francs au premier trimestre, après un résultat positif de 1,2 milliard un an plus tôt.

Vers 9h45 à la Bourse suisse, le titre Credit Suisse baissait nettement de 1,3% à 9,3 francs, alors que l'indice vedette SMI reculait de 0,87%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Une société de lobbying américaine vient au secours de la Suisse

Publié

le

La secrétaire d'Etat à l'économie, Helene Budliger Artieda, se trouve actuellement à Washington pour clarifier la situation concernant les droits de douane visant la Suisse (archives). (© Keystone/PETER KLAUNZER)

Une société américaine de lobbying a été mandatée pour garantir à la Suisse un accès total aux puces américaines d'intelligence artificielle (IA). Le Seco a confirmé à Keystone-ATS cette information parue dans la presse mardi.

L'étude d'avocats américaine Akin Gump "soutient la Suisse au sujet des puces IA", indique le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Selon les titres Tamedia, la société a aussi été mandatée pour négocier un assouplissement des droits de douane de 31% visant la Suisse, annoncés par le président américain Donald Trump la semaine dernière. Le Seco ne donne aucun détail à ce sujet, ni sur le montant du mandat.

Avec un chiffre d'affaires annuels de 65 millions de dollars, Akin Gump est le numéro deux du lobbying à Washington, peut-on lire dans les journaux. Le cabinet a annoncé son nouveau mandat - d'un montant de 30'000 dollars mensuels - avec le Seco le 14 mars, selon la presse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

La Finma veut pouvoir intervenir en amont des crises

Publié

le

Lors de sa conférence annuelle, la Finma a réitéré le besoin d'être mieux dotée pour pouvoir intervenir en amont des crises. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le gendarme des marchés financiers Finma plaide en faveur de bases législatives lui permettant d'intervenir précocement auprès des instituts financiers en cas d'anomalie, notamment dans la gouvernance d'entreprise.

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers veut pouvoir intervenir "lorsque le conseil d'administration et la direction d'un institut ne reflètent pas de manière conséquente (..) les valeurs de base et la culture du risque", une allusion aux déficiences ayant conduit à l'effondrement de Credit Suisse.

Le régulateur veut aussi pouvoir communiquer sur son activité de surveillance, introduire un régime de responsabilité pour les dirigeants et infliger au besoin des amendes, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué en marge de sa conférence de presse annuelle. La Finma a déjà précédemment indiqué à plusieurs reprises vouloir disposer de plus de moyens pour contraindre les acteurs de la finance et de l'assurance à respecter les règles.

Mais pour y parvenir, la Finma a besoin d'un cadre législatif adapté. Le régulateur "ne veut pas simplement édicter plus de règles, mais pouvoir être plus conséquent en cas de violation des règles existantes", a indiqué sa présidente Marlene Amstad. Les nouveaux instruments coercitifs auraient ainsi un effet préventif.

Dans son rapport d'activité 2024, la Finma a indiqué avoir réalisé 111 contrôles sur place auprès de banques, 55 auprès d'assureurs et 20 dans le secteur de la gestion d'actifs. Elle a également effectué des tests de résistance, notamment du portefeuille hypothécaire et des risques liés à l'activité d'intérêts, et contrôlé la résistance financière.

Dans le cadre de l'application du droit de surveillance ("enforcement"), la Finma a réalisé 73 contrôles et bouclé 38 enquêtes à l'encontre de sociétés et personnes physiques.

Le numéro un bancaire helvétique UBS, toujours occupé à intégrer son ex-rivale Credit Suisse, se trouve quant à lui sous la surveillance particulière de la Finma, qui a mené une quarantaine de contrôles sur place en Suisse et à l'étranger.

Les risques de cyberattaques ont par ailleurs nettement augmenté, les déclarations dans ce domaine ayant bondi de 30% en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

La hausse des prix immobiliers s'accélère

Publié

le

Ce sont les maisons individuelles qui ont le plus fortement renchéri (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les prix des logements en propriété ont poursuivi leur progression sur les trois premiers mois de l'année. Les disparités régionales sont toutefois importantes, selon l'indice des prix des transactions Raiffeisen publié mardi.

"La hausse des prix pour les propriétés à usage propre s'est sensiblement accélérée en début d'année. Avec la baisse récente des coûts de financement, la demande de logements en propriété a nettement augmenté. Grâce aux perspectives d'un environnement de taux bas durable, la dynamique des prix sur le marché suisse de la propriété devrait continuer à s'accélérer au cours de l'année, en dépit de toutes les incertitudes au niveau international", explique Fredy Hasenmaile, chef économiste de Raiffeisen Suisse.

Pour les maisons individuelles, il a fallu payer 2,2% de plus qu'au trimestre précédent. Les appartements en propriété par étage (PPE) ont également renchéri de 0,7%. Par rapport au premier trimestre 2024, les maisons individuelles coûtent aujourd'hui 5,0% de plus et les appartements en PPE 3,5% plus cher.

Sur un an, les plus fortes hausses de prix enregistrées sont celles des maisons individuelles, en Suisse méridionale (+8,4%) et en Suisse orientale (+8,0%). En revanche, les prix des maisons ont légèrement baissé en Suisse romande (-0,1%) et dans la région lémanique (-0,8%). En ce qui concerne la propriété par étage, les prix ont augmenté le plus fortement en Suisse centrale (+4,6%) et en Suisse orientale (+4,2%) en comparaison annuelle.

L'indice est basé sur les données de Raiffeisen relatives aux mutations et du Swiss Real Estate Datapool (SRED), qui mesure l'évolution des prix de la propriété du logement à usage propre en Suisse.

Les attentes des vendeurs progressent

Les vendeurs de biens immobiliers ont également fixé des prix au mètre carré plus élevés en mars, selon les données des annonces immobilières publiées sur la plateforme immobilière Immoscout.

Tant les maisons individuelles que les appartements en copropriété ont renchéri. Sur un an, les premières ont vu le prix au mètre carré croître de 3,1% à 7682,7 francs et les seconds ont renchéri de 3,3% à 8980,4 francs. En comparaison mensuelle, entre début et fin mars, la hausse s'est inscrite respectivement 1,3% et 1,0%.

D'importantes disparités régionales sont toutefois constatées. Ainsi, la Suisse centrale a enregistré la hausse des prix la plus marquée, avec un bond de 5,2% pour les maisons et de 2,0% pour les appartements entre début et fin mars. Dans les régions bâloise et zurichoise, les maisons individuelles ont également renchéri de respectivement 1,5% et 2,2%, tandis que les prix des appartements sont restés quasiment inchangés.

L'évolution des prix est quant à elle restée stable dans l'Espace Mitteland et le Tessin. Dans cette dernière région, les prix des maisons ont même reculé. Dans la région lémanique, les prix des maisons ont enflé de 0,1% sur un mois et ceux des appartements de 1,6%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

La Chine exhorte Washington à faire preuve de "respect"

Publié

le

Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a accusé les Etats-Unis d'exercer de la "pression" et du "chantage" à son encontre. (© KEYSTONE/EPA/JESSICA LEE)

La Chine a appelé mardi les Etats-Unis à montrer du "respect" s'ils souhaitaient véritablement entamer des discussions commerciales. Elle a aussi accusé Washington d'exercer de la "pression" et du "chantage" à son encontre.

"Si les Etats-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d'une attitude basée sur l'égalité, le respect et la réciprocité", a indiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, lors d'un point presse régulier.

"Si les Etats-Unis ignorent les intérêts des deux pays et de la communauté internationale et persistent à lancer une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale, la Chine les combattra jusqu'au bout", a-t-il souligné.

"Personne ne sort gagnant d'une guerre commerciale ou douanière et le protectionnisme ne mène à rien. Les Chinois ne créent pas de problèmes mais n'en ont pas peur. La pression, les menaces et le chantage ne sont pas la bonne façon de traiter avec la Chine", a ajouté Lin Jian.

Le président américain Donald Trump a annoncé qu'il comptait imposer de nouveaux droits de douane supplémentaires de 50% aux produits chinois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

A NICE WORLD

ELECTRIC GROCERY

01:33

Les 2 derniers titres

GREEN VIBES

SERAKINA

01:29

LOUNGE DEEP HOUSE

EN-STUDIO

01:26

Votre Horoscope

Scorpion

Les circonstances présentes créent de nouveaux repères qui orientent votre avenir vers ce qui vous tient réellement à cœur.

Les Sujets à la Une