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Suisse

COP26 : des centaines de manifestations en faveur du climat

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Près de 500 personnes ont manifesté samedi à Lausanne en faveur du climat et contre l'inaction de la COP26. (© KEYSTONE/)

Glasgow était samedi l'épicentre d'une mobilisation mondiale qui doit voir des dizaines de milliers de manifestants à travers la planète appeler à l'action face au dérèglement climatique qui menace l'humanité. En Suisse, Zurich et Lausanne ont participé au mouvement.

De Sydney à Paris en passant par Londres, Nairobi, Mexico ou Bruxelles, plus de 200 événements sont prévus, selon la coalition d'organisations à l'origine de la mobilisation. Il s'agit d'exiger la "justice climatique" et des mesures immédiates pour les communautés déjà affectées par le dérèglement climatique, surtout dans les pays les plus pauvres du Sud.

"C'est une 'bonne cause'", affirme Jenny, apprentie de 22 ans dans l'administration en Norvège. Elle est venue à Glasgow où se déroulent des négociations internationales sur la lutte contre le dérèglement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre des activités humaines.

"C'est notre avenir et c'est mon avenir et celui de mes enfants", dit-elle. Elle juge "important" que les militants des pays riches "se battent pour" ceux des pays pauvres, dont certains "n'ont pas les moyens de séjourner aussi longtemps" en Ecosse.

La police écossaise a dit attendre jusqu'à 50'000 personnes dans les rues de la ville. Le cortège s'est ébranlé vers 12h40 locales non loin du centre de congrès, placé sous haute sécurité, où se tient depuis une semaine la grande conférence COP26 de l'ONU sur le climat, considérée comme capitale pour l'avenir de l'humanité.

Manifs à Zurich et Lausanne

En Suisse, près de 150 personnes ont répondu à l'appel de la Grève du climat à Zurich samedi. Ils se sont rassemblés sur l'Helvetiaplatz contre la COP26, qui, selon eux, n'a rien donné jusqu'à présent. A Lausanne, la manifestation a rassemblé près de 500 personnes au centre-ville samedi après-midi.

A Sydney et à Melbourne, des manifestants déguisés en tas de charbon ou en Scott Morrison, le Premier ministre australien grand défenseur de l'industrie minière, ont dénoncé la COP26 comme étant "une comédie" et leur chef de gouvernement comme "une honte absolue". "Assez de blabla, de la vraie action climatique maintenant", pouvait-on lire sur une banderole.

A Bruxelles, des passants ont été invités en matinée à marcher quelques minutes sur des tapis de course, installés sur la place de la Monnaie. Plusieurs militants d'Extinction Rébellion ont été arrêtés administrativement alors qu'ils occupaient la rue de la Loi pour protester contre le manque d'action des autorités en faveur du climat..

En Corée du Sud, quelque 500 personnes ont défilé à travers les rues de la capitale Séoul pour demander une aide immédiate aux populations déjà frappées de plein fouet par les effets du réchauffement de la Terre.

Un millier de personnes se sont rassemblées à Londres devant la Banque d'Angleterre avec des pancartes demandant "moins de paroles, plus d'action". Une manifestation réunissant des milliers de jeunes venus crier l'urgence climatique avait déjà été organisée vendredi à Glasgow.

Greta Thunberg: "célébration (...) du blabla"

"Ce n'est pas un secret que la COP26 est un échec", a déclaré à cette occasion l'égérie du mouvement des jeunes pour le climat, la Suédoise Greta Thunberg. Elle a qualifié la COP26 de "célébration (...) du blabla" et de "festival de greenwashing" après des engagements, aux contours parfois flous, par des groupes de pays à lutter contre la déforestation, réduire les émissions de méthane dans l'atmosphère ou mettre le holà sur les énergies fossiles.

Michael Mann, professeur à la Penn State University, a appelé à plus de circonspection sur le processus de discussions climatiques mené par l'ONU. "La COP26 a à peine commencé. Les militants qui la déclarent déjà morte font sauter de joie les managers des compagnies d'énergies fossiles", adéclaré sur Twitter M. Mann, qui dirige le System Science Center de cette université.

Les enjeux de la COP26 sont nombreux dans un contexte de pandémie mondiale qui a fragilisé les pays pauvres déjà vulnérables aux impacts du dérèglement climatique. Quelque 200 délégations se penchent notamment sur la manière de limiter, comme le prévoit l'accord de Paris, le réchauffement de la planète bien en deçà de +2°C, et si possible à +1,5°C.

Vers un réchauffement "catastrophique"

Chaque dixième de degré supplémentaire de réchauffement compte et entraîne son lot de conséquences, canicules, incendies ou inondations. Or, d'après les dernières estimations de l'ONU, qui doivent être actualisées avec les dernières promesses, le monde se dirige actuers un réchauffement "catastrophique" de +2,llement vers un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C.

Et selon une étude scientifique, les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, ont rebondi en 2021 à des niveaux proches des records enregistrés avant la pandémie de Covid-19.

Ces derniers jours, de nouveaux engagements ont été annoncés par l'Inde, le Brésil ou encore l'Argentine, ce qui pourrait faire évoluer ces prévisions. Les négociations de la COP26, prévue pour durer jusqu'au 12 novembre, se poursuivront samedi avant un jour de relâche dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'or à plus de 4500 dollars l'once, les métaux battent des records

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Le cours de l'or atteint un niveau record. (archive) (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

L'or a franchi les 4500 dollars l'once pour la première fois mercredi, avant de redescendre légèrement, alors que de nombreux métaux précieux et industriels atteignent des sommets, le marché des devises restant par ailleurs plutôt serein en cette veille de Noël.

"Les investisseurs ont largement remanié leurs portefeuilles, nombreux sont ceux qui ont clôturé leurs positions" et "les volumes d'échanges sont faibles", constate Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. "Pourtant... l'année continue de nous réserver des surprises."

Dans la nuit de mardi à mercredi, l'or a grimpé jusqu'à 4525,77 dollars, un niveau inédit, et l'argent a aussi décroché un nouveau record, à 72,70 dollars l'once.

Vers 11H40 GMT, l'or grappillait 0,03% à 4.485,90 dollars l'once, et l'argent grimpait de 0,95% à 72,11 dollars l'once.

"La faiblesse du dollar, les anticipations de nouvelles baisses de taux aux États-Unis, les inquiétudes concernant les déficits publics et la dette des pays développés, ainsi que les tensions géopolitiques, ont contribué à propulser les métaux précieux sur le devant de la scène", résume Russ Mould, d'AJ Bell.

Métaux précieux également utilisés dans la fabrication de catalyseurs automobiles, le platine a atteint son plus haut historique, à 2981,53 dollars l'once, tandis que le palladium a touché un nouveau plus haut depuis décembre 2022.

Le platine comme le cuivre, qui a également dépassé un palier historique à plus de 12'000 dollars la tonne, sont aussi portés par la crainte de droits de douane vers les Etats-Unis - le platine et le cuivre raffiné étant jusqu'ici épargnés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Une solide année boursière grâce à la tech et en dépit de Trump

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La Bourse suisse a affiché une solide progression en 2025. (archive) (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

L'année 2025 qui s'achève se présente sous de bons auspices pour la Bourse suisse, qui a affiché une solide progression dans un contexte d'envolée du secteur de la tech et de l'intelligence artificielle (IA), en dépit de la guerre commerciale américaine.

Mardi midi, dernier jour de cotation avant les fêtes de Noël, le SMI affichait une progression de 13,9% depuis début janvier, se payant même le luxe d'atteindre un plus haut annuel à 13'216 points. L'indice vedette de la place zurichoise faisant mieux son homologue français CAC 40 (+9,8%) et dépassait de peu le prestigieux indice Dow Jones (+13,7%) de Wall Street.

La partie était cependant loin d'être gagnée pour le Swiss Market Index, qui rassemble les 20 plus grandes capitalisations de la place zurichoise. Après avoir atteint début mars un plus haut historique à 13'199,05 points, l'indice a brutalement chuté mi-avril à 10'699,66 points sous les coups de boutoir du président américain Donald Trump et de son "Liberation day".

Le SMI s'est néanmoins rapidement repris pour reprendre progressivement le terrain perdu, franchissant à la hausse début décembre la barre des 13'000 points.

La Bourse helvétique a profité du moral positif des investisseurs et de l'entrain des autres places mondiales. Les droits de douane américains ont certes provoqué une onde de choc, mais le marché actions a rapidement rebondi, la plupart des sociétés cotées n'étant pas directement affectées par ces surtaxes de 39%, depuis ramenées à 15%.

Les autres principaux indices de la Bourse suisse SIX ont également bénéficié de l'intérêt des participants, le Swiss Leader Index (SLI) gagnant 11,5% et le Swiss Performance Index (SPI) 17,3%.

Perles et cailloux

Dans le détail, les grandes capitalisations Holcim (+68,5%), Galderma (+62,2%) et Sandoz (+56,1%) affichent à ce jour les meilleures performances, alors que Sonova (-30,1%), Sika (-24,4%) et Partners Group (-19,9%) ont été pénalisés par les investisseurs.

Sur l'indice global SPI, le laboratoire Idorsia sort du lot (+448%), tout comme le leader suisse de la construction Implenia (+142%) et le producteur de composants électroniques Cicor (+106%). Les investisseurs ont par contre boudé le titre du constructeur de métiers à tisser Rieter (-68%).

De nombreux titres ont affiché des résultats médiocres cette année, les investisseurs préférant se concentrer sur les placements dans l'IA et les valeurs technologiques. L'expert de Helvetische Bank, Remo Rosenau, a ainsi évoqué une performance inférieure à la moyenne des titres Nestlé, Sika, Straumann, Partners Group et Givaudan, "alors que la plupart de ces sociétés ont publié des résultats solide, voire bons".

John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement à Cité Gestion, se veut également prudent. "Les tensions commerciales et géopolitiques ne sont plus des accidents conjoncturels, mais bien la toile de fond d'un nouvel ordre économique". Pour l'associé de la banque genevoise, "la difficulté n'est plus seulement de prévoir la prochaine décision d'une banque centrale, mais d'anticiper l'imbrication de multiples chocs simultanés" qui provoquent volatilité et dispersion des performances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le Père Noël file à vitesse supersonique à travers la Suisse

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Le Père Noël doit filer pour livrer les cadeaux à temps. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Père Noël sous pression: pour visiter tous les enfants de Suisse la veille de Noël, il doit livrer des cadeaux à 68 enfants chaque seconde.

Selon les données de l’Office fédéral de la statistique, 976’103 enfants âgés de moins de dix ans vivent en Suisse. Beaucoup attendent bien sûr le grand moment le 24 décembre: les clochettes sonnent, les portes s’ouvrent, les cadeaux sont là.

Heureusement, le moment de la remise des cadeaux n’est pas le même dans toutes les familles - sur une période d’environ quatre heures -, le Père Noël devra probablement livrer tous ces innombrables présents.

Pour cela, il devrait apporter des cadeaux à 68 enfants chaque seconde, selon les calculs de Keystone-ATS. Pas étonnant qu’on ne l’ait jamais vraiment vu – à une telle vitesse, impossible de poser pour des photos. Mais à quelle vitesse doit-il vraiment se déplacer ?

À vitesse supersonique

Pour le savoir, il faudrait connaître le nombre de kilomètres parcourus par le Père Noël. En réalité, il vole probablement en ligne droite de maison en maison. Comme on ne sait pas exactement combien d’enfants vivent à quel endroit, on peut faire une approximation, en se référant au réseau routier suisse - et ses 85’151 kilomètres. Ce dernier couvre le pays de manière dense, relie pratiquement toutes les zones habitées et constitue ainsi un indicateur réaliste des distances que le Père Noël devrait parcourir s’il allait de porte en porte.

En calculant cette distance sur la fenêtre de quatre heures disponible, on obtient une vitesse de déplacement d’environ 21’290 kilomètres par heure. Le Père Noël voyage ainsi environ 23 fois plus vite qu’un avion de ligne moderne et presque 17 fois plus vite que le son.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pour le patron de Bell, les substituts de viande restent marginaux

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Bell entend continuer à miser sur la viande traditionnelle et la viande produite en laboratoire, affirme son patron Marco Tschanz (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La phase de forte croissance des substituts de viande est terminée, affirme le directeur de Bell Suisse, Marco Tschanz. Le chiffre d'affaires de l'assortiment de substituts de viande de Bell Food Group n'augmente plus que de 0 à 1% par an, note-t-il.

Ces produits ont connu un boom pendant le Covid-19, mais le soufflé est retombé, remarque M. Tschanz dans un entretien diffusé mercredi par la Neue Zürcher Zeitung. Ils sont "restés jusqu'à présent un produit de niche", notamment en raison de leur goût, qui n'est pas comparable à celui de la viande, ajoute-t-il. Et il s'agit souvent de "produits hautement transformés avec de nombreux additifs", relève-t-il encore.

Bell entend continuer à miser sur la viande conventionnelle. La consommation par habitant en Suisse est stable depuis de nombreuses années, explique le patron du groupe. Mais la consommation de viande de poulet, en particulier, a nettement augmenté ces derniers temps, ajoute-t-il.

Le fabricant de viande mise également sur la viande produite en laboratoire. En 2018, l'entreprise a pris une participation dans la start-up néerlandaise Mosa Meat. "Si une technique permettant de produire de la viande sans abattre ni découper un animal voit le jour, nous devons en être", déclare M. Tschanz.

Mais, précise-t-il, il faudra encore du temps avant qu'un produit à base de viande de culture n'atteigne le marché de masse. Le processus d'autorisation est "très coûteux et fortement réglementé", explique le responsable. Dans l'Union européenne (UE), les procédures d'examen durent deux à trois ans, puis la politique doit décider. "Cela va donc encore durer au moins cinq ans".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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