International
Claude Béglé "surpris" par la polémique

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Claude Béglé a présenté jeudi devant les médias à Berne le rapport de son voyage controversé en Corée du Nord. Le conseiller national (PDC/VD) avoue avoir été surpris par l'ampleur de la polémique après ses tweets laudatifs à l’égard du pays.
"C'est vrai que je ne m'y attendais pas. J'avais par exemple déjà rendu un rapport assez sensible sur le groupe Boko Haram, ce qui n'avait suscité aucune réaction", a relevé jeudi le conseiller national.
Ce dernier précise avoir dans un premier temps délibérément communiqué de manière à gagner la confiance de ses interlocuteurs nord-coréens, pour ensuite pouvoir aborder des aspects moins positifs et au final donner une vision équilibrée du pays. "Il est important d'essayer de comprendre le point de vue de l'autre, malgré les aspects détestables de ce régime dictatorial, que je condamne".
Triple objectif
L'élu PDC explique s'être rendu en Corée du Nord avec un triple objectif: essayer de comprendre sans à priori ce qu'il s'y passe, écouter ce qu'il se dit du processus de paix, de dénucléarisation et de réunification de la Corée et enfin anticiper ce qu'il pourrait se passer au plan économique en cas d'ouverture graduelle du pays.
Claude Béglé note avoir reçu une invitation officielle de la Corée du Nord pour ce voyage, mais sans mandat d'une quelconque instance politique en Suisse. "J'ai également négocié les conditions de mon séjour, en insistant sur ma volonté d'une démarche indépendante et neutre, me permettant d'aller au-delà du simple tourisme de propagande".
Le conseiller national a assumé lui-même les coûts de ce voyage. "J'ai payé environ 600 euros au régime et dépensé 1000 euros en frais annexes, en plus des coûts liés au voyage". Le conseiller fédéral Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères, avait par ailleurs été averti.
Une évolution
Dans son rapport, Claude Béglé passe en revue différents aspects du pays, qui présente deux faces distinctes. Si les pires stigmates hérités du marxisme-léninisme sont toujours bien présents, comme la propagande, le culte de la personnalité, le système dictatorial ou l'absence des droits de l'homme, il dit toutefois observer une évolution sur le plan économique.
Il relève notamment l'émergence d'une classe moyenne et le développement de l'économie locale, malgré les sanctions. Selon lui, un scénario d'ouverture "à la chinoise" est envisageable, même si le rôle de Kim Jong Un sera déterminant et que tout reste ouvert.
A cet égard, l'élu PDC juge que la Suisse peut avoir à jouer un "rôle de bons offices" dans le processus d’intégration du pays à la communauté internationale et dans la recherche d'une solution pacifique. Il estime que son rapport "peut aider à sonder les zones du possible", sans engager le pays.
Convention avec le parti
Claude Béglé avait publié il y a environ un mois une série de tweets élogieux sur la Corée du Nord. Chef de file du PDC Vaud pour les élections fédérales d'octobre, il est candidat à sa propre réélection au Conseil national et également en lice pour le Conseil des Etats.
Le PDC vaudois avait pris connaissance avec étonnement de ces messages, avec lesquels le parti n'est "pas du tout d'accord". Après avoir entendu M. Béglé, la section cantonale du parti a toutefois décidé de lui maintenir sa confiance.
Une convention, dont le contenu n'a pas été rendu public, a été convenue avec le parti, explique encore le conseiller national. "Nous allons mener une campagne normale ensemble et défendre le point de vue du PDC".
Quant à ses chances de réélection en octobre, Claude Béglé ne se prononce pas, estimant que "l'électeur souverain tranchera". Il souligne simplement que son voyage n'a pas été fait dans un but électoral.
(KEYSTONE-ATS)
International
Des centaines de Chinois combattent en Ukraine, selon Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi que "plusieurs centaines" de ressortissants chinois combattaient pour la Russie en Ukraine, quelques jours après avoir accusé Moscou d'entraîner Pékin dans cette guerre.
"A l'heure actuelle, nous savons qu'au moins plusieurs centaines de ressortissants chinois combattent au sein des forces d'occupation russes", a déclaré M. Zelensky, qui s'exprimait par vidéo lors d'une réunion des chefs militaires des pays alliés de l'Ukraine à Bruxelles.
Le dirigeant ukrainien a accusé la Russie de tenter ainsi de "prolonger la guerre" en "utilisant des vies chinoises".
Plus tôt cette semaine, Volodymyr Zelensky avait annoncé la capture de deux citoyens chinois qui, selon lui, combattaient dans les rangs russes en Ukraine.
Il avait ensuite estimé leur nombre à 155, tout en soulignant qu'ils étaient sans doute "bien plus".
Volodymyr Zelensky avait accusé Pékin de savoir que ses citoyens étaient recrutés par l'armée russe, propos jugés "irresponsables" par la Chine.
Volodymyr Zelensky avait aussi estimé que les autorités russes "entraînent maintenant la Chine dans cette guerre".
Le Kremlin avait répondu que le président ukrainien avait "tort" de dire cela.
Patriot
Vendredi, Volodymyr Zelensky a également demandé à ses alliés de lui fournir dix systèmes de défense aérienne Patriot supplémentaires, de fabrication américaine.
Les chefs militaires sont à Bruxelles pour une réunion dite "format Ramstein", qui comprend les principaux alliés de l'Ukraine.
"Je vous demande de vous concentrer avant tout sur la défense aérienne de l'Ukraine. Nous en avons vraiment besoin", a-t-il déclaré.
Il s'exprimait depuis sa ville natale, Kryvyï Rig (centre), où un missile russe a tué la semaine dernière 19 personnes, dont neuf enfants.
Le dirigeant ukrainien a aussi appelé les Occidentaux à avancer dans la création d'un contingent militaire destiné à être déployé en Ukraine, en cas d'arrêt des combats, pour dissuader la Russie d'attaquer de nouveau son voisin.
"Nous devons définir des détails clairs concernant la taille, la structure, le déploiement, la logistique, le soutien, l'équipement et l'armement de ce contingent de sécurité en Ukraine", a expliqué M. Zelensky.
La Russie avait balayé cette option début mars, disant qu'"aucun compromis possible" n'était possible à propos du déploiement de troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine.
Le président américain Donald Trump dit vouloir mettre fin à la guerre qui fait rage depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a trois ans.
Volodymyr Zelensky a reproché vendredi à la Russie d'avoir refusé "il y a exactement un mois" une proposition américaine de cessez-le-feu inconditionnel et complet.
Donald Trump, malgré son rapprochement avec la Russie, n'a pu obtenir de Vladimir Poutine que des accords bien plus limités.
En mars, la Maison Blanche avait annoncé que Kiev et Moscou avaient accepté un moratoire des frappes sur les infrastructures énergétiques. Depuis, les deux pays s'accusent de le violer.
Un accord en vue d'une trêve en mer Noire, plutôt flou et à la portée limitée, avait aussi été annoncé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Afrique du Sud: un hélicoptère s'écrase à cause d'un manchot à bord
Un manchot transporté dans une boîte en carton non arrimée a provoqué le crash d'un hélicoptère sur Bird Island, minuscule îlot au large de la côte sud-est de l'Afrique du Sud, sans faire de victime, a indiqué la direction de l'aviation civile.
Le 19 janvier, le petit hélicoptère transportant quatre personnes effectuait un survol de l'île abritant près de 2000 manchots du Cap, espèce en voie de disparition.
Après avoir atterri, un "spécialiste" à bord de l'hélicoptère a demandé à "transporter l'un des manchots" vers la grande ville côtière de Gqeberha (ex-Port Elizabeth), selon le rapport d'incident publié mercredi par la direction sud-africaine de l'aviation civile.
"Le passager assis sur le siège avant gauche a placé la boîte en carton contenant le manchot sur ses genoux et l'a tenue avec ses mains", décrit-il.
Lors du décollage, à environ 15 mètres au-dessus du sol, la boîte en carton "a glissé vers la droite et sur le manche cyclique du pilote", entraînant le basculement de l'hélicoptère vers la droite et la collision des pales avec le sol.
Si l'hélicoptère a été sérieusement endommagé, aucun des passagers n'a été blessé et le volatile est "également indemne", précise le rapport.
Guerre commerciale plaisantée
Des photographies jointes au rapport montrent l'hélicoptère blanc gisant sur l'îlot, le cockpit détruit, ainsi que l'oiseau dans une boîte en carton aux airs de nid de fortune.
Sur les réseaux sociaux, des utilisateurs ont plaisanté de l'incident en le reliant aux taxes douanières annoncées par le président américain Donald Trump, qui visaient notamment des îles volcaniques isolées près de l'Antarctique habitées seulement par des manchots et des phoques, à savoir les îles Heard-et-MacDonald, appartenant à l'Autstralie.
"Cette guerre commerciale dégénère rapidement", a tweeté l'un. "Trump avait raison à 100 %. Ces manchots sont un problème pour la sécurité mondiale", a plaisanté un autre.
Le rapport d'incident conclut que la décision du pilote n'était pas conforme aux règlements de vol car "l'absence de confinement sécurisé du manchot a créé une situation dangereuse".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Bolsonaro hospitalisé pour de fortes douleurs à l'abdomen
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été hospitalisé vendredi à Natal (nord-est) après avoir ressenti de "fortes douleurs" à l'abdomen héritées d'une attaque à l'arme blanche subie en 2018.
L'ancien chef d'Etat d'extrême droite (2019-2022) avait débuté une tournée pour mobiliser ses partisans dans cette région pauvre du Brésil, deux semaines après avoir été renvoyé en procès pour tentative présumée de coup d'Etat.
Déjà inéligible jusqu'en 2030, il risque une peine cumulée de plus de quarante ans de prison mais espère encore concourir au scrutin de 2026.
Vêtu d'un maillot jaune et vert de l'équipe nationale brésilienne de football, M. Bolsonaro, 70 ans, est sorti d'une ambulance sur un brancard, une perfusion à un bras, selon des images d'un photographe de l'AFP.
Il est ensuite entré dans une clinique privée à Natal, capitale de l'Etat du Rio Grande do Norte.
Une porte-parole du Parti libéral (PL), sa formation politique, a expliqué à l'AFP qu'il avait été transféré en hélicoptère depuis la ville de Santa Cruz, à une centaine de kilomètres de là, où il avait commencé à être soigné dans un autre hôpital.
"Il a eu un malaise, lié à l'attentat à l'arme blanche de 2018", a expliqué cette porte-parole.
Cette année-là, l'ancien capitaine de l'armée avait été poignardé par un déséquilibré en plein bain de foule, à quelques semaines de l'élection présidentielle qu'il a finalement remportée.
Les séquelles ont valu à M. Bolsonaro plusieurs hospitalisations ces dernières années. Lors de certains de ces passages à l'hôpital, il a subi des interventions chirurgicales.
"Douleurs insupportables"
Le sénateur Rogerio Marinho, ancien ministre du gouvernement Bolsonaro et actuellement sénateur élu du Rio Grande do Norte, avait publié plus tôt dans la matinée sur les réseaux sociaux une vidéo montrant l'ex-chef d'Etat au contact de sympathisants.
"Quand nous sommes arrivés dans la ville de Tangara, il a commencé à ressentir des douleurs insupportables et nous avons mis fin au programme prévu", a-t-il raconté.
"Nous l'avons amené à l'hôpital régional de Santa Cruz, où il a été très bien soigné (...), puis un hélicoptère s'est posé dans un terrain de football de la ville pour l'amener à Natal", a-t-il ajouté.
Selon lui, l'hélicoptère a été mis à disposition par les autorités locales du Rio Grande do Norte.
"Espérons qu'il ne s'agit que d'un incident mineur et qu'il n'y aura pas besoin d'une intervention chirurgicale", a poursuivi M. Marinho, appelant à "prier" pour l'ex-président.
Fin mars, la Cour suprême a décidé d'ouvrir un procès contre M. Bolsonaro pour une tentative présumée de coup d'Etat qu'il aurait ourdie pour conjurer sa défaite électorale de 2022 face au président actuel de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva.
Le parquet l'accuse d'être le "leader d'une organisation criminelle" ayant conspiré de longue date pour "garantir son maintien au pouvoir".
L'ex-président a toujours clamé son innocence, se disant victime de "persécution" politique.
Déclaré inéligible jusqu'en 2030 pour ses attaques sans preuves sur la fiabilité du système d'urnes électroniques brésilien, il espère encore faire annuler ou réduire cette condamnation pour se présenter à la présidentielle de 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
GAVI veut "encourager" la Suisse à devenir un "donateur important"
L'Alliance mondiale du vaccin (GAVI) à Genève veut "encourager" la Suisse à devenir un "donateur important". Elle n'a toujours pas reçu de notification d'un arrêt des financements américains et n'a décidé pour le moment d'aucune restriction.
La Suisse donne une quinzaine de millions de francs sur plusieurs années comme Etat hôte de l'organisation. "Nous nous réjouissons de poursuivre le dialogue avec elle et de l'encourager à devenir un donateur important", a affirmé vendredi la directrice exécutive de GAVI, Sania Nishtar, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).
Il y a quelques semaines, le New York Times avait dévoilé des documents de l'administration américaine dans lesquels étaient prévues des coupes du financement à cet acteur incontournable pour la vaccination dans le monde. Mme Nishtar s'est rendue à Washington la semaine dernière pour plaider la cause de cette alliance auprès des autorités et des parlementaires.
"Nous n'avons pas encore reçu de notification d'un arrêt du contrat" avec les Etats-Unis, explique la Pakistanaise. L'administration américaine lui répond qu'elle n'est pas en position d'en dire davantage tant que l'évaluation de la participation américaine à toutes les organisations internationales n'est pas achevée.
Les Etats-Unis alimentent environ 13% de l'enveloppe de l'organisation qui demandera 9 milliards de dollars en juin à la réunion de reconstitution de ses fonds. "Nous avons beaucoup de soutien dans les deux Chambres du Congrès", affirme la directrice exécutive.
Pas encore de restriction
Si les Etats-Unis ont donné un milliard de dollars sur cinq ans, GAVI a dépensé quatre fois plus auprès des entreprises pharmaceutiques sur la même période. "Nous sommes un très bon investissement pour eux", dit l'ancienne ministre pakistanaise.
Autre argument, GAVI maintient les stocks de vaccins qu'elle finance en permanence. Elle est "la seule organisation" à pouvoir oeuvrer immédiatement en cas d'épidémie importante, selon Mme Nishtar. Sans les Etats-Unis, 18 millions de personnes n'auraient pas pu être sauvées ces 25 dernières années grâce à leur immunisation, affirme GAVI.
En attendant que ce pays décide de poursuivre ou non sa participation, l'institution n'a validé pour le moment aucune restriction dans ses activités. Près de 85 vaccins seront lancés cette année. GAVI va aussi demander une analyse des possibles perturbations liées aux droits de douane américains, surtout si ceux-ci devaient affecter le prix des médicaments sur le marché. Pour le moment, les effets ne semblent pas "significatifs", affirme la directrice exécutive.
Depuis son arrivée il y a un an, Mme Nishtar a lancé un chantier pour adapter le cadre de GAVI aux changements de la situation internationale. Avec un accélérateur à 1,2 milliard de dollars, l'institution facilite aussi la possibilité de fabricants africains de vaccins pour qu'ils puissent être concurrentiels et obtenir une homologation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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