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Suisse

Cinq fois oui le 13 juin, selon le sondage SSR

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Selon le premier sondage SSR, les Suisses diraient oui aux cinq sujets soumis en votation le 13 juin prochain. (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI).

Si les votations fédérales avaient eu lieu dès le 23 avril dernier, les cinq projets soumis au vote le 13 juin auraient été acceptés, révèle le sondage SSR vendredi. La participation aux votations aurait atteint 52 %, un score supérieur à la moyenne.

Sept semaines avant le scrutin, la loi Covid-19 (67%), la loi sur le CO2 (60%) et celle contre le terrorisme (57%) sont annoncées gagnantes, indique gfs.bern dans un communiqué vendredi. L'initiative pour une eau potable propre (54%) et celle pour l’interdiction des pesticides (55%) auraient été aussi adoptées.

Le "oui" pour les deux initiatives est loin d'être acquis. Un sondage Tamedia, publié fin avril, allait dans le même sens.

Initiative pour une eau potable

Les sympathisants du PS ou des Verts veulent en majorité voter pour cette initiative. De leur côté, les sympathisants du PVL sont moins sûrs même si 73% veulent voter en faveur de cette proposition.

Au Centre, les rapports de majorité s’inversent: 60% veulent voter contre le projet. Les sympathisants du PLR (54%) ainsi que de l’UDC (62%) sont eux aussi en majorité contre l’initiative pour une eau potable propre.

La polarisation entre la ville (65% sont pour dans les grandes agglomérations) et la campagne (41%) est remarquablement élevée. Le fossé ville-campagne dépasse par exemple les différences entre les sexes (57% de "oui" chez les femmes contre 52% de "oui" chez les hommes).

La Suisse italophone manifeste beaucoup de sympathie pour cette problématique (70% pour). En Suisse romande (56%) et alémanique (53%), les personnes interrogées se sont avérées nettement plus critiques. Les Suisses de l’étranger manifestent actuellement nettement plus de soutien au projet que l’électorat inscrit résidant en Suisse.

Initiative pour l’interdiction des pesticides

Si les différences entre les électeurs sont peu marquées entre les deux initiatives, elles le sont en revanche au sein des partis. La position du PVL saute par exemple aux yeux: 66%, soit 7 points de moins que dans l’initiative pour une eau potable propre, veulent voter en faveur de l’initiative pour l’interdiction des pesticides. Les délégués du PVL ont décidé de dire "oui" à l’initiative pour une eau potable propre et de laisser le vote libre à celle pour l’interdiction des pesticides.

Au Centre, avec ses deux mots d’ordre "non", la différence est précisément l’inverse: 38%, des sympathisants du Centre veulent voter en faveur de l’initiative pour l’interdiction des pesticides. Soit 5% de plus que pour l’initiative pour une eau potable propre.

Loi Covid-19

A ce stade, les groupes qui refusent majoritairement la loi sur le Covid ne sont qu’au nombre de deux: l’électorat proche de l’UDC et les personnes critiques envers le gouvernement. Il règne sinon un vaste consensus autour de cette loi.

Si tous les groupes d’âge se rangent eux majoritairement dans le camp du "oui", la volonté d’approuver augmente nettement avec l’âge. Les hommes sont en aussi significativement plus favorables à la loi que les femmes et les parts de "oui" augmentent avec la formation scolaire et le revenu du foyer.

Le Tessin (71%) approuve le plus la loi, suivie de la Suisse romande (70%) et les Alémaniques (66%). Le fossé entre la ville et la campagne est plus important que celui séparant les régions linguistiques, les voix critiques plus nombreuses provenant des régions rurales.

Loi sur le CO2

Sur la gauche de l’échiquier politique, jusqu’au PVL, l’approbation de la loi sur le CO2 est forte. En milieu d’échiquier et chez les indépendants, des voix critiques s’élèvent, à concurrence d’un tiers, malgré des majorités appuyant l’approbation.

La formation de l’opinion à la base du PLR est encore peu affermie et se trouve dans l’impasse. Le "non" en provenance du périmètre UDC est net.

Outre les sympathisants de l’UDC, les personnes désireuses de participer qui ne font pas confiance au gouvernement rejettent en majorité la loi sur le CO2.

Les hommes avec un revenu, un âge et un niveau d’éducation moyen ainsi que les personnes provenant de la Suisse italophone (54% de oui; F: 66%; D: 59%) ou des régions rurales, sont nettement plus critiques envers la loi sur le CO2 que les autres groupes.

Loi contre le terrorisme

Des majorités en faveur de l’acceptation de la loi contre le terrorisme sont présentes dans tous les camps politiques. Parmi les sympathisants des Verts (52%) et du PS (55%), ces majorités sont toutefois extrêmement serrées.

Près de 70% de l’électorat du PVL veut voter en faveur de la loi. Compte tenu des mots d’ordre "non" des Verts, du PS et du PVL, il existe des conflits élite/base dont un particulièrement net au sein du PVL.

La part de "oui" est la plus forte (82%) dans le camp du Centre ainsi que chez les sympathisants du PLR. Plus à droite, chez les sympathisants de l’UDC, l’acceptation redescend (75% de parts de "oui").

Plus une personne est âgée et plus son niveau d’éducation est réduit et plus elle tend vers le "oui". Chez les hommes ainsi que dans l’électorat italophone et germanophone, la part de personnes voulant voter résolument "oui" est nettement plus élevée que chez les femmes ou en Suisse romande.

Cette première enquête Trend SRG-SSR sur les votations du 13 juin a été réalisée par l’Institut de recherche gfs.bern entre le 19 avril et le 3 mai 2021 auprès de 22'732 titulaires du droit de vote. La plage d’erreur statistique est de +/- 2.8%

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Suisse

Bregy candidat à la succession de Pfister à la présidence du Centre

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Philipp Matthias Bregy est le président du groupe centriste au Parlement fédéral (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Un premier candidat est sorti du bois pour la présidence du Centre, après le départ annoncé du titulaire du poste, Gerhard Pfister. "Oui, je suis candidat", déclare le conseiller national Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) interrogé mercredi dans le journal Blick.

Le chef du groupe centriste au Parlement fédéral avait déjà fait part de son intérêt pour le poste. Il se dit conscient dans le Blick qu'il s'agit d'un grand défi de suivre les traces du sortant Gerhard Pfister.

Le Haut-Valaisan estime que le passage de chef de groupe parlementaire à président de parti est une chance pour la formation conservatrice, "car il assure la stabilité, car j'assume déjà une tâche de direction à Berne".

M. Bregy avait déjà fait part de son intérêt pour le poste à la tête du parti, mais avait refusé de se présenter au Conseil fédéral pour des raisons familiales. "En tant que président de parti, on a, certes, un emploi du temps très chargé, mais on peut se ménager des espaces de liberté", avait-il expliqué.

Successeur connu le 28 juin

A la question du Blick de savoir s'il se mettait en travers de la route d'une femme avec sa candidature, le conseiller national répond: "Une présidente de parti serait une option, mais elle n'est pas obligatoire". Le centre continuera à l'avenir à placer des femmes à des postes centraux, ajoute-t-il.

S'il devait devenir président du parti, il serait envisageable, selon M. Bregy, qu'une femme prenne la tête du groupe parlementaire. Mais il souhaite conserver son poste, s'il ne devient pas président du Centre.

Le conseiller national zougois Gerhard Pfister a annoncé au début janvier sa démission de la présidence du Centre pour la fin juin. Son successeur sera connu le 28 juin prochain lors de l'assemblée des délégués du parti. Les sections cantonales ont jusqu'au 28 avril à midi pour proposer des candidats disposés à présider seul ou en duo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Dans un final des plus stressants, Lausanne l'emporte à Fribourg

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Les Lausannois ont fait preuve d'un esprit d'équipe qui les a menés vers la victoire. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Lausanne monte le niveau et bat Fribourg. Les Lions se sont imposés 0-1 en toute fin de l’Acte II de cette demi-finale de playoffs. Ils reviennent ainsi à 1-1 dans la série.

Le LHC se déplaçait à Fribourg avec un avantage de la glace à retrouver. Car en laissant l’Acte I leur filer entre les patins, les Lausannois ont perdu ce pourquoi ils ont travaillé dur durant toute la saison régulière. Et au coup d’envoi, cet avantage était donc dans la canne de Gottéron.

Pour tenter de débloquer un peu le jeu de son équipe, Geoff Ward a procédé à quelques changements dans l’alignement. Ahti Oksanen a rejoint les joueurs surnuméraires. Dominik Kahun a pris sa place sur la première ligne et Lauri Pajuniemi est venu remplacer l’Allemand.

Le match a pourtant été lancé sur le même rythme que l’Acte I samedi. C’est-à-dire, assez tranquille et discipliné. Ce sont surtout les gardiens qui se sont défiés. Kevin Pasche a réalisé son premier arrêt après 2 minutes de jeu. Antti Suomela a tenté sa chance quelques instants plus tard, mais son tir a directement atterri dans la mitaine de Reto Berra.

Lausanne a eu une grosse chance d’ouvrir le score à la 13e. Kahun, quasiment collé au gardien fribourgeois a essayé de profiter du trafic. Le puck a failli être dévié dans les filets par un Dragon au deuxième poteau. Gottéron de son côté aurait pu marquer par Nathan Marchon en début de match. L’attaquant est parti en échappée, mais il a été contré par Gavin Bayreuther.

Peu d’opportunités saillantes donc dans ce tiers. Mais les soucis lausannois persistent. C’est flagrant en powerplay. Les Lions ont laissé leurs adversaires partir en contre et ont eu de la peine à les stopper. Et lorsque les joueurs étaient en position pour poser leur jeu, ils n’ont pas trouvé les failles fribourgeoises. Le LHC qui a également dû composer sans Pajuniemi pour la fin du tiers (et du match). L’attaquant lausannois a en effet été touché au visage (visiblement par un puck) à la 9e minute.

5 dernières minutes de folie

Ce sont les Lions qui ont imposé un rythme plus soutenu dans le deuxième tiers, s’offrant ainsi plus de tirs cadrés. Mais toujours sans trouver le chemin des filets. Même son de cloche pour les Fribourgeois. C’est à 5 contre 4 qu’ils ont augmenté la pression mise sur les Lausannois. Le mur défensif s’est néanmoins dressé telle une forteresse devant eux.

À dix minutes de la fin du match, le Vidéotron affichait toujours 0-0. Alors à ce moment-là, on commençait à se dire que soit la soirée allait être encore passablement longue, soit l’une des deux équipes allait prendre un but un peu gag. Voire les deux. Et sur le banc, qu’est-ce qui passe par la tête des joueurs?

C’est en effet Ken Jäger qui a débloqué la situation en powerplay. La première unité a fait tourner le puck pendant quelques instants. Un jeu bien posé mais qui n’a vu la rondelle que passer devant Reto Berra. Et puis dans le slot, derrière Raffl, Jäger a trouvé un espace pour aller ouvrir le score (54e, assists : Bayreuther et Riat). Le n°17 reste toutefois modeste malgré l’importance de cette réussite. "En playoffs, ce qui compte, ce n’est pas qui marque le but. Mais c’est bien d’avoir pu aider l’équipe de cette manière aujourd’hui.

Gottéron a ensuite eu droit à une situation très très chaude devant Kevin Pasche. Sur la glace, les arbitres ont annoncé qu’il n’y avait pas de but. Décision confirmée après avoir revu les images vidéo.

Il aura fallu attendre ces dernières minutes de temps réglementaire pour voir la glace s’enflammer. Après une cage vide ratée des Lions, Fribourg est à nouveau passé à un poil de barbe d’égaliser alors que les Dragons évoluaient à 6 contre 4. Mais ce mardi, Kevin Pasche a été impérial. Et lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté, c’est Sklenicka qui est venu sauver le puck sur la ligne. Une action qui fait du bien au moral des Lausannois.

Quel réflexe du défenseur lausannois. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Lausanne revient à 1-1 dans la série et retrouve l’avantage de la glace. Dans un match à l’issue si stressante, quel a été le sentiment au moment où la sirène a retenti?

L’Acte III est agendé jeudi soir à la Vaudoise Aréna. Coup d’envoi à 20h.

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Football

La victoire qui change tout pour YB

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La joie de Marvin Keller, portier d'YB (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus cliniques que jamais, les Young Boys ont gagné le match qu’ils ne devaient en aucun cas perdre.

Ils se sont imposés 1-0 à Genève face à Servette pour s’avancer désormais comme les favoris à leur propre succession en Super League.

Acquise dans un stade aux quatre cinquièmes vides - 6122 spectateurs - en raison des sanctions imposées par les autorités cantonales après les débordements du derby à Lausanne le 1er mars, cette victoire permet aux Bernois de revenir à 2 points du Servette FC.

Les Grenat pourraient même perdre leur fauteuil de leader jeudi si le FC Bâle s’impose devant les Grasshoppers. Cette rencontre du 1er avril s’inscrira peut-être comme celle du grand tournant de la saison.

Encore Fassnacht

Les Young Boys ne méritaient sans doute pas de mener à la pause. Face à un Servette entreprenant mais un brin malchanceux avec la tête de Miroslav Stevanovic sur la transversale à la 25e, les Bernois avaient le bonheur d’ouvrir le score par Christian Fassnacht à la 41e. Après son doublé à Bâle et son but samedi contre St-Gall, le transfuge de Norwich City a marqué de la tête pour poursuivre sa série vertueuse.

Freinés par les limites d’Alloune Ndoye, le remplaçant d’Enzo Crivelli à la pointe de l’attaque, et par la méforme de Dereck Kutesa, qui n’a pas trouvé le chemin des filets depuis le 9 février, les Grenat se retrouvaient presque devant une véritable"montagne".

L’introduction de Crivelli pour Ndoye à la 57e aurait pu vraiment les aider à la gravir. Le Français était impliqué dans l’action qui voyait l’arbitre siffler un penalty dans un premier temps pour une faute sur Timothé Cognat. La VAR changeait cette décision pour ordonner un coup-franc à l’orée de la surface sur lequel Stevanovic trouvait cette fois le poteau droit de Marvin Keller. Ce n’était pas vraiment la soirée du Bosnien...

Yverdon battu

Dans l’autre match de la soirée, Yverdon Sport n’a pas enchaîné un cinquième match sans défaite. Sur leur pelouse, les Vaudois se sont inclinés 2-0 devant Lugano. Pas loin de basculer dans une véritable crise, les Tessinois ont assuré l’essentiel grâce à un penalty d’Anto Grgic (37e) et à une réussite de Shelqim Vladi (78e). Avec ce succès, ils peuvent à nouveau s’immiscer dans la lutte pour le titre. Même si on a le sentiment qu’ils ne sont plus vraiment armés pour l’obtenir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 9, 24, 30, 46 et 49 et les étoiles 4 et 12.

Lors du prochain tirage vendredi, 28 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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