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Suisse

Cantons priés d'augmenter les réductions de primes maladie

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Les cantons où la charge des primes est élevée, où les revenus sont modérés et où les dépenses pour les réductions de primes sont basses, devront consacrer davantage de moyens aux réductions de primes (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les cantons devraient davantage participer aux réductions des primes d'assurance-maladie. Le Conseil fédéral a transmis vendredi au Parlement son contre-projet indirect à l'initiative du PS "maximum 10% du revenu pour les primes d'assurance-maladie".

Le texte du Parti socialiste vise à soulager le budget des ménages modestes. Il prévoit une clé de répartition fixe en matière de financement des subsides. La réduction des primes serait financée à raison de deux tiers au moins par la Confédération, le solde revenant aux cantons.

Le Conseil fédéral y est opposé. Selon lui, l'initiative ne se concentre que sur le financement des subsides. Elle ne contient pas d'incitation à freiner la hausse des coûts de la santé.

De plus, elle exige que la Confédération contribue majoritairement aux réductions, alors que les coûts de la santé sont fortement influencés par les décisions cantonales. Ce système doit rester de la compétence des cantons, estime le gouvernement.

Demande compréhensible

Les primes représentent une charge toujours plus importante pour les ménages, reconnaît le gouvernement. Certains cantons ont diminué leur part au financement des réductions individuelles de primes malgré la hausse continue des coûts. Une tendance qui préoccupe le Conseil fédéral.

En 2020, la contribution de la Confédération aux réductions de primes s’élevait à 2,9 milliards de francs et celle des cantons à 2,6 milliards de francs. Les différences sont importantes entre les cantons, représentant entre 12 et 67% du total. Environ un quart des assurés en a bénéficié.

Réduction liée aux coûts

Dans son contre-projet indirect, le Conseil fédéral propose que la part cantonale versée pour les réductions de primes soit liée aux coûts bruts de la santé, soit les primes et la participation aux coûts payés par les assurés. Ce pourcentage dépendra de la charge que les primes font peser sur les 40% des assurés aux revenus les plus bas. La part fédérale reste quant à elle inchangée à 7,5%.

Lorsque les primes payées par les assurés d'un canton représentent en moyenne 18,5% ou plus de leur revenu disponible, les autorités cantonales devront consacrer 7,5% des coûts bruts pour réduire les primes des assurés. Si les primes représentent en moyenne 10% au plus du revenu disponible, le pourcentage minimal ne s’élèvera qu’à 5%.

Durant les deux premières années suivant l’entrée en vigueur de la modification, les cantons ne doivent consacrer que 5% au moins de leurs coûts bruts à la réduction des primes.

Le contre-projet du gouvernement incite les cantons à maîtriser les coûts de l'assurance obligatoire. Selon les estimations de l'Office fédéral de la santé publique, les coûts supplémentaires à la charge des cantons générés par le contre-projet s’élèvent, pour l’année 2024, à environ 600 millions de francs. En cas d’acceptation de l’initiative, les coûts supplémentaires à la charge des cantons s’élèveraient à 1,1 milliard de francs.

Cantons responsabilisés

Ainsi, les cantons où les coûts sont plus élevés et où la charge sur les ménages est plus importante devraient payer plus. En 2019, les cantons de Berne et de Bâle-Campagne notamment, dont la charge de primes était supérieure à la moyenne (18%), auraient dû payer plus du double de ce qu’ils ont versé.

En revanche, les cantons de Neuchâtel et du Jura, dont la charge de primes était également supérieure à la moyenne (19%), n’auraient pas eu de coûts supplémentaires à supporter. Ils ont déjà accordé des réductions de primes de plus de 7,5% des coûts bruts.

Ce contre-projet indirect vise à rendre équilibré et transparent le financement de la réduction des primes, en fonction de critères uniformes. De plus, il doit soutenir les efforts de la Confédération pour freiner la hausse des coûts de la santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Une nouvelle allocation de garde pour enfant en vue en Suisse

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Une nouvelle allocation de garde pour enfants devrait voir le jour en Suisse (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'accueil extrafamilial doit être soutenu via une nouvelle allocation de garde pour les enfants jusqu'à huit ans. La commission compétente du National soutient ce modèle proposé par le Conseil des Etats. Elle tient toutefois aux conventions-programmes.

Le Conseil des Etats a accepté en décembre un projet instituant une nouvelle allocation de garde basée sur le modèle des allocations familiales et financée par les cantons, sans aide fédérale. Il a rejeté la poursuite des conventions-programmes actuellement en place avec les cantons.

Par 16 voix contre 9, la commission de la science, de l'éducation et de la culture du National a décidé de réintroduire ces conventions-programmes, indiquent vendredi les services du Parlement. Par 14 voix contre 11, elle propose d'allouer à ces conventions-programmes une contribution fédérale de 200 millions de francs sur quatre ans pour une meilleure conciliation entre vies familiale et professionnelle.

Elle a encore fait d'autres ajouts. Le National empoignera le dossier à la session spéciale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'or poussé à un record par les tensions commerciales

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Valeur refuge par excellence, l'or a atteint des prix record (archives). (© KEYSTONE/AP/Mike Groll)

L'or a enregistré un nouveau record vendredi, profitant de l'escalade des tensions commerciales, tandis que le dollar se replie après les chiffres de l'inflation américaine.

Après les produits chinois, l'acier ou l'aluminium, le président américain Donald Trump a annoncé mercredi de nouveaux droits de douane à venir, ciblant "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis".

En tant que valeur refuge, l'or a grimpé jusqu'à un nouveau sommet historique de 3.086,82 dollars l'once vendredi. Vers 14H50 GMT (15H50 à Paris), le prix de l'once du métal jaune montait de 0,45%, à 3.070,9 dollars.

"L'attrait de l'or réside en partie dans sa capacité à couvrir l'inflation", note Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

A ce facteur s'ajoutent les négociations à couteaux tirés sur le conflit en Ukraine, qui alimentent un contexte d'incertitudes, ainsi que les achats de lingots d'or par les banques centrales pour remplir leurs coffres.

Côté devises, "la réaction a été curieusement modérée", remarque Stephen Innes, analyste de SPI AM.

"Pour l'instant, le marché des changes semble [misé sur un] bluff de Trump", estime-t-il, et "la situation appelle à une bonne dose de scepticisme" étant donné que ces surtaxes "pourraient s'avérer plutôt temporaires qu'une politique durable".

Le dollar recule après l'indice de l'inflation PCE de février, jauge favorite de la banque centrale américaine (Fed).

Le rythme de l'inflation ne s'est pas infléchi aux États-Unis en février, à 2,5% sur un an, dans la droite ligne des attentes des analystes, selon l'indice officiel PCE publié vendredi, et surtout l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) est plus élevée qu'anticipée, à 2,8% contre 2,7% en janvier.

Une inflation supérieure devrait théoriquement favoriser le dollar, mais ce dernier est déjà "sous pression", souligne Fawad Razaqzada de StoneX.

"L'affaiblissement des données d'enquête américaines ont augmenté les perspectives d'une baisse des taux plus rapide que prévu" de la Fed, indique l'analyste, ce qui fait craindre le risque d'une stagflation, soit une situation de faible croissance économique et de forte inflation.

Le billet vert tombait de 0,21% par rapport à l'euro, à 1,0825 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Lausanne

Lausanne: le syndic Grégoire Junod annonce vouloir se représenter

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Grégoire Junod, syndic de Lausanne, va se représenter pour les élections communales de 2026 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Grégoire Junod briguera un quatrième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. Dans une interview vendredi au journal 24 Heures, il annonce déjà vouloir rempiler pour une troisième législature en tant que syndic de la Ville.

"Aujourd'hui, j'ai déposé ma candidature à mon parti pour la Municipalité de Lausanne. Mais si cela se passe bien, que le Parti socialiste reste en tête, effectivement je serais heureux de pouvoir continuer comme syndic. Mais ce sont évidemment les électrices et électeurs qui décideront", indique Grégoire Junod dans le média vaudois.

Le syndic de la Ville, en charge de la culture et du développement urbain, est en fonction depuis 2016. Il est entré à l'exécutif lausannois en 2011, comme directeur de la culture et du logement jusqu'en 2012, puis comme directeur du logement et de la sécurité publique jusqu'en 2016.

Conseiller communal de 1998 à 2007, président du Parti socialiste lausannois de 2004 à 2008, M. Junod a été député au Grand conseil vaudois de 2007 à 2012.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Ouverture de la 40e édition de l'exposition "Poussins" à Fribourg

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Les "fringants petits poussins" attendent les visiteurs dans la partie jour de l’exposition du Musée d'histoire naturelle de Fribourg (MHNF), dont c'est la 40e édition cette année. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La 40e exposition "Poussins" du Musée d’histoire naturelle de Fribourg (MHNF) s'ouvre ce samedi jusqu'au 4 mai. Elle invite cette année le public à une promenade nocturne, notamment pour savoir ce que font les poussins, poules et autres animaux pendant la nuit.

"Certains dorment, mais pas tous de la même manière", ont indiqué les organisateurs, dont la commissaire de l'exposition Claire Décamp Dörig, en dévoilant l'édition 2025 de l'événement "incontournable". "D’autres, au contraire, dorment le jour et s’activent la nuit. Et pour cela, certains sont dotés d’étonnants super-pouvoirs."

Une partie de l’exposition du MHNF est présentée d'ailleurs dans l’obscurité, histoire d'immerger le public dans la thématique. En revanche, les "grandes stars du moment", les "fringants petits poussins", attendent les visiteuses et les visiteurs dans la partie "jour" de l’exposition.

Enfants d'abord

Le musée continue son exploration des poussins et des poules sous divers angles, comme l'an passé, leur parenté avec les dinosaures. "Il est important que l’exposition ne tourne pas uniquement autour des poussins vivants, mais qu’elle transmette de manière ludique des connaissances sur la poule", a dit son directeur Peter Wandeler.

"Les contenus s’adressent d'abord aux enfants et sont préparés en conséquence. Ils doivent donner un aperçu de différents thèmes scientifiques de façon divertissante et facilement accessible, tout en sensibilisant aux questions actuelles liées à la nature et à l’environnement", a ajouté Peter Wandeler, cité dans un communiqué.

Le public trouvera les réponses aux questions posées cette année dans une scénographie "joyeuse et vivante". A l'entrée assombrie de l'exposition, les visiteurs sont attirés par quelques lumières, qui leur permettent de découvrir quels animaux sont actifs la nuit et lesquels dorment.

Animaux diurnes

Dans la deuxième partie, le soleil est levé et on rencontre des animaux diurnes en état d’éveil et des animaux nocturnes endormis. Pour illustrer le propos, le musée a recouru à des animaux naturalisés issus de sa collection scientifique. "On s’est toutefois heurté à une difficulté particulière", a noté Claire Décamp Dörig.

"Il y a beaucoup moins d’animaux naturalisés en position de sommeil qu’en position d’éveil", a précisé la commissaire. "Nous montrons un renard, un lièvre brun, un loir, un écureuil et un hérisson endormis. Mais les deux derniers ont dû être préparés spécialement pour l’exposition par le taxidermiste du musée."

Réservations de mise

La scénographie, qui porte la signature de l’agence wapico, se caractérise donc par un jeu systématique de clair-obscur, d’ombre et de lumière. Les visites de l’exposition "Poussins" ont à nouveau lieu uniquement sur réservation via une plateforme en ligne. L'idée consiste à garantir des conditions de visite agréables.

Pour des générations de Fribourgeoises et de Fribourgeois, la période de Pâques est indissociable de l’exposition "Poussins" du MHNF. C’est en 1982 que le musée a présenté pour la première fois des poussins vivants au public. Depuis, l’exposition a eu lieu chaque année, à quelques exceptions près.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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