Culture
Budget culturel validé, après un long désaccord sur l'art spolié

Le Parlement a trouvé mercredi un terrain d'entente sur l'art spolié après un long désaccord sur ce point sensible de l'Histoire. Il débloque ainsi le budget de près d'un milliard dédié à la culture entre 2025 et 2028, déjà validé en septembre.
La commission prévue pour gérer le patrimoine au passé problématique pourra être saisie directement par les héritiers dans les cas liés aux oeuvres nazies qui se trouvent dans des musées et collections publics. L'accord de toutes les parties sera nécessaire dans les autres cas.
Le National a donné son aval par 116 voix contre 53, mettant ainsi fin à un long désaccord entre les deux Chambres sur ce point inscrit dans le message culture 2025-2028. Le budget de 987,9 millions de francs prévu pour la culture peut désormais aller de l'avant.
L'enveloppe comprend quelque 210 millions dédiés au cinéma et 139 millions au Musée national suisse. Pas moins de 159 millions vont à l'encouragement de la culture afin notamment de créer un musée national sur la place des femmes dans l'histoire suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Genève: la réouverture du Muséum reportée en septembre 2026
A Genève, la réouverture du Muséum d’histoire naturelle est reportée en septembre 2026. Des défauts de conformité ont été découverts sur les bâtiments existants, nécessitant des travaux supplémentaires. Le Conseil administratif demande une rallonge de près de 14 millions au Conseil municipal pour leur réalisation.
La rénovation et l’agrandissement du Muséum d’histoire naturelle impliquent sur le terrain la conduite en parallèle de plusieurs chantiers. Depuis le commencement des travaux en janvier 2023, des enjeux techniques supplémentaires ont été identifiés lors des rénovations. Ils nécessitent des adaptations afin de respecter les normes en vigueur, notamment en matière de sécurité incendie.
Face à cette situation, la Ville de Genève va devoir procéder à des ajustements d’importance. Elle mettra à profit les délais supplémentaires imposés par ces contraintes techniques pour prendre en compte des besoins complémentaires qui n’étaient pas priorisés jusque-là, annonce le Conseil administratif jeudi dans un communiqué.
Ce dernier va proposer au Conseil municipal l'ouverture de deux crédits complémentaires pour un montant total de 13,7 millions pour couvrir ces travaux supplémentaires. Une ouverture progressive au public est dorénavant prévue en septembre 2026.
Cinq étapes
La rénovation du Muséum, projet de grande ampleur, est articulée autour de cinq interventions distinctes: la construction d’un nouveau bâtiment dédié aux collections (dit "Ambre"), la rénovation et le réaménagement partiels des bâtiments scientifique et d'expositions, ainsi que le réaménagement paysager du parc Malagnou. Enfin la dernière étape verra la mise à jour de la muséographie et de la scénographie des expositions permanentes (galeries publiques).
L'institution avait fermé ses portes au public dès le 1er janvier 2024, à la base pour environ une année. A noter que l’intention initiale du projet n’était pas de procéder à une rénovation de l’ensemble des espaces et des installations techniques, mais plutôt d’intervenir par opportunité sur les espaces libérés par le déménagement des collections vers le nouveau bâtiment et d’améliorer les espaces d’accueil publics.
Investissement proportionné
L'exploitation du nouveau bâtiment "Ambre" est prévue pour mi-janvier 2026. Une année sera nécessaire jusqu'à l’emménagement complet des collections: six mois de stabilisation du climat puis six mois pour le déménagement des collections.
Les travaux de rénovation ou de redynamisation des expositions permanentes seront eux conduits par étapes jusqu’en 2030. Pendant la période de fermeture complète, une programmation culturelle et scientifique est maintenue avec des activités au Musée d’histoire des sciences, ainsi qu'hors les murs et avec des rendez-vous en ligne réguliers.
En regard de l’importance du Muséum, institution scientifique majeure à l’échelle suisse et au rayonnement international, la somme des coûts cumulant à environ 93 millions de francs bruts, est proportionnée à l’ampleur de l’intervention globale, à la taille et au volume des bâtiments ainsi qu’aux enjeux de cette institution, estime le Conseil administratif. La fréquentation moyenne est de plus de 300’000 visites par année, rappelle-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Gaza: Lazzarini déplore "un déchaînement sans fin d'épreuves"
Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a déploré jeudi "un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines" pour la population de Gaza. Cela après la reprise des frappes israéliennes dans ce territoire.
"Les bombardements des forces israéliennes à partir des airs et de la mer se poursuivent pour le troisième jour", écrit M. Lazzarini sur son compte X. "Chaque jour, sous nos yeux, les habitants de Gaza revivent encore et encore leur pire cauchemar", ajoute-t-il, déplorant "un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines".
Après plusieurs semaines de blocage dans les discussions indirectes entre Israël et le Hamas sur la suite à donner à cette trêve, Israël a repris les hostilités à grande échelle dans la nuit de lundi à mardi avec une campagne de bombardements meurtriers suivi par des opérations terrestres "ciblées", selon l'armée, depuis mercredi.
"Nous craignons que le pire soit encore à venir compte tenu de l'invasion au sol séparant le nord du sud" de la bande de Gaza, écrit M. Lazzarini en référence au déploiement de soldats israéliens dans le "couloir de Netzarim", un axe coupant le territoire en deux au sud de Gaza-ville.
Ordres d'évacuation
"Des ordres d'évacuation forçant la population à fuir ont été émis [par l'armée israélienne] affectant des dizaines de milliers de personnes", ajoute-t-il, déplorant que "la grande majorité [des Palestiniens de Gaza] ont déjà été déplacés, traités comme des 'boules de flipper'" depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas il y a plus de 17 mois sur le sol israélien.
"Il n'y a plus de temps à perdre", dit-il encore, appelant à "un renouvellement du cessez-le-feu", à "la libération, dans la dignité, de tous les otages" retenus par le Hamas et ses alliés à Gaza, soit une soixantaine, morts ou vivants, et à "un flux sans entrave d'aide humanitaire et de marchandises" à destination de la bande de Gaza.
Aide humanitaire bloquée
Déterminé à forcer le Hamas à accepter de nouvelles libérations d'otages à ses conditions, Israël a bloqué le passage de l'aide humanitaire à destination de Gaza le 2 mars puis la fourniture d'électricité pour la principale station de dessalement d'eau du territoire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le mudac accueille la deuxième édition de la Biennale solaire
Du 21 mars au 21 septembre, Plateforme 10 se place sous le signe du soleil. Après une première édition aux Pays-Bas en 2022, le mudac à Lausanne accueille la 2e Biennale solaire. L'exposition "Soleil.s - Solar Biennale 2" se veut une réflexion sur l'énergie solaire.
Tout un symbole, elle prend place au quartier des arts mais aussi à l'EPFL entre l'équinoxe de printemps et l'équinoxe d'automne. Une quarantaine d'artistes et auteurs de projets sont exposés sur les deux sites, explorant les multiples facettes de l'astre universel et source de vie, indique mercredi le Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac).
L'exposition collective au mudac rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux innovants, des personnages, des espaces immersifs ou encore des dispositifs participatifs. "Elle invite le public à arpenter les domaines du possible dans un parcours volontairement décloisonné et joyeux", écrivent les organisateurs. De nombreuses créations d'artistes et de designers sont inédites, souligne le musée.
Initiée en 2022 aux Pays-Bas par les designers Pauline van Dongen et Marjan van Aubel, la Solar Biennale est conçue comme une plateforme de réflexion autour des enjeux de l'énergie solaire. La première édition s'était déroulée dans deux villes du pays, Rotterdam et Eindhoven, à l'automne de la même année.
Activistes et chercheurs
Pour cette 2e édition, le mudac ouvre la thématique en réunissant designers, curateurs, activistes et chercheurs afin "d'explorer des perspectives élargies pour approcher la transition écologique". "Loin de se limiter à une vision unique et socialement construite, 'Soleil·s' aborde les dimensions symboliques, politiques, pratiques et esthétiques liées à cet astre", explique l'institution.
"Nous avons voulu mettre en évidence la façon dont le design solaire va au-delà de l'innovation énergétique, en nous incitant à repenser notre relation avec la santé, la politique, l'urbanisme et l'inclusivité", commentent Rafaël Santianez et Scott Longfellow, commissaires de l'exposition. "Cette collaboration souligne la capacité du design à faire évoluer les mentalités et à inspirer des voies collectives pour des avenirs écologiques", ajoutent-ils.
A Archizoom et EPFL Pavilions
Reconnaissant le caractère pluriel du soleil, le mudac collabore avec plusieurs entités de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) pour favoriser une approche interdisciplinaire. Deux programmations ont ainsi lieu sur le campus: l'exposition "Sun Shines on Architecture" à Archizoom et l'exposition de deux projets issus du programme "Enter the Hyper Scientific" à EPFL Pavilions.
La première analyse comment cette source d'énergie, qu'elle soit exploitée de manière passive ou active, s'intègre aujourd'hui comme élément architectural essentiel dans tout projet de rénovation ou de nouvelle construction. A voir du 21 mars au 21 juin.
Les deux expos au Pavilion A - "From Solar to Nocturnal" et "Halos" - explorent, elles, les technologies de construction de mondes, l'IA et la traduction sensorielle interespèces. Quatre créations inédites viennent "tisser un récit du solaire au nocturne, reliant scénarios réels et visions alternatives sur notre rapport à l'environnement". A découvrir respectivement du 20 mars au 27 avril et du 6 juin au 6 juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mexico porte l'estocade aux corridas avec mise à mort des taureaux
C'est la fin d'une longue bataille: les corridas avec mise à mort des taureaux ont été interdites mardi par la ville de Mexico, qui abrite la plus grande arène du monde et des collectifs de défense animale très mobilisés.
Les lances, les épées et les banderilles vont être interdites dans la place de Mexico (42'000 places), au terme de cette proposition de la maire de gauche Carla Brugada, largement adoptée par son Congrès local (61 votes pour, un contre).
Seul sera autorisé "l'usage de la cape et de la muleta" (drap rouge), d'après le Congrès largement dominé par le parti de gauche au pouvoir Morena.
Cette réforme cherche à "harmoniser la tradition culturelle avec l'obligation constitutionnelle de reconnaître et protéger" le droit des animaux, a déclaré le député local Víctor Hugo Romo, du parti Morena (Mouvement pour la régénération nationale).
Mexico interdit donc "la mort du taureau à l'intérieur et à l'extérieur de l'arène". En bref, l'animal retourne dans son élevage une fois le spectacle terminé.
Sont interdits les objets tranchants "qui provoquent des blessures ou la mort du taureau" (épées, lances, banderilles).
"Spectacle taurin libre de violence"
Une nouvelle figure juridique de "spectacle taurin libre de violence" sort de cette législation, qui cherche aussi à maintenir les retombées économiques et les emplois liés à la tauromachie.
Les organisateurs de corridas avaient pris les devants la semaine dernière en s'opposant aux spectacles sans mise à mort: "C'est une menace claire contre une des traditions culturelles les plus enracinées dans notre pays" qui "dénature complètement" l'essence des corridas, avait indiqué vendredi un communiqué de la Plaza México.
Le débat existe ailleurs en Amérique latine. À Bogota (Colombie) et Quito (Équateur), il est aussi interdit de tuer les taureaux. Le Venezuela a annulé certaines corridas, tandis qu'au Pérou les tribunaux ont statué contre l'interdiction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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