Suisse
Armée: les nouveaux drones israéliens en service à la mi-2022
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/03/les-nouveaux-drones-israeliens-voleront-en-suisse-des-la-mi-2022-1000x600.jpg&description=Armée: les nouveaux drones israéliens en service à la mi-2022', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les nouveaux drones de reconnaissance de l'armée sillonneront le ciel suisse dès la mi-2022. Les premiers pilotes ont été formés en Israël, annonce lundi l'Office fédéral de l'armement (armasuisse).
Les premiers pilotes des Forces aériennes et d'armasuisse ont terminé avec succès en Israël la formation de base au nouveau système de drones de reconnaissance ADS 15, indique armasuisse dans un communiqué. Ces cadres professionnels constituent le noyau pour la future instruction aéronautique de tous les pilotes d'ADS 15 en Suisse.
La formation aéronautique pratique s'est déroulée dans le sud d'Israël. Les vols ont été effectués avec un drone destiné à la Suisse, précise armasuisse.
Drone non armé
L'ADS 15 est un système de reconnaissance sans pilote et non armé. Les appareils de type Hermes 900 HFE mesurent neuf mètres de long et 17 mètres d'envergure. Le système de drones peut être engagé de jour comme de nuit et les appareils savent détecter avions, autres drones et missiles. Les six drones seront utilisés, entre autres, pour surveiller les frontières, rechercher des personnes disparues en montagne ou évaluer une situation après une catastrophe naturelle.
La Suisse ne dispose actuellement plus de drones de reconnaissance. Le Ranger ADS 95 a été mis hors-service en novembre 2019, après vingt ans d'utilisation. Les garde-frontières recourent actuellement aux hélicoptères.
Polémiques
La durée d'utilisation prévue de l'ADS 15 est de 20 ans. Coût total de l'achat: 250 millions de francs.
Avant même d'avoir effectué la moindre minute de vol en Suisse, ce système de reconnaissance fabriqué par la firme israélienne Elbit Systems Ltd. a créé la polémique. En 2015, au moment de la validation de l'achat par le Parlement, des voix avaient critiqué l'achat de technologie militaire israélienne.
Et en janvier, la commission de gestion du Conseil des Etats a estimé dans un rapport que cette acquisition représente un "risque considérable" pour la Suisse. Le projet a pris du retard, près de trois ans, à cause notamment de la chute d'un drone lors d'un vol-test en 2020. L'entreprise a pu depuis corriger ce problème, sans changer le design des drones.
Mais selon la commission, la question de l'autorisation de déploiement des drones dans l'espace aérien civil est également un facteur de risque. Elle entend rester active sur le dossier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Visions du Réel: The Prince of Nanawa et Les Vies d’Andrès primés
La réalisatrice argentine Clarisa Navas remporte le Grand Prix de la compétition Internationale longs métrages à Visions du Réels avec "The Prince of Nanawa". "Les Vies d’Andrès" du Fribourgeois Baptiste Janon et du Belge Rémi Pons remporte la compétition nationale.
"The Prince of Nanawa" suit sur 10 ans les métamorphoses d’Ángel, de l’enfance à l’âge adulte à la frontière entre l’Argentine et le Paraguay, indiquent les organisateurs vendredi. "The Vanishing Point" de l'Iranien Bani Khoshnoudi remporte la compétition Burning Lights. Le film brise le silence familial au sujet d’une cousine disparue, exécutée durant les purges de 1988 dans les prisons du régime iranien.
Du côté la compétition nationale, le film "Les Vies d’Andrès" met en lumière le quotidien de quatre chauffeurs routiers pris dans une spirale de performance et de contraintes logistiques, qu’il croise avec un roman sur un charretier du début du 20e siècle.
Le Prix du public revient à "Cutting Through Rocks" de Sara Khaki et Mohammadreza Eyni.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Débat houleux au sujet des droits des personnes trans
Les débats ont été agités vendredi au Grand Conseil genevois au sujet d'une résolution de la gauche qui visait à garantir les droits des personnes trans. Le président du parlement a dû intervenir pour remettre à l'ordre des députés qui ont tenu des propos insultants et haineux.
Le texte avait pour but d'interpeller l'assemblée fédérale afin notamment d'inscrire dans la législation le droit de ne se définir ni homme ni femme à l'état civil. Le débat a commencé dans le calme, lorsque la rapporteure de majorité a expliqué que cette demande avait déjà été tranchée et rejetée à Berne.
La prise de parole de la députée PLR Céline Zuber-Roy a ensuite suscité une sonore désapprobation à gauche. Estimant que la résolution allait trop loin, la PLR a relevé qu'il y avait "une réalité biologique, avec des hommes et des femmes".
Fâché par ces propos, le socialiste Matthieu Jotterand a mis en garde contre la vague réactionnaire qui vient des Etats-Unis. Il a conclu son intervention en appelant la députée PLR "Céline Zuber-Trump". Des excuses ont été exigées par le président du Grand Conseil. Mais M.Jotterand a refusé de s'y plier et a quitté la salle.
L'agitation est encore montée d'un cran quand le député UDC Marc Falquet a pris la parole. "Si on change de sexe, ça sera des malades à vie", a-t-il asséné. "Les jeunes ont besoin de valeurs, pas de changements de sexe", a-t-il ajouté. Ces déclarations ont fait hurler la gauche. Un député socialiste a demandé des excuses pour ces propos haineux.
Au final, tous les amendements ainsi que la résolution dans son ensemble ont été rejetés par la majorité de droite du Grand Conseil. La présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet a pour sa part rappelé l'attachement du canton à l'égalité. Genève a été pionnier en Suisse en adoptant en 2023 une loi contre les discriminations liées au sexe et au genre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Matchs à Genève: 1000 billets gratuits pour les jeunes
Le Grand Conseil genevois veut valoriser le sport féminin auprès des jeunes. Il a ainsi voté vendredi à l'unanimité une motion afin de distribuer 1000 billets gratuits aux clubs sportifs qui accompagneront des jeunes de moins de 18 ans aux matchs de l'Euro féminin qui se joueront à Genève.
"Le football est un magnifique vecteur d'intégration, mais les femmes restent encore sous-représentées dans ce sport", a relevé Thierry Arn, député du Centre. La proportion des joueuses licenciées à Genève est seulement de 10%, ont relevé plusieurs élus.
Les socialistes ont souligné l'importance du sport comme vecteur de cohésion sociale. Si cette initiative peut permettre d'encourager des vocations, "le jeu en vaut la chandelle", a relevé Romain de Sainte Marie. Les billets coûtent en moyenne 35 francs, ce qui fait un investissement de 35'000 francs environ.
"L'Euro féminin est une opportunité précieuse pour sensibiliser les jeunes au foot féminin", selon la Verte Céline Bartolomucci. L'UDC et le MCG étaient sur la même longueur d'onde. Seul le PLR a émis quelques doutes sur l'"impact limité" de cette motion. Mais le parti a tout de même apporté son soutien à ce texte issu des rangs de Libertés et justice sociale (LJS).
Le conseiller d'Etat en charge des sports, Thierry Apothéloz, est favorable à cette initiative. Les députés avaient déjà au printemps dernier fait distribuer 1000 billets gratuits pour que les enfants puissent assister à la finale de la Coupe de Suisse de football à Berne. Le Servette FC avait alors remporté le titre au bout du suspense.
Genève accueillera cinq matchs de l'Euro féminin, dont un quart de finale et une demi-finale. L'association WEURO Genève 2025, qui rassemble les collectivités publiques, veut que cette manifestation soit un moteur de changement durable pour les femmes. Des actions ont notamment été organisées dans les écoles avec les joueuses du Servette FC Chênois Féminin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
50 francs en plus en cas de recours "non justifié" aux urgences
Les patients qui se rendent aux urgences pour des cas "non justifiés" devraient participer davantage aux coûts, à hauteur de 50 francs en plus. La commission de la santé publique du National a adopté un projet en ce sens qui vise à soulager les urgences hospitalières.
Issu d'une initiative parlementaire de l'ancien conseiller national Thomas Weibel (PVL/ZH), le projet poursuit aussi l'objectif de réduire les coûts à la charge de l'assurance-maladie. Grâce au camp bourgeois, il a été approuvé à une courte majorité, par 13 voix contre 12.
Malgré de nombreuses voix critiques durant la procédure de consultation, la commission a dit constater que certains cantons souhaitaient miser sur une augmentation ciblée de la participation aux coûts pour créer un effet dissuasif. L'avant-projet ne concernait pas les femmes enceintes, les enfants et les personnes adressées aux urgences hospitalières sur demande écrite d'un médecin, d'un centre de télémédecine ou d'un pharmacien.
Après la consultation, la commission a décidé, par 20 voix contre 4 et 1 abstention, d'exclure aussi les personnes adressées aux urgences hospitalières par l'intermédiaire d'un numéro d'urgence cantonal ou qui y sont emmenées par les services de transport de patients et de sauvetage. Les cantons seront chargés d'introduire et de mettre en oeuvre les mesures, indiquent vendredi les services du Parlement.
Supplément à la quote-part
Deux variantes avaient été proposées. La commission a choisi, par 13 voix contre 8 et 4 abstentions, la variante "la plus incisive", soit un supplément à la quote-part de 50 francs.
Ce supplément sera appliqué dès que la personne assurée aura atteint sa franchise annuelle, indépendamment du montant de la quote-part qu'elle aura déjà payé. Il sera valable uniquement pour les personnes assujetties à l'assurance obligatoire des soins.
La commission a abandonné l'autre variante, qui prévoyait une augmentation de 50 francs du montant maximal annuel de la quote-part lors de chaque consultation aux urgences hospitalières. Une minorité défendra cette idée.
D'autres minorités proposent de renoncer à la délégation aux cantons en faveur d'une mise en ½uvre à l'échelle nationale, ou encore d'exempter également les personnes résidant dans un EMS ou consultant pour une urgence psychiatrique.
Aucun bénéfice
Une large minorité de la commission s'oppose au projet en entier. Ce dernier entraînera une charge administrative importante sans apporter aucun bénéfice, estime-t-elle. Elle demande aussi de tenir compte des nombreux avis négatifs exprimés dans le cadre de la consultation.
Le Conseil fédéral doit maintenant prendre position.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
Les rose-verts d'Ecublens disent non à la jonction autoroutière
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne inaugure une nouvelle zone de baignade à Ouchy
-
HockeyIl y a 3 jours
Un troisième succès de rang pour le HC Ajoie
-
HockeyIl y a 3 jours
Lausanne renverse Fribourg en 3 minutes
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Premier parc d'attractions Universal d'Europe au Royaume-Uni
-
InternationalIl y a 2 jours
Londres perd des millionnaires, selon une étude
-
FootballIl y a 2 jours
A la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport
-
HockeyIl y a 2 jours
Lausanne ou l'éloge de la patience