Suisse
Analyser les pannes des trains duplex
La politique s'empare des problèmes techniques des nouveaux trains à deux étages des CFF. La commission compétente du National exige une analyse approfondie du dossier.
Préoccupée par les nombreuses défaillances des nouvelles rames, la commission des transports du Conseil National a rencontré lundi des représentants du Département fédéral des transports, des CFF et de Bombardier. Sans pouvoir concret, elle a transmis le dossier à la commission de gestion en lui demandant de mener des analyses approfondies sur la gouvernance et les risques financiers.
La commission appelle les deux entreprises à trouver ensemble des solutions constructives. Les trains doivent être adaptés le plus rapidement possible dans l'intérêt des clients, a souligné Edith Graf-Litscher (PS/TG), présidente de la commission lors d'un point presse à Berne.
Selon Edith Graf-Litscher, les problèmes sont survenus, car trop peu de tests ont été menés à cause de retards dans les livraisons. Il y a donc eu des maladies de jeunesse et des problèmes de software. Mais ces dysfonctionnements doivent maintenant être résolus, affirme-t-elle. Et de préciser que les difficultés sont techniques et elles seront résolues techniquement.
En tout, les membres de la commission des transports ont posé 54 questions aux deux entreprises. Les CFF et Bombardier leur ont répondu par écrit.
Dysfonctionnements des portes
Les nouveaux trains à deux étages "FV-Dosto" rencontrent des dysfonctionnements au niveau des portes et des marches électriques coulissantes. La fiabilité des trains et le confort des voyageurs dans les vitesses réduites sont aussi problématiques.
Des mesures ont déjà été mises en oeuvre comme la présence à bord d’un technicien, l’accompagnement par des pilotes chevronnés, l’amélioration de logiciels de gestion des portes et une première révision préventive des portes par Bombardier. Mais les lacunes persistent et ont été responsables à maintes reprises d'annulations et de retards, selon les CFF.
Excuses
Le patron des CFF, Andreas Meyer, et Laurent Troger de Bombardier Transportation ont présenté leurs excuses aux clients. Ils mettent tout en oeuvre pour résoudre les problèmes techniques et pour que les trains circulent dès que possible sur l'axe est-ouest, affirment-ils dans un communiqué commun.
Devant les médias, Andreas Meyer a parlé d'une "naissance aux forceps"."Nous voulons que le duplex soit un succès. Il faudra encore du temps jusqu'à ce que ce train réponde en tout point aux attentes élevées de la clientèle suisse".
La mise en service de nouveaux trains est toujours complexe et a déjà entraîné des restrictions. Les spécialistes des deux entreprises sont en contact quotidien.
En janvier, dans un entretien accordé aux journaux de "CH Media", Andreas Meyer accusait Bombardier d'être à l'origine des problèmes. Bombardier est responsable, car il s'est engagé à fournir ce matériel. Côté fournisseur, Stéphane Wettstein assurait que les problèmes sont aussi liés au réseau ferroviaire.
Seules douze rames en circulation
Soixante-deux "FV-Dosto" destinés aux grandes lignes ont été commandés à Bombardier en 2010. Les livraisons auraient dû intervenir dès 2013. Pour l'heure, seules douze rames circulent depuis décembre sur la ligne InterRegio Bâle-Zurich-St-Gall-Coire. Les CFF attendent de voir des améliorations avant d'étendre la zone d'exploitation des trains.
Au total, le contrat porte sur 1,9 milliard de francs. Les CFF ont déjà versé un tiers du prix global à titre d'acompte. Il s'agit de la plus importante transaction de l'histoire des CFF.
Une demande de dédommagements n'est pour le moment pas à l'ordre du jour, indique Andreas Meyer. Mais il souligne que le contrat signé avec Bombardier est assorti d'amendes dépassant l'ordinaire. De son côté, Stéphane Wettstein estime que le paiement d'indemnités n'est pas à l'ordre du jour.
Hockey
Décimé, Lausanne n'a pas encore dit son dernier mot
Lausanne veut y croire.
Malgré deux défaites de suite en prolongations et une infirmerie qui ne désemplit pas, le LHC espère refaire son retard dans sa demi-finale des play-off de National League face à Fribourg-Gottéron.
"Si vous jetez un oeil à la série, Fribourg n'a marqué que deux buts de plus que nous. Ces deux buts ont été marqués en deuxième prolongation. C'est une demi-finale extrêmement serrée, et c'est ça la beauté des play-off." Geoff Ward, l'entraîneur canadien des Lions vaudois, ne paraissait pas vraiment abattu après la défaite de ses hommes samedi à Fribourg (4-3 ap).
Mené 3-1 dans la série, le LHC n'a plus le choix. Le vainqueur de la saison régulière doit à tout prix s'imposer mardi à Malley (20h00) pour garder ses chances de disputer une deuxième finale consécutive.
"Nous pourrions très bien être en train de mener 3-1, mais c'est la réalité des play-off: il faut réussir le dernier tir", reprend Geoff Ward, qui n'avait pas grand-chose à reprocher à ses joueurs, revenus au score à cinq secondes de la fin du temps réglementaire. "Ce n'est pas comme si nous n'étions pas satisfaits de notre façon de jouer. Nous avons joué un bon match de hockey. Nous avons eu des occasions de marquer le dernier but. Nous ne l'avons pas fait, c'est comme ça."
Une "guerre d'attrition"
Tout comme celui de Gottéron, qui a déjà perdu son maître à jouer suédois Lucas Wallmark ainsi que son défenseur Maximilian Streule au cours de cette série, l'effectif lausannois se réduit à vitesse grand V. Les deux formations se livrent une "guerre d'attrition", pour reprendre les mots du défenseur américain de Fribourg Ryan Gunderson.
L'Autrichien Michael Raffl, Michael Hügli et Tim Bozon sont blessés depuis l'acte III et réévalués au jour le jour. Et samedi, Stefan Rüegsegger et Fabian Heldner n'ont pas terminé un match qu'Aurélien Marti, malade, n'a pas disputé.
Geoff Ward espère pouvoir récupérer l'un ou l'autre de ces hommes mardi pour un acte V déjà décisif. "Nous ne voyons pas au-delà de cette partie. La seule chose à faire, c'est de se retrousser les manches pour gagner un match", déclare le mentor du LHC.
Pas abattus par deux dénouements cruels en prolongations, les Lions veulent croire en leurs chances de renverser la mise. "Nous ne sommes pas au fond mentalement. Perdre 10-0 ou 4-3, à la fin, c'est une défaite", assure l'attaquant Benjamin Bougro. "Cette série est à notre portée. Fribourg ne l'a pas encore gagnée."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams
Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 4, 9, 21, 23, 24 et 34, a annoncé la Loterie romande.
Le pactole a été remporté en Belgique, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.
Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le recours contre la loi vaudoise sur la mendicité rejeté
La Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours déposé par un groupe de neuf personnes contre la nouvelle loi vaudoise sur la mendicité. Les juges estiment que le texte ne porte pas atteinte aux droits fondamentaux.
La nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Ce texte avait toutefois été attaqué par cinq mendiants (un Suisse et quatre Roumains) au motif qu'il restreignait leur droit de mendier.
Quatre autres personnes les avaient rejoints au nom du droit de faire l'aumône, dont Luc Recordon, ancien conseiller aux Etats vaudois. Leur recours vient d'être rejeté, peut-on lire dans un arrêt daté du 3 avril de la Cour constitutionnelle, révélé lundi par 24 heures.
Mesure adéquate et nécessaire
Selon la Cour, la loi constitue "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité". Elle se contente de la limiter "dans une mesure adéquate et nécessaire à la préservation de l'ordre public au sens large, en ménageant le droit de mendier aux personnes pauvres."
La Cour estime aussi qu'elle ne viole pas la liberté économique des personnes tendant la main, ni celle des requérants invoquant leur volonté de payer les mendiants. La loi modifiée ne viole pas non plus la liberté d'opinion et d'expression, ni l'interdiction de la discrimination à l'égard des mendiants.
Encore de nombreux lieux
De plus, si la liste prévue dans la loi concerne "des lieux nombreux et variés", elle ne revient pas à "interdire de facto la pratique de la mendicité dans les centres-villes", contrairement à ce qu'affirment les requérants. Le périmètre où la mendicité n'est pas autorisée est d'ailleurs "très restreint et clairement délimité", juge encore la Cour.
La mendicité passive pourra ainsi s'exercer "dans la plus grande partie de l'espace public", par exemple dans les environs des écoles, places de jeux, banques, bureaux de poste, distributeurs d'argent ou horodateurs, pour autant que ce ne soit pas "à proximité immédiate".
Elle pourra également se pratiquer devant les établissements publics, immeubles, magasins, musées et autres cinémas. Et ceci avec comme "seule restriction" que ce ne soit pas devant "l'entrée" de ces différents bâtiments, relèvent les juges cantonaux.
L'arrêt peut faire l'objet, dans les trente jours suivant sa notification, d'un recours au Tribunal fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Guy Parmelin a discuté avec le représentant américain au commerce
Le conseiller fédéral Guy Parmelin a eu un premier entretien avec le représentant américain au Commerce Jamieson Greer. Les discussions vont continuer, a-t-il annoncé lundi sur le réseau social X.
Cette rencontre a été "une grande opportunité de discuter des relations bilatérales en matière de commerce", souligne le Vaudois. Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi des droits de douane de 31% sur les biens suisses. Les exportations sont taxées de 10% supplémentaires depuis samedi, puis de 21% en plus dès mercredi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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