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Climat

Activistes du climat condamnés à Zurich

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Les activistes avaient bloqué les entrées du siège de Credit Suisse, le 8 juillet 2019, en plaçant des plantes en pot, des vélos et en s'enchaînant. (©KEYSTONE/ENNIO LEANZA - Image d'archives).

Les neuf activistes du climat ayant participé au blocage du siège de Credit Suisse en juillet 2019 écopent d'une peine pécuniaire avec sursis. Le Tribunal de district de Zurich les reconnaît coupables de contrainte et, pour huit d'entre eux, de violation de domicile.

Dans son jugement rendu vendredi, la Cour a suivi le réquisitoire du procureur. La défense avait demandé en vain l'acquittement, voire le classement de l'affaire.

Sept Romands

Parmi les neuf prévenus, sept viennent de Suisse romande. Seuls deux accusés ont accepté de s'exprimer durant le procès qui s'est déroulé mercredi.

Le 8 juillet 2019 à Zurich, les sept femmes et les deux hommes condamnés ont pris part à un sit-in devant l'entrée de la grande banque, à Paradeplatz. But de leur action: bloquer l'accès au bâtiment pour protester contre les activités bancaires nuisibles, selon eux, pour le climat et exiger des grandes banques qu'elles cessent immédiatement de financer l'extraction du charbon, du pétrole et du gaz.

Les militants ont aussi placé des pots de plantes et des vélos cadenassés entre eux. Les policiers ont dû briser des chaînes avec un disque à trancher, puis évacuer les activistes en les portant. Ils ont interpellé 64 personnes. 51 militants ont été poursuivis par la justice dont 42 ont accepté la sanction par ordonnance pénale. Ces derniers ne comparaissaient donc pas.

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Climat

L'Europe a subi des inondations historiques en 2024

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Le Danude a débordé en septembre 2024, provoquant notamment des inondations en Slovaquie, comme à Venek sur le cliché (archives). (© KEYSTONE/EPA MTI/GERGELY JANOSSY)

Un Danube déchaîné qui ravage tout sur son passage, des centaines de morts à Valence emportés par des torrents d'eau et de boues: l'Europe a connu en 2024 une chaleur record mais aussi ses pires inondations depuis plus d'une décennie, selon Copernicus.

Près d'un tiers du réseau fluvial européen a été inondé l'an dernier, qui a été l'une des dix années les plus pluvieuses du continent depuis 1950, indique l'observatoire européen Copernicus dans un rapport publié mardi en collaboration avec l'Organisation météorologique mondiale.

Ce sont "les inondations les plus étendues" que l'Europe ait connues "depuis 2013", a souligné Samantha Burgess du centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), qui assure le service climatologique de Copernicus. Ces inondations ont affecté environ 413'000 personnes, faisant au moins 335 d'entre elles, avec un coût estimé des dommages de l'ordre de 18 milliards d'euros.

Ces catastrophes sont survenues au cours de l'année la plus chaude dans le monde et illustrent le fait qu'une planète plus chaude, absorbant plus d'eau dans l'atmosphère, permet des précipitations et des inondations plus violentes, une menace qui pèse particulièrement sur l'Europe.

Trois mois de pluie en cinq jours

En septembre, la tempête Boris a fait tomber jusqu'à trois mois de pluie en seulement cinq jours, provoquant d'immenses inondations et d'importants dégâts dans huit pays d'Europe centrale et orientale.

Un mois plus tard, de puissantes tempêtes, alimentées par l'air chaud et humide de la Méditerranée, ont déversé des pluies torrentielles sur l'Espagne, entraînant des inondations qui ont dévasté la province orientale de Valence, tuant 232 personnes.

Au début 2024, chaque mois a été le théâtre d'une inondation majeure sur le continent, rappelle le rapport: janvier au Royaume-Uni, février dans le nord de l'Espagne, mars et mai dans le nord de la France, juin en Allemagne et en Suisse. Le débit des rivières a été en outre particulièrement élevé, certaines comme la Tamise au Royaume-Uni ou la Loire en France enregistrant leur plus haut niveau depuis 33 ans au printemps et en automne.

En cause: des précipitations particulièrement intenses sur la partie occidentale de l'Europe, alors qu'à l'inverse, les régions orientales ont été, en moyenne, plus sèches et plus chaudes.

"Points chauds"

Selon Mme Burgess, ce "contraste saisissant" n'est pas directement lié au changement climatique, mais plutôt à des systèmes de pressions opposées qui influencent la couverture nuageuse et le transport de l'humidité. Mais les tempêtes de 2024 ont été "probablement plus violentes en raison d'une atmosphère plus chaude et plus humide", a-t-elle expliqué. "Avec le réchauffement climatique, nous assistons à des événements extrêmes plus nombreux et plus extrêmes".

Cela confirme les projections des experts climatiques de l'ONU du GIEC, selon lesquels l'Europe sera l'une des régions où le risque d'inondations devrait le plus augmenter en raison du réchauffement de la planète.

Depuis les années 1980, l'Europe se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. C'est le "continent qui se réchauffe le plus", devenu l'un des "points chauds" du changement climatique, souligne Florence Rabier, directrice de l'ECMWF.

"Urgent d'agir"

En 2024, la chaleur à la surface du continent n'a jamais été aussi élevée. Cela a contribué à augmenter la température des mers et océans limitrophes, qui ont aussi atteint des records l'an dernier, et à faire fondre les glaciers européens à un rythme sans précédent.

"Il est urgent d'agir, car la gravité du risque devrait atteindre des niveaux critiques ou catastrophiques d'ici au milieu ou à la fin de ce siècle", a rappelé Andrew Ferrone, un coordinateur scientifique de l'UE au sein de l'ONU climat, soulignant que chaque dixième de degré évité a son importance.

Seule la moitié des villes européennes ont des plans d'adaptation pour faire face aux événements climatiques extrêmes, comme les inondations et les chaleurs extrêmes. "Cela représente un progrès encourageant par rapport aux 26% de 2018", note le rapport. "Mais certains pays d'Europe du Sud-Est et du Caucase du Sud sont à la traîne. Nous devons donc aller plus vite, plus loin et ensemble" a souligné Celeste Saulo, la secrétaire générale de l'OMM.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Au moins 17 morts dans les violentes tempêtes aux Etats-Unis

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Plusieurs Etats des Etats-Unis allant de l'Arkansas (sud) à l'Ohio (nord) sont frappés depuis mercredi par un épisode de vents violents, parfois accompagnés de tornades et de pluies intenses entraînant des inondations comme ici dans le Kentucky. (© KEYSTONE/AP/Jon Cherry)

Au moins 17 personnes ont péri lors de violentes tempêtes et tornades qui balaient le centre et le sud des Etats-Unis depuis mercredi, selon les bilans cumulés des autorités locales dimanche.

Des alertes aux inondations restent en vigueur, notamment dans le Kentucky (centre-est), le Tennessee, et l'Alabama (sud), ont indiqué les services américains de prévision météorologique samedi soir.

Le Tennessee a été le plus durement touché, avec 10 morts enregistrés dans l'ouest de l'Etat. Le Kentucky et le Missouri déplorent deux décès chacun, tandis que l'Arkansas, l'Indiana et le Mississippi en comptent un chacun, des bilans qui pourraient encore s'alourdir.

Plusieurs Etats allant de l'Arkansas (sud) à l'Ohio (nord) sont frappés depuis mercredi par un épisode de vents violents, parfois accompagnés de tornades et de pluies intenses. Les écoles ont fermé dans plusieurs Etats affectés par les tempêtes, y compris à Nashville, la capitale du Tennessee.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient des bâtiments endommagés, des arbres déracinés ou des voitures renversées dans plusieurs Etats. Quelque 110'000 clients étaient privés d'électricité dimanche dans cinq de ces Etats, selon le site spécialisé poweroutage.us.

L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) a enregistré près de 1800 tornades en 2024 sur l'ensemble du territoire, le plus lourd bilan depuis 2004. Elles ont provoqué la mort de 54 personnes.

Il n'existe pas de consensus scientifique concernant l'impact du réchauffement sur les tornades, phénomène météo local difficile à étudier. Les scientifiques manquent de manière générale encore de connaissances sur les phénomènes très localisés comme les tornades, les orages, les éclairs, la grêle ou les tempêtes de sable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Un randonneur à ski perd la vie en Valais, emporté par une coulée

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Le drame s'est produit, samedi après-midi, à proximité du barrage de Mauvoisin (photo d'archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un randonneur à ski de nationalité belge a perdu la vie samedi après-midi, emporté par une coulée provoquée par la rupture d’un bloc de glace au-dessus du barrage de Mauvoisin (VS). Le guide qui l'accompagnait s'en est sorti indemne.

Samedi matin, peu après 9h, un guide de montagne et son client de 58 ans ont entrepris une randonnée depuis le Pigne d’Arolla en direction du barrage de Mauvoisin, dans la région du Val de Bagnes, indique la police cantonale valaisanne dans un communiqué dimanche.

Vers 14h20, alors qu’ils progressaient sur un chemin à flanc de coteau situé sur la rive droite du lac de Mauvoisin, un pan d’une cascade de glace s’est brusquement détaché en amont. La rupture de ce bloc a déclenché une coulée mêlant glace, neige et pierres, qui a emporté et grièvement blessé l’un des deux randonneurs.

Le guide, indemne, a immédiatement prodigué les premiers soins à son client et alerté les secours. Malgré leur intervention, le randonneur belge est décédé sur les lieux de l’accident. Une instruction a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Séisme en Birmanie: rescapés et secours face aux intempéries

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Le tremblement de terre qui a pulvérisé des immeubles et détruit des infrastructures à travers tout le pays a fait 3471 morts et 4671 blessés. 214 personnes restent portées disparues, selon les médias d'Etat. (© KEYSTONE/EPA/NYEIN CHAN NAING)

Les intempéries compliquent dimanche les opérations de secours et aggravent les conditions de vie des rescapés en Birmanie. Près de 3500 personnes ont péri dans le puissant séisme survenu le 28 mars, d'après un nouveau bilan diffusé par les médias d'Etat.

Plus d'une semaine après le séisme de magnitude 7,7, un grand nombre de Birmans sont forcés de dormir dehors ou sous des tentes, soit parce qu'ils n'ont plus de logement, soit de crainte que celui-ci ne s'effondre.

Les fortes pluies qui se sont abattues pendant 45 minutes sur Mandalay samedi soir, ville de plus de 1,7 million d'habitants située près de l'épicentre, ont ajouté au calvaire des habitants qui se sont retrouvés sous l'eau, a rapporté Tun Tun, un responsable du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Crainte d'affaissement de bâtiments

Les précipitations ont baissé en intensité dimanche matin mais devraient se poursuivre en journée, a-t-il indiqué à l'AFP, disant craindre que des bâtiments ne s'affaissent, compliquant le travail des secouristes.

Le tremblement de terre qui a pulvérisé des immeubles et détruit des infrastructures à travers tout le pays a fait 3471 morts et 4671 blessés. 214 personnes restent portées disparues, selon les médias d'Etat.

Chaleur écrasante

Des travailleurs humanitaires alertent sur les risques de propagation de maladies du fait des intempéries et de la chaleur écrasante, alors que les températures devaient atteindre 37° dimanche.

"Nous devons obtenir des tentes et apporter de l'espoir aux survivants qui reconstruisent leurs vies détruites", a appelé le chef des affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, dans une vidéo filmée à Mandalay et publié dimanche sur X.

M. Fletcher s'est entretenu samedi avec les ministres des Affaires étrangères de Thaïlande et de Malaisie en vue d'une "action collective forte et coordonnée" pour aider les secours.

Pays en lambeaux

Selon une estimation des Nations Unies, plus de trois millions de personnes ont été affectées d'une façon ou d'une autre par la catastrophe, qui est venue s'ajouter aux ravages de quatre ans de guerre civile.

Ces années de combats ont laissé l'économie et les infrastructures du pays en lambeaux, ce qui a considérablement entravé l'arrivée de l'aide humanitaire internationale.

La junte militaire au pouvoir a mené des dizaines d'attaques contre des groupes rebelles depuis le séisme, dont au moins 16 depuis une trêve annoncée mercredi, selon les Nations Unies.

Le chef de la junte Min Aung Hlaing a participé jeudi et vendredi à un sommet régional à Bangkok, un rare déplacement à l'étranger ayant soulevé des critiques et provoqué des manifestations.

Toujours des répliques

Des répliques dont une d'une intensité de 4,7 vendredi soir au sud de Mandalay, ont été ressenties à plusieurs reprises cette semaine, selon l'Institut géologique américain (USGS).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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