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Économie

Accord Suisse-UE: l'USS formule des nouvelles revendications

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Pierre Yves Maillard, président de l'USS, soutient l'ouverture vis-à-vis de l'UE, pour autant qu'elle bénéficie aux travailleurs. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'accord bilatéral négocié entre la Suisse et l'Union européenne (UE) mettrait en péril la protection des salaires et le service public, estime l'Union syndicale suisse (USS) dans une résolution adoptée vendredi. Elle exige l'adoption d'une série de nouvelles mesures.

Dans l'accord négocié, la caution à charge des entreprises a par exemple pratiquement disparu, critique l'USS à l'issue d'une assemblée extraordinaire des délégués. Il sera bien plus difficile, sinon impossible, de percevoir des amendes à l’étranger.

La "réglementation européenne des frais" est particulièrement problématique, puisque les entreprises étrangères auraient à couvrir en Suisse les frais d'hébergement et de repas selon les barèmes en vigueur chez elles. L'USS dénonce par ailleurs la libéralisation du marché de l'électricité et l'ouverture du transport ferroviaire international de voyageurs.

Les mesures proposées par l'USS doivent notamment permettre d'assurer le respect des salaires, d'accélérer le traitement des annonces de travail détaché, de rembourser aux travailleurs les frais en vigueur en Suisse, d'améliorer les conditions dans le secteur du travail temporaire et de mieux protéger contre le licenciement les employés s'engageant pour les droits de leurs collègues.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Lausanne: le futur visage de la place de la Riponne dévoilé

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Les membres du projet lauréat "Au soleil, sous la pluie" du bureau d'architectes-paysagistes Paysagestion à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le futur visage de la place de la Riponne au centre-ville de Lausanne est désormais connu. Un jury de 17 membres a désigné samedi le projet du bureau lausannois d'architecte-paysagiste Paysagestion, lauréat parmi cinq propositions en lice. Son concept fait la place belle à l'arborisation et à un espace ouvert, fluide et lumineux, sans voiture.

"Ce qui nous a guidés, c'est la qualité de dégagement que peut offrir cette place en travaillant les espaces périphériques", a expliqué à Keystone-ATS Laurent Saurer, architecte à Paysagestion. "Nous avons cherché à recréer le lien entre les collines de la Cité et du Valentin, avec notamment un couvert central ouvert et transparent, et à rendre la place de la Riponne plus lumineuse", a-t-il résumé pour décrire le projet "Au soleil, sous la pluie".

Le bureau lausannois était en lice avec quatre autres concurrents. Il s'agissait de l'Atelier ADR à Genève, l'Atelier Georges à Paris, Projet BASE ainsi qu'ILEX, tous deux basés à Lyon.

A l'unanimité

Le jury composé notamment de spécialistes et aussi du syndic de Lausanne Grégoire Junod a choisi le projet lausannois à l'unanimité. Il a notamment relevé "la subtilité, la douceur, la simplicité, la modestie et la poésie" du projet lauréat.

Celui-ci a convaincu le jury par sa proposition "d'un espace vivant, rendu à la population, bordé de commerces et activités, généreusement arboré et avec une place importante faite à l'eau. Terrasses végétalisées, grand couvert, espaces ludiques, jeux d'eau, et de nombreux arbres sont les axes forts de la future métamorphose.

"C'est une belle étape, un projet qui apporte des réponses fines aux problèmes de cette place et aux enjeux actuels, que ce soit l'arborisation et la question du climat. La place sera complètement libérée des voitures. J'ai le sentiment que le projet va plaire à la population", a réagi auprès de l'agence M. Junod. Le parking souterrain sera maintenu.

Démarche rare en Suisse

Pour ce concours, le mot d'ordre était d'imaginer une vaste place piétonne attrayante, libérée de la circulation automobile, entièrement transformée avec des espaces arborisés, des lieux de détente et de rencontre, tout en tenant compte des enjeux climatiques et du vivre ensemble.

La Ville avait choisi une formule rare en Suisse pour cette annonce. Alors que les discussions et le choix du jury pour un tel projet se passent normalement à huis clos, sans public, les autorités avaient invité toutes les personnes intéressées à assister aux coulisses du processus de délibération déterminant les aménagements de la future place, sise devant le palais de Rumine.

Pour éviter que le jury ne soit influencé de quelque manière que ce soit, celui-ci était dans une salle alors que le public pouvait assister en direct aux débats retransmis en vidéo dans une autre salle. Il a donc été possible de suivre à la fois les présentations des projets des cinq équipes (dès 09h00) en lice puis, en fin de journée vers 17h00 la délibération finale du jury. Plusieurs centaines de personnes ont défilé durant la journée.

Aménagements provisoires

Le projet de réaménagement de la place de la Riponne s'inscrit dans l'ambitieux processus de transformation des places de la Riponne et du Tunnel, initié en 2019. Comme pour la place du Tunnel, voisine, le concours de réaménagement définitif de la place de Riponne fait suite à une vaste démarche participative, un important concours d'idées ainsi que plusieurs études de faisabilité, rappelle la Ville.

Le projet lauréat va devoir désormais être soumis à l'enquête publique avant sa réalisation à l'horizon 2028, indique-t-elle encore. Dans l'intervalle, les travaux du parking en cours permettront le renforcement de la dalle, qui pourra supporter une charge supplémentaire à la situation qui prévalait avant l'intervention, rendant possible une arborisation plus généreuse.

La Municipalité lausannoise a aussi saisi l'occasion de la fin des travaux du parking de la Riponne pour accélérer la réalisation de nouveaux aménagements sur la place. Dès juin prochain, fresque géante, îlots de verdure et nouvelle structure en bois remplaceront la fontaine. Ils permettront ainsi de profiter du site en attendant le projet de transformation définitif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les fonctionnaires US à nouveau enjoints de justifier leur travail

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Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, est devenu lors de la campagne présidentielle un proche allié de Donald Trump. Le milliardaire républicain l'a nommé en retour à la tête d'une commission à l'efficacité gouvernementale (Doge), chargée de sabrer dans les dépenses publiques. (© KEYSTONE/AP)

L'administration Trump a commencé à envoyer vendredi un second courriel aux fonctionnaires fédéraux. Elle y exige qu'ils fournissent une liste des tâches accomplies récemment, au moment où le président et son allié Elon Musk sabrent dans les effectifs de l'Etat.

L'initiative intervient une semaine après un courriel similaire, envoyé sous l'impulsion d'Elon Musk, et qui avait provoqué une certaine confusion dans l'administration américaine, certains ministres et directeurs d'agence intimant à leurs effectifs de ne pas se conformer à la demande, en attente de consignes supplémentaires.

"Merci de répondre à ce courriel avec environ cinq entrées à puce décrivant ce que vous avez accompli la semaine dernière et mettez en copie votre responsable", indique le message envoyé au personnel de plusieurs agences et ministères fédéraux, et consulté par l'AFP.

Jusqu'à lundi minuit, sinon

Une date limite de lundi 23h59 pour y répondre est également donnée et cette justification devient hebdomadaire pour les fonctionnaires.

Elon Musk avait enjoint la semaine dernière aux fonctionnaires fédéraux de répondre à un premier courriel pour justifier leurs tâches accomplies. "L'absence de réponse" avant la date limite serait considérée comme une "démission", avait ajouté le patron de Tesla et SpaceX.

Le président républicain avait défendu l'initiative du multimilliardaire et l'avait qualifiée de "géniale", car selon lui si les fonctionnaires ne répondent pas, "ça veut très probablement dire qu'ils n'existent pas ou ne travaillent pas".

Risque de fuites

Plusieurs ministères - y compris dirigés par des fidèles de Donald Trump - avaient cependant conseillé aux fonctionnaires de ne pas répondre, du moins dans l'immédiat, au regard du risque de fuite d'informations classées secret défense.

Le second courriel envoyé vendredi précise que les fonctionnaires dont les missions sont "classées confidentielles ou sensibles" pourront simplement répondre "toutes mes activités sont sensibles".

Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, est devenu lors de la campagne présidentielle un proche allié de Donald Trump. Le milliardaire républicain l'a nommé en retour à la tête d'une commission à l'efficacité gouvernementale (Doge), chargée de sabrer dans les dépenses publiques.

Le patron de Tesla et SpaceX s'est ainsi lancé depuis janvier dans une vaste refonte de l'appareil fédéral, s'attachant à démanteler plusieurs agences gouvernementales, qu'il accuse de fraude et de gestion dispendieuse.

Samedi matin, ni Elon Musk ni le compte officiel de Doge sur X n'avait encore commenté l'envoi de ce second courriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président de la BNS est contre le bitcoin comme réserve

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Martin Schlegel, président de la Direction générale de la Banque nationale suisse, ne craint pas la concurrence des cryptomonnaies (photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Banque nationale suisse, Martin Schlegel, s'est prononcé contre l'achat de bitcoins exigé par une initiative. Pour la BNS, les cryptomonnaies présentent plusieurs problèmes en tant que classe d'actifs, a-t-il déclaré aux journaux de Tamedia.

Les cryptomonnaies ne remplissent pas les caractéristiques essentielles "que devrait avoir une bonne monnaie", a déclaré M. Schlegel dans l'interview publiée samedi dans les journaux de Tamedia.

Premièrement, les cryptomonnaies sont extrêmement volatiles, a-t-il dit, ce qui ne favorise pas le maintien à long terme de la valeur des placements de la Banque nationale suisse (BNS). "Deuxièmement, nos réserves doivent être très liquides afin de pouvoir être utilisées rapidement à des fins de politique monétaire en cas de besoin", a déclaré Martin Schlegel.

Troisièmement, les cryptomonnaies affichent des faiblesses en matière de sécurité. Elles constituent essentiellement un logiciel, "et nous savons tous que les logiciels peuvent présenter des bugs et d'autres points faibles", a déclaré le président de la BNS.

"Un phénomène de niche"

Il considère que le rôle de la Banque nationale n'est pas de proposer des cryptomonnaies. Martin Schlegel a conseillé de ne pas perdre de vue les chiffres: par rapport à l'ensemble du système financier mondial, la capitalisation boursière de toutes les cryptomonnaies - avec environ 2000 milliards de francs - est relativement faible. "Nous parlons donc encore d'un phénomène de niche", a déclaré le président de la Banque nationale.

Les monnaies ont toujours été en concurrence les unes avec les autres, a répondu Martin Schlegel à la question de savoir si la BNS, en tant que gardienne suprême du franc, avait peur de la concurrence. Le franc semble plus convoité que jamais, a-t-il dit, ajoutant : "Nous ne craignons pas la concurrence des cryptomonnaies".

Une initiative veut lancer le débat

Une initiative initiée en décembre dernier veut obliger la BNS à investir dans le bitcoin. Elle demande l'inscription dans la Constitution d'un passage stipulant que la BNS constitue des réserves monétaires à partir de ses revenus, dont une partie doit être détenue en or et en bitcoin. Le texte ne précise pas qu'elle doit être la part de ces derniers.

Derrière l'initiative se trouve un groupe lié au pionnier romand de l'Internet et auteur Yves Bennaïm. L'objectif premier est de lancer un débat, a-t-il déclaré au printemps à la NZZ am Sonntag. Le délai de collecte pour l'initiative populaire "Pour une Suisse financièrement forte, souveraine et responsable (initiative Bitcoin)" court jusqu'à la fin juin 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le président de la BNS est contre le bitcoin comme réserve

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Martin Schlegel, président de la Direction générale de la Banque nationale suisse, ne craint pas la concurrence des cryptomonnaies (photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Banque nationale suisse, Martin Schlegel, s'est prononcé contre l'achat de bitcoins exigé par une initiative. Pour la BNS, les cryptomonnaies présentent plusieurs problèmes en tant que classe d'actifs, a-t-il déclaré aux journaux de Tamedia.

Premièrement, les cryptomonnaies sont extrêmement volatiles, a déclaré M. Schlegel dans l'interview publiée samedi dans les journaux de Tamedia, ce qui ne favorise pas le maintien de la valeur des placements de la Banque nationale suisse (BNS) à long terme.

"Deuxièmement, nos réserves doivent être très liquides afin d'être rapidement utilisables à des fins de politique monétaire en cas de besoin", a déclaré Martin Schlegel. Troisièmement, les cryptomonnaies présentent des points faibles en matière de sécurité.

Une initiative lancée en décembre dernier demande que la BNS investisse dans le bitcoin. Elle souhaite inscrire dans la Constitution un passage stipulant que la BNS constitue des réserves monétaires à partir de ses revenus, dont une partie sous forme d'or et de bitcoin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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